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 Degenesis (Post-post-apo)

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Cryptoz
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MessageSujet: Degenesis (Post-post-apo)   Degenesis (Post-post-apo) Icon_minitimeMer 19 Aoû 2020 - 22:03

2073. L’Eshaton. Une pluie d’astéroïdes issus des confins de l’univers s’abat sur la Terre et sonne le glas de la civilisation telle que nous la connaissons.

2595. 500 ans ont passé. La Terre subit une nouvelle ère glaciaire. Les glaciers s’étendent sur l’ensemble du monde d’autrefois. L’Amérique, l’Asie et l’Australie ont disparu. Les seules régions habitables sont désormais l’Europe et l’Afrique. Alors que la première subsiste sous une gangue de givre et de neige, la seconde s’est métamorphosée en paradis subtropical. La Méditerranée est redevenue le centre du monde.

Et l’Humanité n’a pas dit son dernier mot. Des cendres de la civilisation ravagée émerge un nouveau monde, que se disputent divers clans, sectes et tribus. Des sectes apocalyptiques érigent de formidables bastions. Des cités se développent autour des clans. Des villes frontalières apparaissent une fois la poussière du cataclysme retombée. Une race entière s’acharne à exhumer les reliques des générations d’antan, s’activant avec audace à rebâtir une glorieuse civilisation.

Mais dans l’obscurité des cratères se prépare un nouveau bouleversement. Un étrange virus, jusqu’ici caché sous la coque de glace des astéroïdes, a commencé à infecter l’ADN des hommes. Surnommé l’Amorce, il provoque des mutations, métamorphosant ceux qu’il touche en une nouvelle race d’êtres humains, les prédateurs ultimes. Ainsi naît l’Homo Degenesis.

Et ce nouveau venu se révèle capable de spolier l’Homo Sapiens de sa place au sommet de la chaîne alimentaire. Disposant d’incommensurables pouvoirs psychiques, l’Homo Degenesis a déclaré la guerre à l’humanité, qui s’apprête à riposter sans retenir ses coups. La bataille pour l’héritage de la planète a commencé.


Dans cet univers, vous pouvez décidé d'incarner des personnages venant de tout horizon, en commençant par choisir votre origine culturel :
Degenesis (Post-post-apo) Degenesis_cultures

Puis vous devrez choisir à quel faction vous dévouerez votre vie :
Degenesis (Post-post-apo) Clans10

Deux vidéo ont été crée afin de donner une idée de l'ambiance :




Petit Mot : Degenesis est un univers post apo qui se veut légerement science-fiction sur certaine technologie, qui peut parfois nous paraitre 'magique', apres tout comme disait l'autre 'Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie'. De plus cet un univers à secret, si vous aimez baignez dans les intrigues, et sentir que quelque chose de gros se trame et que vous en faites partie sans vraiment savoir, je pense que c'est fait pour vous. C'est un univers voulu réaliste, une balle peut etre fatale, comme 2-3 coups d'épée bien placée, la prudence est donc de mise, parfois il faudra tirer en premier, et regretter son erreur plus tard. J'aimerai trouver un groupe souhaitant plonger dans la campagne officiel.
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Iliakou
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MessageSujet: Re: Degenesis (Post-post-apo)   Degenesis (Post-post-apo) Icon_minitimeJeu 20 Aoû 2020 - 17:45

Et bien dis donc, Cryptoz : Symbaroum, Degenesis... Jusqu'où t'arrêteras-tu ? As-tu le don d'ubiquité ?
En tout cas, avec cette foison de jeunes prodiges (je mets Namoo dedans), les anciens vont pouvoir se la couler douce une bonne partie de l'année ! Et tant mieux !
Enfin, dès qu'on pourra réintégrer les locaux.

Petit rappel si tout va bien au niveau de l'Université : début septembre, on aère les locaux, on (re)prend connaissance, on se raconte nos vacances, on fait de petites parties d'une soirée ou deux en attendant L'ASSEMBLEE* fin septembre pour une vraie répartition des tables et des joueurs.

*Terme provisoire pour remplacer "le grand pot-au-feu" et en attendant mieux.
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Cryptoz
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MessageSujet: Re: Degenesis (Post-post-apo)   Degenesis (Post-post-apo) Icon_minitimeJeu 20 Aoû 2020 - 20:04

J'ai tendance à m'emporter ces vrais, mais j'aime proposer un menu et laisser les gens décider ce qui leur plairait le plus. Si il y a déjà plusieurs table médiéval, pourquoi pas tenter une table post apo pour varier un peu. Ai-je mal fait ?
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Iliakou
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MessageSujet: Re: Degenesis (Post-post-apo)   Degenesis (Post-post-apo) Icon_minitimeJeu 20 Aoû 2020 - 20:54

Tu as très bien fait. Je n'ai fait que rappeler les règles de l'association. Pour éviter les emballement, justement.
Wink
Mais ne t'inquiète. Je ne mords pas.
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jarog
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MessageSujet: Re: Degenesis (Post-post-apo)   Degenesis (Post-post-apo) Icon_minitimeJeu 20 Aoû 2020 - 23:27

Et je te rassure Cryptoz, tu as bien fait. Moi-même faudrait que je le fasse pour une paire de jeux que je maîtrise à l'ambiance/le contexte atypique, ça permettrait de pas avoir à refaire une présentation à l'arrache quand je veux les faire jouer ^^
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Yallev
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MessageSujet: Re: Degenesis (Post-post-apo)   Degenesis (Post-post-apo) Icon_minitimeJeu 3 Sep 2020 - 21:39

Super intéressant comme univers je trouve. Pour moi se sera origine Purgare et faction apocalyptique Very Happy
Je sens que le choix de la table va être compliqué 🤔
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Cryptoz
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MessageSujet: Re: Degenesis (Post-post-apo)   Degenesis (Post-post-apo) Icon_minitimeVen 4 Sep 2020 - 19:38

Bah écoute on en parlera plus en détail à la prochaine rencontre, je ramènerai les bouquins et tu pourras t'y plonger un peu plus .. attention à ne pas t'y noyer aha.
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Cryptoz
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MessageSujet: Le groupe   Degenesis (Post-post-apo) Icon_minitimeDim 4 Oct 2020 - 12:42

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Nikita la Preserviste


Degenesis (Post-post-apo) Chroni11
Binaire la Médiatrice

Degenesis (Post-post-apo) Tete_a10
Leblanc le Pinson

Degenesis (Post-post-apo) Yallev10
Aldo la Pie
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Cryptoz
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MessageSujet: Re: Degenesis (Post-post-apo)   Degenesis (Post-post-apo) Icon_minitimeDim 4 Oct 2020 - 12:44

Au premier regard, les 4 étrangers surent qu’ils allaient devoir faire des efforts pour que leur objectif arrive à bout;  enfin comme premier regard Binaire la chroniqueuse ne leur offrit que celui du reflet orangé de ses verres; celui de Nikita ne trahissait aucune émotion malgré le faite qu’elle devait collaborer avec 2 autres Apocalyptiques, dans sa tête elle essayait de les jauger, à priori rien à craindre comparé aux dizaines d’autres que son épée à trancher; le regard de Leblanc était déjà porté sur les alentours, cherchant des occasions de s’offrir un petit plaisir; le seul qui semblait montrer un tant soit peu d’entrain à leur rencontre fut Aldo.
Le froid mordant du vent et de la neige des montagnes Hellvétiques les força à ne pas s'arrêter pour discuter, ainsi ils commencèrent leur chemin vers Lucatore, leur destination, Leblanc savourait une bonne tasse d’eau chaude acquis d’une manière qui n’aurait pas du tout plu au Garde de la Forteresse sous le regard tantôt interrogateur tantôt dédaigneux, mais tous l’ont remercié lorsqu’il trouva la bonne direction vers Lucatore, tout un chacun savait que perdre une journée ou plus dans ces montagnes signifiait souffrir physiquement pour rien, heureusement Nikita voulut bien partagé un minimum sa monture pour soulager les pieds de ses compagnons.
Après presque 1 semaine à parcourir les routes parcouru par quelques rares marchands itinérants ou travailleur (tantôt mineur, tantôt bûcheron), ils finirent par s’habituer les uns aux autres, toujours avec une certaine prudence, Nikita ne laissait que peu ses affaires sans surveillance surtout en présence de Leblanc, tous furent surpris quand Binaire retira son masque, ils découvrirent un visage féminin, c'était toujours une surprise lorsqu’un des masqués se dévoile, et pour beaucoup c’était un signe de confiance. 
Ils finirent enfin par arriver à Godet, une étape sur la route épuisante, Binaire est une véritable encyclopédie vivante, sa mémoire recelait bien des informations, se souvenir que Godet était une simple étape connue pour sa distillerie n’était pas pour elle particulièrement difficile.
En arrivant à l’orée des bâtiments, un Hellvétique en poste de surveillance vint à leur rencontre, il se montra prudent dans son approche et après quelques questions d’usage les invita à rentrer à l'intérieur de l’auberge, chose que Leblanc n’avait pas attendu de faire, pour les plus optimistes le faite qu’ils fasses ceci pouvait passer pour une mission d’éclaireur, mais les plus réalistes peuvent penser qu’il n’avait qu’une seule envie, s’hydrater le gosier.
Le groupe se divisa en deux, Binaire allant rejoindre l'Alcôve de l’étape, le chroniqueur, malheureusement elle fut déçue car les écrans de mission étaient Degenesis (Post-post-apo) NRdhRLrqtPcrP5SsCIH4NoJXyXfpk040F6FxCZ0wUQtE3MDfQ9P-nSp6n4SbXgCIFzXmDInO-l8AwVRJcwkWajclErUsxQmNgA9hAetqMtekDV1FsnzjWDo88wK4EG9n4Njm3h4zéteinte, chose rare mais explicable par la rareté des approvisionnements dans la région. Elle rejoignit le groupe.
Pendant ce temps, Leblanc vit à l'intérieur les 4 hommes ressemblant à des mineurs qui ont tous une blessure au niveau du front, et rencontra la patronne qui, bien que remplie d’une curiosité normale pour l’endroit, lui offrit un verre du fameux distillat produit ici. Les autres le rejoignirent, l’Hellvétique dégusta d’un coup son verre de distilla puis retourna à son poste, les autres profiterent d’un repas chaud bien mérité.
La porte s’ouvrit brusquement et un grand adolescent au visage démontrant d’une aptitude mentale limitée s’engouffra à l'intérieur, c’est le fils de la patronne, qui réjouit, jeta sur le comptoir plusieurs liasses de Lettre de Change. Les 4 mineurs sortirent de leur silence afin de faire cracher au jeune l’endroit d'où il sortit un tel trésor, la situation se tendit aussitôt, mais Aldo finit par calmer l’ambiance par les mots en incitant le jeune à leurs dire, ils sortirent aussitôt et une fois éloigné obtinrent grace à Aldo l’adresse précise du lieu de vente.
Avant de partir, Binaire fut appelé par le Chroniqueur de Godet : Pion. Qui lui donna un mystérieux appareil afin de le vendre.
Degenesis (Post-post-apo) ZBMXEissov0QEWtYD9QSk-SU_oH3C4iRbj9syzVy1QgONMloUQq3jLB-EhSwwi5iLtNgNm_BepIpGvyKL-gQAOcBHE_xMsMUYAMQwTuK_2hTB4Rd7jBAmXylGqftVaTkQ2aOxgIHAprès avoir marcher dans la nature vers les ruines cité précédemment, le groupe découvre au milieu des conifères et des rochers encore enneigé, des bâtiments qui ont subi les affres du temps, d’ancienne tour aussi haute que les arbres, parmi lesquels la nature s’est permit de reprendre ses droits, sur les arbres, les rochers et même certains murs étaient tantôt peint, tant gravé des Runes de Ferrailleurs, étrange écriture incompréhensible pour des étrangers au Culte, après avoir remarqué de nombreuse empreinte de pas, Leblanc grimpa au sommet d’un pin avec une agilité remarquable et put ainsi repéré les containers caché non fouillé, ainsi que le plus grand bâtiment des environs, avec à son sommet une étrange antenne brillante d'électricité.
En fouillant les containers cachés, ils découvrirent un cadavre à la nuque brûlé, Nikita reconnu la blessure, c’était celle d’un électrocuteur puissant, une arme peu courante; Aldo récupéra sa Rune.
 En fouillant un peu, ils trouvèrent quelques matériaux rares qu’ils pourraient revendre à bon prix.
L’approche du grand bâtiment se fit avec prudence, sa porte suffisamment large pour faire entrer un Autobastion ne laissait que peu deviner ce qui s’y cachait, le vent s' engouffrait en sifflant comme si le bâtiment avalaient l’air frais, malheureusement les talents d’escalade de Leblanc ne lui ont pas suffit pour arriver en haut.
Aldo et Binaire prirent leur courage à 2 mains pour pénétrer, après s'être habitués à la faible lueur du lieu ils découvrirent des centaines de containers empilés, au sol des lueurs et une musique d’ambiance donnaient une direction vers laquelle se diriger. Au milieu du bâtiment, un container était suspendu par des chaînes au-dessus d’un trou circulaire, vestige d’un ancien monte-charge, réaménagé, le container ressemblait à une mini-Alcôve, un Chroniqueur les reçus, et fut ravie de leur acheter l’appareil de Pion.
Au moment de recevoir les Lettres de Change, l’appareil vendu se mit à crépiter, juste avant d’exploser dans un déluge de flammes, soufflant les papiers et renversant brutalement Aldo qui s’était avancé. Le container chuta dans un craquement sinistre au fond du puits.
Peu après Leblanc et Nikita se précipitèrent à leur rencontre (l’un pour ramasser les LC volant en l’air), malheureusement pour eux, la grande porte se ferma rapidement, les empêchants de sortir, le seul éclairage était celui des flammes qui commencèrent à s’éteindre en bas du puits.
Ils comprirent très vite que le seul moyen d’avancer était de descendre, ils utiliserent une corde afin de s’accrocher à une chaîne métallique qui pendait dans ce trou. Aldo prit son courage à deux mains et descendit suivit de Binaire. La chance leur sourit car ils découvrirent une torche intacte, mais plus de traces du Chroniqueur.
Quand leurs yeux s'acclimatent aux ténèbres environnantes, ils furent stupéfaits du décor, à travers la lumière vacillante ils aperçoivent de gros piliers en béton ornés de chiffres rouges et bleus, ainsi que des containers bleus et verts séparés par de la brume. Une silhouette apparaît, à la limite de leur rais de lumière, énorme, qui se met à leur parler d’une voix grave qui percute l’acier environnant, disant être le Ferblantier, et leur fait comprendre qu’il pense qu’ils sont venu pour l’éliminer, il s’éloigne dans les ténèbres avant même qu’ils puissent agir.
Le Ferblantier est une légende. ses exploits et ses plus grandes découvertes sont contés dans toutes les tavernes de la Borca, tous en ont entendu parler, mais comme d’habitude Binaire est une mine d’information à ce sujet, parmi les rumeurs les plus répandus : 

  • Il aurait vaincu 6 eperviers qui auraient trichés au carte
  • Lors d’un combat de fosse il aurait paralysé un adversaire en demi finale d’un coup de botte
  • Il voyage rarement seul, il est solide et malin
  • Les chroniqueurs l’ont déclaré hors-la-loi, sous EMBARGO, le pire châtiment. des chroniqueurs, il est interdit de vente dans les alcôves, depuis il a disparu
  • Ses muscles ne sont pas naturels.
  • Il se lasse rapidement de ses compagnons à part d’une Apocalyptique

Le groupe se regarde tous dans les yeux, une sueur froide parcourt leur échine à l’unisson, si ils sont vraiment dans son Antre, leur vie ne va tenir qu’à 1 fil.
Ils décident tout de même d’avancer dans ce labyrinthe de container, et sursaute lorsqu’un Gendo décharné s’acharne contre les barreaux de sa cage devant lequel il passe, en remarquant les cages vides, un autre frisson les parcours, Leblanc prend les devants et achève l’animal, qui tombe en gémissant, suivit par des hurlements ressemblant à des pleurs qui se mettent à résonner.
En avancant pendant de longue minute, ils arrivent à un croisement, sur le mur peint en blanc les mots “Par ici” sement le doute parmit la troupe, un débat se met en place, permettant à Leblanc d’inhaler un peu de Brulure, un peu de Muse, il se laisse envahir par la douce chaleur mais résiste à l’euphorie qui monte en lui, et ressent une chaleur importante grandir dans sa gorge, tout à coup sa respiration s’accellere, le sang, tout semble plus clair, les détails sautent à ses yeux, le moindre bruit semblent ressoner dans ses oreilles. Il prend l’initiative et va à l’opposer de l’écriture, en éclaireur.
Lors d’un croisement, le visage d’une femme en tenue de Chroniqueur lui fait face à l’opposé, un sourire sournois décore son visage, elle tient un boitier jaune relié à un cable se perdant dans les hauteurs, Leblanc ni une ni deux fait demi tour et se jette sur ses compagnons appeurés, Aldo comprend en voyant ses yeux injectés de sang et sa salive abondante qu’il est sous effet de la Muse, et que ses effets peuvent parfois exagerer les menaces, en avancant la femme à disparu, mais pas le boitier.
Aldo s’en saisit et appuie sur un des boutons, une montagne de débris tombe derrière eux, et bouche le chemin, les hurlements des animaux qui les suivent démontrent de leur rage.
Ils arrivent au centre du labyrinthe, dans une place, avec plusieurs petit chemin qui partent dans toutes les directions, les mots “la haut” sont peint sur un mur, indiquant une passerelle faite de containers suspendu, et de passerelle en bois qui monte vers un cube de containers assemblé et soudé. Mais le passage est clairement dangereux, trop à découvert, ils préfèrent tenter de trouver un autre chemin.
Après avoir zigzagué à travers l’un des chemins en évitant les morceaux de ferrailles tranchants, ils finirent par arriver dans une petite salle sans issue couverte de poussière, pendant qu’ils se mettent à fouiller la zone, Leblanc entend un bruit derrière lui, comme des gouttes d’eau tombant au sol, en se retournant il voit venir à travers le seul chemin possible une meute de Gendos aux yeux brillants à la lueur de la torche, aux babines retroussé suintant de salive.
Degenesis (Post-post-apo) ExMv9WtG5I8fi4Bj548xee8v4R9z9AFzGJhwQJGJVDhuDLnOVLLliwnncQqaGVBKzX4OCoAIq07HnX3fZxwc7qAIL4cfWB3LA0hlNKb34RODveBaLAVgBij6bMP4Ut0fXwc0R0sY
À peine eut-il le temps d’avertir ses compagnons que la meute bondit en avant et les encercla. 
Après un combat acharné durant lequel Binaire et Nikita se sont montré efficace et ont réussi à blesser et faire fuir la meute, pendant qu’Aldo et Leblanc tentait tant bien que mal de se défendre et de ne pas perdre trop de chair au dents des prédateurs, tout en entendant la voix du Ferblantier résonner à travers des hauts-parleurs et se moquer d’eux. Quelques soins rapides donnés par Nikita aux deux blessés permirent aux deux Apocalyptique de continuer à avancer.
En faisant demi tour, ils accepterent de prendre le risque et de monter par les containers, avant même de faire le premier pas par là, la voix de Ferblantier résonne de nouveau, pensant toujours que le groupe veut récupérer son antre, ils font face à la femme vue par Leblanc, qui tient un homme encapuchonné et ligoté, apres une tentative ratée de calmer le jeu faite par Aldo, elle rigole à gorge déployé avant de leur montrer un avant gout de ce qui les attends en jetant l’homme du haut des containers qui vient s’écraser en bas pour le plus grand bonheur des Gendos, Nikita remarque la cicatrice sur le front de l’homme pendant qu’il se fait dévorer.
Degenesis (Post-post-apo) G9e0e5IRwVILhh3PQeED0Q6wF8CDkK1Z6aD2f39_MuUVkIFkiwoMj9ygfLh8nwUyT54bV6i9AJaZkPdNcXI0cPjZebO7UHls9QuVIlqkBlycTXqIJkLPZeTHFT0STCNjdICG6-8R
Ils finirent par arriver en haut du cube de containers et contempler de cette hauteur le labyrinthe par lequel ils viennent de passer, ne sachant pas encore ce qui se cache dessous.
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Cryptoz
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MessageSujet: Re: Degenesis (Post-post-apo)   Degenesis (Post-post-apo) Icon_minitimeDim 11 Oct 2020 - 16:29

La grande porte battante est faiblement éclairée par de petit tube luminescent, une douce chaleur souffle par la porte, et un léger vrombissement résonne dans le couloir métallique, plus loin un écran projette une lumière froide. N’attendant pas plus longtemps après avoir vu cet écran, Binaire se jette dessus, suivi de près par les autres, devant eux clignote 2 images, celle d’un homme massif de dos, avec écrit en rouge et en majuscule “FERBLANTIER EMBARGO”, l’image suivante est celle de leur arrivé dans le cube suivi de l’inscription suivante “Sujet d’expérimentation 1, 1300 lettres de change”. La peur commence à envahir leur corps sauf pour Binaire qui arrive à percevoir le côté ludique.
Degenesis (Post-post-apo) Ferbla10
Ils découvrent bien vite que le bâtiment est un vrai labyrinthe de métal. Mais les talents technologiques de Binaire permettent vite au groupe de découvrir les différentes parties de cet étage, ainsi que de se prévenir d’un traquenard tendu par Ferblantier, elle réussit même à saboter les caméras pour empêcher Ferblantier de les repérer.
Leblanc propose une idée afin de sortir la bête de son trou, se séparer en 2 groupes, l’un explorant et faisant du bruit, et lui seul se cachant et attendant une opportunité afin de se jeter sur lui et d’en finir une bonne fois pour toute.
Après quelques dizaines de minutes à attendre, Ferblantier sort enfin de sa cachette et avance dans la pénombre en direction du groupe. Il se met en position, prêt à bondir à travers le mur, Leblanc y voit là, la meilleure chance de sa vie, il avance tapis dans l’ombre, regardant la jugulaire pulsante comme un fil de vie n’attendant qu’à être coupé … un câble, il n’aura fallu qu’un câble pour que ses rêves éclatent comme autant de miroirs, s’étalant de tout son long, et levant les yeux que pour faire face à la montagne de muscles souriant à la lueur des tubes.
Le groupe entend le cris d’appel à l’aide résonner dans les couloirs, leur sang ne fait qu’un tour, et ils foncent à corps perdu dans le labyrinthe, malheureusement, l'adrénaline et le stress fait qu’ils se trompent de chemin et mettent une éternité du point de vue de Leblanc à arriver. Car pendant ce temps Ferblantier essaye de faire s’évanouir l’assassin, et au moment où le groupe arrive à la rescousse il se sert de leur compagnon comme bouclier humain.
Alors que Nikita tente sa chance avec son pistolet, qu’Aldo continue à jouer le jeu de la diplomatie, Binaire achève l’endurance de Leblanc avec son puissant Vocodeur qui n'a pas l’effet escompté sur Ferblantier, à part qu’il s’enfuit en emmenant sa proie avec lui.
Degenesis (Post-post-apo) YSktGA4OtCdNDHzoXABMBQ8ccYJFubBXExmD68OO7KLdijkAzqp2sdbKEi7XlM-3WJsJlOXj65xLPGdx1GO5kjgcbhiisuufm5dEsZbCKaaj8UgztvDY5Ncp_CvPEePI8AQ6HdiP
Le groupe suit la trace de Ferblantier en descendant au niveau inférieur, la chaleur devient étouffante, et le vrombissement important, ils découvrent ce qui ressemblent à une Alcove de Chroniqueur vide, les câbles  électriques venant de l’échelle mène à une imprimante de lettre de change de la table d’une table clignotant comme un stroboscope qui crache des lettres couvertes de symboles au lieu de chiffres, des câbles pendant du plafond; les murs sont couverts de papier jauni, orné de lignes, de formules et de circuits imprimés, Binaire n’arrive pas à comprendre ce code cryptée, il lui faudrait beaucoup plus de temps, voilà l’origine des fausses lettres de change.
Après avoir cherché dans tout l’étage leur compagnon, le groupe décide de descendre au niveau inférieur. Mais pendant ce temps Leblanc se réveille ligoté et attaché à une table, devant lui se tient Giada, l’Apocalyptique déguisé en Chroniqueur, et plus loin Ferblantier, Giada tente de lui soutirer des informations mais Leblanc gardant son calme arrive à mentir.
Ils ouvrent une porte et arrive dans la salle face à Ferblantier et Giada, ils font face à une chaleur écrasante, plusieurs containers ont été transformés en four, dans le brasier on peut apercevoir les squelettes chauffés à blanc de chaises et d’armoires métalliques; des encadrements sont disposés en biais dans le brasier. Des panneaux couverts de carreaux de céramique sont suspendus au-dessus des flammes. La chambre de combustion alimente un panneau de commande qui recouvre un mur tout entier et ou tous les cables convergent, des plaques de métal étiquetées sont suspendues à des leviers, ou peintes en bleu ou en blanc et ornées de symboles. Giada fuit par une porte dérobée. Aldo tente de négocier une dernière fois, mais Ferblantier secoue la tête et bondit avec la vitesse d’un prédateur sur eux.
Ferblantier croise le fer de sa hache contre celui de l’épée de Nikita. Aldo en profite pour se glisser derrière lui et permettre à Leblanc de se libérer et court derrière Giada. Binaire tente de faire le tour du brasier pour aller sur les écrans mais tombe face à face avec un Gendo à la gueule couverte de cicatrice, elle finit par le maîtriser à l’aide de son Vocodeur. Tandis que Ferblantier se fait encercler par Nikita et Leblanc, le sang coule de part et d’autre, et après avoir été gravement blessé par Ferblantier, Nikita utilise sa dernière énergie pour faire preuve de talent avec son épée et traverse le ventre du géant, qui s’écroule dans son sang, entre la vie et la mort, pas pour très longtemps, car Leblanc n’était pas loin, et à savourer le sang s’écoulant de sa gorge fraîchement tranchée, sous le regard dégoûté de Nikita.
Pendant ce temps, Aldo rejoignit Giada et tenta de la convaincre de faire demi-tour pour l’aider à arrêter ce massacre. Mais l'arrivée surprise d’un mystérieux Chroniqueur bouleverse la conversation.
Degenesis (Post-post-apo) McAuBaufwoEmKj9whd8EPCABdEav1O0twpQKI1v2Eq4VjRLyAVeLBFpndquh2XzXwGayFI1XhKMXCiC3M5HH8T_vUg56QlFKRpxcaZ5fCKJRkW70-Z_Dyvc6m6ry_6somqgySIAe
Il ne se présente pas mais fait montre d’une certaine insistance (aidé par son pistolet-mitrailleur) pour en finir avec Giada et Ferblantier, et aussi pour détruire l’imprimante à lettre de change. Aldo joue le tout pour le tout, et propose un marché, la langue de Giada contre sa vie, à ce moment-là, les autres le rejoignent, et la conversation se complique quelque peu quand Giada remarque le sang dégoulinant des armes de Nikita et de Leblanc. Le Chroniqueur les laisse réfléchir et sort dehors.
Après un court débat, Giada fait jurer à Aldo de le mettre sous sa protection dans sa Nuée, et accepte de se faire couper la langue. En sortant, ils découvrent le Chroniqueur entouré des 4 “mineurs” de l’auberge, une fois la langue vue, ils partent sans demander leurs restes.
Le groupe retourne dans le bâtiment pour passer la nuit, jetant le cadavre de Ferblantier dans le brasier. Déconnectant l’imprimante à lettre de change. Ils profitent ainsi de la chaleur du brasier et de la sécurité des murs plutôt que de tenter de retourner au Godet de nuit et dans le froid.

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MessageSujet: Re: Degenesis (Post-post-apo)   Degenesis (Post-post-apo) Icon_minitimeVen 16 Oct 2020 - 11:39

Binaire réveille Aldo pour lui signifier que c'est à son tour de veiller à la sécurité de l'équipe pendant la nuit. Ce dernier acquiesce d'un signe de la tête tout en se mettant en position assise sur son lit le temps d'émerger de ses rêves. Il reste ainsi quelques instants, observe Binaire qui se couche et s'endort très rapidement. Il regarde Leblanc et Nikita, tous les deux profondément endormi avant de se lever pour fouiller et récupérer discrètement quelques vêtements "civile" qui traine dont un manteau avec une capuche. Aldo réveille en silence Giada qui est allongé sur le lit collé au sien et lui fait comprendre qu'elle doit le suivre sans faire de bruit...

Aldo amène Giada au niveau de l'énorme brasier et lui dit d'une voix calme et sûre Quelque soit les décisions que tu vas prendre dans les minutes qui suivent, Giada finira dans ce brasier... Aldo marque un gros temps de pause en sondant du regard Giada avant d'ajouter
"Il n'en tiendra qu'à toi de définir si tel le phénix une renaissance ce produira dans ces flammes". Aldo fait à nouveau une courte pause pour laisser Giada réfléchir à ces quelques mots avant de reprendre dans un monologue "Tu connais la réputation de la Nuée à laquelle j'appartiens et la bonté d'âme n'est fait pas partie. Et comme tu l'as dit, pas certain que les chroniqueurs te laissent vivante malgré mon accord avec le gars de tout à l'heure. Autrement dit, je fais prendre un risque à ma Nuée en t'y intégrant alors qu'à mes yeux rien n'est plus important que le bien être et la sécurité des Faucons de Rouille. Tu dois donc bien te douter que j'attends de toi davantage que d'être une simple pute dans un de mes bordels..."

Après ces quelques mots, Aldo laisse Giada s'imprégner de la situation et fait quelques pas dans la pièce pour s'assurer que personne n'est présent avant de revenir juste devant pour la fixer à nouveau dans les yeux.

Aldo reprend avec sa voix calme mais ferme "J'attends de toi une fidélité sans faille en vers moi ! Tu travailleras uniquement pour moi. Tu devras communiquer exclusivement avec moi. Tu exécuteras sans discuter mes directives." Aldo reste le regard plongé dans celui de Giada sondant ses émotions avant d'ajouter "Bien évidemment, cette dévotion, une fois confirmée, s'accompagnera de quelques privilèges. Tu ne seras pas traitée comme les putes de première zone, bien au contraire. Tu seras davantage en sécurité et bien mieux traitée même si cela sera difficilement perceptible pour les autres. Sache aussi que cette dévotion que je te demande, je me l'applique pour ma Nuée. Autrement dit, jamais tu n'auras à exécuter des ordres qui nuirait à ma Nuée et qui pourrait donc remettre en cause ta sécurité à l'intérieur des Faucons de Rouille." Nouveau temps de pause mais n'appelant toujours pas réponse de Giada "Le temps est venu pour Giada de terminer sa vie dans ce brasier... A toi de choisir de quelle façon ! Si tu es prête à me suivre et à m'appartenir corps et âmes jusqu'à la fin de ta prochaine vie, Aldo sort son stylet en le tenant par la lame et dirige la poignée vers Giada alors défait toi de tout ce qui aujourd'hui fait de toi Giada. Si non... Aldo indique avec l'autre main le brasier Va rejoindre ton ferrailleur..."

La voix d'Aldo s'arrête à peine que Giada lui répond, via des signes et gargarismes, qu'elle souhaite retrouver le chroniqueur qui voulait éliminer Ferblantier et qui la menacer. Elle veut qu'Aldo lui laisse le torturer avant qu'elle l'élimine. Aldo met un peu de temps à bien comprendre avant d'acquiescer d'un signe de tête en ajoutant :

"C'est compréhensible et je suis d'accord. MAIS, tu n'iras pas toi même le chercher ! Je ferais ce que je peux pour qu'on le retrouve et lorsque cela sera fait, je ferais en sorte que tu puisse le torturer toi même et tu devras me fournir toutes les informations utiles avant que je t'autorise à le tuer."

Giada plonge son regard dans celui d'Aldo, comme pour juger de la teneur des mots qu'il venait de prononcer. Après quelques instants, Giada commence à se déshabiller, toujours en gardant ses yeux fixé dans ceux d'Aldo. Son regard n'est pas méprisant et n'envoie pas de signaux de dégout. Au contraire, Giada fait comprendre par ses yeux que tout en mettant son corps à nue, elle lui offre aussi son âme comme Aldo lui a demandé. Une fois entièrement nue, Giada saisit avec beaucoup d'habileté le stylet tendu par Aldo et avec un maniement indiquant une parfaite maîtrise de cette arme, Giada coupe de façon rustique ses cheveux tombant au sol. Elle poursuit en enlevant sans laisser transparaitre la moindre souffrance, les cinq implants de son front toujours en regardant Aldo. Une fois terminée, Giada récupère ses vêtements, ses cheveux et ses implants sur le sol, regarde le brasier et tout en tournant son regard vers Aldo, jette tout dans les flammes avant de se replacer devant Aldo et de lui tendre le manche du stylet. Aldo sourit, recul de quelques pas et observe le corps nue de cette femme devant se brasier ardent...

Aldo reste contemplatif un court moment puis ramasse les quelques vêtements qu'il avait pris dans les vestiaires et se rapproche de la femme lui faisant face. Il pose une main pour caresser légèrement un sein de cette femme tout en lui disant :
"Bien que je base toute ma vie sur le précepte de vivre comme si demain n'existait pas, tout en parlant Aldo fait glisser doucement sa main du sein jusqu'à la hanche je me dois de ne pas laisser de suite mon envie de connaître tes compétences dans ce domaine prendre le dessus, nous avons encore quelques points à voir ensemble avant que les autres ne se réveille. Aldo retire sa main du corps de la femme et lui tend les vêtements Toute renaissance exige un renouvellement. Comme je l'ai dit au début, Giada et tout son passé ont terminé au fond de ce brasier pour te faire naître... Cirilla !

Aldo marque une pause pour profiter un dernier moment du corps de Cirilla en train d'enfiler les vêtements. Une fois Cirilla habillée et de nouveau face à Aldo, ce dernier reprend d'une intonation de voix plus discrète :
"Nous allons retourner à Godet. De là bas, je ferais en sorte qu'une autre personne qui m'est entièrement dévoué vienne te récupérer. Cette personne te conduira dans un lieu secret et sûre où tu prendras quelques temps de repos. Déjà pour que ton visage [HRP : son visage est actuellement est assez dégueulasse avec les trous sur le crâne qui saigne légèrement et les boursoufflures à cause de la langue coupée] guérisse et que l'on camoufle tes anciens implants par des tatouages. Mais pendant ce temps, ta première mission va être d'apprendre à lire et écrire avec l'aide de cette personne. Tu y passeras toutes tes journées, tu dois apprendre très rapidement pour être opérationnelle dès que ton visage sera redevenue plus agréable. Tu ne devras jamais faire savoir à qui que se soit d'autre que tu sais lire et écrire. Tout le monde devra te considérer comme une bonne pute de base et cette langue coupée deviendra ton plus grand atout car n'oublie jamais que les langues se délient plus facilement lorsque celui d'en face n'en a pas ! Tu as bien compris ?"

Cirilla acquiesce d'un signe de tête avec un léger sourire en coin. Aldo reprit donc mais cette fois-ci avec une hauteur de voix normale :
"Très bien. D'ici jusqu'à ton arrivée dans cette planque, tu devras être très discrète, il ne serait pas bon que quelqu'un te reconnaisse, couvre ton visage chaque fois que cela est nécessaire et n'ouvre jamais la bouche. Maintenant, retournons avec les autres, nous avons encore le temps de nous reposer un peu, je leur expliquerai ce qu'ils doivent savoir avant notre départ"

Au moment où Aldo s'apprête à partir, Cirilla le retient par le bras et lui tend son stylet qu'elle a toujours en main. Aldo sourit :
"De ce que j'ai pu voir, tu sais très bien te servir de cet objet, garde le. De toute façon, j'ai gardé le couteau du chroniqueur"

Aldo fait un clin d'oeil à Cirilla et ils retournent discrètement tous les deux dans les vestiaires où Cirilla retourne s'allonger dans son lit. A la fin de sa ronde, Aldo réveille Nikita et va à son tour s'allonger sur le lit coller à celui de Cirilla. Après quelques minutes, Aldo senti Cirilla se blottir contre lui...

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MessageSujet: Re: Degenesis (Post-post-apo)   Degenesis (Post-post-apo) Icon_minitimeDim 18 Oct 2020 - 13:11

Après une nuit au chaud, le groupe se réveille en découvrant le nouveau visage de Giada, enfin Cirilla maintenant d'après Aldo.
En remballant leurs affaires les aventuriers décident de retourner au Godet avant d’entamer leur route vers Lucatore.
Sur le chemin montagneux, Leblanc panique, encore rongé de paranoïa après la journée d’hier, il est persuadé qu’un groupe nombreux circule non loin d’eux, et peu après ils entendent un homme armé s’approcher; mais Nikita le reconnaît de loin, ce n’est autre que l’Hellvétique de garde à Godet qui s'inquiétait de ne pas les voir revenir.
Une fois de retour, Binaire s’enfonce dans l'Alcôve décidé à trouver des réponses à ses questions, hors, en pénétrant dans le bâtiment éclairé par la froide lumière des néons elle fait face à un Pion au visage découvert, au regard gêné, qui fait face à un Chroniqueur auréolé d’une aura grâce au multiple petit morceau de verre noire réfléchissant la lumière sortant de micro projecteur, son masque se retourne vers elle et la fixe avec ses nombreux petit point lumineux comme d’autant d’yeux, un Diffuseur. L’étrange personnage demande alors à Binaire son rapport sur la situation du Vecteur trouvé dans la montagne, et la félicite sur le résultat de la mission.
Pendant ce temps le reste du groupe découvre à l'intérieur du Godet bien-nommé une troupe de 8 Chroniqueur en train d’interroger l’adolescent, ou bien de ramasser les faux-billets. Voyant qu’ils font un peu tache dans le décor, ils décident de se faire petit et de simplement savourer le ragoût chaud qu’ils savourent comme un mets délicieux.
Une fois leurs affaires réglées et les politesses faites, les voyageurs repartent sur le chemin de Lucatore. 
Malheureusement la météo se retourne contre eux, et ils doivent très vite trouver un abri pour la nuit, Leblanc aperçoit une lumière vacillante entre 2 arbres au loin, en s’approchant ils aperçoivent un petit corps de ferme d’ou une croix Anabaptiste émerge au milieu de la cour éclairé par les flashs des éclairs, Aldo et Nikita s’approchent vers la porte afin d’entamer la conversation pendant que les 2 autres restent en retrait. La famille Anabaptiste les acceuilles prudemment à l’interieur, c’est une simple famille composé du grand-pere, des 2 freres, de la femme et de l’adolescent, ils se presentent comme la famille Sandro, l’un des freres est un ancien Orgiastique à la main gauche coupée, cicatrice du combat contre le Démiurge, ils partagent avec bonté leur potage de légume, et commencent à entamer la conversation sur les nouvelles du monde.
Après quelque temps, Leblanc et Nikita aperçoivent dans la lueur d’un éclair, la silhouette d’une personne à l'extérieur de l’autre côté de la fenêtre, comme si ils les observaient, mais à l’instant suivant il disparaît dans les ténèbres. 
Leblanc panique et sort dans la nuit orageuse, cherchant des traces, malgré la tempête il aperçoit des petites traces de pas, mais seulement 2 empreintes, rien autour, comme si la personne disparaissait ou s’envolait. Par peur il fonça au cheval où ils avaient caché leur Brûlure avant de rentrer, leurs provisions et Brûlure n’y étaient plus, et 2 traces de pas étaient encore présentes dans la boue. La rage l’envahissant il cherche avec frénésie dans les alentours une trace du voleur, s'enfonçant dans les bois alentours, il finit par tomber au sol, une sensation froide et aigue pénètre dans sa chair au niveau du tibia, le sang chaud commence par tacher son pantalon, l’incompréhension se lit sur son visage, même Nikita ne sait pas d'où peut venir une telle blessure, comme si un fil tranchant comme une lame de rasoir avait pénétré dans sa chair, mais un lointain souvenir, presque un instinct remontant le long de son échine lui fait se souvenir qu’elle a déjà entendu parler de ça, et un mot résonne dans son esprit : Psychokinésiste.
Pendant ce temps, un éclair frappe de plein fouet la clôture des vaches, qui commencent à s’égailler dans les bois, Renato l'Ascète s’enfonce sous la pluie battante pour les ramener dans l’enclos, Aldo et Binaire décident de l’aider pour aller plus vite. Ils se séparent pour en ramener plusieurs, mais les vaches paniquées par l’orage ne sont pas faciles à calmer. Soudain le cri de Renato perce à travers les gouttes, se déplaçant vers lui, Aldo et Binaire le découvrent allongé sur le corps d’une des vaches. Leblanc et Nikita en alerte préviennent la famille de rester à l’abri dans la maison, pendant ce temps Bartoloméo l’Orgiastique prend son épée et foncent n’écoutant que son courage à la rescousse de son frère. Aldo commence à porter Renato, agonisant, une plaie sanguinolente au milieu du torse. Son frere prend le relais, pendant que Nikita et Leblanc restent dehors attendant l’apparition de l’Homo Degenesis.
Tout à coup, la silhouette d’un adolescent grassouillet, au teint blafard, au iris blanchâtre, s’avance sous la pluie, tenant une lance sanguinolente, un nuage noiratre et bourdonnant vole au-dessus de lui. L’enfant mutant s’avance, chacun de ses pas traduit d’une agilité remarquable, ses yeux sont braqués sur ceux de Nikita, une froide sueur coule le long de son échine, pendant une seconde elle se trouve perturbé du manque d'agressivité de la créature, qui semble se diriger vers la maison, mais lorsqu’elle passe à sa portée, ses réflexes militaires refont surface, le bond de Leblanc qui suivaient la créature par derrière lui offrent l’occasion de lui porter un coup puissant de son épée Preservalis. 
Surprenament la créature se met à leur parler d’une voix rauque comme peu entraînée, elle leur dit qu’elle ne veut pas leur faire du mal, qu’elle ne veut que le sang que les fermiers ont et qui lui appartient.
La surprise les arrête un instant, suffisamment longtemps pour que le nuage sombre vrombissant se mette à pénétrer dans ses plaies et que la cicatrisation s'accélère. D’un simple mouvement du poignet, l’homo Degenesis hurle de colere et un éclair vient frapper le sol à 3 m de Nikita, l’étourdissant un instant, mais malgré cela elle porte un coup mortel au Psychokinésiste, qui finit au sol à 4 pattes, qui se met à gemir et à pleurer, etonnant encore une fois les aventuriers.
Alerté par tout ce vacarme, le reste du groupe et Bartoloméo foncent vers la silhouette accroupie en larme. Aldo en profite pour interroger la femme en larme dans la maison, trouvant les bons mots et prenant un ton compatissant, elle finit par tout avouer, et lui raconter l’histoire de leur premier né, qui finit par montrer des signes typique du Démiurge, ils l’abandonnerent dans les bois, et essayerent d’oublier jusqu’à son existence, remplacant même la planche ou ils avaient gravé son nom : Giovanni. Avec ces informations, Aldo rejoignit les autres, indécis face à ce monstre.
Ce monstre qui n'a d'autre objectif que de récupérer son sang, soit disant en possession du couple. Profitant d’un moment de faiblesse et de doutes, il fit s’abattre un éclair directement sur lui, et disparu dans ce flash de lumière, l’instant d'après il avait disparu.
Se doutant de son but, le groupe courut en direction de la maison, dont la porte battante grinçait sur ses gonds. Giovanni tenait sa mère dans un coin de la bâtisse, pointant la lance vers elle, criant de toute sa colère “MON SANG !”. Nikita traversa la pièce telle un tank, agissant plus par réflexe que par pensée, sa lame fendit l’air, droit sur la nuque de la créature … une seconde trop tard, la lance fut planté dans le bas ventre de la femme qui aspira son sang telle une pompe jusqu’à son avant-bras duquel il pénétrait en lui par les pores de sa peau, il n’eut pas l’opportunité d’en absorber beaucoup, la lame noiratre de Nikita trancha ses os et chairs, son crane roula sur le sol, un geyser de sang éclaboussa le mur, le corps s’écroula, tremblant de spasme. 
À peine eurent-ils le temps de respirer qu’ils se dépêchèrent de donner les premiers soins au couple, malheureusement avec le peu de matériel qu’ils possédaient ils ne purent qu’empêcher l'hémorragie interne, mais la blessure et la perte de sang occasionnées necessiteraient de nombreuses semaines avant d'être de retour sur pied.
L’orage se calma, les grosses gouttes ne tombaient plus que de manière aléatoire sur le toit. Le calme revint dans la petite ferme, les corps fourbu par la tempête et rongés par l’humidité ne se détendirent qu’une fois le corps de la bête réduit en cendre.
Alors que les premiers rayons de soleil percent à travers les derniers nuages de la veille, les héros de la nuit se réveillent et préparent leurs affaires dans un silence fatigué, après que Nikita ait vérifié l’état de santé du couple et refait leurs bandages respectifs, ils firent leurs adieu et partirent sur la route de Lucatore.
Après encore une journée de marche, ils finirent par poser les pieds sur la route d’Eden, le long de ce chemin de pèlerinage étaient planté une multitude de Croix Brisées, certaine en bois, d’autre en fer forgé, voir tout simplement des gravures sur les rochers et arbres alentours, à leurs côtés se mêlaient un nombre incalculable de nom et de date, marquant le passage des pèlerins.
En fin de matinée ils arrivèrent au sommet d’une colline, et la, sous le soleil réfléchissant les quelques flaques d’eau encore présente comme autant de miroirs, Lucatore, la ville tant attendue, se découvrit devant eux.
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Ils arrivèrent à travers les champs de blé environnant dont les premières pousses arrivaient aux genoux, des centaines d'Ascète travaillaient la terre, que des enfants couraient en apportant des seaux d’eau à leur parents ou bien tel ou tel outil, ils arrivèrent à la porte Ouest.
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Le flot d'habitants se mit à grandir petit à petit, des voyageurs, des pèlerins, des marchands, beaucoup portaient sur le front les 3 points Anabaptistes. À l'extérieur des murs ils découvrent de nombreux vendeurs, certainements que beaucoup d’entre eux ne sont pas permanent, vendant à même le sol ou sur un tapis quelques affaires, ici, aucun étal, et aucune lettre de change ou dinars, les gens troquent des objets, des services ou de la ferraille, les habitants appellent ce lieu L'Échange. 
Une fois les hautes murailles franchies sous le regard vigilant de quelques Orgiastiques en arme, ils décidèrent de se séparer pour découvrir la ville.

Exploration de Leblanc : Plongeant dans la foule, il disparut du regard de ses compagnons en quelques pas, suivant l’allée principale il décida au hasard de s’enfoncer dans les ruelles adjacentes pour chercher une armurerie, et notamment des armes à feu. Il fut bien vite déçue en découvrant que la plupart des vitrines et autres étals ne vendent que des outils et autres armes blanches, il continua sur sa lancée, ne décourageant pas, et finit par trouver une petite boutique, avec en vitrine un vieux pistolet, aucun nom sur la devanture mais un symbole peint en noir, à l’interieur une femme l’acceuillit, apres quelques minutes de négociation ou il vanta la réputation de ses armes durement acquise sur le corps du Ferblantier, il vendit ses armes et acheta une épée; malheureusement il découvrit que les fusils à canon scié, arme aussi puissante que rare ne courraient pas les rues, la seule personne qui en possedaient une ici se nomme Fernex, et est le chasseur de la région. Après encore un bout de chemin ou il dut sortir de la ville pour aller jusqu’à l’orée de la forêt où se tient le pavillon de chasse, qui n’est qu’une très longue tente couverte de peaux, il fut accueilli par deux ouvrières qui tannes des peaux, elles rirent gentiment en écoutant son envie d’acheter l’arme de Fernex, son Lupara, elles lui expliquent gentiment qu’il tenait son arme de son père, qui lui même devait surement le tenir de son père, et qu’il y tenait plus qu’à la prunelle de ses yeux. Son rêve d’obtenir cette arme se fit encore plus grande, il pensa pendant un instant à assommer les 2 ouvrières et dérober l’arme, mais Fernex était dans les bois actuellement. Il repartit donc vers la ville, frustré, et chercha ses compagnons. Sur la route, il entendit des voyageurs expliquer que chaque semaine, une caravane chargée de marchandises quitte le Cloître pour Cathédrale, que son contenu est bien gardé mais doit sûrement être mentionné dans les registres de douane de Roppen; sa curiosité fut piquée.

Exploration d’Aldo : Aldo n’était pas naïf, cette ville avait l’air calme, trop calme, il devait bien y avoir des gens dans l’ombre qui en profitait, forcément. Il se posa dans l'artère principale, et chercha de son œil aguerri des personnes suspectes. Au bout d’un long moment, il vit 2 jeunes hommes aux tatouages semblable recouvrant ses mains jusqu’aux épaules, y voyant là un signe étrange, il les suivit jusqu’à une petite boutique arborant un symbole peint en noir, en y penetrant il croisa Leblanc qui finissait de mettre ses Lettres de Change au fond de son sac. Une fois seul, il demanda de manière subtil si les objets en vitrine n’était que ce qu’elle avait en stock, et si elle n’avait rien de moins “classique”; la vendeuse, plutôt direct, lui expliqua avec fermeté qu’à Lucatore le commerce de Brûlure était des plus dangereux, et que plus personne ne prenait le risque depuis des années, elle lui proposa bien de jolie couteaux à lame noire pliable portant le même symbole que sur la devanture mais hors de son budget pour le moment. Il se dirigea ensuite vers le lieu de rencontre en flânant dans les rues, laissant ses oreilles et ses yeux grands ouverts, il comprend que les moines de Lucatore représentent une tendance ascétique des Anabaptistes (déjà que pour un Apocalyptique c’est incompréhensible, alors là !), ils vivent leur foi de manière plus stricte et sont moins ouverts aux autres Cultes.
Exploration de Binaire et Nikita : Binaire voulait aller droit au but, comme à son habitude, pour avoir des informations, autant aller à la source la plus sûre, et ici, loin de toute Alcôve, le dirigeant devait être une source riche. Elles demandèrent donc leur chemin et ont leur expliqua que le bâtiment le plus grand au centre est le centre du pouvoir. Sur le chemin elles virent qu’il n’y avait aucun autre Chroniqueur ou Spitalier en ville, les regards se tournaient vers eux, curieux. Elles arrivèrent sur la Place du Marché, une immense cour où serrés les uns à cotés des autres, les étals se succèdent dans les arcades et les alcôves, jusqu’à l’entrée des rues menant à la cour, c’est là que les habitants achètent des denrées et des marchandises locales, et les voyageurs en provisions. Puis en levant les yeux elles virent ce grand bâtiment de trois étages, ancien camp fortifié des premiers colons Benesato, la Maison Benesato; un portail et une palissade en fer forgée l’entourait, des étendards arborant le blason de la famille dirigeante pendent aux fenêtres et sont arboré fièrement sur le pectoral gauche des gardes en tenue marron. Le garde du portail leur expliqua avec gentillesse que déranger le gouverneur pour des informations touristiques étaient un peu osés, mais leur expliqua tout ce qu’elles voulaient savoir sur les alentours, d’un air fier. L’auberge du Bélier Ensanglanté est la meilleur et quasiment la seule de la ville, elle est juste derrière la place du marché, mais peu conseillé aux personnes cherchant le calme, c’est le lieu d’exutoire des Anabaptistes qui y viennent narrer leurs plus grandes batailles et autres preuves de virilités. Les Châteaux d’eau de Lucatore sont à la fois un site sacré et un trésor, immenses tours fixées sur pilotis métalliques, elles se dressent à l’horizon, dépassant tous les autres bâtiments de la ville, un système de pompes achemine l’eau fraîche du Mont Vargas à travers un vieil aqueduc, sous les réservoirs s'étendent de grands bassins ou les gens puisent l’eau, l’un d’eux est béni, et est rempli chaque matin. Et que pour les visiteurs qui souhaitent en découvrir plus sur les histoires locales, la Place du Peuple à l’est de la ville est l’endroit idéal, c’est là que certains soir, des adolescents reconstituent les guerres Adriatique sur une scène, où jouent de la musique. Après ces nombreuses informations acquises, elles rejoignent les deux autres pour continuer ensemble. En cours de chemin elles apprennent différentes choses, à l'extérieur de la ville, Custus le Ferrailleur possède un petit atelier où il répare les objets en un clin d'oeil; au sud-ouest de la région se trouve le marais Lombard, une zone étrange où se passent parfois des choses étranges; un Afrikain se cache dans la région depuis 2 semaines, on le voit parfois faire ses provisions en ville; et aussi qu’il y a une ambiguïté sur qui dirige la ville, le gouverneur est bien Ennio Benesato, mais Altair le Baptiste qui vit au Cloître (et est entre autre son frère) est le plus haut dirigeant des Anabaptistes de la région et son influence efface celle de son frère.
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MessageSujet: Re: Degenesis (Post-post-apo)   Degenesis (Post-post-apo) Icon_minitimeSam 7 Nov 2020 - 11:57

Après s'être retrouvé près de l’auberge, les héros viennent en aide à une jeune adolescente à la tenue religieuse, elle semble perdue, désespérée. Après seulement quelques mots, la jeune fille se présente comme Verana, une Ravi du Cloître, et elle leur demande de sauver le monastère en retrouvant un convoi disparu. Bien sûr en échange d’or ou bien de quelques promesses, car elle est envoyée par Abacus l’Elyséen, un homme puissant dans la région.
Degenesis (Post-post-apo) Z5XwaZcPts5Ek82nUuHTk2XJI8TjmSm9jxSRmUwSBL0dS9fMp2tNmRKaQEvQaFPdR7W3P9PJfPuTZd6jy_0TP6It7gE3S7XNfHxa0jNps-5CogUkyqcUNsHu36f_0VwRJqVUMz09
Le convoi Anabaptiste à été attaqué par des Culterinis, c’est alors que les 2 apocalyptiques décident de prendre ça en main, afin de raffermir leur réseau en ville. Car ils découvrent que sans le savoir ils ont déjà rencontré une membre de ce Clan : Ania Laduca Culterini, la vendeuse d'armes, ces membres possèdent de mystérieux tatouages sur tout leur bras. 
Ils se débarrassent donc de leurs camarades féminins, en les envoyant sur de fausses pistes ou s’occuper de quelques besognes.
Une fois avec Ania, ils arrivent à organiser une rencontre avec une Pointure, Visconti Valente Culterini; qui leur apprend qu’en soit, la prise du convoi n’est que pour faire pression à Benesato, qui ne leur a pas réglé ce mois-ci une dette.
Degenesis (Post-post-apo) K3MfHYFTpP_F3FEm6P4FtwBGnRleRMVBcB52RUvbQZnQAoMtfgG9wJ_tOcHlQ-d2k4bgZOlFqPetm-YAfR2fnd9wrRg-oVl0aXx-vW3c5JhZMDTj5E0-YuIWkqiLFLFTYg-bJwnU
Ils décident le lendemain d’aller voir le gouverneur Benesato pour avoir son point de vue sur l’histoire, et rencontre donc Ennio Benesato et Gala Lombardi, qui leurs apprennent que le coffre à bien été envoyé au mêmes endroits et que ses hommes lui ont bien dit que l’échange c’est bien déroulé comme d’habitude. Aldo négocie avec talent et Ennio prend la décision de redonner une partie du butin pour arrêter ce problème, bien que son égo et sa réputation en prennent un coup, il préfère ceci à une guerre civile. Fort de cette nouvelle, ils vont donner la rançon à Visconti en échange d’une lettre pour libérer le convoi.
C’est ainsi qu’ils entament le voyage pour libérer la cargaison, qui se déroule sans accroc, surprenant leurs camarades.
Ils escortent donc le convoi jusqu’au Cloître, non sans l’avoir fouillé au préalable et avoir découvert qu’il ne contient que des herbes et autres produits médicinaux, et sont accueillis comme des héros.
Ils pénètrent les portes du Cloître, mais restent dans le vestibule, des dizaines de Ravi et autres Orgiastiques viennent les féliciter, puis Abacus vient en personne coordonner le déchargement, et couvrir les personnages d’or volé aux Jehammetans.
Degenesis (Post-post-apo) Ojbp6m3XT49-q3AfVMJwst-akiiihu_gzOeDCbxuqBYyzbjB5YugvkJHUwfeGHmQVU59jZvnm5bxhoTGJmvvQjTwM4Gm4XttbIGopFkr-lv0qn3YqX-BXMGzyIEMnCBwm2ZTxvGA

ATTENTION SPOILER : CAMPAGNE OFFICIELLE

Une fois la fête pour les remercier du sauvetage du Convoi passé, les héroïnes sont accueilli par le propriétaire de l’auberge Remko, qui gêne, leur explique qu’avec l’arrivée d’étranger dans la ville (les Flagellants de Scirocco), il se doit d'accueillir plus qu’une personne par chambre, et s’excuse platement en leur jurant de trouver une solution pour ce soir.
Degenesis (Post-post-apo) -wSGD6mXcPNAxU2RPEQdpYUjkK2yNRitU3Es4DOurotTJ7CUq7DL1MLhjM3RTTSY805uGYBMfwylwN_WH-xfkT6t3bq7h5NklHhwAX17SeAYZHvLahRmAaVVVL4lN-LJHSTCGMLVDegenesis (Post-post-apo) IPa6BW2VdoaZr90b2zy43s3WM1UT6dgSSgkBM4PGmRUjYNJfcSDV638GZor2sV0qQW81M9PONSQorHtYzDEce1FHs2pmYg_tFJ-Y0VmBBBGijXPhGtwPb7PdGdh9-U-z8ZfQcoWh
Solution qui fait son entrée peu après leurs petit-déjeuner, un homme massif, portant une cotte de maille et une épée longue dans son dos, vient vers eux, et notamment Nikita, qu’il salue pour sa réputation de grande guerrière. Il se présente comme Lucio Bastardo (fils adoptif d'Altaïr), Fureur de la ville (capitaine de la garde), il explique à Nikita qu’un homme lui demande de l’escorter demain matin à Vivaco (une infirmière Spitaliere), et qu’en échange il leur trouvera un toit.
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Peu après le déjeuner, un homme de main vient les accompagner vers La Maison des Émissaires, mis à leur disposition par Benesato. Ils sont accueillis par Dana, leur hôte, qui devient en quelque sorte leur servante pour la durée de leur séjour; une chambre de la meilleure des qualitées leur est offerte, ainsi que plusieurs autres plaisirs, comme une bassine d’eau chaude et des repas gratuits. Comblés par ces attentions, les héros savourent un repos bien mérité.
Le soir même, un cortège de garde pénètre dans le salon, et un homme richement vêtu, d’un âge bien avancé mais à l’air encore solide s'approche de leur table. Il se présente comme Altaïr, le temps semble s'arrêter dans la pièce, les autres invités retiennent leurs souffles.
Il explique qu’il s’en va à Vivaco et aimerait faire la route bien accompagné pour que le voyage soit plus agréable, Leblanc tente d’y gagner une quelconque récompense pécunniere mais Altair ne semble pas intéresser par ce genre d’escorte; les 3 autres sont intéressé et lui promettent de venir demain matin au Châteaux d’eau. Il s’entretient aussi en privé avec Aldo, mais cette conversation reste secrète.
Le lendemain matin, à l’aube, le groupe s’en va vers la ville. C’est alors qu’un son de cor résonne dans la vallée, réveillant ses habitants. Comme un coup de pied dans une fourmilière, les habitants sortent de leurs maisons, encore peu habillés et la mine endormie, un cri résonne dans les rues de la ville, se propageant comme une trainée de poudre, “Le Baptiste est mort !!”, les habitants choqués sont tantôt en larmes, tantôt le regard perdu dans le vide, tout le monde semble se diriger vers les châteaux d’eau. Les héros suivent le courant.
Leblanc est réveillé par le son du cor, et se dirige à son tour vers la ville.
Peu après, en arrivant dans la masse des habitants venues voir ce qu’il se passait, les héros se retrouvent bloqué car les Orgiastiques bloquent l’entrée aux Châteaux d’eaux, mais en effet, un corps caché par une toile blanche taché de sang est escorté par un groupe d’homme en armes ainsi que Lucio menaçant la foule de son épée, l’heure n’est pas au manque de civilité. Tres vite, Binaire recoit un sabot sur le visage, une femme, le regard haineux la traite d’assassin, et bien trop vite pour réagir, un effet de foule prend lieu, tout le monde les regardes comme autant de vermine, et se mettent à les chasser, Aldo recoit même un pot de fleur sur l’epaule qui lui fait lacher un cri de douleur, ils fuient la ville et retourne vers la Maison des Emissaires; suivit de loin par Leblanc qui s’eloigne de la foule pour tenter de trouver quelques boutiques ouvertes et vide de toute présence, sans succés.
Les héros, perdu, décontenancé, boivent à la mémoire d'Altaïr avec Dana. Les rumeurs vont bon train, Altair aurait été empoisonné, sûrement par des Jehammetans voulant se venger tardivement des guerres Adriatiques.
Un peu plus tard dans l'après-midi, Lucio vient en personne les interroger, mais Dana lui jure qu’ils ne sont pas sortis ce matin, la ville est dorénavant fermée, plus personne ne peut sortir tant que l’assassin n'a pas été trouvé.
Durant la nuit, Leblanc qui ne supporte pas l’idée d'être bloqué comme un rat décident de s’enfuir vers les bois. Malheureusement, il tombe nez à nez avec un chien qui se met à aboyer et à rameuter les gardes, fuyant pour sa vie, il rejoint la Maison après avoir reçu une flèche qui l'a meurtri à l'épaule.
Le lendemain matin, des centaines d’habitants des régions alentour et autres pèlerins sont déjà aux portes de la ville pour rendre hommage au Baptiste. La rumeur court qu’Altair aurait déjà été enterré au cimetière.

Lucatore est en peine.
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MessageSujet: Re: Degenesis (Post-post-apo)   Degenesis (Post-post-apo) Icon_minitimeMar 17 Nov 2020 - 18:11

Le lendemain du meurtre, la nouvelle s’est répandue à travers toute la région. Pèlerins, Ravis et Orgiastiques arrivent des villages environnants pour présenter leurs derniers hommages au Baptiste. Les gardes doivent rouvrir les portes de la ville pour accueillir la foule. La ville grouille d’étrangers, les auberges sont bondées. Des familles hébergent les visiteurs et les laissent dormir chez eux. Lucatore est pleine à craquer.
Nombreux sont ceux qui se rendent au cimetière pour déposer des bougies, des pierres gravées et des croix brisées sur sa tombe. Abacus l’Elyséen se mêle aux habitants en deuil, les console, serre des mains, pose la main sur de nombreuses épaules. Cependant, les Ascètes interdisent l’entrée du cimetière à quiconque n’est pas Anabaptistes. Les héros se retrouvent au milieu de cette foule qui se met à scander en chœur une prière.
Abacus déclare une période de deuil de sept jours. Les habitants et invités de Lucatore sont invités à respecter la paix de la mort, à cesser le travail, et à se  cantonner au strict nécessaire. Le Cloître lui aussi fermera ses portes pendant cette période.
En retournant en ville pour rentrer chez eux, les héros remarquent que l’ambiance oscille entre tristesse, chagrin et agacement. Les étrangers comme eux, qui n’appartiennent pas aux communautés et aux villages environnants, sont publiquement insultés et apostrophés. L'atmosphère menace de changer brusquement : certains citoyens se mettent à enquêter de leur côté : ils rodent de nuit dans les rues et les forêts voisines, armés de torches et de fourches.
Des crieurs annoncent sous les ordres de Lucio “Nous travaillons en connaissance de cause, et si quelqu’un peut mettre la main sur cette vermine d’assassin, c’est nous”, aidé de plusieurs gardes, ils dispersent les rassemblements.
Jours 3-5 : les héros tournent en rond, certains regardent leur verre à moitié plein avant qu’il soit à moitié vide, Lucatore ne ressemble plus qu’à un géant endormie, pour tromper leurs ennuis ils sortent en ville et se promènent dans les rues désertes. Aider Custus le Ferrailleur à réparer une chaudière fait office d'attraction de la semaine à leurs yeux.
Jour 6 : Dana leur demande d’aller chercher une caisse de provision à l’auberge du Bélier Ensanglanté. L’auberge n’à pas été aérée depuis des jours, et l’air empeste la sueur et le distillat. Une bonne vingtaine d’hommes sont assis dans les alcoves et une poignée d’autres se tiennent en cercle devant le bar autour de deux Orgiastiques qui se lamentent. Ambroggio et Siphon noient leur chagrin. Ils racontent leur histoire, encouragés par les tournées que leur paient les autres clients.

  • Lucio a ordonné de faire sonner la corne. Tout ça parce qu’un jour, on a oublié de prendre nos épées. Si on n’avait pas été aussi négligents, Lucio n’aurait pas eu besoin d’ordonner ce rassemblement, et on aurait vu passer ces fichus assassins !

Ils s’en veulent. Qui sont ces assassins, d'après eux ? La réponse est évidente.

  • Les hommes d’Ennio, pardi ! Ce vieux Schnock n'a jamais supporté qu’Altair ait fait de Neva le véritable gouverneur ! siffle Siphon.
  • Il ne s’est pas non plus converti comme le reste des Benesato, confirme l’autre Orgiastique.
  • Maintenant, il travaille avec les Lombardi qui abritent les Jehammétans. C’est lui le vrai salaud, pas Lucio, confirme Remko, le propriétaire du Bélier Ensanglanté.

Peu après, deux jeunes hommes armés de piques entrent dans l’auberge et tentent de trouver une place au comptoir. Il s’agit de Domingo et Pace, des gardes du corps de la maison Benesato.
Ambroggio, manifestement ivre, crache aux pieds de Domingo.

  • Quand on parle du Démiurge …

Domingo plante sa pique dans le sol devant Ambroggio, qui se lève en chancelant. Tosco, un Orgiastique plus âgé, se tourne vers eux depuis le bar

  • Il est saoul, laisse-le tranquille ou je t’enfonce ta lance dans ton cul de Benesato.

Sur ce, il s’avance vers Domingo, et se poste nez à nez avec lui.
Ne voulant pas laisser le sang couler à flot sans agir, Binaire et Nikita s’interposent tandis que Leblanc savoure ce moment comme une bonne pièce de théâtre.
Activant son protocole de Chroniqueuse, Binaire dit d’une voix caverneuse et résonnant dans l’établissement aux Orgiastique de baisser leurs armes, soutenu par le regard de Nikita qui surplombe l’assemblé. Ni une ni deux, la foule se disperse, ainsi que les 2 gardes qui sortent en laissant quelques pièces sur le comptoir.
Impressioné mais ne voulant pas le dire, Leblanc apercoit tout juste un vieil homme accompagné d’un vrai chien sortir d’une alcove pour retourner dehors, à la lueur de la porte qu’il ouvre, un fusil à canon scié se distingue sous son manteau : Fernex le chasseur !
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Jour 7 : Le lendemain matin, juste après leurs petit-dejeuné, Pace se présente à leur porte en tant que messager :

  • Le gouverneur Ennio Benesato veut vous accueillir chez lui pour vous remercier

En le suivant en ville, les héros peuvent remarquer sur la place du marché, les habitants et les passants qui les scrutent.
Un serviteur nettoie la croix du portail de la Maison Benesato, que quelqu’un à maculée de sang. Il s’écarte humblement pour laisser Pace et les personnages. À l'intérieur, il fait sombre, les rideaux des grandes fenêtres sont presque tirés. De la poussière en suspension étincelle sous les pâles rayons du soleil. Les personnages sont escortés vers la grande salle au centre de la maison.
Ennio et sa fiancée Gala Lombardi sont assis à une longue table en fer forgé. Cette dernière est somptueusement dressée, garnie de viande et de vin. Ennio s’avance vers les personnages, les remercie chacun leur tour en prenant leurs mains dans les siennes et en les regardant droit dans les yeux.

  • Les hommes bien sont une denrée rare de nos jours. Je vous suis profondément reconnaissant d’avoir sauvé mes deux neveux. Ils sont très importants pour moi.

Ennio leur présente Gala, qui s’incline devant eux, puis se tient derrière le fauteuil de son compagnon pour le soutenir. Elle détaille chaque personnage du regard.
Ennio rompt le pain, boit longuement à un calice en argent, et jette un regard perçant aux personnages.

  • Neva à fait enterrer Altair sans moi. Je n’ai même pas pu dire adieu à mon frère.

D’une voix grave, il décrit la situation politique. Il ne pense pas que les anciens Clans soient capables de ce meurtre; ils sont trop dispersés et trop faibles pour profiter du chaos que provoquerait un soulevement.

  • La plupart des gens croient que les Jehammétans sont responsables de ce crime, mais je ne suis pas de cet avis. Après tout, Gala, vous n’abriteriez pas des meurtriers à Bergamo ?

La Lombardi sourit au vieil homme.

  • Jamais de la vie.
  • Cependant, pour l’heure, poursuit Ennio, les Anabaptistes et leurs rumeurs sont contre moi. Quelqu’un essaie de me mettre le meurtre de mon frere sur le dos. Ils disent que j’ai fait assassiner Altair pour prendre sa place. Mais je n’aurais jamais pu faire ça. Ni aucun de mes hommes. Mon frère était un chef, son épée était aussi puissante que celle des anciens dont les montagnes tirent leur nom.

Il se tourne de nouveau vers les héros et les implore de traquer l’assassin. Ennio fera graver leur noms dans de l’argent et les vénérera pour l’éternité. S’ils décident de l'aider, il leur donnera un laissez-passer valable dans toute la région, les récompensera en dinars, et fera leur éloge auprès des Hellvetiques.

  • Il n’y avait aucune raison d’assassiner Altair. Sa femme l’aimait, son fils adoptif lui devait la vie. Les Ascètes le vénèrent et sa réputation de vertueux Benesato est respectée dans toute la ville.

Les personnages acceptent, et le vieux gouverneur leur donne sa chevalière pour montrer qu’ils sont protégés par la Maison Benesato. L’anneau leur permet de se déplacer librement autour de Lucatore et de demander une audience auprès du Cloître. Ils doivent à tout prix protéger la chevalière. Elle appartenait autrefois à ses parents dont il refuse de voir le nom sali.
Le son des cloches résonne par la fenêtre, un soupir sort de la bouche d’Ennio.

  • La fin de la semaine de deuil, enfin, la vie peut reprendre. Attrapez l’assassin je vous en prie.

Une fois dehors, la vie semble être revenue, le corps de ce géant qu’est Lucatore est revenu à la vie, Binaire et Nikita décident de se diriger vers les châteaux d’eau à nouveau ouverts. En effet, ils remarquent que le portail est ouvert. Depuis le patio, ils entendent une bruyante dispute. En s’approchant discrètement, Binaire arrive à voir devant les grands bassins, un Spitalier aboie contre le Fureur Lucio comme s’il s’agissait d’une simple recrue : “Déjà enterré ? Comment ça, pas de place au Cloître ? Et cette période de deuil ? Quel gâchis. Pas de trace sans enquête et pas d’assassin sans traces !” Le crâne chauve du Spitalier est rouge vif. Il veut que Lucio annonce à l'Émissaire Neva que lui, Carmino Ferro, trouvera l’assassin quoi qu’il en coûte.
Un signal depuis le Mur de l’Arcade sauve Lucio de toute discussion supplémentaire. Mais elles ne voient pas l’homme sur la muraille qui l'a sauvé. Lucio s’en va s’en les remarquer. Carmino reste et commence à inspecter le sol autour des bassins en prenant des échantillons. Elles décident de l’aborder, l’homme maigre et nerveux se lève et ajuste ses lunettes pour les étudier en détail. En voyant Nikita, son regard s’apaise.

  • Ferro, Carmino Ferro. Médecin personnel d'Altaïr. Et vous ?

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Elles discutent avec lui, et le tiennent au courant des derniers événements. Il à de serieux doutes concernant l’enquete sur le meurtre. Trop de négligences … ou alors quelqu'un essaie de couvrir quelque chose. Même à son âge, son patient était un grand combattant, doué d’une forte volonté et difficile à surprendre. Le tueur devait qu’Altair serait vulnérable au moment où il a frappé.
En apprenant qu’Altair allait venir le voir, il trouve ça étrange, le Baptiste venait plus rarement depuis quelque temps. Ferro propose un marché, enquêter ensemble, partager leurs informations. Il propose d'enquêter dans la zone autour des châteaux d’eau, et demande à ce qu’ils se rendent sur la tombe d'Altaïr pour voir si quelque chose attire leur attention. Il se rend chez ses parents, les Danesci qui habitent en ville et leur indique la direction, en attendant leur rapport.
Et ainsi commence le 7ème jour après la mort du Baptiste.
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MessageSujet: Re: Degenesis (Post-post-apo)   Degenesis (Post-post-apo) Icon_minitimeSam 21 Nov 2020 - 15:52

Le crépuscule s’installe quand les personnages atteignent le cimetière. Une bourrasque fait bruire la canopée. La porte est ouverte et les gonds en fer grincent. Plus loin, des bougies brûlent sur certaines tombes, protégées par de petites coupes en verre. Apparemment, les gens n’ont pas juste rendu hommage à Altair ces derniers jours; ils se sont souvenus de tous les héros enterrés à cet endroit.
Contrairement aux autres monticules de pierres, la tombe d'Altaïr ne comporte pas encore de ichen. Les pierres ne sont pas fixées. Nikita et Binaire commencent à retirer la couche supérieure pendant qu’Aldo surveille l’entrée du cimetière et que Leblanc fait le guet en haut d’un pin, ils découvrent un énorme rocher qui semble recouvrir toute la tombe; Binaire sait très bien que ça ne fait pas partie du rituel Anabaptiste, les corps sont normalement simplement ensevelis sous des pierres et jamais très profondément.
Le rocher est énorme, ils se rendent comptent qu’il faudrait au moins dix bœufs pour le sortir, son poids à probablement écrasé tout ce qui se trouvait au-dessous.
Soudain, un bruit sourd au-dessus de leurs têtes attire l’attention des personnages. En levant les yeux, ils aperçoivent un drone de la taille d’une paume qui lutte contre une rafale de vent à environ 10 mètres au-dessus d’eux. Ses moteurs vrombissent à pleine puissance avant qu’il ne s’écrase derrière le mur du cimetière après avoir décrit un large cercle.
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Aldo remarque une silhouette courir vers le lieu du crash derrière le muret, Leblanc remarque même deux yeux couleur ambre qui observe son groupe avant de s’enfuir; ni une ni deux, il descend rapidement de son poste d’observation pour poursuivre l’homme.
Leblanc traque la silhouette avec toute son énergie, se faisant fouetter par les branches basses et les fougères; malheureusement son attention est trop accaparé sur la silhouette et ne voit pas la racine tordue qui le fait trébucher; il se relève tout juste avant de voir disparaître la silhouette vers l’ouest. Il décide de suivre les traces de pas et de branches cassées seul, l’adrénaline de la chasse à l’homme prenant le dessus.
Pendant ce temps le groupe essaye de trouver des indices sur le lieu du crash mais ne trouve qu’un bout de tissu noiratre; ils s’enfoncent dans les bois à la recherche de Leblanc mais se perdent dans les ténèbres et rebroussent chemin vers la Maison des Émissaires.
Leblanc marche pendant une bonne heure vers l’ouest, suivant les traces; tout à coup il sent une résistance à sa cheville et un bruit assourdissant vient percer le silence de la nuit, un système d’alarme rustique, un simple fil de détente et quelques ferrailles. Prudent, Leblanc se faufile jusqu’à une clairière entourée d’autres pièges; sous une saillie en pierre, une sorte de grotte aménagée avec des planches en bois, des bâches, cela ressemble fortement à une grotte de Ferrailleur. S’approchant comme un fantome, Leblanc apercoit un homme à la peau noir, un Afrikain, attablé à un établi en train de bricoler; il s’approche de lui du mieux qu’il peut mais cogne dans un objet et l’homme attrape son fusil de précision dans un réflexe; agissant par instinct de préservation il se jette sur l’homme et l’assomme d’un coup de maitre avec son épée; son coeur bat dans ses tempes, une seule balle de ce fusil et il serait surement mort dans ce trou perdu. Leblanc se décide à piller sa cabane et à ramener l’homme coûte que coûte vers ses compagnons. Le sac lourd, les épaules chargé par l’homme; Leblanc arrive à bout de souffle et les jambes brûlantes jusqu’à la Maison. Il avertit ses compagnons.
Persuadés d’avoir trouvé l’assassin d'Altaïr, ils décident de l’interroger dans les bois, Aldo le surveillant de près dans son dos tandis que Leblanc l’interroge frontalement. L’Afrikain paraît surpris de leurs accusations, il les prend pour des Romanos et à clairement l’air d’en vouloir à mort à ce clan. Lorsqu’ils évoquent la silhouette mystérieuse près du cimetière il répond d’un air incrédule :

  • Vous aussi ? Il déclenche mes pièges dans les bois et les détruit depuis des semaines. Un jour, je l’ai pris la main dans le sac, mais ma balle l’a raté, et il a disparu dans la brume épaisse. Il est très doué pour se camoufler et semble connaître le terrain par cœur. Je ne sais pas ce qu’il fiche ici, mais une chose est sûre : il observe ce qui se passe dans le bois … et il travaille seul.

Après quelques négociations, le groupe se décide à le libérer en lui rendant une grande partie de leur butin. Et rentre finir leur courte nuit à la Maison des Émissaires, l’esprit brûlant de questions.
8ème jour : 
Westing, un Ascète chauve avec une dent de devant cassé et un bouc se présente dans la matinée à la Maison des émissaires pour s’entretenir avec les personnages.

  • L’Emissaire accorde des audiences aujourd’hui. Juste au cas où vous auriez des questions à poser, déclare-t-il, manifestement de mauvaise humeur. (Campé dans l’embrasure, il désigne le Borreo ou de gros nuages planent au-dessus du Cloître) Le temps est à l’orage. Vous feriez mieux de vous dépêcher si vous voulez grimper la côte les pieds au sec.

Pressé de enfin rencontrer l'Émissaire de fer, les personnages font route vers le Cloître. En passant au niveau de la place du marché, ils entendent les murmures de la foule, et une voix rauque qui harangue le public en beuglant.

  • Le Démiurge vous hante ! Il a investi vos cœurs. Les Anabaptistes ont corrompu les eaux de la vie et invité le messager de l’enfer à dîner à vos tables !

Un homme maigre prêche torse nu sur une estrade, deux fléaux maculés de sang en main. Assis autour de lui, six disciples l’imitent en se fouettant continuellement le dos et les bras zébrés d’écorchures. Ils sont tous dans une sorte d’extase : une lueur d’excitation brille dans les yeux du prêcheur. Le public écoute bouche bée.
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  • Le Baptiste était le premier signe. Le chien de l’enfer a craché sur les infidèles. Vous périrez tous sous son haleine corrompue, tout comme votre chef, si vous refusez de vous repentir.

Il lève les fléaux, et de nouveau, flagelle son corps ensanglanté. Puis il se tourne vers le Cloitre, lève les yeux en direction de la montagne et s’exclame :

  • Sors de la, abomination ! Affronte les péchés dont tu as affligé ton peuple, que l’on puisse te jeter dans la poussière et te fouetter ! Montre-toi, que l’on t’arrache les yeux et que l’on marque au fer rouge !

Un autre murmure en provenance de la foule. Certains joignent les mains pour prier avec une expression pieuse. 
Soudain, un mouvement agite la foule. Manifestement, les Ascètes en ont assez du spectacle de Scirocco, et demandent à la foule de se remettre au travail et de cesser d’écouter les Flagellants. La garde de la ville les soutient. Lorsqu’un Orgiastique attrape Scirocco par le bras pour lui faire quitter l’estrade, le precheur s’ecrie :

  • Voyez comment le serpent tente de cacher le pus infecté ! Voyez comme ils ont honte sous la peau factice de leur déguisement ! Ils doivent cercler nos mâchoires de fer pour éviter d'être noyés par la vérité qui jaillit de nos bouches !

Les Anabaptistes sont visiblement choqués : ces fanatiques religieux enveniment l'atmosphère de la ville. À distance respectable, ils reconduisent les Flagellants jusqu’à l’Hospice.
La signification de son sermon embrouille les personnages, les eaux de la vie ? Une métaphore pour les huiles élyséennes auxquelles les Anabaptistes doivent leurs prouesses au combat; le premier signe est probablement la marque d’une prophétie que les Flagellants disent avoir en se fouettant.
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Les personnages atteignent le Cloître en début d'après- midi. Il fait froid. La Porte Ouest se dresse devant eux, et quatre gardes patrouillent sur le bastion avec le ciel gris acier en toile de fond. Lucio s’approche des personnages en franchissant le portail, flanqué par deux gardes de la ville : Ambroggio et Siphon du Bélier Ensanglanté, qui en reconnaissant Binaire et Nikita, honteux baissent les yeux.
Lucio acceuille avec froideur et demande aux gardes de leur confisquer leurs armes, ils subissent une palpation et sont pour l’heure traité presque comme des ennemis.
Puis ils les conduits dans le Cloître.
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Ils sont conduits dans les appartements de Neva. Une antichambre austère taillée dans des blocs de pierre brute sert de salle d’attente. Également présent, Carmino salue les personnages, ce qui ne manque pas d’étonner Lucio.
D’un geste sec, Lucio ouvre la porte menant aux appartements de l'Émissaire. Neva est assise sur un simple trône de bois, des lampes à huile projettent une faible lumière dans la salle obscure. De l’encens et de la coriandre brûlent dans des braseros en bronze, et leurs parfums exotiques planent dans l’air de la pièce au plafond élevé. Deux Orgiastiques montent la garde et épient tous les gestes de personnages. Neva salue Carmino avec froideur. Avec les personnages, l'Émissaire échange quelques regards et formalités.
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  • Vous êtes donc venus me parler de la mort de mon époux ?

Le Chirurgien ne tourne pas autour du pot.

  • Pourquoi m'a- t-on confisqué mon équipement ? Mon temps et mon travail sont trop précieux pour être sacrifiés sur l’autel du protocole. 

Lucio répond :

  • Vous êtes en terre sacrée, Spitalier. À Vivaco, nous ne remettons pas en question vos règles, que je sache.
  • Pourquoi Altair a t il été enterré si rapidement et sans autopsie ?

Neva répond d’une voix calme :

  • Conformément à la tradition, sa dépouille aurait dû être exposée. Mais l’entaille était trop profonde. Il n’aurait pas été digne de ce grand homme d'être exhibé comme un quartier de viande. En procédant ainsi, nous lui offrons une mort aussi honorable que sa vie
  • Pourquoi Altair voulait-il me voir lors de cette funeste matinée ?

Neva hausse les épaules et dresse la tête :

  • Vous voulez que je parle des maux de mon mari devant des étrangers ? Très bien. Les derniers mois ont été très éprouvants pour lui. Depuis son retour de Franka l’hiver dernier, ses forces l’ont abandonné. Il souffrait de fièvres et de fébrilité

Les personnages se rendent compte que les gardes Orgiastiques échangent des regards perplexes après la réponse de Neva. Un mensonge ou bien un secret ?
Carmino s’approche de Neva en levant l’index, les gardes resserent la garde de leurs épées, ils ont perdu un chef, ils ne perdront pas sa femme si tot.

  • Je ne crois pas un mot de ce que vous dites. J’ignore ce qui s’est passé ici, mais je vais le découvrir !

Sur ce, il quitte la salle d’un pas vif et Lucio envoie les deux Orgiastiques le chercher.

  • Bien, nous voilà seuls.

Neva se tourne vers les personnages. D’un air glacial, elle scrute leurs visages à la recherche d’émotions. Le comportement de l'Émissaire ne laisse planer aucun doute. Même si elle parait émaciée et que les jours précédents ont laissé leur marque, cette femme regne sur Lucatore, elle et personne d’autre.

  • Où est la chevalière qui vous a donné le droit d’entrer ici ? (Elle regarde Binaire qui porte l’anneau d’Ennio droit dans ses yeux oranges, pose une main sur son épaule et dit Smile Ce vieux débris vous a déjà menés en bateau avec ses histoires à dormir debout ? Toute sa vie, il a voulu ressembler à mon mari. Mais il n’en a jamais eu l'étoffe. Regardez le en train de pourrir dans son caveau de famille. (Elle se tourne vers Lucio.) De combien d’années est il l'aîné de cette garde de Bergamo ?
  • Trente, répond le Fureur d’une voix étouffée.
  • Ennio cherche à fuir la mort, à s’ériger un mémorial en toute impunité. Ce vieillard forge des alliances avec des ordures de toutes sortes dans l’unique but d’acquérir quelques avantages. Seuls les hommes d’Ennio auraient pu surprendre Altair.

Sans un mot, elle regarde les personnages droit dans les yeux le temps que ses paroles soient parfaitement assimilées.

  • Pour couvrir son crime, ajoute Lucio, il offre l'hospitalité aux Flagellants. histoire d’embrouiller les gens.
  • Alors, si vous cherchez les coupables, reprend Neva, le Cloître n’est pas le bon endroit. La véritable piste mène à la Maison Benesato et à cette vipère de Lombardi qui se love dans son lit.

Neva et Lucio observent les personnages pour s’assurer qu’ils ont bien compris. Enfin Lucio déclare :

  • Je me fiche de qui a tué mon père. Qu’il s’agisse d’Ennio ou d’un de ses hommes, je ferai payer tous les coupables, et vous feriez mieux de nous aider.


La réunion finit, Lucio les accompagnes hors de la salle du trône, et referme derrière eux les lourdes portes.
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MessageSujet: Re: Degenesis (Post-post-apo)   Degenesis (Post-post-apo) Icon_minitimeSam 28 Nov 2020 - 13:09

Lucio reconduit les personnages jusqu’au bastion. Puis il charge deux Orgiastiques d’escorter ses hôtes jusqu’au portail tandis qu’il regagne ses appartements. À mi-chemin du patio, ils entendent un bruit sourd. Deux jeunes Ravies ont fait tomber une des caisses de l'entrepôt. Les personnages reconnaissent Abacus qui se dirige d’un pas vif vers la marchandise cassée. L’Elyséen s’emporte, entraine une des Ravies loin des produits renversée en la tirant par les cheveux et, d’un même mouvement, assène une gifle à l’autre. La jeune femme chancelle, se retourne et s’enfuit, les héros la reconnaissent, c’est Verena.

  • Je ne sais pas ce que Neva apprécie chez toi, espèce d’empotée ! crie-t-il après elle.

Des passants curieux se rassemblent sur le bastion pour le voir fulminer dans le patio, Abacus appelle les Orgiastiques qui escortent les personnages pour qu’ils ramassent les objets.
Pour récupérer leur équipement, les héros retournent auprès d’Ambroggio et de Siphon. Les deux jeunes Orgiastiques se montrent affables et leur rendent leurs armes et leur équipement en s’excusant de leur comportement au Bélier Ensanglanté. Binaire en profite pour soutirer quelques informations en jouant la carte de la compassion, et apprends ainsi qu’Abacus est le génie derrière les huiles élyséennes et apprend le nom des 4 huiles : le Perat, l’Hiddékel, le Géhon, et le Pischon. Ils se vantent aussi de produire tous les ingrédients nécessaires grâce aux jardins élyséens.
Binaire, curieuse d’en apprendre plus sur les huiles, demandent à Aldo si il peut faire marcher ses talents naturels pour trouver ce qui est introuvable, et lui demande de trouver du Pischon. Ainsi en retournant en ville, le groupe se sépare en 2.
Binaire et Nikita vont chez Carmino Ferro, où ils rencontrent ses vieux parents, et font part de leur récente découverte et de leur suspicion, ils se donnent rendez-vous le lendemain à la Place du Peuple lors de la fête en l’honneur d’Altair.
Aldo et Leblanc vont chez Ania et réussissent à obtenir la promesse de l’huile qu’elle apportera demain à la Place du Peuple.
Une tempête se prépare. La pluie se met à tomber quand les personnages regagnent la Maison des Émissaires. Devant la porte, ils entendent des éclats de rire joyeux. Un pas dans la salle, des visages choqués, Dana a les joues cramoisies. Deux Ascètes sont assis à une table, un petit tonneau et trois verres vides sont posés sur la table. À l'extérieur, le vent se rafraîchit et le tonnerre gronde. À l'intérieur un relent de sueur et d’alcool émane de la salle.
Gene, Dana se lève d’un bond.

  • Oh, je ne vous attendais pas de sitôt. (Elle désigne les deux clients) Caspar et Morvin. Ils ne font que livrer une caisse de distillat.
  • Caspar et Morvin, maîtres distillateurs, se présentent les deux ivrognes en manquant d’éclater de rire.

Caspar et Morvin sont l'antithèse des Ascètes. Leur nez sont striés de couperose comme ceux des alcooliques, leurs robes sont grises et raides, leur joues barbues et leurs yeux enflés.
Degenesis (Post-post-apo) 4kgsZB_SaYUpjULemh6ZUsirZIkAgN6WMgOTKYEfmldoRQMAI5ECYbopU2KLeampCYd-4zZyEuKZAQ0TV0O9Ig15Bl7HafHjVBc3LRdJc_K6a0nJT1nY3q01RhIOAmmx2Z0CKwC_

  • Des parents lointains, bafouille Dana en guise d’explication tout en tentant de déplacer le petit tonneau depuis la table jusqu’au comptoir de la cuisine. Caspar et Morvin tentent de se lever, puis Caspar se racle la gorge.
  • - Des cousins, acquiesce-t-il d’un air solennel.
  •  Juste des cousins, confirme Morvin.

Les deux Ascètes sont cordiaux et ouverts, et les héros passent ainsi une bonne soirée à parler des Anabaptistes et de leur rapport aux vices.

Jour 10 :
La tempête de la veille à chassé les nuages, le soleil brille sur la Place du Peuple. Au centre, une estrade a été érigée, et des centaines de villageois se sont rassemblés pour assister au spectacle.
Sept enfants vêtus de chemises de nuit blanches, la croix brisée peinte sur le torse, en suivent un huitième.

  • Mes fidèles frères, mes guerriers, vous avez combattu pendant des jours, vous êtes las et affamé. Continuez à vous battre à mes côtés, et nous transformerons les champs ensanglantés de l’Adriatique en Jardin d’Eden ! s’exclame le garçon en brandissant une épée en bois de la main droite tandis que la gauche repose sur son armure faite de simples plaques de cuir cousues.

La foule applaudit. Puis des murmures et des huées retentissent quand un enfant en haillons se met à marcher sur le côté. Il traîne une chèvre de chiffon ensanglantée, porte une fausse barbe bien trop grande, et donne de petits coups maladroits aux autres enfants du bout d’un cimeterre en bois.
Pendant ce spectacle, Aldo retrouve Ania qui lui remet discrètement la fiole attendue et qui disparaît sans attendre son reste. 
En observant la foule, ils remarquent à la place d’honneur, Lucio Bastardo qui ne perd pas une miette du spectacle, les yeux grands ouverts. Il semble ému par le jeu des enfants pour honorer Altair. Campé dans l’ombre, Custus le Ferrailleur plaisante avec un Ravi, Caspar et Morvin se fraient un chemin à travers la foule et servent du distillat tiré d’un tonneau sur une charrette. l'Émissaire Neva n'apparaît nulle part.
Ils finissent par apercevoir Carmino Ferro dans une ruelle voisine. Le Chirurgien les regarde et leur fait signe de s’approcher.
La, dans la ruelle, les personnages peuvent parler, et  Ferro va droit au but. Il désigne son Dilacérateur, tape contre la vitre du Mollusk et regarde autour de lui en fronçant les sourcils.

  • Pas un seul mouvement. Depuis trois jours. C’est le genre de chose qui arrive au Spital ou dans une infirmerie. Pas dans une colline grouillant d’ouvriers, de marchands et de voyageurs. ( À son air déterminé, il est évident qu’il pense que toute cette histoire est pourrie jusqu’à la moelle).

En entendant l’histoire du drone et de la silhouette, il fait part de ses peurs sur la présence d’un autre Chroniqueur, si ils sont liés de pret ou de loin au meurtre, il ne fera pas bon etre un Chroniqueur dans la région, et la guerre risque d’éclater; les Spitaliers, alliés de longue date aux deux Cultes devront faire un choix décisifs.
Soudain, le Mollusk s’agite. Ferro regarde le muscle se tortiller d’irritation, mais le cri perçant d’un enfant interrompt leur conversation.
Une foule se rassemble aux abords de la Place du Peuple. Elle entoure Fernex et Atilla. Une fille rousse crie de douleur, son père la serre contre son cœur, désespéré, en tentant de garrotter une morsure béante au bras. Les héros entendent des cris de colère : “Fernex, vire ce sale bâtard de la !” et “Tuez cette bête enragée !”.
Le molosse gronde, saute en avant et tente de mordre la foule. Fernex lui agrippe le cou et le force à reculer. Un individu surgit pour frapper le chien à l’aide d’un bâton. Fernex crie "Arrêtez !” et intervient en se faisant frapper à plusieurs reprises, mais le chien, blessé, titube en tremblant. Puis Atilla hurle, plaque son museau au sol et se frotte le nez.
Binaire perce la foule et se place devant Fernex, Nikita vient tenir le chien enragé au sol, Aldo et Leblanc restent à l’orée de la foule, observant la situation.
Nikita voit le chien montrer les crocs et se jeter sur la gorge de son maître, elle arrive à le plaquer de plus belle au sol.
Un hoquet de surprise, une toux sèche comme du fer sur de la pierre, puis il s’écroule au sol en gémissant. Il se tourne, le flanc déformé.
Nikita voit de ses yeux les veines se mettre à saillir sous sa peau, puis, dans un bruit sec de toile que l’on déchire, le ventre du chien se fend en deux, des vers et des asticots s’échappent de ses entrailles. D’un geste désespéré, Fernex tente d’aider son loyal compagnon, mais de l’écume s’est formée au coin de la gueule d’Attila et il vomit des vers et une substance gluante. Puis il meurt. Sous le choc, la foule a reculé.

  • Mon ami, mon compagnon … bredouille Fernex, abasourdi.

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Carmino s’agenouille auprès du chien mort. Il échange un regard inquiet à Nikita, puis examine les blessures, dissèque les vers et les asticots à l’aide de son scalpel :

  • Éloignez le corps avant qu’il contamine quelqu’un !

Lucio arrive :

  • Qu’est ce que … (puis il fait volte-face et s’adresse aux passants) Laissez le chasseur respirer, vous nous étouffer. Fichez le camp, partez, il n’y a rien à voir ici ! ( Il pose sa main droite sur l’épaule de Fernex en état de choc) Venez vieil homme, allons brûler le corps.

Binaire, aidé des autres, fabrique une civière pour transporter le cadavre.
Mais une voix rauque et familière provoque une nouvelle agitation.

  • Regardez ! Le deuxième signe ! Les baptistes ont ouvert les portes au Démiurge et invité son engeance à Lucatore. À présent, il rampe dans les entrailles des infidèles et y creuse jusqu’à ce que l’estomac explose et déverse son mal sur le monde.

Les bras grands ouverts, Scirocco harangue la foule. Son crâne est coiffé d’une couronne d’épines, et des gouttelettes de sang coulent le long de ses tempes.

  • Ceux qui goûtent au mal sont condamnés, reprend-il. Infidèles, vos maîtres ont voué vos vies à un faux dieu !
  • Je vais te faire taire.

Avant que les héros n’aient pu réagir, Lucio les dépasse et se précipite vers le Flagellant en bousculant la foule. Mais de plus en plus de gens s’avancent devant le prêcheur pour former un mur protecteur et empêcher le Fureur de passer

  • Le pêcheur à raison ! s’exclame une voix.
  • Fureur, laisse le tranquille ! s'écrie une autre. Il exprime notre opinion ! Ses questions sont nos questions !

Éberlué par cette désobéissance, le commandant parcourt la foule du regard à la recherche de ses hommes.

  • Gardes ! Reconduisez ce fou à L’Hospice !

Un grand cri se transmet parmi la foule, et les héros se retrouvent pris dans la tourmente. Ils sont bousculés lorsqu’un groupe encercle Scirocco pour tenter de la défendre contre les gardes qui s’approchent. La voix du Flagellant s'élève au-dessus de la foule.

  • Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas en danger. Ils n’ont aucun pouvoir sur moi, aucune douleur ne peut me briser !

Sur ce, il sort un petit couteau et se tranche le lobe de l’oreille gauche d’un geste vif. S’emparant du lambeau ensanglanté, il le mâche, s’esclaffe, et nargue les Anabaptistes. Soudain un poing vient le frapper au menton, sa mâchoire s’ouvre et le morceau de chair tombe au sol. Les Orgiastiques sont arrivés. Repoussant la foule, il entrainent le prêcheur inconscient à l’écart.
L’intervention des Orgiastiques à semé la pagaille sur la place du marché. Tout le monde court dans tous les sens, les gens crient au meurtre, les enfants pleurent. Sauf un. Leblanc aperçoit un enfant aux yeux bleus parmi le chaos, rampant entre les jambes des gens. Une lourde botte s’abat sur sa main, il grimace de douleur et se pince les lèvres avec force. Puis ses yeux bleus se mettent à briller; ses doigts arrachent quelque chose des fissures sur la chaussée. Le lobe de l’oreille de Scirocco. Excité, il referme le poing autour de sa trouvaille, Leblanc tente de le retrouver mais il disparaît hors de vue.
Le front de Lucio est baigné de sueur quand il s’approche des personnages en disant :

  • J’ai besoin de vous. Allez à l’Hospice et surveillez ce dément jusqu’à ce que j’obtienne des renforts ! Arrêtez-le !



La ruelle qui jouxte l’Hospice près du mur de la ville est déserte. À l'intérieur se trouvent les Flagellants arrêtés, les Orgiastiques qui ont emmené Scirocco en détention et montent la garde devant le bâtiment. Ils semblent épuisés, boivent goulûment à leurs gourdes et humectent leurs bandanas pour laver leurs visages angoissés.

  • C’est vous, la relève ? demande l’un deux.  Surveillez cette vermine, il faut qu’on rentre faire notre rapport. (Ils prennent congé rapidement, le soulagement se lit sur leurs visages) Fichu Benesato ! Seul un fou invite d’autres fous dans sa maison, marmonnent les Orgiastiques en se dirigeant vers le nord de la ville.

Les personnages sont seuls devant la porte. Silence. L’un des disciples de Scirocco les observe à travers les fentes d’une fenêtre barricadée en essayant de croiser leur regard. Ses yeux sont injectés de sang, sa respiration bruyante.

  • Entrez si vous êtes vierge de tout péché. Le maître ne vous fera pas de mal.

Mais les héros refusent l’invitation, ne se sentant pas de rentrer dans l’antre des fous.
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Le groupe épuisé par ces événements finit par rentrer à la Maison des Émissaires lorsque le soleil se couche.
Dana leur prépare un rapide repas pour les personnages à partir des restes de la veille. Au moyen d’une poêle, elle chasse un taon qui vrombit à travers la cuisine. “Satanées bestioles ! Je déteste les mouches !”, les personnages se regardent d’un œil apeuré, voyant la marque du Démiurge partout. Un fracas retentit, suivi d’un cri perçant. Il ne vient pas de Dana, mais de l'extérieur.
Ils aperçoivent la lumière d’une lanterne. Trois jeunes filles se précipitent le long de la Route d’Eden vers la Maison des Émissaires en provenance de l’Est. Elles halète, le souffle coupé. La cadette est en larmes.

  •  Vite, on à besoin d’aide ! Notre père ! Il est malade ! (Les filles sont hystériques et totalement confuses) Par la, à la chapelle ! Je vous en prie, dépêchez-vous !

L'aînée continue de courir vers la ville.
Nikita et Binaire savent de qui ils parlent, le maître de la chapelle, Viscotti, chez qui ils ont assisté à une messe.
Ils foncent à travers la campagne, le bâtiment sphérique surmonté d’une croix brisée trône dans un champ comme un gigantesque boulet de canon.
La silhouette d’une femme campée dans l’embrasure se découpe dans un rectangle de lumiere. Elle a les cheveux ébouriffés et pleure à chaudes larmes. Quand elle remarque les filles et les personnages, elle tombe à genoux et attire ses enfants dans ses bras.

  • Non, n’entrez pas les petites ! C’est horrible …

Devant la chapelle, la mère des jeunes filles relate en quelques courtes phrases ce qui s’est passé pendant la soirée.

  • Viscotti avait mal aux articulations .. Il voulait regagner la chapelle pour s’oindre .. au bout de trois heures il n’était toujours pas rentré .. et la …

Une dizaine d’Ascetes et de fermiers, alertés par la clameur, se rassemblent pour soutenir la femme.

  • Le troisième signe. Comme Scirocco l’avait annoncé, murmure une voix dans la foule. (Un silence) Rappelez-vous, le Flagellant à raison ! La mort d'Altaïr nous a tous condamnés !
  • Foutaises ! Votre prêcheur itinérant vous a retourné le cerveau ! s’exclame une voix dans le noir. Carmino Ferro accourt, accompagné de l'aînée.

Puis il pénètre dans la pièce et demande aux personnages de venir avec lui. Leblanc reste à la porte et la bloque, Nikita et Binaire s'approchent avec Carmino du lit ou se trouve le défunt, Aldo parcourt la pièce du regard.
La pièce est dépourvue de fenêtres, dans la lueur des chandelles, un Anabaptiste mort gît sur un lit au fond de la pièce. Il est nu, sa robe bien rangée sur une chaise, et seule une couverture le recouvre en partie. Le cadavre est totalement décharné. De la peau sèche s'étire en travers des côtes et des os, et la dépouille ressemble à un squelette plutôt qu’à un corps humain. Le nez est flétri, révélant un anneau de nez en bronze, ses yeux sont des raisins noirs et les dents sont dévoilées en un rictus macabre.
Aldo trouve une petite boîte en pin abritant trois fioles. Ces dernières contiennent un liquide visqueux, sûrement de l’huile élyséenne, se disent-ils.
Carmino parcourt le corps desséché.

  • Des tumeurs. Juste sous l’épiderme. Nikita, j’ai besoin de la lumière de votre torche. Le médecin s'arrête et regarde droit dans les yeux Nikita. Qu’est ce que vous voyez ?

Des piqûres. Par centaines, non par milliers.

  • On lui a pompé le sang, conclut-il de sa plus belle voix de professeur, jusqu’à la dernière goutte. ( Puis il se lève péniblement et se penche vers les personnages) Quelque chose rôde dans les bois. J’en suis sûr. Fernex  des réponses. Trouvez le !

Degenesis (Post-post-apo) RGjeHVj6YKg2aED_yFYm3rKsze3AtYxw0UiBIPCO2OHZNmEB90fPA23J5oGmMwNG9r7IGnjbUEZx5ss8itm1ysglg-ofZkVrtFTWSwdjQKoqVy2NBl7mvItwMXg0_CmAkv5TPFbB
Le chirurgien quitte de nouveau la chapelle et réprimande les badaux.

  • Ne restez pas les bras croisés ! Aidez-moi. Déposez le corps dans l'entrepôt frigorifique, je dois l'autopsier.
  • Non ! Vous êtes fou ? s’écrie la femme de Viscotti, indignée. Personne n’ouvrira mon mari. Une de ses filles s’avance devant sa mère d’un geste protecteur.
  • Une autre femme m’à deja privé d’un corps  cette semaine, repond le Spitalier avec froideur en écartant brusquement la femme. Je ne me laisserai pas faire une deuxième fois.

Les personnages vont chercher Fernex au pavillon de chasse, ils y trouvent Iola et Kirija, les deux chasseresses qui préparent les proies du chasseur.
Non, leur maître n’est pas là. Il est parti à midi. Il a emporté des provisions pour une semaine et emprunté la Route d’Eden vers l’ouest. Il était agité.

  • On a entendu parler de la mort d’Atilla, déclare Kirija, il adorait ce chien.

C’est tout ce que savent les deux femmes, elles ne vont pas chasser avec lui.
Iola disparaît soudainement dans l’obscurité de la grande tente. Un instant plus tard, elle réapparaît, portant un étrange collier. Une simple corde en cuir hérissée de petits éclats de miroir. Sous la lueur du clair de lune, ils scintillent presque comme les plaques de métal sur la cape d’un Chroniqueur.

  • Il les appelle des “talismans”. Ils sont censés vous protéger contre le mal. Fernex aurait voulu que vous les portiez pour aller dans les bois.

Les personnages les passent autour du cou, circonspect.
Et ils partent sur les traces du chasseur, s’approchant des sombres bois, bien décidé à trouver la pièce du puzzle manquante.
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MessageSujet: Re: Degenesis (Post-post-apo)   Degenesis (Post-post-apo) Icon_minitimeSam 5 Déc 2020 - 17:23

Les héros commencent à s’enfoncer dans les bois à l’ouest de Lucatore, une humidité inhabituelle règne entre les arbres. La pluie de ces derniers jours a macéré dans les broussailles, les bottes s’enfoncent dans la boue. Le sol pourri, envahi de mauvaises herbes, rend la progression difficile mais simplifie la traque. Aldo remarque la piste fraîche parmi toutes celles qui auraient pu les perdre. Il doit avoir une avance d’une demi-journée. 
Après 2 heures dans la nuit, ils décident d’installer un campement pour reprendre les traces le lendemain durant la journée. Ils passent un certain temps à trouver le campement parfait au milieu de ces bois, et à trouver du bois sec. Ils organisent des tours de garde car ne se sentent pas à l’abri dans cette zone sauvage, notamment Leblanc qui se sent épiée et qui se retourne tous les 10 pas croyant entendre et voir des silhouettes derrière les arbres.
Lors de son tour de garde, Binaire entend un craquement anormal non loin, à environ 100 mètres, elle décide d’y aller mais très vite se retrouve dans la profondeur sombre et sauvage de ces bois et préfère rebrousser chemin.
Au petit matin, elle prévient tout le monde et ils décident d’aller faire un détour. Ils finissent par arriver dans une petite clairière au milieu de toutes les racines. Une pente glissante mène à une cavité humide et sale. À la lumière du jour perçant le feuillage, les personnages aperçoivent un étrange symbole circulaire : 10 pas de diamètre, imprimé dans le sol à une profondeur d’un avant-bras. Nikita et Aldo reconnaissent aussitôt sa signification, le symbole du chakra d’un Psychokinésiste. L’Extase (la naissance d’un Degenesis) la plus récente et la plus dangereuse. En examinant la clairiere Leblanc remarque le même symbole représenté de diverses manières sous forme de spirales qui se sont développées naturellement dans l’écorce, de nappes de mousse sur les pierres. Le signe apparait même dans son intégralité : les branches d’un buisson d’une quarantaine de centimètres forment les pointes émoussées du Chakra, tandis que les racines saillantes forment un triangle.
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Paniqué par cette découverte, le groupe fait demi-tour, regroupe leurs affaires, et reprennent la piste. Leblanc ressent d’autant plus les frissons lui parcourirent l'échine et reprend la traque, se focalisant dessus. Branches chassées, herbes aplaties, le chasseur ne semble pas se montrer prudent, il se déplace avec un objectif, il cherche quelque chose. 
Une vibration bruyante résonne entre les arbres à moins de 20 pas. Les personnages essayent de s’approcher discrètement de la source. L’odeur leur indique avant la vue ce qui les attend. Une nuée de mouches bourdonnent autour d’un cerf mort. Le ventre de l’animal est coupé en deux, son poitrail mis à nu. Le corps a été tracté, la tête coincée entre deux grosses branches avec ses grands bois. Les entrailles de l’animal ont été arrachées et éparpillées sur le sol en un vaste arc de cercle. D’innombrables larves de mouches s’agglutinent pour s’en nourrir. Ils peuvent deviner que le cerf est mort depuis moins d’une demi-journée.
Quelque chose bouge à l'intérieur de la carcasse : des sangsues aériennes !
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Les créatures fouillent la poitrine du cerf à la recherche des dernières gouttes de sang. Un des vers charnus semble avoir trouvé une nouvelle source de sang. Et la nuée commence à sortir du cadavre. Les personnages font montrent d’une rare coordination et esprit d’équipe, et fuit à toute berzingue jusqu’à avoir le souffle coupé dans les bois.
Binaire après avoir retrouvé son calme glacé, reprend ses calculs; cela ressemble à des nids de reproduction pour développer une nuée, la quantité d’insectes est déjà énorme, si il en a laissé d’autres, la nuée se multiplierait dangereusement en peu de temps.
Prenant leur courage à deux mains, ils décident d’aller détruire le cadavre en le brûlant. Leblanc décident de faire l'appât et d’attirer la nuée loin du cerf. Leblanc s’approche et commence à brûler le corps. Malheureusement il ne vit pas la sangsue au sol embourbée qui remontait sur sa jambe et le mordit.
Une fois cela fait et à l’abri, Nikita lui arracha la sangsue qui partit avec sa part du butin, voulant cautériser la plaie avec la torche, Nikita finit par brûler plus que de raison sa jambe, faisant grogner de douleur Leblanc.
Après encore quelque temps dans les bois, Leblanc voit un éclair apparaître soudainement entre les branches basses, puis un autre, et encore un autre au loin. En s’approchant ils découvrent des éclats de miroir. 
Ils découvrent au pied d’un arbre, une fosse de chasse bien camouflée. Ils ont trouvé Fernex. Le chasseur est tapi dans le trou, dos tourné aux personnages, Lupara en main, il vise la forêt déserte.
En s’approchant, Fernex se retourne et porte un doigt à ses lèvres pour leur intimer le silence. Il fait signe à Binaire et Aldo d’attraper un bâton et de descendre dans la fosse avec lui. Sans un mot, il désigne un endroit entre les arbres, à moins de 20 pas, ou ils sont censé lancer le bâton. Les 2 réussissent à toucher la zone indiquée, un sifflement retentit comme si on avait versé un seau d’eau sur une plaque de fer brûlante. L’espace d’une seconde, une toile d’énergie bleuâtre apparaît. Elle scintille et crépite entre les troncs en un large demi-cercle. Des filaments. Le bâton se dissout en minuscules morceaux brillants qui s’abattent sur le sol de la forêt.

  • Un Incarné, déclare Fernex en plaquant sa main sur sa bouche pour étouffer ses paroles. Regardez.

Il pousse la nuque de Aldo et Binaire vers sa lunette, positionne le canon du fusil et ajuste la visée. Mais l’image reste floue, à 300 mètres, peut être plus, quelque chose bouge la-bas mais ils n’arrivent pas à distinguer ce que c’est.
Tout à coup, un frisson glacé leur parcourt le corps, un poid s’écrase sur leur poitrine, et leur respiration devient difficile. Les éclats de miroir tournent dans le vent, de plus en plus vite, selon des orbites circulaires, et se percutent.

  • Il nous a repérés ! chuchote dans un souffle le Chasseur.

Leblanc demande si ils doivent fuir. Fernex le regarde en écarquillant les yeux :

  • Ce serait du suicide ! On ne s’enfuit jamais devant un Incarné ! Leur vision est mauvaise, de même que leur ouïe, mais si votre sang circule plus vite, vous attirerez son attention.

Le vieux chasseur semble en savoir plus que les personnages. Il s’enfouit dans les feuilles qui bruissent, se recouvre de branches et de brindilles, puis désigne les éclats de miroir au-dessus de lui.

  • Il faut attendre la fin de leur danse

Sur ce, il ferme les yeux et respire tout doucement, comme s’il feignait la mort.
Près d’une heure s’écoule avant que les éclats de miroir ne cessent de s’agiter.

  • Il est parti, murmure Fernex d’un ton sec. Vous devez rentrer à Lucatore pour avertir le médecin. Aussi vite que possible. Ce démon veut la ville. Il élève une nuée, plus grosse que tout ce que j’ai pu voir dans toute ma vie. 

Ils lui demandent ce qu’il compte faire, il répond laconiquement :

  • Le retenir. Tant que c’est encore possible …



Les personnages foncent à travers les bois, l’envie de prévenir la ville et de sortir de ce lieu maudit pressent leurs pas.
En début d'après-midi, ils arrivent à l’orée de Lucatore.
Ils décident de se séparer, Nikita se dirigera vers les entrepôts frigorifique à la recherche de Carmino Ferro; Aldo vers la Maison Benesato pour regrouper les gardes; et Leblanc et Binaire foncent vers le Cloître afin d’avertir les Anabaptistes.

En arrivant près de l'entrepôt, Nikita aperçoit Carmino sur une caisse l’air pensif, en l’apercevant il lui fait signe des deux bras au loin. Le médecin ouvre la grande porte de la grange. En entrant, un froid sec l'accueille. Une jeune Recrue de treize ans, vêtue d’un uniforme d’enfant, se tient devant les blocs de glace. Sur ces dernières gît le corps de Viscotti, le torse ouvert.

  • Exactement ce que je soupçonnais, déclare Carmino en guise de bienvenue.

Il désigne les poumons de Viscotti. Une épaisse excroissance blanche entoure les organes, le long de la trachée jusqu’au larynx.

  • Dévoré par la Brûlure, mais il n’y a pas de traces de stigmates sur sa poitrine. Pourquoi ?

Nikita lui explique alors ce qu’ils ont découvert dans les bois et ce que Fernex leur à dit. Il prend un air horrifié

  • C’est pire que ce que je croyais.

Il fait volte-face et crie au garçon :

  • Eclaireur ! Selle ton cheval et retourne à Vivaco … non ! Va directement à l’ouest, à Moreno, chez les Hellvetiques. Demande leur de trouver une section de Préservistes.

Il s’empresse de l’aider à équiper son cheval.
Nikita retourne vers la Maison des Émissaires. Dana, surprise de la revoir, lui explique que la ville a subi des émeutes depuis leur départ et que la situation est catastrophique.
Peu après, Carmino et la Recrue le rejoignent. Et la recrue fonce vers l’Ouest. Après avoir dépassé la colline, le cavalier disparaît. Peu après un sifflement assourdissant détourne leurs attention. Un éclair bleuâtre aveugle les Spitaliers. L’air grésille comme du plastique froissé, les poils se hérissent. Puis un nuage rouge sang s'élève dans le ciel au-dessus de la chapelle.

  • Des filaments ! L’éclaireur …

Comprenant que toute retraite est coupée et que tout espoir de renfort a disparu, Nikita fonce vers le centre-ville.

Binaire et Leblanc courent jusqu’à avoir leurs poumons qui les brûlent avec l’air froid de la montagne. Arrivés au pied du Cloître, ils sont accueillis par des Orgiastiques peu amicales, mais avec l’aide qu’ils ont apportée au Cloître précédemment, ils acceptent d’aller chercher Lucio. En lui expliquant que l’arrivée du Démiurge est proche et que Fernex lui-même l’à vu, Lucio comprend la situation et leur promet que le Cloître se tiendra prêt à se défendre, malheureusement pour Lucatore, la ville est tombé au mains des Flagellants, leur foi à vacillé, et seul les croyants auront une chance de s’en sortir. Comprenant que les Anabaptistes n’aideront pas la ville, les héros décident de repartir vers le centre-ville.

Aldo parcourant la route principale jusqu’à la place du marché se rend compte que la tour de guet devant la porte principale semble déserte, et les rues sont étrangement calmes pour cette heure de la journée. Une charrette bloque un carrefour. Un brouhaha et des bruits étouffés de coups émanent d’une ruelle voisine. Soudain, on entend des cris et des hurlements de douleur.
En se rendant dans la ruelle, il voit Ambroggio et Siphon rouer de coups le piquier Domingo. Les attaquants sont armés de lourdes barres de fer. Sous leurs coups, le jeune Benesato est projeté au sol. Son visage est enflé, du sang coule le long de son menton, son bras droit pend mollement sur le côté. De la main gauche, il tente de se protéger des coups qui s’abattent sur lui.

  • Ça va mal finir pour toi, Domingo. Sans ton imbécile de frère, tu n’es qu’un demi-homme, raille Ambroggio à l’adresse de Domingo, qui gît au sol devant lui, avant de lui cracher au visage.
  • Voyons voir de quoi tu es capable sans aide, espèce d’enfoiré, lance Siphon avant de lui donner un coup de pied au visage.

Soudain, toutes les fenêtres et les portes de la ruelle se ferment. Apparemment, personne n'a l'intention de secourir Domingo.
Aldo rentre dans la ruelle, voulant calmer leurs esprits échauffés, malheureusement Siphon le voit entrer dans la ruelle. Il traîne sa barre sur la chaussée et bat la cadence sur les pierres.

  • Tiens, l’ami d’Ennio ! Sales traitres ! dit Siphon
  • On va te réduire en bouillie ! s’exclame Ambroggio en levant son arme.

Après avoir reçue quelques coups de barre de fer, Aldo change du tout au tout, profitant que ses compagnons ne soient pas la pour faire ressortir son côté sombre qu’il a fait grandir durant ses rudes années chez les Apocalyptiques; il lui suffit d’un seul regard et de son sourir sanguinaire pour que les deux jeunes Orgiastiques lâchent leur barres de fer en fuyant.
Aldo s’approche alors de Domingo, gravement blessé, il parvient à le stabiliser pour qu’il puisse respirer. Ils lui ont cassé plusieurs côtes et broyé le bras droit. Sa fossette est brisée et son visage enflé est méconnaissable.

  • Aideeeeez mmmmmmmon oncle .. marmonne-t-il à travers ses lèvres fendues.

Ne voulant pas le laisser à la merci des Orgiastiques si ils reviennent, Aldo le cache entre des tonneaux et sous une bâche.
Après tout ce temps passé, Aldo à un étrange sentiment, la ruelle est toujours déserte. Où sont les gardes ? les villageois ? Il n’y a personne dans les rues, de nombreuses maisons semblent désertées. En se dirigeant vers la place du marché, la même vision s’offre à lui partout : des portes ouvertes, du bétail errant, des tonneaux renversés et de temps à autre, des maisons barricadées. Les étals de la place du marché sont également vides.
La Maison Benesato. Le portail d’entrée est ouvert, le corps déformé du gardien gît entre les valves. Des cris étouffés leur parviennent de l’étage. En se précipitant vers les chambres du haut, le bruit s’interrompt avant qu’ils n’atteignent la porte des appartements d’Ennio. La porte est bloquée par le corps d’un homme, en l'enfonçant il arrive à y pénétrer. Aussitôt, quatre gardes armés d’épées et vêtus de capes noires se mettent en position de combat.

  • Non ! ordonne une voix féminine haut perchée. Pas lui ! C’est un allié !

Les gardes s’écartent et Aldo reconnaît Gala Lombardi. Elle soutient Ennio Benesato qui agrippe son calice d’argent, ensanglanté et effaré. Sa robe est déchirée, son chapeau en cuir de guingois. À présent, il peut se rendre compte de la scène : dix Orgiastiques morts gisent dans les coins ou jonchent le sol tels des poupées brisées. Il y a du sang partout, qui coule le long des murs et des rideaux. Depuis la porte voisine, Pace entre en boitillant et en prenant appui contre le mur, une lance brisée saillant de son flanc.

  • Ils ont déboulé dans la maison .. pour tuer notre ancêtre ! Dit-il en respirant bruyamment.
  • Ils ne nous ont pas laissé le choix, déclare l’un des gardes en essuyant sa lame maculée de sang sur sa cape, laquelle est ornée d’une croix dorée cernée d’une couronne. Le même symbole qui est dessiné sous l'œil gauche de Gala Lombardi.
  • Mes gardes, explique-t-elle d’une voix atone.

Peu de temps après, les compagnons d’Aldo arrivent à la Maison et le rejoignent à l’étage.

Les quatre gardes s’occupent de Pace et lui prodiguent les premiers soins. Ennio s’effondre dans un fauteuil. Dans un effort pour retrouver une posture digne, il redresse son chapeau et retrousse les manches de sa robe déchirée. Les yeux dans le vide, il croise le regard des personnages et leur fait signe de s’approcher.

  • Les Anabaptistes ont perdu la tête. Ils vont tous nous détruire .. (Il baisse la tête, fronçant les sourcils, le visage assombri, et murmure Smile Altaïr avait un fils. Mon frère et sa garce ont gardé le mioche enfermé dans le Cloître pendant douze ans. (Il respire péniblement) C’était une larve fragile et laide. Pas un successeur, mais une honte. (Le vieux Benesato embrasse son calice en argent, ses doigts gris, effleurent les gravures.) Je n’ai vu mon neveu que trois fois : Ils l’ont tenu à l’écart de Lucatore, refusant que quiconque parle avec lui. Il y a six mois, mon frère m'a menti. Il m'a raconté que son enfant était mort d’une pneumonie. (Ennio rit faiblement pour lui-même en tentant de réprimer sa toux sanguinolente. Au loin, les personnages entendent un bruit faible et rythmé.) Ridicule ! L’enfant d’un Baptiste meurt comme une mauviette, d’une simple maladie, alors que le Chirurgien de Vivaco était le médecin personnel de mon frère …

Son rire devient plus ironique, le bruit plus intense. On entend des chants.

  • Je suis vieux et usé, reprend-il. J’ai fait mon temps. Ma lignée s’éteint. Mais je ne suis pas idiot. L’enfant du Baptiste est vivant ! Je le jure ! Et tout comme je crois que les dépouilles de mes chers parents reposent en paix avec nos ancêtres, je suis persuadé que le garçon est toujours au Cloître, il est donc le dernier des Benesato, fils d’un Baptiste, voyez vous donc son pouvoir dans la région et pour son Culte ? Celui qui le sauvera aura donc un pouvoir hors du commun. Je vous fais confiance pour faire ce qui est juste.

Des bruits de pas retentissent au-dehors, accompagnés de tambours, de percussions et de chants, comme si une foule marchait au pas, en rythme.
Ennio lâche un grand râle, hausse les sourcils et murmure :

  • Il s’appelle Vikal

Expliquant ensuite la situation sur l’Homo Degenesis s'apprêtant à attaquer la ville, son regard se fit encore plus triste et desesperé :

  • Alors tout est fini .. Lucatore n’est plus l’ombre d'elle-même, sans l’aide des Anabaptistes nous sommes finis ..

L’un des gardes de Gala écarte les rideaux et jette un coup d'œil par la fenêtre.

  • Ma dame, si ce qu’ils disent est vrai, nous devons quitter Lucatore. Sur le champ !

Le premier garde soutient Pace, blessé, tandis que le deuxième s’empare d’Ennio et l’extrait de son fauteuil et que les deux autres protègent Gala. Ensemble, ils traversent l’atrium au pas de course et tentent de quitter le domaine par la porte du jardin.
Binaire et Nikita décident de fouiller la Maison Benesato, c’est le bâtiment le plus grand et le plus solide, c’est le dernier espoir des habitants; elles commencent à calfeutrer les fenêtres, bloquer les portes, tentant d’en faire une place forte, malheureusement sans outil et avec le temps contre eux, la tâche est presque impossible.
Pendant ce temps, Aldo et Leblanc sortent sur le péron. Ils sont témoins d’une scène terrifiante. Deux processions aux flambeaux constituées de centaines d’individus marchent vers la place du marché. L’une vient du sud, l’autre de l’est.
Le groupe du sud est le premier à atteindre la place, mené par des Flagellants suivis de villageois armés de pics, de fourches et de torches. Scirocco le pécheur plane littéralement au-dessus de ses ouailles : il est porté sur un trône en bois orné de fil barbelé. Assis sur ses genoux, le garçon aux yeux bleus tient une relique sur un coussin brodé d’or. Le lobe d’oreille ?
Depuis l’est, l’autre congrégation afflue, Ascète et Orgiastiques mêlés à la population du village. La foule menée par Westing brandit des épées et des fléaux. D’un air hargneux, il conduit ses hommes vers le groupe de Scirocco. Les Flagellants répondent en entrechoquant des os et des menottes. Près de six cents hommes se sont rassemblés. Le bruit qui s'élève entre les rangées de maison est si tonitruant que personne ne comprend un mot de ce qui se dit.
Leblanc décide de monter en haut de la Maison Benesato pour essayer d’accaparer l’attention de la foule. Aldo commence à s’approcher, doucement mais sûrement de l’estrade.
Westing fonce en direction du camp ennemi en criant :

  • Mais vous êtes fous ? Ces Flagellants sont en état d’arrestation. Faites demi-tour, reconduisez-les à l’Hospice et nous ne punirons personnes !
  • Stupide Ascete ! Ne vois-tu pas que le Démiurge danse à travers tes lignes et embrouille ton âme avec sa musique ? répond sèchement Scirocco.

Avec un rictus, il soulève le garçon de ses genoux et le tend à ses disciples. Puis il claque des doigts d’un air suffisant, la foule s’écarte et une poignée d’adeptes s’avancent. Ils trainent entre eux une femme nue et attachée qu’ils jettent au sol devant Westing.
Leblanc commence à hurler des avertissements à la population, malheureusement le brouhaha et l’attention des personnes n’est pas focalisé sur lui.

  • Regardez, frères et sœurs ! Cette misérable est possédée par le Démiurge. Elle a nourri son bébé avec du sang au lieu du lait divin.

De son fléau, Scirocco désigne la femme hébétée qui s’efforce désespérément de couvrir sa nudité. Le pêcheur s’adresse à Westing, qui est flanqué d'Ascètes et d’Orgiastiques :

  • Le même sort vous attend ! Seule la créature la plus hideuse jaillira de vos entrailles. Le ver du mal vous ronge. Il vous dévore de l’intérieur. Détournez-vous des Anabaptistes ! Repoussez-les ! Ce sont leurs actes qui réveillent le mal dans cette ville !

L'Ascète chauve se rend compte qu’il perd le contrôle de la situation. Les Adeptes de Scirocco sont exaltés par le sermon du pêcheur, ils lui mangent dans la main. Si Westing ne reprend pas immédiatement l’initiative, l’incitant à la révolte des Flagellants contaminera encore plus de gens, qui seront à leur tour gagnés par la folie de Scirocco. Westing ordonne à deux Ascetes de trainer la femme jusqu’à l’estrade sur la place du marché, juste au dessous de la croix des Anabaptistes, et les suit promptement. 
Sur l’estrade, il s’adresse à la foule en levant l’index vers Leblanc.
Degenesis (Post-post-apo) CaABKAGB2C7jMFRdP4zCpedDKeTH5D2XFzsZv4MKswA7biB8YuqOy_4WgYIfplD5RWkTIUwblbY8oYv5-U-P7C3hFUcwrBNCFtI6Ub53QzvREL9_7T-Fk0gxIb5u2X7QDXRDgzFt

  • Je vous ai entendu ! Le Démiurge est à nos portes, invités par des hérétiques ! Ne vous en faites pas ! La Croix Brisée jugera tous ceux qui ont péché. Oui, vous avez raison ! Cette femme a forniqué avec le Démiurge. Nous montrons à ces abominables pécheurs le chemin de l’enfer qu’ils cherchent tant à atteindre. C’est à nous, les Anabaptistes, de détruire le mal. Nous ne sommes pas dans son camp !

Aldo remarque que Westing adresse des signes secrets à ses adeptes, il essaye de gagner du temps et leurre les gens avec sa mise en scène. Binaire et Nikita commencent à attirer des villageois à l'intérieur de la Maison. Leblanc décide de redescendre.
Aldo voit quelques gardes de la ville prendre position pour encercler les disciples de Scirocco. Westing esquisse un rictus vicieux. Ses deux camarades ont enchaîné la femme à la croix qui s’eleve, menacante, sur l’estrade. D’un geste impérial, Westing ordonne à un Ascète aux joues creusées de s’avancer avec une torche. La femme jette un coup d’oeil désespéré autour d’elle et crie :

  • Non ! Non ! Je vous en supplie, laissez-moi …

Un bruyant murmure parcourt la foule et se mue en véritable vacarme. Tout porte à croire que les Ascetes veulent bruler la femme en public.
Westing s’approche d’elle, se tourne vers son auditoire et le harangue comme s’il était en chaire.

  • Elle est infectée par le ver parce qu’elle n’est pas baptisée ! ( Il lui tourne la tête en la tirant par les cheveux, exposant son front vierge avant de toucher le sien, tatoué des trois points) Seul le Baptême purifie le corps des pêcheurs, anéanti le ver, lave le sang Nous, les Anabaptistes, régnons sur l’eau Car le baptême est notre oeuvre !

Il fait signe à d’autres Ascètes d’approcher en faisant rouler un gros tonneau L’un deux tend à Westing un bo baptismal que l’orateur en colère lève bien haut

  • Je vais baptiser cette femme !

La foule contemple les Ascètes d’un air subjugué Westing trempe le bol en bronze dans le tonneau, fixe son public du regard pour s’assurer qu’il capte toute son attention Soudain, il se met à hurler, ses yeux s’écarquillent de dégoût, et il retire son bras d’un geste vif. Le tonneau se met à trembler sous les mouvements frénétiques de Westing et finit par basculer dans un grand fracas, son contenu heurte l’estrade et se répand sur le rebord. Le groupe d'Ascètes recule d’un bond. Des Asticots !
Des centaines d’asticots se déversent sur la foule avec l’eau du tonneau, Aldo les voient s’agiter dans des mares ou rampent en direction des spectateurs. La foule horrifiée bondit en arrière. Le mouvement l’oppresse le pousse de tous les côtés, mais il arrive à nager à contre courant pour rester près de l’estrade.
Un rire dément s’eleve au-dessus des gémissements écoeurés. La tête rejetée en arrière, Scirocco se trémousse comme un fou sur son trône, les jambes frémissant d’excitation.

  • CONTEMPLEZ LE DERNIER SIGNE ! LE VER ENVAHIRA TOUTES LES EAUX ! s’esclaffe-t-il avant de cracher en direction du ciel.

Leblanc emprunte le pistolet à Nikita, tire une balle en l’air, et fend la foule droit vers l’estrade. Il se fait arrêter par une dizaine d’Orgiastique, il tente de leur faire peur avec son pistolet, mais le nombre jouant en sa défaveur, les gardes font montre d’un courage désespéré. Mais la situation se retourne.

  • Le pécheur disait vrai ! Désarmez ces satanés Orgiastiques ! rugit la foule.

Les gens sont furieux. Armés de fourches et de torches, ils encerclent les Anabaptistes. La congrégation de l’est, qui était précédemment du côté de Westing, est totalement désorientée. Les gens ne comprennent plus leurs propres enseignements. Certains rejoignent le camp de l’ennemi.

  • Scirocco ! Scirocco ! appellent-ils de toutes parts.

La situation est explosive. Aldo monte sur scène avec Leblanc et tente de convaincre Westing d'arrêter cette émeute et de se préparer à affronter le Démiurge, mais il est encore choqué par l’eau du baptême changé en ver. Certains tentent d'arrêter les asticots grouillants en versant de la tourbe et de l’huile brulante sur les flaques d’eau. Un véritable incendie consume l’estrade tout entière. La croix brisée est en feu ! Aldo sauve la femme des flammes. Tandis que des adeptes de Scirocco attrapent Westing et le traîne vers le Flagellants.

Binaire continue à protéger les personnes, Nikita commence à s’approcher petit à petit de Scirocco en sauvant quelques habitants. Leblanc lui s’approche de Scirocco, le regard fixé, le doigt prêt à appuyer sur sa gâchette et à en finir avec ce fou.
Mais il se fait arrêter à quelques mètres par ses fidèles. Ni une ni deux, il tente une exécution rapide, mais un des fidèles devient son coup, la balle se perd en l’air et plusieurs Flagellants se jettent sur lui. Se faisant fouetter au sang par un coup rapide, il prend la fuite et se perd dans la foule.
Aldo arrive avec Westing.

  • Arrêtez ! (La voix de Scirocco couvre le vacarme.) Nous n’avons pas encore éclairé les Anabaptistes. Qu’ils essaient de sauver leur âme du Démiurge ! Ils doivent se repentir, et nous devons leur montrer le chemin du Seigneur. Aucun baptême par l’eau ne saurait purifier l'âme. Seul le sang nous lavera de nos péchés !

Soudain, les murmures et la musique s'arrêtent. Les Flagellants extraient Scirocco de son trône et le déposent doucement à terre. Ils lui posent la couronne d’épines sur la tête et lui donnent un long silex dentelé. Une dague sacrificielle.
Campé devant Westing, le pêcheur se penche en avant et appuie sa couronne d’épines contre le front de l'Ascète. Lentement, les épines percent la peau de Westing et de Scirocco, puis des gouttelettes de sang perlent sur leurs visages. Tandis que westing grimace de douleur et fixe Scirocco d’un air interdit, incapable de libérer de son étreinte, Scirocco se contente de sourire en dévoilant ses dents jaunes. Aldo tente de le ramener à la raison, soudain, Scirocco fait volte-face vers lui, le mouvement laisse une marque sanguinolente sur le tatouage de Westing.

  • Ne vous inquiétez pas Fidele de la Luxure, c’est bientôt fini ! Amenez-moi l’autre trainée !

La foule derrière le prêcheur se sépare de nouveau et deux fermiers traînent une silhouette féminine à travers le cercle des spectateurs. Leblanc en profitent pour s’approcher discrètement, gagnant mètres par mètres, droit sur la nuque du fou.
Un sac de jute couvre le visage de la jeune femme, elle respire par petits hoquets, aspire et souffle le tissu qui dissimule ses traits. Le pêcheur agrippe le fond du sac et le déchire d’un geste sec.
Verena ! Tremblante de peur, les yeux écarquillés, elle scrute la foule d’un regard confus et impuissant; ses yeux croisent ceux d’Aldo, et il peut lire une lueur d’espoir et lire sur ses lèvres une demande d’aide.

  • Regardez cette idiote ! Elle a gouté au mal, s’est vautrée dans le giron du mensonge et à porté l’eau corrompue pour les Anabaptistes. Le ver est déjà dans son cœur. Il faut l’exorciser en même temps que son sang. (Hébétée, la foule contemple le pécheur, buvant chacune de ses paroles.) Quel âge as-tu, mon enfant ?

Verena ne comprend pas. Elle est incapable de prononcer un mot.

  • RÉPONDS !

Comme une réponse divine, Leblanc s’étant suffisamment approcher de lui, tend son pistolet à bout portant droit sur son occiput, et appuie sur la gâchette; la détonation résonne sur la place comme un coup de tonnerre, le crâne explosant dans une giclée de sang, arrosant tous les fidèles tel un baptême sanglant, le corps s’effondre juste à côté de Verena qui pousse un cri d’horreur.
Alors que ses fidèles se remettent de leur vision, Leblanc se retrouve encerclé par la haine à l’état pur, piégée au milieu d’une cinquantaine de personnes.
Mais un vrombissement gagne en volume, le ciel s’obscurcit soudainement comme pendant une éclipse, les yeux des spectateurs regardent tous vers le ciel, un nuage vibrant recouvrant la ville déferle sur le marché comme un raz-de-marée.
Les personnages se retrouvent devant ce cataclysme, vont-ils survivre sans perdre leur humanité ?
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Cryptoz
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MessageSujet: Re: Degenesis (Post-post-apo)   Degenesis (Post-post-apo) Icon_minitimeSam 12 Déc 2020 - 18:54

Un nuage gigantesque composé de millions d’insectes se répand sur la place du marché. La vibration de leurs ailes est si bruyante qu’elle couvre les cris de la foule paniquée. Des taons gros comme la paume d’un adulte vrombissent voracement, assoiffés de sang frais. Entre eux, des nuées de moustiques volent en masses si compactes qu’on aurait du mal à y glisser une lame de rasoir.
La panique a gagné la foule de la place du marché, qui tente de fuir dans les ruelles, épouvantée. Certains s’emparent de torches pour tenter de repousser les vermines. Un nuage noir s’abat sur Westing et l’entraine au sol. Des corps noirs grouillent sur l'Ascète qui n’est plus qu’une silhouette noire. Sa main tremblante s’agite convulsivement dans l’air, mais en quelques secondes, elle est également submergée par les insectes.

Degenesis (Post-post-apo) PW64wQVNBAS0IMOG6sqm86ZK7MxQis8ylulzKNy82o3T5HkDtOXaW3k7FTqqIKq3PIQQBD2CXmDIc7n-vbUdk1J9cOuiXT-_gFa0rtaG3Gh8md8MFsoG_qJgKlh_KUzEonb8shAX
Les personnages se battent à l’épicentre de la nuée en furie, dans les pires conditions possibles. Le vrombissement leur embrouille les sens, ils sont quasiment aveuglés par les masses noires et grouillantes, au point de devenir presque fous.
Scirocco gît au sol, le visage figé tel un masque de cire. Même dans la mort, il sourit comme un squelette. Des vagues de mouches s’embourbent dans le sang poisseux qui lui recouvre peu à peu la tête.
Impuissante, Verena se drape dans le manteau d’Aldo pour s’y réfugier et crie à travers le vacarme des insectes :

  • Au Cloître ! Les papillons nous sauveront !

Perdu au milieu de ce cyclone grouillant, Leblanc traîne Aldo vers l’estrade en flamme ou ils se retrouvent avec quelques survivants dans une accalmie, mais la vision des corps grouillants d’insectes à l’orée de leur vision est effrayante.
Pendant ce temps Nikita essaye d’attraper un ou deux villageois et de les traîner à l’abri, elle traîne un homme jusqu’à l’estrade, mais se rend compte à l’arrivé que le corps grouille d’insecte qui ont pénétré par ces orifices, heureusement qu’elle a enfilé son masque, elle finit par jeter le corps dans le brasier, en voilà un qui ne nourrira pas la Nuée.
Binaire éloigné des autres, prise de panique, pousse le volume de son vocodeur au maximum et tourne autour d’elle en assommant les insectes, elle attire ainsi l’attention des autres et peut courir vers l’estrade dont elle aperçoit la lueur à travers le vide qu’elle créa.
Les insectes les attaquent d’une manière déchaînée, certains se font piquer, mordre par la moindre surface de peau à l’air libre.
Prenant leur courage à deux mains, ils attrapent des torchères et filent dans la direction du Cloître. Le sol est jonché de cadavres. Des vermines suceuses de sang recouvrent d’innombrables corps. À chaque pas, les personnages écrasent la chitine sous leurs bottes, mais la nuée ne cesse de croître. Glissant, trébuchant, ils avancent metre par metre.
De l’air. Enfin, de l’air. Le soleil colore le ciel d’un rouge libérateur. Les personnages ont bataillé sur quatre rangées de maison, le nuage noir est derriere eux, et le pire est apparemment passé. Juste derrière, un attelage s’est libéré de sa charrette. Les sabots martèlent le pavé. Les chevaux, couvert de tiques et de taons, galopent le long de la route, aveuglés, et filent droit sur les personnages. Tous bondissent sur le côté, et trouve refuge, sauf Aldo, qui très perturbé par les insectes dont il a l'impression d’en avoir partout s'aperçoit au dernier moment du danger et se fait percuter de plein fouet, il finit par rouler sur quelques mètres et se relève difficilement, la respiration douloureuse lui laisse penser qu’il doit avoir quelques côtes de fissurées.
Tout à coup ils aperçoivent Carmino dans un petit passage entre deux maisons :

  • Par ici ! là-dedans, vite !

Le petit chemin mène à une ruelle étroite au-delà des cours adjacentes.

  • Raccourci ! Suivez-moi !

Carmino les devance en courant, sautant de cour en cour.
Après deux cents mètres de course effrénée, il s'arrête à la sortie d’une rue, le souffle court, les mains plaquées sur le ventre avec une expression de douleur. D’un geste nonchalant, il essuie les carapaces d’insectes de sa combinaison en néoprène.

  • Point de côté … parvient-il à souffler. À l’est, derrière la tour de défense, verrouillé .. l’aberrant .. a créé une faille .. entre le Borreo et le Vargas .. on ne peut pas traverser .. on est piégés. (il s’empare d’une fiole à sa ceinture. Des pilules. Il en avale deux sans eau et se frappe le torse en même temps) Ce fichu Homo Degenesis nous encercle .. un plan parfait ..
  • Il y a une autre entrée qui mène au Cloître, intervient Verena. À travers les jardins. Elle mène directement au réfectoire. De la, on pourra atteindre la Porte Ouest via les contreforts.

Carmino la regarde d’un air surpris, le front plissé comme s’il essayait de trouver un sens à ses paroles. Se sentant incomprise, elle roule des yeux.

  • Il y a un fusil. À fusée éclairante. On pourrait tirer un signal d’alerte pour les Hellvétiques. Tous les Ascètes du Cloître le savent.

Le Chirurgien regarde autour de lui, sans voix, la mâchoire serrée. Puis il reporte le regard sur Verena.

  • Bien joué, petite.

Les personnages longent les Ecuries des Caravanes. Personne. Il ne reste que les chevaux dans le paddock. Un regard en arrière leur indique que le soleil est en train de plonger à l’ouest. De grandes flammes se dressent au milieu de la ville; elles éclairent la nuit tombante comme en plein jour. Les gens tentent désespérément de combattre la nuée.
D’un commun accord, les personnages se ruent sur les chevaux.
Aldo monte avec Nikita, Carmino avec Verena mène la danse, tandis que les autres ont leurs montures.
Les sabots s’enfoncent dans le sol détrempé à pleine vitesse et les chevaux galopent vers les jardins élyséens. Ensemble, ils suivent un petit sentier en silence. Le vent fouette leurs cheveux, gonfle leurs capes, sur la route le cheval agité d’Aldo le dévie vers une branche basse qui percute son sternum et ravive la douleur. Ce n’est définitivement pas son jour. Il fait un froid glacial sur la cime, et la région est plongée dans un noir absolu. On n'aperçoit même pas la lune. En contrebas, Lucatore brûle. Des rues entières sont en feu. Nikita dans un coin de sa tête se dit que tous les corps calcinés ne rempliront pas la panse du Degenesis.
Ils atteignent le lourd portail en fer forgé devant l’aile nord du Cloître. Des torches brûlent au sommet des tours de guet. Une grande agitation règne à l'intérieur. Un craquement retentit. La porte s’ouvre en grinçant. Au-Delà, un escalier étroit mène au réfectoire. Verena et Carmino se faufilent à l'intérieur. Ils entendent des bruits de personnes qui courent et des sons étouffés.
Les personnages gravissent les marches et découvrent une salle pleine de recoins, à peine assez grande pour les contenir tous. Juste à temps avant que quatre Ascètes ne montent l’escalier en trombe jusqu’au réfectoire.

  • Prenez des armes dans l’armurerie. Bastardo est déjà arrivé et il vous expliquera le fonctionnement des calcinateurs. La moitié d’entre vous prendront position devant le portail. Une fois que la nuée est à portée, tirez, mais pas avant ! Nous ne voulons pas gâcher trop de pétro !

C’est Abacus. À travers une fente dans la réserve, les personnages voient l’Elyséen en train de donner des instructions à ses Ascètes. On dirait qu’une quarantaine d'Ascètes sont dans la salle. Au moins.

  • L’autre moitié avec moi. Protégez les moulins ! Rien ni personne ne doit les atteindre. Si je trouve ne serait-ce qu’un sale moucheron dans mon labo, je vous hacherai menu. C’est clair ? (Il se tourne vers les deux Ascètes) Wermuth, Laspinger, à la Porte Ouest. Si vous voyez quoi que ce soit, sonner la corne. N’utilisez jamais la fusée éclairante ! La dernière chose dont j’ai besoin, c’est que ces traitres d’Hellvétiques envoient un bataillon au Cloître.

Les Ascètes répondent aux ordres d’Abacus par un “à vos ordres, chef” tout militaire, et le suivent à l'extérieur.

  • Je le déteste, dit Verena. Il est méchant !

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Les personnages peuvent sortir lentement du réfectoire. Verena leur montre le chemin par signes. En sautant sur une saillie du bastion, ils voient les Ascètes traverser le patio au pas de course, en tenue complète, pour prendre leur position, accompagnés de quelques Orgiastiques. Quelqu’un hurle des ordres. Abacus n’est pas dans les parages.
Leblanc part en éclaireur, la sombre nuit, et le bazar ambiant est un milieu parfait pour s’y faufiler. Il parvient jusqu’à la porte Ouest et fait signe à ses compagnons d’avancer. Wermut et Laspinger sont au sommet de la porte, et leur tournent le dos.
Il dégaina son poignard et son bracelet poignard, un sourire carnassier apparut sur son visage, enfin il va pouvoir tailler dans de l’Anabaptiste, quel soulagement.
Tapi à côté, Carmino sort un scalpel, il avale deux pilules blanches, grimace.

  • Il faut supprimer les deux en même temps, je vous accompagne.

Carmino et Leblanc rampe, ils sont prêts. Un. Deux. Trois.
Leblanc tranche la gorge de Laspinger avec une facilité effrayante de celui qui a pratiqué encore et encore. Mais Carmino au moment de se jeter sur Wermut est saisi d’une douleur à la poitrine et permet à l'Ascète de se défendre. Leblanc s’attendant au pire a déjà bondit sur l’homme tel un félin et enfonce son bracelet poignard à l'arrière du crâne de l’homme qui tombe comme une poupée au sol. Carmino le remercie.
Une fois qu’ils ont trépassé, Verena et les autres personnages bondissent au sommet de la porte. Les mains tremblantes, elle triture le verrou de la boite, le verrou s’ouvre avec un cliquetis, dévoilant un fusil à fusée éclairante et huit projectiles.
Nikita arme le pistolet, tire en l’air, mais la fusée ne brille pas, elle regarde le pistolet l’air de ne pas comprendre. Carmino s’approche et enclenche la fusée avant de remettre l’arme à Nikita. Ce coup ci, avec une forte détonation, le projectile s'éjecte du canon et file en direction des nuages, laissant derrière lui une traînée lumineuse. Puis le propulseur explose en un éclair aveuglant qui colore les nuages d’un rouge profond et plane dans le ciel telle une étoile flamboyant au-dessus des Alpes. Le patio est soudain pris d’une agitation frénétique.

  • Qui a tiré la fusée éclairante ??

Une dizaine d'Ascètes courent dans tous les sens à travers le patio du Cloître en essayant d’apercevoir la Porte Ouest, mais elle se trouve dans un angle mort de leur champ de vision. Les hommes sont furieux. Le groupe court déjà en direction de la Porte Nord.
Soudain, une détonation éclate de l’autre côté du Cloître et couvre les cris des Ascètes.
Les personnages ont eux aussi entendu le coup de feu qui résonne depuis les murs du Cloître. Juste à côté d’eux, quelque chose de métallique tombe au sol. Le Chirurgien lâche son scalpel et recule en trébuchant. Ses jambes tremblent. Le néoprène luit d’humidité sur son torse. Il ajuste ses lunettes avec incrédulité, fixe les personnages, une lueur d’incompréhension dans les yeux.

  • Touché au cœur, déclare-t-il sèchement.

Il s’effondre, le torse en travers des remparts. Verena crie, écarquillant les yeux d’effroi. Les personnages bondissent à l’abri, le tire venait de la tour Nord. Ils sont coincés. Au-dessus d’eux, les Ascètes gravissent en trombe l’escalier menant à leur étage. Lucio accourt depuis l’armurerie pour essayer de découvrir qui a tiré et de comprendre ce qui se passe.
Loin à l’ouest, une deuxième étoile s'élève soudain dans le ciel. Une lueur bleuâtre enveloppe les Alpes voisines. Les Hellvetiques ont répondu.
Verena et Aldo eux, fixe un papillon jaune et noir à leur pied qui lutte contre le vent avant de se faire emporter. Un papillon si haut ? étrange. Verena semble ravi d’en voir un.
Les personnages ont à peine le temps de monter un plan que quatre Anabaptiste débarquent brandissant des épées et des fléaux. Ils sont suivis par deux hommes portant de gros réservoirs sur le dos : des porteurs de calcinateurs. Leblanc arrive à en distraire deux qui vont voir ailleurs.
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Ils décident de forcer le barrage et de courir de toute leur force, au loin face à eux, Lucio les voit.

  • Vous ! Sales traitres ! Je vais vous réduire en charpie !

Lucio les à reconnu, il s’empare de l’enorme espadon dans son dos.
Ils arrivent à passer les premiers gardes et à esquiver un fléau, parer une épée. Malheureusement ils ont sous-estimé la puissance d’un calcinateur. Un jet de flamme englobe Aldo et Binaire, Aldo déjà mal en point sent son heure arrive, sa peau brûle, des cloques apparaissent, ses poumons le brulent, et au moment ou il pensait venir son heure, il ressort de cet enfer, l'adrénaline l’ayant fait traverser, son manteau en cuir en charpie, la Pie à les ailes brûlées.
Quelque chose grésille derrière eux, un tonneau d’huile à pris feu et commencent à attaquer le réfectoire.
Nikita croise le fer avec Lucio pour faire gagner du temps à ses alliés puis continue de courir.
Soudain une détonation met fin au combat : un autre coup de feu. Un cri de douleur rompt le silence, quelqu’un heurte le sol avec un bruit sourd.

  • Bastardo a été touché ! marmonne un des Ascètes d’une voix incrédule en baissant son arme.

Les personnages profitent de la stupeur générale pour se cacher à l’abri.
Le Fureur se recroqueville de douleur. De la main droite, il tente de se relever en prenant appui sur les remparts, s’écroule à nouveau.

  • Je ne les sens plus ! s’exclame-t-il, le souffle coupé. Mes jambes !

De l’autre côté du Cloître, Neva dévale l’escalier devant ses appartements, fusil à la main. Elle plonge entre les arcades et prend position. La confusion règne. Les Anabaptiste regardent autour d’eux, déconcertés. Personne ne comprend ce qui se passe.

  • Neva ! Pourquoi ? hurle Lucio.

L’éclat d’une lunette de fusil apparaît au loin, et un troisième coup de feu retentit dans le bastion. Un bruit sourd. La nuit devient aussi claire que le jour.
L’explosion du réservoir d’un calcinateur déchiquette son porteur, et un immense mur de feu se dresse devant le réfectoire. De leur abri, des langues de feu embrasent l’huile qui a fui des tonneaux et isolent les personnages du reste du bastion. Des morceaux de chair tombent du ciel. Deux Ascètes ont pris feu et sont tombés dans le vestibule comme des torches humaines. Des cris et une odeur pestilentielle s'élèvent de partout.
Des flammes jaillissent dans le ciel nocturne. Si les personnages lèvent la tête, ils sont témoins d’un phénomène incroyable : une gigantesque nuée de papillons, éclairés par la lueur du feu, s’approche de la tour.

  • Pourquoi ? s’ecrie Lucio.
  • Oh, ferme-la, misérable Fureur. Quel guerrier pitoyable tu fais, crache Neva en guise de réponse, la voix pleine de dégoût. Je t’avais dit d’éliminer ces idiots, de ne pas les laisser regagner le Cloître ! J’imagine que je vais devoir m’en charger moi-même.

La chaleur est épouvantable; ils suent à grosses gouttes. Les hurlements en provenance du vestibule continuent. Frappés de panique, les Anabaptistes courent dans tous les sens et essaient d’éteindre leurs camarades en  feu avec de la boue et de l’eau.

  • Neva ! Je t’en prie ! Ça ne peut pas se terminer comme ça !
  • Je te hais, Lucio ! Tu étais censé protéger Vikal. Tu n’avais que ça à faire. Va en enfer.

Neva charge une balle, appuie sur la détente, mais l’arme s’enraye. D’un geste furieux, elle la jette sur le côté, dégaine son épée et se dirige vers le Fureur impuissant.

  • Tu n’as même pas eu le courage de tuer Altair, reprend-elle. J’ai dû engager des va-nu-pieds pour le faire à ta place. Quel lâche tu fais.



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Elle lève son arme pour administrer le coup de grâce.
Des rayons de lumière filtrent à travers les fenêtres de la tour au-dessus des personnages, tout le monde s’interrompt. La maçonnerie se fend, des fissures rouges et luisantes apparaissent le long des mortaises, s’étendent, se ramifient. Les murs enflent dangereusement, repoussés vers l'extérieur par une gigantesque … bulle ?
Dans un énorme vacarme, comme si des montagnes s’effondraient, la tour s’effondre au milieu d’un nuage de débris. De gros blocs de pierre fendent l’air en direction des têtes des personnages ou heurtent le sol à côté d’eux et les projettent au sol. Des morceaux de briques et de poutres s’abattent sur eux. Une pierre colossale arrache les remparts et bloque la Porte Nord, le mur en feu du réfectoire s'écroule dans le vestibule avec un gémissement. Le Cloître tout entier tremble.
De l’étage supérieur de la tour, il ne reste plus qu’un squelette noirci. Des poutres en bois brut s'étendent vers le ciel, leurs extrémités fendues continuant à se consumer, tel les doigts d’un géant pointant vers le ciel. Au-dessous, la silhouette d’un garçon apparaît en ombre chinoise parmi les débris. Ses yeux brillants comme des étoiles écarlates font fondre les chaînes qui pendent sur ses bras. Sa poitrine se soulève et son regard tombe sur le bastion

  • Vikal ! crie Verena et Neva.

Puis le garçon s’écroule.
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Un sifflement strident retentit, comme celui d’une bouilloire géante. Puis c’est l’accalmie : les flammes s’éteignent, l'atmosphère est sèche, de l'électricité statique grésille à travers la cour du Cloître. Des Éclairs bleus dansent en travers des pierres et le long des murs, jusqu’aux pignons. Le sifflement se mue en vrombissement, comme si on avait percé une bulle géante d’air comprimé. Puis un craquement assourdissant retentit, aussi sonore qu’un coup de tonnerre.
Quelque chose a frappé le vestibule comme une météorite.
L’explosion projette tout et tout le monde au sol. Du centre du cratère encore fumant, une silhouette colossale se redresse, la créature doit faire deux mètres cinquante et près de 400 kilos à vue d'œil. Elle pousse un crie qui glace le sang de tous ceux qui l’entendent.

  • Barghest !

Le symbole du chakra d’un Psychokinésiste est tracé dans les pierres qui l’entourent. Les Orgiastiques et les Ascètes se plaquent contre les murs, le regard rempli d’effroi. Le colosse esquisse un pas en avant, et des éclairs bleu dansent sur sa peau blanche infestée de vers.

  • Barghest apprend des humains ! Barghest se bat lâchement comme eux !

Deux pas rapides, et la créature s'estompe puis réapparaît, dominant un Ascète qui lève les bras en un réflexe protecteur. En un éclair, le Psychokinésiste le déchire en deux.

  • Barghest les éparpille !

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Le colosse fait volte-face, avance d’un long pas, et atterrit devant un Orgiastique. Dans une pluie de coups furieux, il broie les os de son adversaire.

  • Alors, ils sont faibles et Barghest les pulvérise !

Une sphère noire apparaît sur la paume ouverte de la bête, courbant l’espace et déformant la lumière.
La sphère se met à tourner frénétiquement autour de son axe, attirant les rayons de lumière. Puis l’Archon referme le poing autour d’elle. Un rayon d'énergie concentré explose entre ses doigts caoutchouteux. Il tend brusquement le bras; il a repéré sa cible. Un trait de lumière réduit un Anabaptiste en un tas de graisse qui crépite comme une bougie. Le rayon poursuit sa trajectoire et transperce le mur. Il fait fondre et réduit en poussière étincelante tout ce qu’il touche. Puis il disparaît. Barghest cherche déjà sa nouvelle victime.
Une rafale tirée depuis l’armurerie dissipe brièvement l’obscurité du bastion. Une balle fonce en direction de Barghest. Elle se désagrège en un nuage de métal luisant juste avant de le toucher. Sans bruit, les débris tombent sur l’anneau de filaments invisible qui entoure l’Archon comme un mur protecteur. Neva !
L'Émissaire tient un lourd fusil antichar et charge une nouvelle balle. Barghest la voit, s’accroupit, puis effectue un formidable saut pour atterrir dans le bastion.

  • Femme a le fils de Barghest ! hurle le titan à l’Anabaptiste.

C’est maintenant ou jamais. Le vestibule est désert, le sol à exploser. Barghest tourne le dos aux personnages. Le flanc gauche du bastion s’est effondré et les gravats forment un escalier. Fonçant tête baissée, ils arrivent à atteindre la chaufferie en toute sécurité sans être remarqués. Tous ressentent dans leurs tripes que ce serait de la folie de combattre le Psychokinésiste.
Ils entendent juste avant d'être trop éloigné :

  • Livrez-le-moi !
  • Jamais !

Pas le temps de regarder autour d’eux. Les personnages pénètrent dans la chaufferie, un labyrinthe rempli de chuintements. Les chaudières s’emballent et crachent des jets de vapeur, Aldo à moitié aveuglé par la douleur en reçoit un de plein fouet qui finit de brûler son visage du côté gauche.
Verena désigne une porte de l’autre côté du sous-sol. Ils arrivent à l’ouvrir de force. Mais font face à deux Anabaptistes furieux qui accourt vers eux.
Nikita furieuse de fuir devant un Degenesis, attaquent les défenseurs avec toute la sauvagerie et la rage qui bouillonnent dans ses entrailles et qu’elle essayait de garder jusque là, les défenseurs n’avaient aucune chance face à un tel déferlement de brutalité.
La, à l’abri, ils prennent le temps de soigner leurs blessures, et surtout de s’attarder sur Aldo, ils remarquent enfin l’étendu des dommages qu’il a subi, son visage d’ordinaire plutôt charmant est dorénavant déformé par la peau brûlé, tendu et fripée, qui suinte. Après quelques bandages et soins basiques, les personnages repartent.

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En dévalant un escalier, les personnages pénètrent dans une cave de la taille d’une cathédrale : le sanctuaire du Cloître, les moulins à huiles de Lucatore. Des rouages aussi hauts qu’une maison pendent du plafond. Entre eux, au sol, Abacus est en train de donner des ordres à ses Ascètes qui courent dans tous les sens.

  • Rangez la Brûlure dans les caisses capitonnées. Prenez les cadenas en fer. Les fioles doivent être emballées dans de la paille !

L’Elyséen assigne mission sur mission à ses Ascètes. Depuis une galerie, ils aperçoivent de gros alambics en laiton et des réservoirs d’huile contenant un liquide doré : l’huile élyséenne.
Un coup de tonnerre fait trembler le plafond et les roues dentées grincent sur leurs supports. Barghest ? La galerie sur laquelle se tiennent les personnages oscille en avant et Binaire passe par-dessus et tombe de 3 mètres de haut.
Le groupe descend les escaliers et se cache derrière des caisses pour rejoindre Binaire.
Un deuxième coup de tonnerre a provoqué une lézarde dans le plafond de la cave et de la poussière leur tombe dessus.

  • Ca ne peut pas être un orage ! Crie Abacus, scandalisé en levant les yeux vers les roues dentées.

Un troisième coup de tonnerre. Des pierres tombent du plafond et heurtent le sol tels des projectiles, ensevelissant les Ascètes et brisant un alambic. De l’huile se répand, recouvrant une partie du sol.
Leblanc entre ouvre une des caisses et ils aperçoivent une caisse remplie de Bourgeon de Brûlure. Ne résistant pas à l’attrait de regoûter ce délice, il s’en saisit d’un, coupe le sommet et aspire à même le germe, ses spores qui emplissent ses poumons. Ses yeux se dilatent, une chaleur envahit son cœur, et il se sent rempli d’amour envers les autres, aucun stress ne coule dans son sang. Aldo reconnaît les effets de l’Unité, de la Brûlure Frankéenne.

  • Seigneur tout puissant ! s’exclame Abacus, les yeux écarquillés.

À travers le trou de la cave, la silhouette colossale de l’Archon descend en planant lentement jusqu’au sol. Dans ses bras, il tient un garçon chauve et inconscient. Vikal ?

  • Rend à Barghest ce que tu lui as volé ! ordonne-t-il en rugissant.

Derriere lui, un épais nuage noir vrombit. Sa nuée !

Degenesis (Post-post-apo) S3mjvpHQYqgROpQzzhxW782gyUfVD1Eq3TKvF3TpWQ2TOAWtUbO7zMh0H0GTNzIVM_Rz1RZ7UH9rQfs1GyEQMz2LVitJyajuxu2CgQl_8N4glsUoaEKcBCi3-A_6Vp2KpVewU8mM
Coincés. L’Archon est fou de rage, sa nuée fonce à travers la cave, le vacarme assourdissant le groupe.

  • Cet enfant de malheur ! Si seulement Altair l’avait tué ! marmonne Abacus dans sa barbe avant de s’enfuir.

Barghest atterrit. Avec précaution, il dépose le garçon sur son bras gauche, puis tourne la tête encapuchonnée de gauche à droite. Un Ascète, qui tremble comme s’il était en train de se faire électrocuter, devient la prochaine victime de l’Archon. Le psychokinésiste martèle le sol, le bas de son torse brille d’une lueur surnaturelle, puis l’air s’enflamme. Un barrage de feu l’encercle. L'Ascète brûle et le rideau de flammes s’étend comme une langue ardente, mettant le feu aux huiles qui fuient. C’est l’incendie dans les moulins à huile. Soudain, Verena se lève d’un bond. Elle fonce d’un air rageur en direction de la bête depuis l’endroit où elle se cachait en compagnie des personnages.

  • Vikal !

Le cri de Verena résonne dans la salle. La créature dresse la tête, fixe la personne qui s’approche. En trois longues foulées, l’Archon se tient devant la Ravie et tend le bras en arrière. Bientôt, la fille sera morte se disent les personnages. Le poing de Barghest se rapproche de Verena comme une ombre. Elle pousse un cri de désespoir, veut reculer, perd l'équilibre. Soudain, le démon s’interrompt.
Il pousse un hurlement, un long cri de douleur, puis se détourne. Stupéfaite, Verena gît dans l’huile. La bête se tourne vers une autre victime, poursuit un Orgiastique qui a tenté de bloquer le chemin de l’Archon. Le colosse démembre l'Anabaptiste comme une poupée. Des nuages noirs, épais, constitués de mouches et de taons, se mettent à l’entourer. Le Psychokinésiste ouvre la bouche, inhalant goulument ses plaies.
Soudain un coup de feu retentit à travers la pièce. Il ne vise pas Barghest, mais les grandes cuves d’huiles. Un trou est percé dans l’un des contenants de cuivre et du liquide dorée s’en échappe. Fernex est posté sur la galerie. Le chasseur est de retour et à survécue, les personnages le regardent étonné.
Leblanc dans un état second avec Binaire s’empresse de le rejoindre. Fernex tire salve sur salve et perfore toutes les cuves. Lorsqu’il les aperçoit, il s’empare d’un sac qu’il porte en bandoulière et le jette à leurs pieds, ils découvrent des éclats de miroir. Le sac en est plein.

  • Détournez son attention ! crie Fernex. Lancez-les vers l’Incarné !

Tous jettent ces éclats aux pieds du démon. Un silence. La créature ne bouge pas. La minuscule tête qui coiffe le corps massif fixe les éclats du regard. Elle demeure immobile. Sur la droite, Fernex dévale l’escalier et glisse sur le sol huilé en direction de Nikita et Aldo.

  • Encore un ! Siffle-t-il avant de viser, attendant qu’un autre collier traverse la salle.

Barghest contemple le deuxième amas d’éclats qui glisse en direction de ses pieds. Lentement, il se baisse pour scruter la surface. Il semble être en paix. 

  • Les éclats nous feront gagner du temps, mais ils ne l’arreteront pas.

Il agrippe Nikita par le bras, le bras tendu, il désigne l’endroit ou Verena se relève d’une flaque d’huile.

  • Il ne supporte pas l'huile. Regardez ! Il la contourne. Il faut le distraire pour lui verser de l’huile dessus ! là-bas ! la cuve ! Il faut la renverser ! (il regarde Aldo, Leblanc et Binaire) Vous, rester là, et continuer de lancer des éclats à mon signal. Je vais distraire l’Incarné.

Il contourne la caisse derrière laquelle il s’était caché et court en direction de l’Archon.
Le Psychokinésiste balance la tête de gauche à droite tout en marchant vers une pile de caisses. D’un seul coup, il défonce l’une des caisses renforcées pour en extraire une poignée de bourgeons de Brûlure. Il les broie entre ses doigts et laisse les spores pleuvoir sur Vikal comme s’il tentait de le ressusciter.

  • Maintenant ! ordonne Fernex.

Ils arrivent à jeter les éclats et à distraire le démon. Nikita en profite pour courir jusqu’à la cuve d’huile. Fernex s’approche dans son dos, lentement, puis il braque son Lupara sur le torse massif, et tire. La balle siffle à travers le bouclier de filaments et des vagues parcourent la peau flasque de l’Archon. En plein dans le mille. Du sang coule de la poitrine de Barghest, la bête trébuche, et cherche le tireur du regard. Dans un vrombissement assourdissant, la nuée s'élève en direction de Fernex.

  • Vite ! crie le chasseur de toutes ses forces.
  • Barghest vous détruira tous !

Nikita puise dans ses dernières forces pour renverser la cuve, la dernière vis saute, un gémissement résonne à travers les moulins à huile. La cuve grince, les supports cèdent et les planches volent en éclats quand la gigantesque cuve bascule en avant. Des centaines de litres d’huile élyséenne arrosent l’Archon, le submergent tel un raz de marée. Aussitôt, la nuée se dissipe de manière chaotique et amorphe. Les mouches s'écrasent sur le bois et les renforts en métal, des nuées de taons se dissipent en myriades de minuscules taches noires, des moucherons atterrissent dans le liquide poisseux et se noient. Une grande partie de la nuée s’échappe à travers le trou du plafond de la cave.

  • Barghest déteste les humains ! crie l’Archon, enragé.

Maladroitement, il s’efforce de se débarrasser de l’huile visqueuse. Ses jambes martèlent le sol, sa peau flasque frémit, mais le voile doré ne fait que se répandre encore plus à chaque mouvement. Le corps de la créature lévite; il serre Vikal contre son torse. Il baisse la tête, arque les épaules. Comme un boulet de canon, son corps fonce à travers le plafond de la cave.
Les personnages n’en croient pas leurs yeux, ils ont fait fuir le monstre. D’un seul coup l'adrénaline retombe, leurs respirations se fait plus bruyante, chaque bouffée d’air est saturé par l’odeur de l’huile et de la fumée qui se répand, ils se regardent tous, et les jambes lâchent sous eux, tous prie pour qu’on les laisses se reposer, ne serait ce qu’une minute, malheureusement le feu se propage et d’ici peu il ne faut pas douter que les Anabaptistes survivants viendront voir ce qui s’y passe.
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MessageSujet: Re: Degenesis (Post-post-apo)   Degenesis (Post-post-apo) Icon_minitimeLun 21 Déc 2020 - 22:44

Après avoir survécu à l’apocalypse, les personnages se regardent, l’air hagard, l'adrénaline diminue, les jambes flageolent, les douleurs apparaissent, les brûlures d’Aldo deviennent insupportables.
Le sol des moulins à huile tangue comme un navire sur l’océan. Des colonnes et des arches voûtées cèdent sous le poids. Des blocs de pierre de plusieurs tonnes se détachent et viennent écraser les engrenages de bois. L’escalier devant le mur est arraché, entraînant avec lui toute la galerie et détruisant la seule issue.
Fernex fonce en direction des personnages cachés. Ils lisent la peur dans ses yeux.

  • Il n’y a plus d’issue !

Un cri ramène l’attention des personnages au moment même où ils se demandent où est passé Verena.

  • Espèce d’idiote, tu as tout fichu en l’air ! Je vais te couper en morceaux, sale garce !

Abacus. L’Elyséen détient Verena. Elle a tenté de lui mettre le feu avec un bol d’huile enflammé, mais le vieil homme s’est débarrassé de sa tenue. En s’approchant de lui, ils voient l'Ascète aigri et nerveux qui maintient un couteau contre la gorge de Verena. Il traine la jeune femme par les heveux jusqu’à un conduit dans le sol, dans un coin caché de la cave. Son torse est luisant et doré, l’huile élyséenne scintille sur sa peau. Quand il remarque les personnages, il les dévisage, les yeux injectés de sang, plein de dégoût, tout en appuyant la lame contre la peau douce du cou de la gamine. Un mur de pierre tout entier s’écroule derrière les personnages. À tout moment, l’abbaye risque de s’écrouler sur leur tête et de les ensevelir.

  • Vous avez détruit le travail de toute une vie ! 

Il fixe les personnages comme s’il pouvait les calciner du regard. Abacus recule d’un pas dans le conduit, les personnages ont la main sur leurs armes, ils aperçoivent le stigmate complet d’un Léperos sur son torse nu. Un stigmate complet, une telle marque n'a jamais été vu sur un humain encore conscient. Mais malgré tout une lueur de folie dans le regard, il n’attend qu’un faux pas de leur part pour tuer l’enfant qu’il tient.
Soudain, l’Elyséen est pris d’un haut-le-cœur et crache des particules blanches, des spores ! C’est le bon moment. Ni une ni deux, Nikita avance en courant tout en dégainant son pistolet, et tire. Touché en plein épaule, il lâche l’enfant qui s’écroule au sol. Aldo et Leblanc courent en direction de la trappe. Fernex attendait ce moment et finit par mettre une balle entre les deux yeux du fou.
Ils se précipitent dans la trappe et courent, juste à temps avant que le plafond s’effondre. Après quelques minutes, Fernex allume une lanterne et éclaire ainsi un long couloir semblant avoir été taillé à même la roche, soutenue par des poutres qui portent le poids de la montagne au-dessus de leur tête.

  • L’Incarné a probablement vécu à proximité de Lucatore pendant des mois. Sa nuée était énorme. Il a dû la nourrir pendant longtemps. (Le chasseur parle de la bête avec déférence et respect.) Je l’ai suiv…

Il laisse sa phrase en suspens. À moins de 50 pas, l’obscurité est percée par ce qui semble être la lueur de la nuit. Aldo tente d’escalader le puits de terre mais les prises sont trop instables. Nikita fait donc monter Verena sur ses épaules qui grimpe et leur jette une corde.
Ils montent tour à tour la haut.
Aucun ne fait attention, tous veulent sortir de là, laissez le Cloître derrière eux. Comme des mouches, ils finissent par se faire assommer.
Quelque temps plus tard, ils se réveillent.
Nikita, Leblanc, Fernex, Verena et Custus le Ferrailleur sont ligoté dans une tente branlante. Leblanc a réussi à garder son bracelet poignard. Custus montre qu’il à plus d’un tour dans son sac, déjà détaché, il fait jurer à ses compagnons de fortune de garder le secret sur son identité en échange de son aide pour s’en sortir, peu après, un petit drone vrombit en pénétrant dans la tente, il porte avec lui un pistolet mitrailleur. Un petit sourire apparaît sur le visage de Custus quand il voit dans les yeux des prisonniers qu’ils ont compris. Peu de temps après, un des gardes pénètre dans la tente et se fait maîtriser par les prisonniers, puis réduit au silence par Nikita.
Pendant ce temps, Binaire se réveille dans une tente richement décoré, attaché à la cheville, le masque baissé, elle aperçoit Aldo évanouit ligoté à un fauteuil. Devant elle, un personnage au teint basané et au sourire carnassier lui fait face.
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Il regarde Binaire droit dans les yeux, et d’un air jovial lui propose un marché : déverrouillez un Artefact en échange de la vie de ses compagnons. Rien ne permet de croire en sa promesse. Papa Chico montre un disque doré à Binaire, elle comprend assez rapidement qu’en effet c’est plus qu’un objet sacré.
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Un brouhaha règne en dehors de la tente, un sous-fifre vient chercher Papa Chico qui sort de la tente.
En profitant, elle active l’Artefact, et son attention devient focalisée dessus. Puis elle se libère et réveille Aldo.
Profitant du bazar régnant dans le camp. Leblanc et Custus en profitent pour aller chercher leurs affaires puis les 2 compagnons isolés.
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Nikita tente de fuir la zone avec Fernex et Verena, mais elle tombe nez à nez avec 2 Romano, désespéré elle se jette sur le pauvre homme à l’allure malade et met fin à ses jours d’une frappe chirurgicale, sa tête décolle de ses épaules, Fernex tire sur le deuxième mais son Lupara s’enraye et l’homme en profitent pour fuir.
Les autres entendent la détonation. Et fuient sans demander leur reste vers les bois. Leblanc restant un peu en arrière pour observer le camp fait face à un spectacle effroyable et fantastique. Le camp est attaqué .. par un homme ? Il avance au milieu de la dizaine d’assaillant comme si il marchait sur une ligne droite, esquivant, coupant, tuant chaque ennemi comme si c’était de vulgaire tas de paille, une aura noiratre semble flotter autour de lui et étouffer ses opposants, Leblanc a déjà entendu parler de ce genre de créature, un démon, c’est tout ce que ça peut être.
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Quelques minutes plus tard, le groupe se rassemble dans les bois. Custus les a menés ici, et déterre une cache et commence à s’équiper de matériel Chroniqueur.
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Pendant qu’il s’équipe, les personnages le questionnent, il ne faisait qu’observer leur assure-t-il, puis il disparaît dans les bois.
Un frisson leur parcourt l’échine, aucun bruit animal ne dérange le silence des bois. Observant les alentours, ils aperçoivent la silhouette du démon sortir de derrière un arbre. Son aura est terrifiante, les muscles se tétanisent, ses yeux semblent rougeoyer des flammes de l’enfer, sa voix caverneuse réclame le Testament, tout en fixant Binaire.
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Binaire terrifié commence à fouiller ses affaires, lorsqu’une détonation brise le silence, puis une deuxième. Le démon se retourne, derriere, à quelques dizaines de metres, Tom le Noir accompagné des Culterinis arrivent en renfort, le démon prend la fuite dans les bois et son aura noiratre le fait disparaitre de toute vue.

Les Culterinis escortent les héros, survivants du Cloître jusqu’à Lucatore. La ville est ravagé, une bonne moitié est partie en flamme. Des centaines de corps sont entassés puis brûlés. À la porte Ouest, un hôpital Hellvétique est monté. Les héros peuvent ainsi avoir un repos bien mérité et discuter avec tous les acteurs de ce sinistre spectacle.
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