Le Val de Sombrelune

 
 
 
 
 
 
 
 

Il est midi lorsqu’on décide de se diriger vers l’orphelinat d’Elara. Le temps est clément, propice à une petite balade. J’ai pris la place du milieu au sein de ce groupe hétéroclite à cause des dires du village ; « comme quoi les alentours de Nid de faucon seraient dangereux, peuplés de troll, loup-garou, et fée… »
Pensant à la tactique et à la stratégie si jamais nous nous retrouvons dans une embuscade. Cependant les regards de certains me laisse penser que je passe pour un couard ;  « hmm ils me verront bien à l’œuvre » me disais-je.
Alors que je laissais libre court à mes pensées nous arrivâmes rapidement en vue d’une bâtisse entièrement en ruine, de laquelle ne restait qu’une arche noircie qui s’élevait pardessus les décombres des restes de cette ancienne demeure.
Il était sans nul doute qu’il s’agissait de l’orphelinat d’Elara. La suie présente sur les restes des pierres apparentes trahissait le feu violent qu’avait dû subir la maison. Cette dernière se trouvait à l’orée du bois.
Juxtaposé à la bâtisse et à l’abri des arbres, se trouve un campement … fouillé méticuleusement par notre pisteur Bakurog, qui grâce à l’odeur définit que c’était bien celui des enfants  et qui observa des traces de pieds d’enfant et d’autre créatures s’éloignant vers la forêt.
Skotha quant à lui souligna l’état du campement qui trahissait une lutte qui avait dû se passer et trouva sur  une branche une écaille trop grosse pour être celle d’un poisson.
Avec ces indices notre barde Yopih pu définir contre qui s’étaient battu les enfants. Des kobolds, elle nous informât que c’était de petites créatures mauvaises vivant dans les tréfonds de la terre potentiellement en forêt mais aussi dans les galeries présentes dans les montagnes.
 Il ne fallait donc pas perdre de temps à les retrouver car les enfants étaient seuls, livrés à eux-même, face à un danger bien réel. Bakurog le compris ainsi que Skotta car ils s’empressèrent de suivre la piste cependant ils s’arrêtèrent. Lorsqu’ils entendirent des bruits sourds frappés …
Yopih, Élias et moi-même voulions fouiller les ruines mais au nord de notre position un mouvement attira mon attention quelque chose bougeait dans ce fourré a 60 mètre de moi. Quand soudain ma concentration fut stoppée net par Élias qui frappait  sur une trappe de toutes ses forces. Cette trappe se trouvant dans les décombres, succomba sous la puissance de notre prêtre,  délivrant  à son ouverture une odeur nauséabonde et un mystérieux passage.
Nous nous retrouvâmes donc tous les 5 autour de ce passage que nous décidâmes d’explorer. L’obscurité était de mise ainsi nous usions, Elias et moi-même de nos pouvoirs pour illuminer tant que faire se peut cet endroit.
Le passage déboucha sur une alcôve sordide dans lequelle sur le long d’un mur pendaient des chaines et des menottes, à l’opposé se tenait une table où se trouvaient des outils de torture et au milieu de la pièce, ce qui retenut toute notre attention,  jonchait un cadavre de femme en robe.
Alors que je m’approchais de la victime je fus surpris par une nuée d’araignée qui sortis de sa bouche et qui m’attaqua, après une dure lutte acharnée nous avons réussi à survivre dans cette cave exigue, malheureusement mon manteau à capuche de bonne fortune avait subis les piétinements de notre prêtre et était ruisselant de matière organique visqueuse.
En étudiant le cadavre nous avons observé que sa gorge avait été déchirée et qu’il y avait une marque à son annulaire, désignant une bague manquante.
 
Parmi les outils de torture Yoppi et moi avons pris des dagues en argent de bonne manufacture qui remplacera notre équipement actuelle.
En sortant de cet endroit je n’avais qu’une seule idée en tête laver mon manteau dans le joli petit ruisseau. Alors que je m’attelais à la tâche,  du bosquet dans lequel nous avions perçu une présence. S’enfuit une petite fille. Nous sommes arrivés à la rattraper grâce à Bakurog qui réussit à l’arrêter.
Cette petite fille s’appelait Geva, elle avait 12 ou 13ans et nous raconta toute son histoire. Elle était de l’orphelinat et c’est dame Elena qui avait pour habitude de les torturer dans la cave ( c’était pour leur bien selon elle ). Les séquelles était visible sur son corps de plus elle nous affirma avoir vécu ces 4 derniers mois seul dans la nature depuis cette incendie et qu’ils étaient  12  enfant le jour du sinistre. Geva qui avait pu s’enfuir, survécu et cela me toucha au plus profond de mon âme. Elle portait à son doigt une bague sertie d’un grenat qui n’avait rien de magique. cette petite était comme moi orpheline et traversait des épreuves difficile. Je m’enquis donc de la prendre sous mon aile, de lui donner de bons conseil ainsi que de quoi se défendre. Je me jurais a moi-même de la protéger jusqu’à ce qu’elle soit en sécurité.
De plus Geva avait été témoin la nuit dernière de la capture des enfants pars des « diablotins ».
Nous partîmes donc sur les traces des enfants disparus. Cela nous mena à des arbres morts sur lesquelles étaient crucifié de petites créatures. Yoppi qui a beaucoup voyagé n’eut pas de mal à les reconnaître, c’était des Pixies de Kelt, des sorte de fée  connu dans le domaine alchimique pour échanger selon une légende le plomb en or.
Poursuivant notre aventure nous sommes arrivé sur une butte étant le promontoire de la vallée nous voyons au loin un  Grand arbre qui surplombait la forêt, Yoppie souligna que nous pourrions y Récupérer la mousse de vieux bois, nécessaire pour le remède contre l’écume noir.
En continuant nous nous sommes rapprochés du bord d’un lac puis nous avons observé un Renard dans la force de l’Age qui se trouvait prisonnier d’un piège.  A peine le temps de discuter que nos deux têtes brulé fonce  vers le renard dans le but de le délibérer. Malheureusement un tireur embusqué se fait un malin plaisir à leur envoyer des flèches. Nous nous retrouvons ainsi dans un combat contre un ennemi dont nous avons du mal à discerner la position. Simultanément 2 gros corbeaux nous attaquent. Après des manœuvres de combat exceptionnel les 2 oiseaux tombent à terre et celui qui nous tire dessus tente de prendre la fuite. Malheureusement c’était sans compter l’agilité de notre Nain la vitesse de notre Orc ainsi que ma rapidité. Bakurog mit fin à ce combat par un magnifique revers de cimeterre, s’abattant en plein thorax. L’ennemie s’écroula au sol et dans un dernier râle d’agonie nous quitta. C’étaient un Hobgobelin qui aurait apprivoisé ces deux Aile-rasoir .
J’ai été rassuré de voir que mes compagnons étaient  tous très utile et qu’aucun d’entre eux ne serait un boulet pour les autres.
Il nous faudra donc échanger pour comprendre sur quel territoire dangereux nous avons mis les pieds. Et sur quelle technique adopter pour éviter qu’un piège aussi gros nous mette en porte-à-faux.

Citation Naine : « il faut jambbes alertes si veulx échapper à Nain en furye. Et garde en souvenance : fuyr toujours plus vitte que sa hache lancée tu devras. Sitôt hors de son atteynte, changer d’apparence il te faut, tant mortelle leur rancunne. Ainsy peult arriver que mesme après vingt cycles solayres, un hanap se fraccasse sur ta teste, et que mauvays rire de Nain éclatte en ton oreille. »
 
Souvent observé avec curiosité, nommé de « créature des montagnes » ou encore de « Troglodyte » le Nain fascine par son rapport taille/corpulence. Leur pilosité faciale, grande fierté et signe de force et virilité pour ce peuple, intrigue jusqu’aux créatures les plus improbables de ce monde. Leur talent pour la pierre et la construction est élevé au rang d’art, des légendes racontent que les grandes forteresses naines ont été bâties il y a plusieurs milliers d’années et s’élèvent encore aujourd’hui.
Je vous propose une expérience hors du commun à l’image de ce peuple, pénétrer les mystères de l’esprit nain.

24H dans la tête de Skotha

« Que les couloirs obscurs de la montagne me manquent… Au diable cette forêt dense par sa végétation et ce soleil aveuglant auxquels je ne suis pas habitué ! A défaut de bière on y trouve de quoi se divertir un peu comme ce hobbgobelin.  Mais que l’on me coupe la barbe si l’on me reprend à me faire surprendre comme ça ! Moi ! Skotha ! Nain Roux ! Talentueux roublard ! Surpris par une flèche ! Plus jamais !!!
Si je passe de buisson en buisson cela devrait convenir. Hop, un premier sur la gauche. Je regarde à droite, je regarde à gauche, ROULADE, GLISSADE et HOP un deuxième à droite. Qu’ils viennent maintenant !
Ne serait-ce pas enfin le maudit arbre que l’on cherche ? J’aperçois d’ailleurs de la mousse sur …. Mais que font-ils ? les Orcs et leur discrétion légendaire… le voila dans de beaux draps maintenant ! Aller Skotha c’est le moment de montrer de quelle pierre est taillée un nain.
Joli coup l’Humaine, cette vilaine créature risque de te prendre pour un pot de colle après ça.
Ce n’est pas le moment de t’endormir l’Orc, garde bien les yeux ouverts.
Tu vas gouter de ma rapière sale bête, crois-moi après ça il ne restera rien de toi pour le diner!
Pfiou, c’était chaud… Aller aidons le à grimper, il va avoir besoin de temps pour se remettre de ses émotions.
 
Enfin un camp digne de ce nom pour passer la nuit, cela me rappelle un peu mes tunnels. Avec ce feu de joie et les chansons de notre compagne, il ne nous manquerait qu’une bonne bière pour passer une excellente soirée mais vu le climat je vais plutôt monter la garde. Voyons voir…trop à découvert…un peu trop difficile d’accès…bien trop humide… Ah ce buisson fera parfaitement l’affaire ! Impossible que je….. »
« Des Orcs ! il faut que je sonne l’alerte. Ils ne nous auront pas compagnons. Battons-nous jusqu’à notre dernier souffle. Parole de nain, on va leur botter le …. »
« Oups…je crois que je me suis assoupi quelques instants et que c’est plutôt l’Orc qui me botte le cul pour me réveiller… reste digne, ouvre bien grands les yeux et articule bien, il n’y verra que du feu. Cette fois c’est mon tour de dormir un peu, j’ai fait ma part du boulot ! »
« A peine avons-nous pu profiter un peu de cette nuit que le jour se lève déjà. Dague, rapière, arbalète, quelques exercices matinaux pour bien se réveiller et c’est reparti. Un bain dans la rivière, il n’y a bien que les humains pour avoir pareilles idées…que des oreilles d’elfes me poussent si l’on m’y prenait.
De la magie dit-il ? Cela n’augure rien de bon. Mais il faut bien que l’on avance si l’on veut un jour espérer sortir de cette maudite forêt. L’ensorceleur et le prêtre ont les sens aiguisés pour ce qui est de suivre la piste mais cet endroit me donne la chair de poule. Ils me suivent du regard ces épouvantails de malheur. Pas question que je mette les pieds dans cette maison.
Je me demande si je peux battre l’Orc aux billes. Ce sera pour une autre fois, ça m’a tout l’air de chauffer à l’intérieur.
 
Je crois que jamais les nains n’entendront parler de ce moment où je finirai traiter de vieux fou… Un chaudron comme animé de vie qui mange notre ensorceleur, que s’est-il passé ici ? Maudite magie !
Plus je cogne sur ce métal en vie plus je me sens inefficace. Ça doit résonner là-dedans, j’en connais un qui va s’en sortir avec une sacrée migraine si on parvient à le libérer. Je n’aime pas vanter les mérites d’un Orc mais je dois dire qu’il a un sacré revers ! il faut bien qu’ils aient quelque chose remarque.  
Et si on prenait ne serait-ce que l’espace d’un instant pour entretenir nos armes avant que de quitter cet endroit lugubre ? »
 
Chers Aventuriers, Ames de voyageurs et Amoureux de la découverte j’espère que cette expérience unique et exceptionnelle vous aura plu.

Gentes dames, gentes messieurs, approchez ! Approchez, approchez les amis. Venez écouter les histoires extraordinaires d’une petite troupe de 5 aventuriers. Vous croyez avoir tout vu, tout entendu ? Vous croyez tout savoir sur les environs de votre village Nid de Faucon ? Non, bien sûr que non. Vous savez mieux que moi que la forêt de Sombrelune regorge de mystères, de sordides magies, des récits immondes que personne ne veut croire, de sombres histoires qui font cauchemarder vos enfants le soir. D’ailleurs, en parlant de bambins, ils ne vous en manquent pas deux ou trois ?

Parce que oui, jeunes gens. C’est pour les pleurs de vos marmots que nous avons foncé tête baissée dans cette inquiétante jungle, la main sur le cœur, et l’autre main sur l’arme, évidemment. Et du danger caché sous les branches, il y en a à Sombrelune, faites-nous confiance. Il en a fallu du courage, de la bravoure, et un doigté de flûte traversière hors pair. Chacun de mes compagnons, que ce soit l’orc au coup de cimeterre découpe-tête, l’ensorceleur aux cris plus captivants que mes chants, le nain aux roulades légendaires ou le prêtre qui soigne aussi facilement qu’il tue, nous avons le mérite d’être un petit groupe assez efficace.

C’est ainsi que nous sommes arrivés un beau midi sur des ruines, au pied du mont Droksar. Deux grandes statues de nains (noter le paradoxe) de part et d’autre de la porte semble indiquer que nous sommes face à un temple d’un Dieu nain. De quel Dieu, me demanderez-vous ? Je me pose encore la question. De Droksar ou du grand Thorar, je reste encore confuse. Et le pauvre squelette en plein milieu de la cour ne pourra plus nous répondre là-dessus. Mais qu’importe. Nous n’étions pas là pour faire de l’archéologie mais bien pour sauver vos enfants, gentes gens ! Nous sommes donc rentrés sans plus attendre.

A peine rentré, notre voleur se l’ai joué cultiver et s’est mis à regarder tous les livres dans une bibliothèque bien mal en point. Je ne me suis pas trop approchée quand j’ai vu le nuage de poussières volées et tout le monde qui s’est mis à tousser. Tout ça pour un livre qui chante des hymnes au Dieu Thorar. J’ai senti que même notre nain était frustré de cette trouvaille.

Il a eu l’air moins déçu dans l’autre pièce en revanche, dans cette petite chambre cachée, lorsqu’avec Elias il échangeait des sourires bien entendues après avoir trouvé une petite bourse. Découverte qu’on devait à l’orc qui a failli mourir, d’ailleurs, une chute de caillou sur la tête. La mort aurait été bête. Heureusement qu’il a la peau dur, l’orc… et qu’il est passé devant nous.

Ne vous inquiétez pas ! Il a failli mourir de façon plus magistrale. Dans la salle d’après, parce qu’on ne perd pas de temps, le danger ne nous arrête pas, nous avons foncé. Et dans un noir obscur magique, deux poulpes ont surgi du plafond et avec leurs tentacules, ils ont enserré la gorge de Bakurog et Mezaël, doucement, étranglé, inexorablement. Le dernier souffle de Mezaël a failli s’échapper… mais il en faut plus pour battre mes compagnons ! Une cimeterre puissante, des dagues pointues, de l’électricité chargée à bloc et une épée bien tranchante et le tour était joué. Les mantes obscures gisaient dans leur sang au sol et la lumière était revenue. Une lumière ? Que dis-je ! Voyons, c’est même un soleil qui est venu nous réchauffer les cœurs et guérir nos blessures, un soleil qui sortait de l’autel. Qu’importe le dieu qui se trouve derrière cela, il nous a sauvé. Merci.

La pièce d’après fut la plus intrigante de nos trouvailles. Un nain mort s’y était enfermé, de l’intérieur, avec l’aide d’une chaise. Qu’est-ce qui pouvait être pire que la mort pour que ce petit être décide de se murer ainsi jusqu’à son dernier souffle ? Un mystère non résolu. Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’il portait sur lui un parchemin et un marteau laissant penser que c’était un disciple du Dieu Droksar. Etrange.

Toujours à la recherche de vos rejetons, nous nous sommes enfoncés dans cette ruine de plus en plus inquiétante. Ce n’est pas sans surprise que nous sommes tomber sur deux louves qui paraissaient peu inclines à se montrer sympathiques. Mais il faut croire que les méduses noires avaient échauffés mes compagnons car Balkurog, Mezaël et Elias ne se laissèrent pas prier pour les découper en petits morceaux. Une sixième voix s’est alors joint à notre groupe. Non pas celle d’un allié, mais d’un ennemi terrifiant, aux poils aussi blanc que ces animaux qui venaient d’être tué, aux dents aussi acérés, aux mêmes oreilles et aux mêmes pattes… mais qui parle. Oui, c’était un troisième loup qui bavardait avec nous et on a vite compris qu’on était face à une furieuse bête féroce. Ni une ni deux il mordu jusqu’au sang Skotah, le secoua, accroché par ses crocs, et notre nain ne résista pas longtemps à la douleur. Il s’enfonça dans une réalité bien différente de la nôtre, la lumière au bout du tunnel. La rage au ventre, toute la troupe se mis à frapper le loup de toutes ses forces. Et c’est Elias qui, d’un coup final, décapita sa tête, un léger regard sanguinaire dans les yeux. Il a bien changé, mon ami, depuis notre enfance à Absalom. Il a dû vivre des choses difficiles sur sa route. Mais il est un redoutable allié.

En tout cas, après un soin puissant pour Skotah qui revient parmi nous, nous voilà prêt à nous enfoncer plus profond dans l’obscurité de ces ruines. Go !

(petite musique qui reviendra sûrement lors de mes comptes-rendus  )

Suite au combat acharné que nous venons de donner contre ce loup argenté durant lequel toute la compagnie a redoublé d'effort et de stratagème, nous fouillons les dernières pièces restantes avant de descendre dans les ruines. 
Nous récupérons la peau de loup argenté ainsi que les Sept champignons « fleur de feu » qui poussaient dans les débris de cette bâtisse.

Nous sortons de la salle et finissons d'explorer ce niveau. Nous sommes méfiants, si dans les pièces restantes d'autres loups nous attendaient, un plan de bataille avait été mis en place. Skotha analyse la porte et les possibles pièges, bakurog ouvre et rentre dans la pièce puis Mezael, Skotha et moi-même rentrons. Yopii reste en retrait afin de nous inspiré avec sa douce mélodie [Note à moi-même : il faut vraiment que j'en apprenne plus sur ce qui lui est arrivé pendant notre absence, elle a beaucoup muri par rapport à toutes les bêtises qu'on faisait enfant].
Le plan se déroule sans accroc. Enfin si à 1 détail près, la petite salle n'avait aucun monstre. Tant de préparation pour pas grand chose... Cela aura au moins servi d'entrainement.
Nous sommes dans une petite pièce semblable à une armurerie Totalement vide. Intrigué par cette pièce, Bakurog fouille mais ne trouve rien de particulier. Mezael quand à lui poursuit les recherches et trouve quelques carreaux qu'il donna à Skotha. Jeva resta près de Yopii qui surveillait nos arrières. Quand à moi, j'attendais dans le couloir, les pièces et couloirs étant assez étroits, nous devions définir un ordre de passage.
Bakurog frustré de n'avoir rien trouvé, fonça au bout du couloir et sorti. C'est au même moment qu'on l'a entendu hurlé de surprise et revenir vers nous. Nous le voyons avec des chauves-souris autour de lui qui l'agresse. Nous partons l'aider le plus vite possible, se réfugiant dans la cour principale, fermant les portes, mes alliés étant mal au point et rempli de sang, je leur porte secours grâce au pouvoir de ma déesse Iomédaé.
Les chauves-souris ne font plus de bruit dans les couloirs, elles ont dû avoir peur en voyant l'Orc déboulé dans leur maison comme ça ! 
Avec Yopii, nous vérifions la statue que étant non-loin de la sortie où Bakurog s'était fait agressé par les chauve-souris. On remarque une nouvelle fois une statue de nain mais celle-ci semble abimé par le temps, le marteau et la tête de la statue sont tombés.

Skotha retourna à l'armurerie car lui n'avait pas eu le temps de vérifier. Il ne trouve rien mais étrangement il sentit quelque chose. Il m'appela pour vérifier. En touchant un peu les murs, je me suis vite rendu compte d'un passage secret dans le mur en pierre. 
Nous l'ouvrons et cet alors que nous tombons sur quatres cellules avec des squelettes à l'intérieur. Sûrement des personnes mortes depuis longtemps. Le nain avança et fouilla celle du fond et à ce moment là le mort revient à la vie et attaqua. De peur, Skotha s'enfuit. Ne comprenant pas pourquoi il était aussi affolé, je m'avança (avec prudence) pour vérifier ces choses qui bougent.
C'est à partir de ce moment que tout à basculer ! À peine avancé, un mort vivant avance vers moi. Yopii le colla sur le mur, Mézael pris une torche et dit à Mezael de la prendre (il parlait de moi en fait. Appelons ça "Mezael2"). À ce moment là, il ne pouvait rien faire, Je m'accroupi pour que skotha tire un carreau qui n'a pas eu d'effet sur le monstre. Mezael tend la torche à Mezael2 ce que je ne fit pas vu la situation assez insolite et je fonça sur le squelette pour le découper mais la pièce étant très étroite je n'arrive pas à manier mon épée comme il se doit. Je perds du temps et mes moyens, le squelette riposte et celui dans la cellule a côté de moi fracasse l'entrée et me mis KO. Bakurog tua le squelette de la première cellule grâce à sa force incroyable.

Quand je me suis relevé, Yopii prenait soin de nous, il était tard. Elle nous raconta ce qui s'est passé.
Les squelettes attaquent Bakurog, il arrive a en tuer un avant de tombé au combat également. Le dernier squelette, celui que Skotha avait réveillé, Fit tombé skotha et Mezael dans un combat acharné. Yopii, dans un élan d'Héroïne, donna tout ce qu'elle avait et tua le dernier squelette.
J'ai compris à ce moment-là que je n'allais pas embêter Yopii qui doit cacher une grande force en elle. A-t-elle peur de la montrer ?

Nous trouvons sur le dernier squelette un anneau de Torag qui permet de résister au feu, ressemblant à un anneau doré avec un rubis contenant une flamme à l'intérieur.

Avant de dormir, je prends les squelettes et pars les enterrer dans la cours afin qu'ils reposent enfin en paix. 
Mezael (le vrai Mezael) vérifie les flèches trouvées plus tôt que Skotha avait et trouve une propriété magique dessus, Ce sont des flèches de feu. [plutôt cool je dois dire]

Nous passons une nuit tant bien que mal dans l'armurerie puis au petit matin nous nous préparons à repartir en chasse. 
Arrivant à la tour de la batisse, de grandes toiles d'araignées ainsi que des tonneaux nous attendent. Skotha, imaginant de la bière ou du vin dans ces tonneaux, avança. Il tomba sur une araignée énorme. Il fuit le combat à toute allure. L'araignée ne l'a pas suivi. Mezael (le vrai Mezael) allume une torche et essai de bruler l'araignée ou les toiles mais en vain.
Nous decidions de laisser l'araignée où elle était et nous partons "ENFIN" dans les ruines.

En descendant les ruines, Il fait extrêmement noir. Mezael (le vrai Mezael) lança une lumière dansante devant nous. Des kobolts nous attaque. Ce combat sera raconté d'une manière très rapide ! En effet tout le monde essai de se dabattre et de tuer les kobolts mais il n'y a que Skotha qui en tue un par un énorme réflexe avec sa rapière et Bakurog qui les tuent d'un seul coup. Le KO de la veille plus le repos leur ont donnés des forces incroyables.
Deux Kobolts ressemblant à des esclaves ont néanmoins fuient dans la direction où nous allons. Au milieu de cette première salle, un obélisque en obsidienne énorme avec des écritures sûrement naniques et beaucoup de poussière ([le contraire aurait été troublant, Mmmm des Kobolts ménager ça pourrait être une bonne histoire pour les enfants je me note ça de côté]
À notre droite, une étrange lueur rouge orangée ressemblant à du feu éclaire au loin.

Qu'adviendra-t-il de notre groupe d'aventurier dans cette endroit sombre ? Retrouverons-nous les enfants ? Est-ce que tout le monde en ressortira vivant ?
Vous le serez très prochainement ! 

[Mézael ne fait pas d'effort pour retenir mon nom et m'appelle par son nom mais il a des sorts électriques très sympas. 
Skotha, suite a ses dernières rencontrent avec des pièges a peur de rentrer dans des pièces fermées mais a un maniement des armes hors normes. 
Bakurog qui détruit tout et se prends des pièges. 
Yopii qui fait de son mieux pour nous booster et nous aider. 
Et moi un prêtre qui manie l'épée avec brio mais a dû mal à soigner mes alliés
On va prier de tout coeur pour que Iomédaé nous viennent en aide
Cette compagnie promet plein de rebondissement et d'aventures passionnantes.]

Élias Makrallis (aka Mezael2)

Si tu crois que l'aventure est dangereuse, essaie la routine : elle est mortelle ! Amor Abbassi .


Alors que le sang encore chaud de nos victimes s’écoulait sur le sol, nous entendions au loin les cris de douleur de ceux qui avaient pu s’enfuir. Puis plus un bruit.

Au centre de la pièce un obélisque en obsidienne nous dominait. Malgré sa pointe manquante, il restait bien menaçant. Lorsque Skotha nous lut ce qui été inscris, les ombres dansèrent sur les murs rendant cette endroits bien effrayant.

Il était mentionné que « le travail est la seul voix vers le salue » ou encore qu’  « il n’y avait pas de paradis ». Cet ancien culte déchue avait-il provoqué lui-même ca fin, les nains avaient-il creusé trop profondément  poussé par leur dévouement, avaient-il réveillé des forces obscurs sommeillant dans la faille de Droksar …

Nous ne savions pas et c’est dans ce mystère que mes compagnons et moi continuons d’avancer dans les ténèbres de ce lieu mystique.

Alors que Skotha décida de protéger nos arrières en plaçant un piège, je repensais à ces kobolds qui n’avaient pas osé combattre.  Ceux-là n’étaient pas dans la même tenue et paraissaient occupé à ramasser des morceaux de cet obélisque. A quoi s’apprêtaient-ils ? Je devrais demander à Yopih s’il est coutume chez les kobolds de ramasser de l’obsidienne.


Nous décidions alors de poursuivre vers l’est, là d’où provenait cette lueur orangé. Notre tactique fût celle de la discrétion, notre nain roublard en tête partit en reconnaissance, La pièce semblait vide. Au centre de celle-ci se trouvait une fosse dans laquelle il y avait de la lave en fusion.  Mais quand nous nous sommes avancés, une sorte de ver descendant du plafond attaqua notre nain.

Un autre combat commença. Confiant en nos capacités et face à un seul ennemi, nous nous jetèrent sur lui. Le ver subissait les vigoureuses attaques de notre nain et de Bakurog. La barde et moi-même étions à distance, lui lançant flèches et rayons d’électricités. Notre prêtre quant à lui se tenait prêt à nous soigner. Nous avions enfin trouvé une synergie au sein de ce groupe.  Nous permettant d’agir tels les doigts d’une main.

Alors que le combat semblait de bonne augure, je senti derrière mois une présence agressive. Un léger coup de vent rapide derrière ma nuque. Quelque chose m’attaquait. Comment était-ce possible ? Nous avions couvert nos arrières et derrière moi devait se trouver Geva, qui aurait pu nous avertir d’un quelconque danger. 



Après mettre retourné, je fus incrédule d’observer un loup garou portant les affaires de Geva. La petite fille était victime de Lycanthropie et bien décidé de faire de nous son quatre-heures. Tiraillé entre l’envie de la protéger et celle de sauver ma vie je décidais de rester sur une position défensive et prévenu mes compagnons du danger.

Skotha prit un mauvais coup et tomba inconscient. Le combat semblait prendre une autre tournure … Yopih et notre prêtre tentèrent de raisonner la bête. Mais Geva semblait sourde et mu d’une rage inexplicable. L’orc, héroïquement, mit fin à la vie du ver en l’attrapant par la queue et en le jetant de toutes ses forces dans la fosse. Ce dernier disparu rongé par la lave.

Elias effectua un soin de groupe pour remettre sur pied notre nain mais aussi pour voir s’il y aurait un effet bénéfique sur notre pauvre petite compagne transformé. Rien ne se produisit de son côté. Il n’était plus le temps de la demi-mesure et je décidais de l’attaquer avec la dague en argent.
Cependant de par une manœuvre plus que décevante je me rendis aveugle. Me voilà à quatre pattes tâtant les murs face à un monstre bien trop puissant.  Heureusement pour moi Yopih lui lança un sort plus qu’étonnant.

En effet Le loup garou était au sol et s’esclaffait de toutes ses forces son rire était épouvantable et j’eus l’impression qu’il se moquait de ma lamentable action.

Alors que je lutais pour retrouver la vue, Skotha, Elias et Bakurog prirent en tenaille la pauvre bête qui commençait à faiblir. Je pu lui assener le dernier coup. Le loup Garou heurta le sol et peu à peu Geva réapparaissait. Elle saignait énormément.

Après discussions nous décidions de la soigner et de l’enfermer dans l’une des chambres du monastère, pour notre sécurité bien évidemment mais aussi pour tenter de lever sa malédiction après avoir récupéré les enfants perdus.

Le combat avait été dur mais nous n’étions qu’à la deuxième pièce. Reprenant notre stratégie skotha analysa la porte et ne décela aucun piège, il avertit Bakurog qu’il pouvait l’ouvrir. Celui-ci s’exécuta et aperçu dans la prochaine pièce plusieurs créatures de la taille de chat grouiller sur le sol. Nous concluons donc que ce n’était pas ici que se trouvait les enfants et qu’il valait mieux éviter cette alcôve.

Poursuivant le chemin au nord du hall principal, Skotha n’oublia pas de retirer son piège. Bakurog arriva à un croisement. 3 chemin s’ouvrait à nous, au nord à l’est et à l’ouest. A l’est, il entrevue la nature des Creatures que nous avions vue. C’était des rats de la taille de chat, qui cassait la croûte sur un cadavre. Peut-être un de ceux qui avait pris la poudre d’escampette. Mieux valait ne pas attirer leurs attentions.

A sa gauche il discerna un nain en armure volant au-dessus du sol qui luisait d’une teinte bleuté. Persuadé qu’il s’agissait d’un fantôme, nous décidions de rebrousser chemin pour le combattre dans un lieu plus ouvert. Skotha lui paraissait le connaitre et essaya d’échanger quelque mot.

 Alors que le fantôme se rapprochait inexorablement de notre position, mes lumières dansantes révélèrent comme un champ de force autour de son armure. Skotha fut le premier à rentrer en contact avec ce champ de force ce qui eut pour effet de le paralyser net. Le groupe était pris au dépourvus, ce fut la panique et la débandade.

 Personne ne savait quoi faire, pensant que leurs armes tangibles ne seraient d’aucune utilité face à cet esprit volant. Elias tenta de renforcer magiquement l’arme de Bakurog mais il se prit une décharge.

Pendant que les autres fuyaient, je décida de jeter un rayon sur cet être, mais cela n’eut aucun effet. Bakurog  porta secours au nain et partis avec ce dernier sur son épaule.

Tentant une seconde fois de comprendre que pourrais craindre cette chose, j’allais lui donner un coup d’épée, quand Elias me cria de lui lancer un cadavre de kobold chaud pour faire diversion. Cela me parut une bonne idée et je m’exécutai à la tâche ce qui me prit du temps laissant à la créature la possibilité de rentrer en contact avec moi. 



De même que notre nain je fus pris d’une paralysie intense. Ne pouvant plus bouger ou parler je restais spectateur de ma mort. Yopih tenta de m’extraire mais impossible comme si j’étais ancré dans ce liquide visqueux.

Fantôme il n’en était rien. Il s’agissait d’une sorte de blope formé par un liquide vaseux sécrétant de l’acide. Heureusement Bakurog  revenu me chercher. Sans lui sans était finit de moi.

Je les voyais alors danser autour de la fosse, la créature avançait lentement. C’était une cible facile laissant à Yopih le temps de bander l’arbalète de Skotha avec les careaux de feu trouvé plus tôt.
Elias lança son sort de parchemin et Bakurog lança sa javeline. A chaque attaque le monstre perdait en solidité, il termina telle une flaque qui s’écoula elle aussi dans le trou rougeâtre.

Alors que nous reprenions des forces nous pûmes constater de l’équipement que trimbalait cette chose. Il s’agissait d’une armure de plate en Mythral, métal très précieux. Ainsi que d’une hache d’arme luminescente d’une teinte bleuté, qui été nommé selon Skotha « Brille hache ».

L’armure à elle seul vaut environ 9600 PO … Nous aurions de quoi boire à la taverne à notre retour ! Car retour il y aura et triomphant il le sera.

« Nains et Montagne ont ceci en commun : on ne peut les vaincre qu’avec un lourd marteau et une infinie endurance »
Maxime populaire Naine
 
Il a été raconté des histoires folles et extravagantes, des histoires ayant traversé les royaumes de ce monde aujourd’hui en paix. A l’époque où le Chaos régnait sur ces terres, il aurait existé de petits êtres aussi larges que hauts, aux barbes proéminentes recouvrant leurs torses imposants. Leur agilité, en parfaite contradiction avec leurs mensurations, défierait les lois même de cet univers. Leurs aptitudes physiques hors du commun leur auraient permis de manier les armes avec une dextérité sans pareil. Les légendes racontent que leurs ennemis avaient à peine le temps de les apercevoir avant d’être découpés et que le dernier souvenir qu’ils emportent dans l’autre monde est le son guttural d’un rire moqueur. Longtemps ces contes ont été vus comme sortis de l’imagination de quelque Barde un peu ivre. La découverte de cette lettre, écrite il y plusieurs centaines d’années, nous prouve l’existence du Peuple Nain.
 
« Bifur,

Voilà maintenant deux années que j’ai quitté nos chaleureux tunnels pour partir sur la piste de notre frère d’arme Druingar Brillehache. J’ai par moment le mal du pays quand je me remémore nos bons moments ! A chaque fois que je tire un carreau ou lance une dague je revois ce bon vieux Gaspy qui passait plus de temps à nous courir après plutôt qu’à tailler des pierres quand on prenait son déjeuner pour cible.

Plusieurs jours se sont écoulés depuis que j’ai quitté ce charmant village qu’est Nid-du-Faucon avec, au départ, un groupe d’inconnus et me voilà perdu dans les méandres d’un temple qui me parait sans fin. Malgré tout ma motivation reste intacte et celle de mes nouveaux camarades aussi.

J’ai sauvé un jeune Garçon, Jurin, qui a ton caractère. Tu l’aurais vu nous tenir tête, le torse sorti et droit comme un i, alors qu’il allait deux minutes avant vers une mort certaine. A se demander s’il n’a pas du sang de nain dans les veines.
Les évènements qui ont précédé ce sauvetage ne sont pas des moindres. Il aura fallu développer toutes les compétences de chacun au maximum. Coopérer avec des longs sur pattes, je ne m’y ferai jamais, seulement je dois bien reconnaitre que les stratégies dûes à notre travail d’équipe sont de plus en plus efficaces.

Notre Barde capable avec ses chants de faire de vraies prouesses pour nous soutenir au combat, et je te préviens qu’il ne vaut mieux pas la sous-estimer car une fois distrait par la mélodie, tu risquerais bien de te prendre une flèche !

Notre Prêtre bienveillant et capable de te redonner la force de te battre alors même que tu pensais voir ton âme quitter ton corps, et quel paradoxe quand il utilise cette puissance pour ôter la vie de ces satanés morts vivants !

Notre Ensorceleur aux pouvoirs incroyables. Il faut le voir pour le croire quand ses bras s’allongent au-dessus de toi pour venir trancher la gorge de l’ennemi ou quand il transforme une créature en viande trop cuite par le pouvoir de la foudre.

Notre Rodeur, L’Orc comme j’aime le surnommer, à la puissance sans limite. Je ne sais toujours pas si c’est de l’admiration ou du dégout que j’ai ressenti quand il a pulvérisé un Nain enveloppé d’une armure de fer d’un seul coup de cimeterre. Crois-moi quand je te dis que personne n’aurait pu déterminer quel type de créature c’était après ça.

Tu l’auras compris, même si mon agilité est sans pareil pour réaliser des acrobaties trompant l’ennemi et pour leur planter mes armes de façon chirurgicale, Je n’ai pas sauvé ce jeune garçon….


NOUS avons sauvé Jurin !
 
PS : J’ai mis de côté pour toi un œil de Kobold il parait que cela porte bonheur. Il faut que je trouve une lanière de cuir pour le passer au centre, ma rapière s’est occupée de faire le trou.
 
Je rentre vite à la maison mon frère.
 
Skotha »

Voici la plus belle des histoires
Celle de mes amis et de leurs aiguisoirs
 
Chapitre IX : Le puit
« L’étape suivante se passait en dessous
Et les monstres étaient au rendez-vous
Il était temps de s’attaquer au puit
Skotah se glissa dedans sans bruit
 
Le nain brilla de subterfurges
Pour s’infiltrer sans grabuge
Mais la tactique fut toute différente
Pour son ami d’humeur assaillante
 
Bakurog de sa hâche éclairée
Voulait faire des têtes coupées
Et il fut reçu par des crapauds
Dans un fracassant chaos
 
Giclées de pus, morsures et griffes
Les voilà puant d’un arôme agressif
Pendant que leurs autres compagnons
Ne se dépêchaient pas aux portillons
 
La corde descendait lentement ces compères
Lorsque l’orc fut désarmé de son cimeterre
La bataille s’annonçait périeuse
Les attaques étaient furieuses
 
Il nous aura fallu un ensorceleur électrisant
Et un prêtre sanguinolant
Pour faire tourner la chance
Et répondre à leur arrogance
 
La mort de nos ennemis fut obtenu
Des Kobolds et des slurk abattus
Notre équipe a su s’adapter
A toutes ses difficultés
 
Le repos fut de courte durée
Car déjà Mika fut retrouvé
Accompagné d’une drôle de créature
Répondant au doux nom de skkkkkkkrrrrrr
 
Leadé par cet enfant plein d’audace
Nous avons épargné cette carcasse
Nous pouvons nous féliciter
De notre si grande humanité
 
Et voilà, c’est déjà la fin de l’histoire
Si vous voulez la suite, pensez au pourboire »

Nous avançons, en formation, quand nous tombons sur des kobolds. Des sortes d'esclaves/mineurs et un contremaitre avec un visage difforme.
Skotha réagit directement et attaque le contremaitre, les mineurs se retournèrent et attaque le nain qui est déjà très mal au point (effectivement, pour un roublard nain, ce n'est pas la meilleure tactique, il l'a appris à ses dépens). Baku se fait attaquer aussi mais rien de bien méchant.
Yopii lance sa cacophonie sur la horde [Je ne savais pas qu'elle maîtrisait aussi ce genre de sort. Elle nous surprendra toujours] qui en étourdi 3, Baku Explose ainsi 2 kobolds, Mezael Lance un sort de feu qui brûle un kobold et touche le 2eme Que je m'empressais de terminé avant qu'il ne retrouve ces esprits.
Skotha tombe sous les coups du contremaitre, les mineurs restants S'acharne sur moi, Yopii se plaça, Baku en explose encore 2 mais cette fois-ci ceux qui étaient devant moi et Mezael termina le Contremaître. Grâce à ma déesse Iomedaé, je soigne Skotha qui, je pense, a bien compris que seul au milieu d'une horde n'est pas un bon placement pour lui. [Serait-il jaloux de Baku ?]

Vient ensuite un choix que notre compagnie devait prendre, s'enfoncer dans le couloir vers le nord, Baku ne perçu rien d'étrange à part quelques bruits qu'on ne peut distinguer clairement OU le couloir vers le sud. 
Nous avançons vers ce 2eme choix. Le sol a des stalagmites (certains font plus d'1m80) et le plafond des stalactites. Des petits bruits perçants aigues et une odeur animale sont perçus par mes compagnons.
Je lance mon sort de lumière sur mon arme et nous avançons. Arrivant dans une salle rempli de stalactites et stalagmites, nous voyons une sorte de crevasse au plafond qui semble remontée au niveau de la forge à l'étage.
Baku voit un animal volant au fond de la caverne. 
Baku et moi nous nous mettons en position prêt à frapper si elle arrive, Mezael fait un rayon d'électricité dans la direction du monstre, Yopii tire à l'arc également.
Le monstre attaque Mezael mais il arrive à éviter le coup de l'animal.
Le stalagmite à côté de Baku et moi avait un monstre du style statue/gargouille posté à son sommet.
Cette gargouille étant très solide, mon épée n'est pas du tout efficace contre lui, je manque de puissance.
Baku oneshot l'animal ressemblant à une grosse chauve-souris et se précipita pour m'aider à taper la petite gargouille mais il ne l'a touche pas. [Lui a de la force mais malheureusement viser cette gargouille est plus difficile que prévu.
Mezael lance un sort d'aspersion d'acide sur la gargouille mais ne touche pas. Étant Baku et moi à son contact, Mezael se retient pour ne pas nous lancer de sort sur nous.
La gargouille me met 2 griffes et Baku prend une morsure et une corne.
J'arrive enfin à lui faire un peu de dégâts mais si minime que sa peau ne craquelle presque pas.
Baku et Mezael loupe leur attaque.
Yopii nous encourage grâce à son son inspiration vaillante.
La gargouille met les griffes sur Skotha qui vient de nous rejoindre, la morsure sur Baku et la corne pour moi
Le combat semble durer une éternité
Skotha loupe ces attaques, j'attaque mais même constat que précédemment, Baku touche [enfin !] et brise une partie du monstre, Mezael attend en retrait une opportunité pour lui infliger des dégâts mortels.
Le monstre vol et passe derrière Baku et moi, et met une griffe à Baku au passage.
Skotha touche mais sans grand dégats aussi (n'étant pas les plus forts Skotha et moi, nous ne seront pas utile), je lance une canalisation afin que tout le monde se remettent un peu de leur blessure, Baku tape encore bien fort.
La bête attaque avec un coup de corne pour Skotha, le reste pour Baku
Mezael voit une opportunité et touche avec son sort d'acide
La gargouille attaque de nouveau, un violent corne et morsure sur le nain qui touche, les griffes pour Baku qui ne touche pas
Skotha, en voulant trop donner, devient fiévreux, je soigne le groupe, Baku attaque, Mezael lui met de l'acide. On sent que la créature fatigue enfin ! 
La créature ne se laisse pas faire et donne un coup de corne et une morsure sur le nain qui touche, les griffes pour Baku qui ne touche pas [Evidement, notre tank de part sa constitution et son armure, est difficilement touchable aux points sensibles)
Skotha touche à la rapière malgré sa fièvre, je soigne de nouveau Skotha qui n'a pas l'air dans son assiette, Mezael est secoué par tout ce qu'il se passe, Baku loupe son attaque. 
La Gargouille recule. C'est le moment !!
Je cours me placer pour mes compagnons mais personne ne touche la créature à part Mezael,
La gargouille m'attaque
Dans un élan d'ultime espoir. Tout le monde lui saute dessus, mais on se gène. Je trouve assez de place pour frapper la créature qui tombe enfin sous nos coups ! 

Aucun accès permet de continuer le chemin. Nous partons donc vers le couloir nord. Baku sent une odeur Acre mais pas plus d'information à ce niveau-là.
Il y a une sorte de bave grise sur les murs et au sol ressemblant au mucus que l'on a vu précédemment. Au nord,, un passage avec des marches
Nous voyons un kobold vert sur un crapeau à dent de morse comme vu avant (le Slurk) et un autre crapeau saute dans la salle avec son cavalier qui semble mort sur son dos.
Ayant une foi inébranlable envers Iomédaé, je me lance tel un acrobate dans la salle, prenant tout le monde au dépourvu et j'attaque bien le Slurk qui est déjà dans un sacré état. Skotha, LA PERSONNE LA PLUS AGILE DU GROUPE !, s'avance et tombe à cause du mucus, Baku arrive à mon niveau sans tomber et tue le Slurk que j'avais entamé.

Le kobold me tire dessus et je sens ma force diminuer grandement
Je me soigne de l'attaque, Skotha se relève et arrive au corps à corps du Slurk/kobold , Baku essai de lancer un javeline.
Le Slurk envoi du mucus sur moi je suis bloqué dans son mucus qui durcit.
Le kobold tape à la hache pour mettre du poison au nain mais louper, grâce à son habilité.
Yopii analyse le mucus pour voir si il y a des facilitées pour l'enlever mais c'est difficile
Je reste bloqué et regarde péniblement mes alliés combattre.
Le nain arrive à se déplacer de nouveau au contact mais n'arrive pas à toucher. Meazel attaque avec de l'acide le kobold . Baku marche sereinement sur le mucus et DETRUIT le crapeau ! [Heureusement qu'il est dans le groupe]
Le kobold restant attaque Baku et essai de crier au secours mais Yopii l'empêche de parler intelligemment.
Nous essayons de le frapper sans grand succès.
Le kobold essaie de taper Baku mais sans succès également. Le mucus est très contraignant pour tout le monde.
Yopii aide avec des flèches, Baku et le kobold se tape et nous à côté on est nul.   
Je touche malgré ma force assez faible et Skotha se déchaîne et termine le kobold.

[Ce fût un épisode très mouvementé et très compliqué pour notre groupe mais on s'en sort ! ]

Élias Makrallis (aka Mezael2)

Notre quête s'est terminée. Sur le fil entre la vie et la mort, nous avons presque vu la lumière au bout du tunnel, mais le dernier petit fut sauvé des griffes des gobelins. L'elfe y aura laissé sa vie, inévitablement, mais sa mort n'aura pas été vain, nous avons pu sauver tous les enfants, si on ne compte pas la louve-garou. 

Une belle aventure qui touche à sa fin. Mezaël est repartit le premier, avec un autre groupe d'aventuriers, sur les traces d'une sorcière dormante. Bakurog est partit vers des terres lointaines aller chasser des nazis et des dinos, des monstres aux noms bien étranges qui ont l'air terrifiant. Elias est resté silencieux pendant nos aux revoir, l'émotion sans doute. Et Skotah et moi sommes repartis sur les chemins à l'affut d'une nouvelle aventure. 
Peut-être qu'un jour nos chemins se recroiseront, espérons. Nos barrières étaient en train de céder. L'écran noir, bientôt, sera prêt à tomber. 


En tout cas, j'ai une nouvelle chanson à diffuser dans les contrées lointaines. Ce qui me remplit de joie !
La la la la la la la la. 
Alors, petit aventurier, si tu as besoin d'une inspiration vaillante, écoute cette chanson, elle sera te donner la force nécessaire en toutes circonstances (+1 de dégât ma gueule).