Promised Land : KULT

Nogales, Arizona 2022.
Une ville coupé en deux par le mur Trump. D'un côté Nogales l'américaine (20 000 Habitants) et de l'autre Nogales la mexicaine ( 412 000 habitants).
Ici, se rassemblent: Espoirs, rêves, peurs, racismes, promesses électorales, foi et superstitions…
migrants, narco, miliciens "patriotes", croyants, militants des droits civiques, simples habitants…

Et au milieu de tout ça,il y a  des vrais  héros américains, des bâtards racistes, des salopards, des braves; selon qui en parle…
Mais au final, vous êtes juste des êtres humains : la patrouille 13 de l'US BORDER PATROL, "Los pecadores", "la migra"…les gardes frontière!

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Episode 2 : Perte de moyens

Nous voici dans le désert, derrière un fourgon qui vient de vomir deux cadavres et quelques litres de fluide corporel à l'odeur répugnante à la figure de James et Silvio. Ce dernier s'empresse de se nettoyer comme il peut au prix de sa pauvre veste déjà à moitié souillée de sueur. Pilar monte sur le véhicule, dont le plafond semble avoir été troué de l'intérieur. De là, elle découvre des traces de pas, partant de la place du mort . Tout le monde se tourne vers James, mais comme tout le monde il est complètement déstabilisé. Je le comprends, ce genre d'odeur monte à la tête et embrouille les sens. 

Comme le vent se lève, je décide de suivre les traces avant qu'elles ne disparaissent, et Pilar de m'emboîter le pas. L'individu boîtait, il n'a pas pu aller très loin. Nous arrivons sous le zénith dans un espace où les rochers sont énormes, et laissent parfois à peine la place de se mouvoir entre eux. Arrivés à un feu de camp, les traces se multiplient, mais sont toujours les mêmes : notre survivant a fait plusieurs allées et venues. Peut-être est-il encore dans les environs. Pilar et moi nous séparons pour couvrir plus de terrain. Nous découvrons des déchets organiques, des pièges ainsi que la source d'"eau" du pauvre rescapé : urine, sang d'animaux, et un peu de pluie les jours de chance.

Non loin, le dévers des rochers forme une sorte de grotte au mur de laquelle des inscriptions faites en selle : "Ange noir". A ce moment, j'ai une vision. Je me vois dans les airs, dans le corps de quelque chose de beaucoup plus dangereux qu'un vautour, et qui nous fixe, nous, Pilar et Emilio. En revenant à moi je me précipite à la sortie et fixe le ciel à la recherche de... cette chose. Je ne vois qu'un vautour. Vivement ce soir, la chaleur et le manque ne font pas bon ménage... au moins Pilar tient bon. Nous ne trouvons plus de trace ni de cadavre, et nos appels au survivant restent sans réponse. Il est temps de revenir au pick-up.

En sortant de l'amas rocheux, Pilar se cogne quasiment à Bidziil. Elisabeth, juste derrière lui, nous explique que c'est la catastrophe : un homme, vraisemblablement notre fugitif, a frappé Dulcinea au crâne, a crevé l'un de nos véhicules et s'est fait la malle avec le second. Nous sommes immobilisés au milieu du désert, sans eau, avec une blessée. Nous rejoignons le fourgon "de ses morts", comme diraient les jeunes, où nous attendent les autres. En attendant que tout le monde se concerte, quelque chose cloche : le véhicule a commencé à rouiller. Pourtant, ce modèle est censé être récent, j'en suis sûr. Par chance, ou pas, Pilar me trouve la carte grise, qui me donne raison : cette caisse a 5 ans tout au plus. Mais alors, pourquoi est-elle rouillée comme si elle avait déjà pourri dans une casse ? Plus inquiétant encore, ce phénomène semble aussi toucher notre propre véhicule. Quelque chose ne tourne définitivement pas rond ici, si bien que je mets un temps à m'assurer que ce n'est pas encore un de mes cauchemars, et malheureusement non.

Cependant, le problème prioritaire est notre survie. Nous nous accordons non sans mal à attendre quelques heures le déclin du soleil, puis à nous mettre en marche vers chez nous, en espérant un miracle. Notre pickup étant envahi d'effluves d'essence, nous patientons dans la grotte taggée au caca. Personne ne semble aller bien : Dulcinea prie à haute voix, à côté de James qui semble exaspéré. Bidziil a l'air très choqué par le dessin et baragouine des propos mystiques et incompréhensibles. Pilar part se défouler, Elisabeth s'allonge en soutien-gorge sur sa veste et Silvio s'efforce d'accepter l'odeur qui le suit maintenant depuis plusieurs heures. De mon côté, mes pilules me manquent, je vérifie une fois, deux fois, cinq fois mais je dois me rendre à l'évidence : il ne m'en reste plus. De toute façon, il m'aurait fallu de l'eau pour les prendre...

C'est l'heure, et nous nous mettons en marche après avoir récolté le peu de ce qui pouvait nous être utile sur place. C'est le début d'une longue, très longue marche, et si personne ne l'a mentionné ouvertement, nous sommes tous conscients de notre mort probable dans ce reg sans fin.

Episode 3 « le désert halluciné »
 
                Il fait chaud… trop chaud en cette fin de journée de septembre. Il nous faut reprendre la route car le soleil de 18 heures est plus supportable pour marcher dans le désert. Devant nous, autour de nous, partout, le même paysage de caillou et de terre fine. Quelle route suivre ? Nous décidons de prendre la direction de Nogales. De toute façon les traces de ce maudit camion s’arrêtent comme par enchantement à 200 m de la carcasse rouillée. Comme s’il avait débouché par magie dans ce secteur. Bidziil est perplexe, c’est le moins que l’on puisse dire.
                Nous nous répartissons les fusils à pompe, l’ordre de marche et nous partons la soif au ventre vers cette étendue infinie. Le vent souffle et nous donne encore plus une sensation d’étouffement quand il se ligue avec le soleil pour nous pourrir l’existence. 5 heures de marche avant que nous nous décidions enfin à nous arrêter. Je suis exténué mais je ne dois rien montrer devant mes camarades. Je ne veux pas devenir un boulet ou qu’on s’apitoie sur mon sort.
                Ça cloche de plus en plus dans les parages. Les talkies vieillissent eux aussi de 10 ans en un jour pour James et Elisabeth, et plus étrange encore, Bidziil ne reconnait pas les constellations une fois le soleil couché. Autant il était perplexe quelques heures auparavant, autant il est totalement décontenancé désormais. On sent de l’électricité dans l’air qui n’est pas due seulement aux heures de marches sous le soleil déclinant. Pendant qu’on monte le camp de base, Pilar est saisie d’une de ses crises dévastatrices comme elle a l’habitude dès qu’elle pense à son ex-mari. Sauf que là encore je trouve que ça a un quelque chose de disproportionné. Enfin bref…
                Nous montons les tours de garde et Pilar avec Bidziil entament le premier quart. Je les entends parler des constellations et des bizarreries dans le ciel juste avant de sombrer dans un sommeil réparateur. De courte durée puisque c’est mon tour 2 heures plus tard avec Elisabeth. Je l’aime bien la petite et sa grand-mère aussi. Elles me sortent toutes les deux de mon quotidien et ça me fait un bien fou.
                Alors que je m’apprêtais à m’endormir après mon tour de veille, j’entends des cris étouffés qui me laissent perplexe dans un premier temps. Je perçois bien les petits cris de James et de Dulcinéa et je comprends tout de suite que les deux tourtereaux au lieu de monter la garde se livrent à des galipettes mal venues dans le contexte actuel. Plus tard, en voyant la figure du « chef » et en entendant les commentaires grivois, on voit bien qu’il s’est fait tartiner par un poids plume d’un mètre soixante. En y repensant à tête reposée et à voir la figure de Dulcinéa, je ne peux m’empêcher la aussi de trouver ça étrange. Tant de bestialité ne lui ressemble pas…
                Au réveil, j’apprends que Elisabeth a fait de mauvais rêves et Bizdiil avec Emilio se demandent bien ce qui pouvait pousser cette dernière à parler un langage inconnu d’elle. Peut-être est-elle le réceptacle de la bête qui semble nous pourchasser. Ça me dépasse un peu je dois dire.
                Nous avons repris le chemin à la fraiche et au bout de quelques heures, les nuages s’amoncèlent dans le ciel et une plus salvatrice vient rafraichir nos corps meurtris. Cette pluie, bénéfique au départ, se transforme en déluge et nous n’y voyons pas à 5 mètres. C’est incompréhensible mais nous n’en sommes plus à une incompréhension près.
                Le plus étonnant vient tout de suite étayer nos doutes. Le désert, par la force de cette pluie, est en train de se transformer en piscine. Piscine qui se rempli inexorablement. L’eau arrive désormais à nos mollets et il faut que nous trouvions un endroit pour nous réfugier. Un éclair de douleur me vrille la jambe droite. C’est une sensation atroce mais je parviens avec James à monter sur un promontoire assez haut pour nous empêcher de nous noyer. Le problème le plus grave vient du fait que j’ai une sorte de serpent batracien avec quatre énormes crocs plantés un peu plus haut que la cheville. James aussi s’est fait attaquer par une de ces bestioles sorties de l’enfer. Mais lui s’en sort bien. Il me faut l’aide de mes camarades pour extirper la « chose » de ma jambe. Je souffre mais je n’en suis plus à une souffrance près dans la vie.
                Alors que la pluie se fait moins dense, une silhouette grotesque apparemment vêtue d’un pagne mime les gestes que fait Pilar. Ça serait un Cachinas, sorte d’entité indienne. Le problème est de savoir s’il s’agit d’un esprit bénéfique ou néfaste. Seul l’avenir nous le dira. La pluie cesse progressivement et le niveau de l’eau baisse comme par magie. Pendant qu’Emilio dépiaute le serpent, nous nous apercevons que l’état des habits de James et Elisabeth s’est fortement détérioré. Les coutures semblent sur le point de lâcher, ils sont totalement délavés ce qui laisse Elisabeth dans un état de nerf comme je ne lui avais jamais vu. De plus, leurs armes de services sont inutilisables. Tout semble vieillir 100 fois plus vite sur eux.
                Nous descendons du rocher maintenant que le terrain est praticable. Je m’aide du fusil à pompe pour me déplacer et j’essaye tant bien que mal de tenir la cadence. Autour de nous le désert se transforme peu à peu en plaine herbeuse. Nous n’en sommes plus à une contradiction près. On nage en plein délire ou en plein rêve. Sauf que dans mes rêves, je ne ressens jamais une douleur qui me déchire la jambe.
                La silhouette en pagne réapparait plus loin au milieu d’un amoncellement de squelettes de plus de 3 mètres de haut qui semblent posés sur l’herbe tels des statues. Il y a dû y avoir une grande bataille dans ce champ car d’énormes épées transpercent de part en part les monceaux d’ossements. On peut ressentir quelque chose de divin dans toutes ces incarnations.
                Au loin, nous voyons un énorme arbre et une nuée de bêtes ailées prennent leur envol vers nous. Heureusement, la silhouette qui a mon avis est plus là pour nous aider, nous montre un village à quelques centaines de mètres de là. Arriverons-nous sain et sauf dans ce village qui peut nous permettre de nous protéger un moment ?

Épisode 4 : À la frontière de deux mondes

  Je n'ai jamais été vraiment croyant, mais si je suis sûre d'une chose c'est que les anges dans la Bible ne sont pas du genre à s'écraser en boucle sur une veille porte en bois, et encore moins à lancer leurs excréments dessus.
  Après une course effrénée sur un minuscule chemin, durant laquelle on a bien failli perdre Silvio soit dit en passant, le Hopi nous a fait entrer dans sa maison. Enfin, une espèce de case creusée dans la roche et remplie de statuettes soi-disant magiques. Quoique ça explique pourquoi la porte réussit à maintenir les créatures à l'extérieur.

  Notre hôte nous parle en Hopi, en... possédant le corps d’Élizabeth ? Je ne suis pas vraiment sûre de ce que je vois, mais quand on lui a demandé elle a dit que ça n'était pas désagréable. En tout cas ça fait flipper Dulcinea comme jamais, elle est terrée dans un coin à répéter des choses comme "el Diablo" ou des prières ; Je crois qu'elle est complètement paniquée la pauvre. Enfin, maintenant qu'on a quelqu'un ... ou quelque chose... qui sait ce qui se passe, on a besoin d'infos.
  Commence alors une des discussions les plus étranges que je n'ai jamais eue, avec Hopi (il ne se souvient pas de son nom, alors on l'appelle comme ça, de toute façon je doute qu'il y ait encore un peuple pour lui contester ce nom) qui parle à travers d’Élizabeth et Bidziil qui traduit. On apprend :
- que les poupées qu'il y a partout seraient des Kachinas (ou au moins une représentation) qui manifeste les pouvoirs des esprits
- que les "hommes corbeau" étaient autrefois des "hommes colombe" qui ont perdu leur maître et sont devenue méchant et bête
- Qu'on est à la frontière de Tuuva, l'endroit d'avant le monde, l'endroit de la vie au sens le plus "pur" : naitre, manger, se reproduire, chasser et mourir. Et recommencer. Tuuva a aussi une sorte de volonté, et n'aime pas les humains, trop loin de la nature (c'est pour ça que nos objets se sont mis à vieillir prématurément).
- Qu'il existe plusieurs mondes, mais que Tuuva n'en est pas vraiment un. Ce n'est pas en endroit où on est censé aller, ni même rester. Même si en ce moment, beaucoup d'humains parviennent à faire le trajet.
- Pour notre hôte, les religions sont un fruit sucré de mensonge avec quelques pépins amers de vérité cachés au milieu.

  Durant la conversation, on apprend comment soigner Silvio. Simple, mais désagréable. On cautérise l'endroit de la morsure avec un couteau chauffé à la flamme puis on retire de son bras une sorte d'asticot dégueulasse qui se fait manger par Hopi. Après cette expérience désagréable, on profite que la nuit soit tombée pour dormir un peu. Et nous arrive plein de choses.
  Pour moi (James), je vois deux Dulcinea (ou plutôt Dulcinea et Maria) qui me font passer une nuit fort plaisante, alors que toutes les statuettes nous regardent. Je me réveille avec des traces de griffures. Et un gros doute sur la porosité de la frontière entre rêve et réalité.
  Pilar elle rêve bel et bien puisqu'elle voit ses enfants pleurez dans leur lit, alors qu'un discoure de Trump très peu ... inclusif ? est en train de passer à la télé (qui est mise à fond).
  Pour Emilio, ce sera encore un souvenir de la guerre. Dans un camp avancé, ils avaient apparemment déjà subi des pertes car ils n'avaient pas voulu tirer sur des civils potentiellement armés qui s'approchaient trop près. Cette fois-là, ils n'étaient pas armés, mais les Américains n'avaient pas voulu prendre de risque. C'est toujours pénible de tuer femmes et enfants sans que ça ne soit utile.
  Enfin Silvio a vu un avenir probable, mais effrayant. Il a eu une vision de cimetière, avec ses proches penchés sur une tombe entrain de discuter, de la tristesse de la perte et qu'il n'ait pas été là pour sa femme dans ses derniers instants. Enfin, on voit les deux tombes, une pour lui et l'autre pour sa femme, toutes les deux datées du jour même.

  Autant dire que le réveil est pénible pour presque tout le monde. On discute avec Hopi qui nous parle d'un rituel pour nous renvoyer chez nous, un monde qu'il identifie comme celui des Espagnols (ça laisse imaginer son âge, il est née avant l’arrivée des anglo-saxons dans le coin. Avant de devenir cette "chose", c'était un chaman apparemment). Mais il lui faut un volontaire qui servira de guide. Ça a l'air dangereux, je laisse Silvio prendre la place.
  Donc Silvio se fait souffler une étrange poudre dans le nez pendant qu'on le tient tous. Commence alors une étrange expérience, dans laquelle Silvio puis nous tous vivons des dizaines de cycles de vie à chasser, baiser, manger et être chassé, parfois même entre nous.
  Silvio finit par réussir à faire prévaloir sa volonté sur la folie et nous ramène tous à travers une porte dans la cabane où nous attendent nos corps immobiles et Hopi, qui ici est devenue l'incarnation de Tuuva, qui fait un marché avec lui : il doit créer ou détruire 3 vies, contre la possibilité de ressortir de ce monde. Ensuite on saute dans un trou et on tombe pendant... une durée indéterminée.

  Au milieu du désert, une tempête de sable est passé. Elle nous a laissés avec une fine couche de sable, des couvertures qui semblent avoir dans les trois cents ans et quelques blessures. Maintenant il faut revenir à la maison. Ça tombe bien, un groupe de migrants arrive. On joue les innocents perdues dans le désert (vu l'état de nos fringues, pas trop compliqué) et on fait la connaissance de quelques familles désespérées et de leur passeur, un homme adorable et plein de compassion qui propose d'examiner en profondeur l'état de Pilar.
  Après quelques mises au poing avec cette dernière, il accepte de me donner son arme et de nous conduire à la frontière avec les USA (c'est à ce moment-là qu'on apprend qu'on est passé je ne sais comment au Mexique).
  La frontière passée, on est accueillie par une patrouille de la Border Patrol dirigé par Richard Moretti. Ce petit enfoiré fait mine de ne pas me reconnaitre quand je lui exprime mon déplaisir quant au fait qu'on n'a pas eu d'équipe de secoure après qu'on ne soit pas rentré, et me tase sous prétexte qu'il a cru qu'un migrant "l'agressait". C'est une chiffe molle, mais au moins il ne nous a pas vraiment confondues avec des migrants, et on est en route pour donner notre version des faits au chef. Va falloir assurer.

Épisode 5 - Patrouille 13 is back
 
La patrouille 13 est au complet, confortablement installé dans les voitures de la patrouille 11 dirigée par MORETTI, et encaisse la nouvelle qu’ils ont disparus pendant environ deux mois et qu’ils ont été déclaré mort il y a peu. Le retour aux locaux de l’US Border Patrol est plutôt mouvementé : une manifestation à lieu. Cela dure depuis deux semaines et fait suite à l’abandon de toute charge contre leur collègue Ray CARSON. Les caméras présentent pour couvrir cette manifestation en profite pour transmettre en direct la « résurrection » des membres de la patrouille 13 !
Après une douche et des soins plus que bienvenus, chaque membre de la patrouille 13 est surveillé en attendant leur entretient avec le chef SANTANA… Tous les récits des évènements sur leur journée de travail avant leur disparation s’accordent jusqu’à la découverte de cette fameuse camionnette au milieu du désert, ainsi que sur la perte d’un véhicule et leur errance dans le désert. Néanmoins, en ce qui concerne les évènements pendant ce vagabondage et le fait qu’ils se sont retrouvé du côté mexicain, tout est confus, personne ne souhaitant évoquer clairement un quelconque passage dans un autre monde habité par des anges noires… Pilar et James évoquent la possibilité d’un transport de drogue dans la camionnette, drogue qu’ils auraient peut-être tous inhalés par mégarde lors de l’inspection de ce véhicule qu’ils les auraient plongés dans un état hallucinogène…
 
SANTANA reste perplexe face à tout cela, il insiste sur le fait qu’il est là pour les aider, qu’il ne veut pas une nouvelle affaire comme avec CARSON. Il demande particulièrement à Emilio et Pilar de prendre rendez-vous rapidement avec le docteur WALDBERG, l’un pour sa stabilité mentale et l’autre pour ses problèmes de gestion de la colère. Il exprime aussi à James, le chef de la patrouille, que CARSON va revenir dans leur équipe et qu’il compte sur lui pour reprendre le contrôle de ses subordonnés : il est inacceptable d’avoir des membres drogués ou violent. Il ajoute aussi qu’il va devoir ficeler avec son équipe une version viable de ce qui s’est passé durant ces deux mois très rapidement, une version qui les présente comme des héros serait profitable à tous.
 
Après chaque entretien, le chef SANTANA renvoi les membres de la patrouille 13 chez eux, sans les laisser échanger avec leurs collègues…
 
Emilio FUERTE
Le pilote de la patrouille 13 est le premier à repartir chez lui. Sa maison est plongée dans la tristesse en hommage à sa mort. Sa femme Miranda tombe littéralement dans ses bras sous le choc de l’émotion de le voir sur le pas de la porte. En larme elle explique que cela a été très dur pour elle et que leur fille, Julia, s’est renfermé mais qu’elles ont été soutenues. Miranda ajoute qu’il faut Emilio aille voir Julia maintenant, lui faire savoir qu’il va bien, mais Emilio a besoin de balancer tout ce qu’il a sur le cœur et de livrer tous ses secrets à sa femme : il raconte qu’il à faillit de poignarder l’ours en peluche de sa fille, qu’il a peur que cela recommence, qu’il préfère qu’elle l’accompagne. Miranda le rassure, et Emilio va à l’étage, mais au moment où il pose la main sur la poignée de la chambre de sa fille, il entend derrière la porte « Se ve. Se ve. Se ve »… Puis il entend derrière lui la porte de la chambre d’amis s’ouvrir et une voix qu’il connait l’interpeller « Mon frère, tu es vivant, excellent, je savais que le désert ne pouvait avoir ta peau ! » C’est Eddy FLAT, son dealeur, qui se fait passer pour un vétéran, un frère d’arme d’Emilio auprès de sa femme et de sa fille. Julia sort de la chambre à ce moment-là, saute dans les bras de son père. Eddy interpelle à nouveau Emilio et lui tend un drapeau Américain plié en triangle mais avec une bosse, Emilio sait que c’est un flacon de ses pilules… Ce dernier a envie de plaquer Eddy contre le mur, de lui fracasser le crâne pour avoir osé s’immiscer au sein de sa famille, de ramener de la drogue sous son toit, il lève le bras et… l’enlace comme un ami en prenant le drapeau : le besoin de pilule a été plus fort !
 
Eddy et Julia partent préparer un cocktail et mettent la musique pour fêter le retour d’Emilio à la maison. Emilio reprend le dessus et avoue à sa femme la véritable identité d’Eddy et son besoin de pilule. Miranda est inquiète, furieuse, mais avec l’aide de l’euphorie de retrouver son mari vivant, elle garde le contrôle et mise à part une gifle à l’attention d’Emilio, elle lui fait confiance et le laisse gérer Eddy.
 
Tout le monde se retrouve pour le diner qui se passe convenablement, Eddy est bien à l’aise, il a ses habitudes dans la maison, il est plutôt fun, charismatique, il fait des vannes, bref, même Emilio ne peut nier qu’il le trouve quand même « cool ». Avant de partir travailler, Eddy échange quelques mots en privé avec Emilio, il explique qu’il s’est endetté pour l’achat de ses pilules et que Emilio est son seul client pour cette came, qu’il a donc dût se cacher quelques temps. Quand il a vu que la famille de son meilleur client était en miette suite à sa disparition, il a proposé son aide, il a payé quelques factures, aider à la maison etc. Eddy à parfaitement conscience que maintenant qu’Emilio est de retour, tout va rentrer dans l’ordre, mais il demande à pouvoir rester une ou deux semaines de plus le temps de se retourner. Emilio, après s’être assuré qu’Eddy ne file aucune drogue à sa fille, accepte de l’héberger, pour le remercier d’avoir prit soin de sa famille en son absence.
 
Silvio HUERTAS
L’aîné de la patrouille est le deuxième à raconter son histoire au chef SANTANA. En sortant, il est envoyé directement à l’hôpital pour faire des examens plus poussés sur la bestiole qui la mordu et pour soigner plus correctement ses blessures. Ophelia, l'aide de vie de sa femme Yolanda, vient le voir, heureuse qu’il soit en vie mais avec de mauvaises nouvelles : sa femme est aussi ici, cela fait un mois et demi qu’elle a été hospitalisée… Il va à son chevet, Yolanda est heureuse de le revoir, elle lui demande de ne plus le quitter et elle se rendort en posant sa tête sur la main de Silvio.
 
Peu de temps après, Silvio entend une personne qui cri et qui pleure. Il connaît cette voix mais n’arrive pas à y remettre un visage et décide d’aller voir ce qui se passe. Il arrive dans une chambre et voit Elizabeth parlé à Mama Odette qui est dans le coma et les médecins lui dire qu’elle ne se réveillera pas comme cela au bout de deux mois. Mais dès que Silvio arrive et parle, Mama Odette ouvre les yeux et lui dit qu’il sent la mort, qu’il la porte sur lui… Les médecins sont sur le cul, ils ne comprennent rien à ce qui se passe. Mama Odette les envoie chier et leur dit de sortir de sa chambre. Pendant qu’Elizabeth part chercher des trucs à boires et manger, Silvio et Mama Odette partage leurs retrouvailles qui sont plus qu’amicales… Mais cette dernière lui dit rapidement d’aller auprès de sa femme qui a besoin de lui actuellement.
 
En sortant de la chambre, Silvio est accosté par un costaud latino qu’il lui tend un téléphone : Maître AGUILLAR est heureux de son retour et souhaite fixer un rendez-vous pour ses honoraires. Silvio lui dit qu’il va passer dès ce soir. La latino s’arrête devant la chambre de Yolanda et la regarde avant de repartir, faisant passer un message clair à Silvio. Ce dernier appel immédiatement un taxi et se rend au bureau de Maître AGUILLARD. N’ayant pas pris d’argent avec lui, il consent à rédiger et signer une reconnaissance de dette. Après s’être assuré qu’en cas d’écoute tout ce qui sera dit ne pourra pas être utilisé légalement, Maître AGUILLARD, qui travaille pour le Cartel Sinaloa, et Silvio échange librement sur la situation. Maître AGUILLARD dit que son Cartel prend de l’ampleur non pas parce qu’ils ont prit le dessus sur le Cartel Sonora, mais parce que ce dernier, après avoir soi-disant été cherché de l’aide pour nous combattre, ont principalement disparus. Silvio en profite pour dire qu’il a trouvé une faille dans la frontière et qu’en échange du suivi du traitement pour sa femme, il donnera au Cartel toutes les informations qu’il arrivera à récupérer pour faciliter le passage de « marchandise » à la frontière.
 
Pilar DE LEON
La plus girly de la patrouille 13 passe en troisième avec SANTANA avant de retrouver sa Volvo et de rentrer chez elle. En y arrivant, elle découvre que l’électricité a été coupée, certainement car personne n’a payée ses factures. Mais là n’est pas l’urgence, elle file chez Rosa pour avoir des nouvelles de ses enfants. Cette dernière, contrairement à son mari, est très heureuse de voir que Pilar est en vie. Rosa accepte de contacter Greg pour lui demander d’avoir au téléphone les enfants de Pilar, mais c’est une femme qui décroche et elle refuse tant que Greg n’est pas rentré, dans environ une heure. Ni une ni deux, Pilar saute dans sa voiture et fonce chez Greg qui n'est qu’à une quinzaine de minutes de chez elle.
 
Arrivée devant la maison américaine typique, Pilar respire un grand coup et sonne. Une femme, blonde avec un t-shirt des confédérés, ouvre et se présente comme Crystal STANFORD… Greg s’est donc remarié, mais Pilar s’en moque pour le moment, même si elle sait que cela ne va pas aider pour la garde des enfants, et demande à voir ses enfants. Crystal, comprenant que c’est Pilar, enclenche aussi tôt la caméra de son téléphone et filme tout. Pilar prend sur elle et reste polie, d’autant plus qu’elle entend ses enfants arriver. Après des retrouvailles larmoyantes, Pilar explique à ses enfants qu’elle ne peut malheureusement pas les emmener avec elle pour le moment, qu’il faut qu’elle fasse des démarches administratives sinon cela sera pire ensuite. Le petit Luis pleure à grosse larme et demande à sa mère de repartir avec lui, couplé à Crystal qui ne cesse de les appelés Georges et Louis tout en parlant de Greg, cela fait beaucoup d’émotion à gérer pour Pilar mais qui arrive à ne pas exploser au détriment de sa stabilité mentale.
 
Elle repart le cœur lourd mais contente de ne pas avoir gâché toutes ses chances de récupérer ses enfants un jour. Elle s’arrête chez elle, récupère le courrier, qui confirme que ses factures sont impayées, avec quelques affaires et retourne chez Rosa demander s’ils peuvent l’héberger pour la nuit. Edouardo, le mari de Rosa, n’est pas du tout emballé et préfère aller dormir chez des amis et ne souhaite pas la voir présente demain lorsqu’il rentrera. Rosa dit de ne pas s’en faire, qu’il cherchait seulement une excuse pour découcher et faire la fête avec ses amis. Pilar profite d’avoir l’accès à un ordinateur pour traiter ses mails et commencer les démarches pour prouver qu’elle n’est pas morte et faire valoir ses droits.
 
James SOMERSET
Le chef de la patrouille 13 passe en dernier à l’interrogatoire. Après le petit sermon de SANTANA sur la gestion de ses subordonnés, James rentre chez lui tout en veillant à ne pas être suivi par des journalistes, ce qui n’est pas le cas selon lui. En arrivant, il découvre du sang sur le carrelage blanc autour de sa piscine. Courageusement armé d’une épuisette pour l’entretien de la piscine, James suit les traces qui le conduise jusqu’au cadavre de ce qui a semblé être un chien avant qu’il soit bouffé par d’autres animaux. James hausse les épaules et dit qu’il fera venir quelqu’un pour nettoyer tout cela. Une fois à l’intérieur, il reprend une bonne douche chaude en écoutant un nouveau morceau de sa musique romantique du XVII^ème siècle dans l’espoir de se calmer, de se détendre. Mais rapidement un bruit répétitif se fait entendre sur son ordinateur : un appel en visio et au vu du logo, il ne peut pas ne pas décrocher.
Il enfile rapidement une chemise et accepte l’appel. Son frère, Kenneth SOMERSET, lui dit qu’il est heureux de savoir qu’il est vivant et arrive super bien à conserver en lui l’expression de cette joie. Kenneth demande à James de faire un rapport précis de ce qui s’est passé sur les deux derniers mois. James s’exécute docilement et ajoute qu’il va enquêter sur la porosité de la frontière pour faciliter le passage de leur marchandise. Kenneth souhaite en savoir plus sur l’indien qu’il a vu à la télé qui était à côté de James. Il s’agissait de Bizdill, un membre de la patrouille. Kenneth aimerait que James le garde à l’œil car certains sont intéressé par lui, il ressemble beaucoup à une personne qui de « Indiana Joe » qui est une entreprise de trek et team building mais la prestation était très « décevante ».
 
Après avoir raccroché, James à encore plus besoin de se défouler et va dans sa salle de sport. Il entend au loin des textos arriver sur son téléphone mais reconnaissant la sonnerie, il sait que ce n’est pas urgent. Après une bonne demi-heure de sport intense, il va tout de même jeter un œil à portable : beaucoup de textos du numéro inconnu parlant de sainte vierge et d’amour. Il fixe un rendez-vous avec cette personne le lendemain à 18h au même endroit que d’habitude. Il en profite pour envoyer un mail à toute son équipe en leur demandant de le retrouver chez lui à 14h pour faire le point sur la situation et construire une version commune solide.

Episode 8 : La migra trece :De vuelta en la sangre  



Ray Carson continue à scruter l'hélicoptère qui arrive au loin  on se demandant s'il s'agit d'un des hélicoptères noirs, des hommes en noirs… les hommes de main des Illuminati ou des reptiliens ou encore peut être de vénusiens…?

Emilio James et Bidziil monte ensemble dans le l'hélicoptère ainsi que deux ambulanciers de l’USBP. Emilio, lui,  est dans le coma . Discrètement, James et Bidziil échangent des messages sur le téléphone de James afin de ne pas être entendus par les autres. James lui avoue faire partie de la famille Somerset, une famille très puissante qui fait partie de ceux qui dirigent le monde et qui magouille dans l'ombre mais que lui-même est le mouton noir de la famille. De son côté, Bidziil qui semble se calmer lui répond que d'après lui, ils  ne le veulent pas mort mais ils le veulent vivant…

Épisode 9 : Mensonges et Vérités

[Résumé en travaux]

  Après être passé chez James, Pilar et Dulcinea se quittent dans une ambiance étrange, cette dernière encore quelque peu choquée des sous-entendues de Pilar sur le contenue de son sac.
  Pilar retourne chez son ex-mari, et profite qu'il ne soit pas là pour retrouver ses enfants et les embrasser. Cela fait trop longtemps qu'ils ne se sont pas vue, et ses enfants (surtout le plus jeune) sont pressé de rentrer chez eux, sous la garde de leur mère. Mais la voiture de Greg arrive et Pilar doit alors les laisser.
  Avant de rentrer chez elle pour se préparer, Pilar passe tout de même à la maison d'Emilio pour prendre des nouvelles et voir comment s'en sort la famille, mais elle ne trouve qu'Eddy.
  Elle va alors chez son amie Rosa qui l'aide à se faire belle pour son premier rencard depuis trop longtemps. Elle est resplendissante quand elle arrive au restaurant, que Kenneth a privatisé pour l'occasion.
  Le repas avance doucement avec un Kenneth charmeur et Pilar qui, tout en restant prudente, ne se ferme pas de porte. Au milieu du repas, Kenneth change de ton et lui offre tous les outils d'un tueur et un alibi en béton pour la soirée (une vidéo de surveillance d'un magasin dans une ville relativement éloignée, durant la nuit même et prévue pour dans trois heurs). En plus de ça, une offre d'emploi en tant que garde du corps lui est faite, dans laquelle elle pourra évidemment emmener ses enfants avec elle une fois qu'elle aura récupéré la garde.

  Pendant ce temps à l'hôpital, James décide d'aller prévenir les médecins que la "crise de persécution" de Bidziil est passé et qu'il ne sert, à son avie, à rien de le sécuriser plus que ça.
  James rentre ensuite chez lui et trouve des trace d'occupation dans la maison, notamment l'une des chambre d'ami qui a été entièrement refaite pour l'occasion. Pour autant, personne ne semble présent, et il s'adresse donc directement à la caméra, ce qui fait sonner le téléphone. Au bout du fil un homme qui se présente comme étant le "concierge" explique qu'il est là pour répondre à ses demandes. Et pour le surveiller, bien entendue.
  Après quelques temps, Dulcinea arrive devant la maison de James, et ce dernier préfère qu'ils sortent en ville, il tente donc de réserver dans le restaurant le plus chic de Nogales. Bien que ce soit le restaurant qui a été privatisé par son frère, le fait que ce soit le même nom créer un quiproquo qui leur fait croire que tout se passe bien.

Maître de jeu
Nogales est calme, la nuit est paisible, a peine fraîche. tu as ta petite robe lannée, des cheveux bien peignés et ton maquillage nickel,  des petites chaussures à talon,  un sac avec un ordinateur, une robe de soirée ainsi qu'un ticket de caisse pour dans deux  heure, un  attaché-case avec une bâche en plastique, un colt 45, une bouteille d'acide d'un litre, une scie a os.

Une soirée intéressante s'annonce!

Ta voiture se gare devant le restaurant, un homme rasé avec un bouc et un costume noir en sort, et te tend les clefs.
" Bonne soirée madame De Leon" 


Pilar De Leon 
Je hoche la tête, récupère les clés et monte dans ma voiture. Je vais chez moi. Une fois sur place, je cherche de vieux vêtements et basket que je n'ai pas mit depuis très longtemps, des vêtements plutôt sportif et si j'ai une sorte de sweet à capuche.

[est-ce que la robe que m'a donné Kenneth est l'habit que je porte sur la vidéo ?]


Maître de jeu
Pour ce qui est des vêtements sur la vidéo,Oui bien-sûr.

Ta maison est plongé dans la noir, tu speed. Fait moi un jet de sang froid ou de perception (le moins fort des deux)


Pilar De Leon
# 3


Maître de jeu
Avec la lampe de ton portable tu essayes de retrouver tes affaires mais clairement Greg c'est fait plaisir en venant chercher les affaires des enfants et a retourner une partie de ta maison. Tu galères quand d'un coup le plafond et le mur opposé a la rue s'illumine de lumières rouge et bleue...
1


Pilar De Leon
Je regarde par la fenêtre voir si la voiture est pour chez moi et si je vois qui est le flic


Maître de jeu
Effectivement la voiture est en travers en de l'allée , les deux portes avant sont ouvertes et tu vois une silhouette avec une lampe torche éclairer l'arrière de ta voiture...

Pilar De Leon
Je sors de la maison tranquillement, les mains bien visibles et interpelle les deux policiers.
"Bonsoir. Je suis Pilar DE LEON et vois êtes dans mon jardin, puis-je vous aider ?"

Maître de jeu
Ta robe lamée reflète le faisceau de la lampe et tes talons tapent sur les pierres de l'allée.

”Pilar? C'est toi ? La vache! Euh ... T'as rien a faire ici, Greg nous a prévenus que tu n'avais rien a faire ici. "

 Tu reconnais la voix de Jeffrey Harrods un collègue de Greg.


Pilar De Leon
"Bonsoir Jeffrey. Désolé de vous avoir fait déplacer pour rien. Tu n'es pas sans savoir par quoi je suis passé avec ma patrouille. Je suis juste venu récupérer quelques affaires à moi. Je pars dans quelques minutes !" 

Maître de jeu
L'argumentaire a l'air de faire mouche quelques secondes mais tu sais très bien qu'ils ne sont pas là par hasard et que ton salopard d'ex a donné des consignes.
Jet d'influencer qq un stp avec charisme

Pilar De Leon
# 10
Details:[2d10+1 (3 6)]

Maître de jeu


Pilar De Leon
Je progresse


Maître de jeu
"mais ça serait illégal, cette maison est actuellement propriété de la banque..."

 Le faisceau de la lampe éclaire tes chaussures et remonte lentement , encore plus lentement sur certaines zones pour finir par se fixer sur ton visage. Tu es obligé de détourner le regard.

"Je suis désolé, en plus Greg m'en voudrait a mort, je vois vraiment pas ce qui pourrait me faire changer d'avis?"


Pilar De Leon
"Cesse de me parler de Greg, tu sais sans doute qu'il m'arrive de perdre mon... Self contrôle quand on me pousse à repenser à lui et à ce qu'il m'a fait durant tant d'année." Je replace mon regard sur lui "Mais je ne souhaites pas qu'il t'arrive malheur... Je vais remonter dans ma voiture et m'en aller, j'ai une course à faire à Tucson de toute façon" 

Maître de jeu
# 10
Details:[2d6 (4 6)]

Maître de jeu
Jeffrey ravale sa salive qui commençait apparemment à couler de ses lèvres . Tu entendrais presque sa pomme d'Adam monter et descendre. c'est lui qui est intervenu le jour où tu t'es "émancipé" de Greg. Il l'a presque décollé des pierres sur lesquelles tu te tiens et on peut encore y voir quelques traces brunes.

"Ok je te fais une fleur ma belle mais c'est a charge de revanche, je dis pas a Greg que t'étais la et toi tu pars maintenant !"


Tu entends rire derrière et tu vois l'agent Pietra remettre son arme dans son étuis, essayer de  se contenir et remonter en voiture en te faisant une signe de la main .



" Salut Pilar, jolie robe, y en a un qui est chanceux... Allez Jeffrey on se barre!"


Jeffrey est visiblement vexé
"J'attends juste que madame Stanford remonte en voiture et on y va!"



Maître de jeu


Pilar De Leon
Je souris à Pietra et je vais m'installer dans la voiture et je pars non pas sans une petite colère en moi. Je roule en direction de Tucson et je m'arrête au premier drugstore que je croise.

Maître de jeu
Petite colère... Il vient de t'appeler " madame Stanford..."

1

Pilar De Leon
Je n'ai en tête que ce que je prévois de faire avec mon ex-mari, je vais avoir de quoi décharger si j'arrive jusqu'au bout ^^

Maître de jeu
Il commence à être 22 h, le drugstore est désert et le néon qui grésille dehors attire les insectes, un chien galeux mâchouille un truc dans un coin . A l'intérieur le post ado a l'acné tardive lève a peine les yeux de son téléphone et n'enlève pas non plus les écouteurs

Pilar De Leon
(si j'avais une veste dans la voiture, je la porte sur moi histoire de pas trop attirer sur mon physique)
Je cherche un téléphone portable prépayé (c'est à la mode ^^)  et si j'ai assez d'argent, des vêtements bas de gamme et surtout pas couteux.

Maître de jeu
Avant de rentrer, tu cherches un vieux t shirt a capuche que tu trouves, mais même comme ça ,reste tes jambes (robe très courte) et tes talons qui claquent sur le sol de la station service drugstore

Pilar De Leon
Je retire mes chaussures, mais tant pis pour le reste, je verrais bien si je trouve des choses intéressantes dans le drugstore.

Maître de jeu
Le sol est dégueulasse, la musique de  mariachi résonne tristement

Maître de jeu
# 4
Details:[1d6 (4)]

Maître de jeu
Tu trouves le téléphone, les vêtements chinois a usage quasi unique.

 Par contre il te tend le lecteur de carte , il montre le panneau  sans te lâcher du regard : "pour éviter tout vol, nous ne gardons aucun liquide et n'acceptons que les paiements en carte".

Mais au moment de sortir tu t'entaille le pied sur un tesson de bouteille de bière.


Pilar De Leon
Je retourne jusque dans la voiture en grommelant et me demandant si ce n'est pas un signe de ne pas aller plus loin... Je déchire un bout de vêtement que je viens d'acheter à un endroit qui dérange pas et je fais un bandage provisoire sur le pied. Je prends quelques minutes pour configurer le téléphone et j'observe autour de moi si personne ne me suit ou me guette.

Maître de jeu
Jet de perception observer une situation

Pilar De Leon
# 15
Details:[2d10+1 (6 ]

Maître de jeu
Une voiture avec les vitres fumés, est arrêtée à une quinzaine de mètres , de la station. A travers les verres noirs tu peux quand même observer l'éclat rouge d'une cigarette en train d'être fumée. Elle n'était pas là avant que tu entre dans la station




Pilar De Leon
Je démarre ma voiture et je pars dans le sens opposé à comment elle est garé (pour qu'elle soit obligée de faire demi tour si elle veut me suivre).
J'avance à allure normal et guette la voiture jusqu'à prendre un virage et je me gare sur le côté et j'attends quelques minutes

Maître de jeu
La voiture, démarre et tourne dans un grincement. Elle tape le bas de caisse sur le trottoir en sortant du parking. Mais le moteur allemand rattrape rapidement ta mom'car d'un autre millénaire.

Te voyant sur le bas côté et surtout la regardant arrivée , la voiture ralenti et se gare a bonne distance  sur le bas côté.

Pilar De Leon
Je repousse la malette sous le fauteuil passager. Je mets le pantalon que j'ai acheté, je mets mes chaussures, je sors  puis me dirige vers la voiture qui me suit.

Maître de jeu
Elle ne bouge pas

Pilar De Leon
Je vais côté conducteur et je frappe à la vitre

Maître de jeu
Le bout de la cigarette est la seule chose qui indique de la vie dans la voiture.

Pilar De Leon
Je fais comme si je m'enervais un peu mais sans que cela soit vraiment le cas.
"Hey, je sais que vous me suivez
 C'est encore mon connard d'ex-mari qui tient votre laisse ?"

Maître de jeu
Le point rouge de la cigarette continue inlassablement son va et vient...lorsque  La voiture se met a  tanguer dans un bruits inquiétant

Pilar De Leon
Je recule un peu et par réflexe je me place un peu en défensive.
[17:31]
"Je n'ai pas besoin de chaperon. Laisser moi faire ce que j'ai à faire !"
Et je reste là, en attendant que la voiture s'en aille.

Maître de jeu
La porte arrière côté conducteur s'ouvre d'un coup

"J'arrive, deux minutes , voilà voilà Mademoiselle De Leon!"
La voix te tétanise et ressemble a un mélange en un gargouillis d'intestins et un raclement metalique


Un main gigantesque s'appuie sur la portière quelque instant dans un bruit de métal qui souffre et d'amortisseurs que l'on torture...
L'instant d' après la main trouve plus judicieux de prendre appuie sur le sol.
La deuxième main qui lui permet de s'extirper et de se relever  tient un sac Walmart d'où dépasse un bout de fourrure ressemblant beaucoup a celle du chien galeux de la station.

Le colosse de plus de 2m30 s'étire dans la nuit, son sac sanglant cachant pendant quelques instants la lune .

Puis il te regarde dans les yeux



Jet de Garder le contrôle (volonté)

Pilar De Leon
[avant de faire le jet, est-ce que par hasard, le temps passé avec mes enfants et celui avec Rosa m'aurait redonné quelques points de stabilité ? Actuellement je suis à "En détresse" ]

@Pilar De Leon
[avant de faire le jet, est-ce que par hasard, le temps passé avec mes enfants et celui avec Rosa m'aurait redonné quelques points de stabilité ? Actuellement je suis à "En détresse" ]




Maître de jeu
Tu peux en remettre 2, un pour les enfants (parce que tu n'as pas eu le temps de vraiment échanger) et un pour le moment détente avec rosa

Pilar De Leon
 # 12
Details:[2d10+3 (6 3)]

Maître de jeu
A toi de me dire ta réaction  mais les différentes options des règles mais ça ne peut clairement pas être là colère.  J'approfondirais après

Pilar De Leon
De façon logique, je dirais la peur, car moi je ne l'ai jamais vu ce grand gaillard...
[18:23]
Et même si je peux faire le lien avec ce que mes collègues ont raconté de ce géant qui encaisse les balles sans broncher et qu'il connaitrait les Somerset, je ne sais pas vraiment s'il est contre ou avec eux à ce stade. La peur semble la bonne réaction ^^

Maître de jeu
donc comment ca se manifeste et quest ce que tu fais

Pilar De Leon
N'ayant pas d'arme à feu sur moi, je place mon corps en mode combat tout en reculant vers ma voiture, je ne perds pas des yeux ce monstre et je dis "Mais... Qu'est-ce que vous... euh... Qui êtes... Que me voulez vous ?"

Maître de jeu
Fait moi aussi un jet de âme +2d10

Pilar De Leon
# 8
Details:[2d10-1 (1 ]

1

Maître de jeu
Alors que tu le regardes d'en bas , il te domine auréolé par la lune, des flashs te donnent la nausée alors que se mêlent différentes images et créatures a l'endroit où se le géant
"tout doux Mademoiselle, je suis bien trop cher pour votre ex mari! "



Pilar De Leon
Je trébuche légèrement en arrière... J'ai du mal à faire sortir les mots de ma bouche "Ke... Kenneth... Vous.. envoie ?"

Maître de jeu
"moi je protège et lui, il fait les photos" .
Il montre la  fenêtre du conducteur. "Monsieur Somerset, aime bien regarder."
"Après je dois pas vraiment intervenir  s'il n'y a pas de danger pour vous."

Pilar De Leon
"Ah..." J'arrête de reculer et me redresse  "Kenneth ne me sens pas capable de me protéger toute seule ? Et il a besoin de preuves de ce que je fais ? Non. Je ne veux pas que vous me suiviez pour ce que j'ai à faire ce soir. Ce n'est pas pour monsieur Kenneth, c'est personnel là !"

Maître de jeu
Si je peux me permettre, tu es en stress de peur à cause de la créature clairement non humaine  qui fait peut-être deux fois ta taille et trois fois ton poids minimum.  Et 50000 fois plus de dents....alors je te trouve un peu véhément...

Pilar De Leon
Elle est assez loin et vient de dire qu'elle est là pour me protéger. Je retrouve un peu de courage, mais cela peut-être ce que je le dis dans la tête mais ce qu'il en sort est différent et décousu
Du style "Ah... Mais... Euh... Hein ! Oh !..."

Maître de jeu
"hein? Vous faites de l'hypoglycémie ?"

 Il te tend le sac plastique avec la tete de chien qui dépasse .

"Bon bas, vous avez pas un ex a buter ...? Faites comme si nous n'étions pas là , on sera discret"

Pilar De Leon
Une légère grimace se dessine sur mon visage et je retourne vers ma voiture sans rien dire. Je démarre et je me dirige vers une ruelle pas très très loin de la maison de Greg, une rue plutôt déserte où je peux l'attirer sans attirer l'attention.

Pilar De Leon
(si tout se passe bien, je t'écris la suite au cas où pour enchainer
Une fois dans la ruelle, je gare la voiture dans le coin le plus sombre. Je vérifie bien qu'il n'y a personne et j'installe la bâche dans le coffre. J'envoie un texto sur le portable de Greg en imitant au mieux la façon d'écrire de Ray "Hey Mec, comme tu sais, je suis dans la patrouille de ton ex femme et j'ai appris des choses complètement folle. Ils jouent double jeu, j'ai besoin d'aide pour les faires tomber. J'ai pensé à toi, je sais que tu pas blairer ton ex. Garde ça pour toi pour le moment et rejoins moi [ruelle où je suis]"

Puis je prends la pelle et me place à un endroit stratégique


@Pilar De Leon
(si tout se passe bien, je t'écris la suite au cas où pour enchainer  Une fois dans la ruelle, je gare la voiture dans le coin le plus sombre. Je vérifie bien qu'il n'y a personne et j'installe la bâche dans le coffre. J'envoie un texto sur le portable de Greg en imitant au mieux la façon d'écrire de Ray "Hey Mec, comme tu sais, je suis dans la patrouille de ton ex femme et j'ai appris des choses complètement folle. Ils jouent double jeu, j'ai besoin d'aide pour les faires tomber. J'ai pensé à toi, je sais que tu pas blairer ton ex. Garde ça pour toi pour le moment et rejoins moi [ruelle où je suis]" Puis je prends la pelle et me place à un endroit stratégique




Maître de jeu
Je te propose un jet d'influencer qu'un pour l'attirer

Pilar De Leon
 # 18
Details:[2d10+1 (7 10)]

1

Maître de jeu
"ok, Ray j'arrive, de toute façon j'ai l'excuse toute trouvé pour me barrer.  est ce qu'il faut que j'amène quelque chose? "

Pilar De Leon
"Non, j'ai tout ce qui faut, soit discret c'est tout"

Maître de jeu
Voici une illustration de la ruelle. Meme si la nôtre est plus sale et plus encombrée




Pilar De Leon 
Avec autant de lumière ?

Maître de jeu
Non moins.
[09:07]
La ruelle est sale, un seul lampadaire, des poubelles et des bennes jonchent le sol, demain c'est ramassage. Même si certains sacs sont déjà là depuis des semaines faisant le bonheur des rats.
La nuit n'est pas aussi calme qu'au centre ville bourgeois du Angel de Azul, ici on entend les chiens gueuler, des alarmes de voitures de temps en temps et des sirènes de polices et d'ambulances. Nogales a une nuit difficile...
Tu es garé derrière une de ses bennes.

Tu commence à entendre des bruits de pas venant de vers la maison des Stanfords

Pilar De Leon
D'accord. Alors, juste avant, sachant d'où il va venir, je me cache entre des poubelles/bennes plutôt sur le début de l'entrée pour le voir passée et le prendre par derrière. La voiture est garée plus loin à l'autre bout de la ruelle, juste après le faisceau lumineux du lampadaire, je mets juste le contact pour que les voyants intérieurs fassent un peu de lumière, (objectif = Greg voit qu'il y a un véhicule mais sans pour autant cramer direct que c'est la mienne, donc le faire avancer).

Je place l'arme de poing dans mon pantalon, je tiens la pelle à la main et j'attends qu'il passe devant moi.

Maître de jeu
10mn plus tard , tu entends les pas de quelq'un qui s'approche mais surtout sa conversation au téléphone, "...ALORS, CARRÉMENT TU ARRETES TES CONNERIES ... MAINTENANT ! ...J'EN AI RIEN A FOUTRE , TU LACHES TOUT,TU RAMENES TES FESSES, TU CROIS PARLER A QUI, LÀ ?"
Tu reconnais la voix de Greg, il est habillé a la va vite et porte un pack de 6 de Budd. Il entre dans la ruelle et traverse paresseusement la zone lumineuse

Pilar De Leon
Je ne perd pas de temps, dès qu'il a raccroché et passé devant moi, je sors de ma cachette et m'approche de lui pour le frapper violemment sur le crâne

Maître de jeu
2d+violence

Pilar De Leon
# 11
Details:[2d10+2 (8 1)]

Pilar De Leon 
(je n'ai pas fait mon désavantage "voeu de vengeance" mais comme c'est pour le cogner je me suis dit qu'il n'y pas lieu d'être ^^
Par contre, ma rage incontrôlable !? Je fais un jet ?)

Maître de jeu
Je dirais que c'est même LE MOMENT! Avec un petit malus , dû a ta longue histoire avec la victime et le fait que comme tu l'as dit tu garde ta colère depuis quelques temps pour bien l'éclater sur 5m. -3...

Pilar De Leon
Je vais l'exploser là c'est certains xD

Pilar De Leon
# 5
Details:[2d10-4 (6 3)]

1

Pilar De Leon 
Ce qui me rassure, c'est que même sans malus, ça ne passait pas

Maître de jeu
Tu te glisses ,derrière lui. Il ne t'entends qu'au dernier moment, il se retourne te reconnait et sans comprendre vraiment "...chiquitas?..." . Le premier coup, fait éclater l'arcade gauche. Le coup le propulse a quatres pattes , il a a peine le temps de crier que le deuxième coup s'abat sur ses reins , le craque de la colonne vertébrale et le fait qu'il s'affaisse d'un  coup  montre l'ampleur des déjà interne. Puis un voile rouge s'abat sur tes yeux, tu pars dans un monologue incontrôlé, mélange d'insultes, de mots vexants et de reproches qu'il t'a amoureusement asséné pendant des années. Pendant ce temps les coups pleuvent, encore , encore , necore, ceoren, roence, neerco ENCORE!
tu commences à peine à reprendre le contrôle, mais la haine est encore en partie là. Devant toi dans le rond de lumière , une mare de plus de 2 m de sang , au milieu une bouillie d'os , de sang et et chair en hachis.
 Toi tu es recouverte de sang,Frustrée, haineuse

https://images-ext-1.discordapp.net/external/60FbFVZLJvxAnAoNk10Ge9ZmOGNx7gVeo9k6WqWRx8w/https/media.tenor.com/Ie7GdLFDincAAAPo/blood-on-my-hands-first-kill.mp4

Pilar De Leon
Je regarde autour de moi...
Voir si quelqu'un m'observe

Maître de jeu
Tu es au milieu du cercle lumineux, en quasi descente de transe... Impossible de savoir.

Pilar De Leon
Je garde la tête vers le bas, la pelle à la main et je retourne vers la voiture. J'ouvre le coffre, jette la pelle dans la bâche et je récupère la bouteille d'acide. Je vais au niveau du corps et je verse les 1L un peu partout sur le corps et sur la marre de sang... 

1

Maître de jeu
Alors que tu es dans le cercle de lumière, éblouis pas la lumière, et agressé par les vapeurs d'acide, tu entends des voix. Jeunes, une masculine et une féminine.

Lui : " je t'aime, je veux être là pour toi. C'est Elle qui a raison."
Elle: " il faut le faire, pour que nous soyons ensemble, c'est plus grand que nous"
Lui: "c'est quoi là bas ?"

Pilar De Leon
Je suis de dos ou de face à eux ?

Psellos
# 1
Details:[1d2 (1)]

Maître de jeu
Face

Pilar De Leon
Je baisse la tête vers le sol, je sors le pistolet de mon pantalon, je ne le pointe pas vers eux mais je dis d'une voix haletante et sans doute  un peu perturbée "C'est vous ses renforts ?" 

Maître de jeu
Tu entends un bruit de vélo qui tombe au sol .

Elle :"Non, on a rien vu, on a rien vu!"
Lui:" ........euh ......"

Pilar De Leon
"Barrez-vous !" (Au cas où il reste tétanisé)

Et si je ne vois personne d'autre, je retourne à ma voiture, dans un état second, un peu déconnecté du massacre que je viens de faire. Je jette la bouteille vide dans le coffre, je me mets en sous vêtements, tout en enlevant un maximum de sang sur moi. Je jette tout dans le coffre (sur la bâche quoi) que je referme. Je range le flingue dans le vide poche côté conducteur et je pars en direction de Tucson.

Maître de jeu
Alors que tu sors du cercle de lumière , tu entends au bout de la ruelle prês de ta voiture.

Elle : " mais putain, bouge , bouge, BOUGE ! elle arrive"

Lui: " faut que je rentre , il m'attend, faut que je rentre...!"


Elle "avancez pas , bordel ! On est protégé ! Elle vous punira !"

Elle est debout en train de le tirer par le bras alors que lui est au sol a côté de son vélo.



Plusieurs petites ombres semblent courir sur le sol derrière eux et venir vers toi

Pilar De Leon
Ah merde ils étaient proche de la voiture, j'avais pas compris ça... Hmmm... Je continue à avancer vers ma voiture, je dis juste "Vous n'êtes pas avec lui, donc je vais juste prendre ma voiture et partir"

Maître de jeu
Les ombres passent entre tes jambes, ce sont des rats , plus d'une dizaine. Derrière les jeunes une ombre gigantesque et familière grandit sortant de derrière la benne

Pilar De Leon
Je dis seulement "Je ne suis pas en danger"

Maître de jeu
CoolEffect.wav
332.07 KB
-:--/-:--
l'ombre geante repond avec sa voix horrible "PAS DE TEMOINS"



Les deux personnes se figent en voyant la créature sz dresser derrière eux.

Le géant projette les poubelles sur le côté pour passer

Elle:"ahhhaaaaaaaaaa! Se ve ,se ve , se ve"
Lui" je te jure maman, je dirais rien !" 

Pilar De Leon
Je regarde le garçon et si je reconnais Jorge je pointe mon arme sur le géant en hurlant "Touche pas à mon fils !" S'il continue d'avancer de façon menaçante je vide mon chargeur sur lui

Maître de jeu
Le géant : " Attend petite chose, Mister Small est là pour t'aider, c'est des témoins..."

Les deux gamins  fouillent frénétiquement dans leurs poches, tu ne vois pas vraiment d'où tu es , ce qu'ils sortent.
Mais une sorte de lueur/ aura rouge  et une odeur de sable , de sang semble baigner la ruelle. Le son d'une mer lointaine murmure a tes oreilles, juste perturbé par le son de deux inspirations profondes.

Elle: "SE VE, SE VE, SE SIENTE, SE SIENTE!..."
Lui"SE VE, SE VE, SE SIENTE, SE SIENTE!..."


4 yeux rouges brillent dans le noir ou se trouvaient les ados

Elle: "SE VE, SE VE, SE SIENTE, SE SIENTE! LA SANTA ESTE PRESENTE"
Lui"SE VE, SE VE, SE SIENTE, SE SIENTE! LA SANTA ESTE PRESENTE"

Les pavés semblent onduler sous tes pieds, tu entends un son de métal torturé et tu vois le lampadaire se tordre lentement.

Mister Small, se met a hurler 

Pilar De Leon
Je reste à observer la scène, ne sachant pas ce qui se passe et craignant que l'ado soit le miens.

Maître de jeu
Mister Small, se met a hurler

Tu entends la course lourde de mister Small qui s'éloigne, la lumière disparaît autour de toi, mais  aussi dans les blocks alentour.

 La masse de Chair sanguinolente et fumante, qui fut un jour, l'amour de ta vie, derrière toi, commence à pulser dans un bruit de succions malsaines...

Les ados en trans continuent à incanter "SE VE, SE VE, SE SIENTE, SE SIENTE! LA SANTA ESTE PRESENTE"

Pilar De Leon
Je me rapproche de l'adolescent, je veux savoir si c'est Jorge !

Maître de jeu
Tu te rapproche, derrière toi les bruits contre nature sont de plus en plus intenses

Devant toi,  a côté du vélo a terre, se tenant la main, les yeux rouges phosphorescent  se trouvent Georges Stanford et Julia Fuerte . La transe incantatoire est forte et ils fixent un point derrière toi

Pilar De Leon
Je me place à côté de Jorge et je regarde ce qu'ils fixent

Maître de jeu
Du mélange de chair, de sang et d'os une main est en train d'émerger comme d'une mare ou d'un lac.

Mais c'est une aberration de la réalité, tu sais que le sol sous ton ex mari est dur puisque tu viens de l'utiliser pour l'étaler sur plusieurs mètre ! !!

Pilar De Leon
"Jorge ! Jorge ! Qu'est ce que tu as ? Allons nous en !" Je le secoue légèrement en même temps

Maître de jeu
Influencer quelqu'un

Pilar De Leon
 # 6
Details:[2d10+1 (4 1)]

Pilar De Leon 
Comme d'hab

Maître de jeu
Ils ne bougent pas. Ils continuent à se tenir la main et agrippent dans l'autre des petits sachets de plastique noirs , avec un cordon noir étrange et des bouts blancs.

Quand tu le touches , il semble réagir quelques instants avant de rebasculer, de hurler de plus belle.

 "SE VE, SE VE, SE SIENTE, SE SIENTE! LA SANTA ESTE PRESENTE"

Derrière toi une lueur rouge semble venir du sol, comme si la mare ou le portail qui était encore il y a peu ton ex mari laissait traverser une lumière de l'autre côté.

 Tu sens une présence écrasante  alors que la température vient de baisser d'une dizaine de degrés en quelques secondes.

Dans la lumière rouge une ombre apparaît devant   toi, occultant le visage de Georges et de Julia dont la Litanie et le souffle font des volutes de bué.

Dans ton dos  , ce qui projette cette ombre s'extirpe dans un bruit écoeurant .  Tu as la chair de poule
[23:22]
CoolEffect.wav
380.07 KB
-:--/-:--
voix sepulcrale et inhumaine ;' PILAR DE LLEOONN"



Pilar De Leon
Ne pouvant lever la main sur mon fils mais ne pouvant pas non plus ne rien faire je colle une patate à la fille qui lui tient la main, espérant que cela coupe le lien entre eux.

Psellos
# 7
Details:[2d6 (6 1)]

Maître de jeu
Tu frappes Julia Fuerte, qui tombe a la renverse ,brisant le contact avec Georges.
La fille d'Emilio tombent lourdement en arrière.
Georges te regarde avec incompréhension et étonnement, puis son regard se perd derrière toi. De la terreur pure se lit sur son visage.

Tu entends un hurlement horrible derrière toi qui te frappe de plein fouet dans le dos


Jet d'encaisser les dégâts

Pilar De Leon
# 8
Details:[2d10 (6 2)]

Pilar De Leon
(si j'ai le temps avant de morfler, je cris à Jorge de s'enfuir lorsqu'il me regarde avec incompréhension)

Maître de jeu
Alors que le cris, l'onde de choc, le déchirement de ton âme te frappe dans le dos , tu te jettes face a Jorge avant d'être littéralement projetée sur lui.

Pendant cette fraction de seconde , toute ta vie défile devant tes yeux,

ta naissance pas obligatoirement désiré

Tous les frères et soeurs que tu as élevé et qui t'ont tournés le dos

Ton idylle adolescente avec le beau capitaine de l'équipe de foot

L'arrivée de Jorge,

Le mariage et la descente aux enfers

L'arrivée de Luis comme une tentative de  bonheur familiale loupé

Les conflits entre belles familles

Les humiliations

Le quotidien qui anesthésie

Les coups de ceintures, de bouteilles

Les bleus et les lunettes de soleil

Les enfants comme seuls buts, ou juste pour se voiler la face

Les cours de kravmaga, pas pour se défendre mais pour faire souffrir les autres autant que tu as souffert

Le plaisir d'être Greg lorsque tu lui éclatais la tête contre les dalles

Ce visage que tu revoyais dans tous ceux que tu combattais

L'autorité illusoire de l'uniforme

Et le respect mesquin qu'apporte la peur qu on inspire

Là colère et l'excuse des enfants pour continuer à se battre encore et encore avec lui

Les enfants que l'on fait souffrir comme des dégâts collatéraux nécessaire

Le meurtre de Greg, rapide sale, frustrant. Qui n'est pas le moins du monde plaisant ou gratifiant, mais qui laisse juste un vide encore plus énorme dans ta vie minable.

Le regard de son fils qui comprend ce que tu as fait et qui tu es vraiment

Et enfin une mort sordide et rapide dans une ruelle crasseuse.

Tu as envie de te retourner pour étreindre , embrasser et remercier sincèrement ce qui se trouve derrière toi.
Lui dire, lui crier merci , que ça s'arrête
Merci pour ce cadeau
Où que tu ailles après, ce sera ta place, c'est mieux, c'est juste !


Tu ouvres les yeux une fraction de seconde

Et tu vois le visage de Jorge, dans une grimace de terreur, ces cheveux sont devenus blancs


Tu sombres dans le néant 

 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Episode Hors série 10.5:

Un coche, una tumba, una bala... el desierto / discusiones entre hermanos

 
 
 
 
 

Chaos et Révélation

Un grand champ de fleurs, Pilar et ses enfants qui jouent ensemble dans un tableau idyllique.  Mais alors, un être étrange, beau comme le soleil, l'amène devant Le Trône, et Il lui annonce qu'elle va devenir une protectrice, une gardienne du passage entre le monde des hommes et la sauvagerie. Cela a duré longtemps, tant de temps que ses enfants ont finie par la craindre et la détester, et qu'elle s'est lassé de son rôle. Alors, elle est retournée devant Le Trône, mais il était vide.
De retour dans la grande plaine, désormais fatiguée, elle se retrouve devant la Santa Muerte. Elle lui demande alors de faire un choix : Faut-il vraiment aller retrouver ses enfants ? Est-ce que ça vaut vraiment le coup ? Finalement, ils sont peut-être plus en sécurité loin d'elle. "Tu es moi, je suis toi. Tu es la première humaine en qui je me retrouve ". Mais Pilar n'a qu'une idée en tête : la sécurité de ses enfants. Alors il faut y retourner.
Avant de reprendre le contrôle de son corps, la Santa Muerte lui montre tout de même un indice sur la suite : Celui qui l'a invoquer dans ce monde, et qui a débuté son culte a Nogales n'est autre que le juge Ramirez, lequel a, pour l'occasion, mutilé un grand nombre de petite fille immigrées, en les scarifiant d'une croix dans le dos. l'une d'elle a réagit au symbole de la Santa Muerte, une certaine Maria. Tout ça dans le but d'obtenir un grand pouvoir, celui de la sainte.
Retour à la réalité, dans un commissariat repeint du sang de ses occupants. En utilisant astucieusement les caméras de sécurités, Pilar réussie à découvrir qu'elle a envoyé son fils dans ce qui ressemble à Tuuva par une faille dans le mur, alors qu'elle était la Santa Muerte. La même scène semble d'être déroulé à l'hôpital. Tout porte à croire qu'aucune des autres personnes présentes dans les deux bâtiments n'ont survécus à l'apparition de la sainte au visage blanc.

Sans savoir tous ces détailles, James et Silvio roulent dans une ville en flamme jusqu'à l'appartement de Dulcinea. Des combats ont lieux entre la patrouille onze et des mexicains armés. Les deux hommes arrivent alors que la bataille est presque terminé et que les deux camps sont fortement affaiblie, ce qui leur permets (avec un peu de chance), d'êtres les deux seules survivants du combat. Apparemment, les hommes cherchaient "Maria", mais n'ont trouvé que Dulcinea qu'ils ont attaché dans sa "salle de jeux".
La retrouvé dans cette situation et le décor de la pièce fait se poser quelques questions à Silvio, mais Dulcinea refuse de comprendre. Elle dit que les hommes de la onze ont emmené sa sœur Maria, lorsqu'elles étaient encore enfant. James, persuadé que sa sœur est morte depuis longtemps et que Maria n'est que l'autre identité de Dulcinea tente de la "raisonner", mais Dulcinea refuse toute hypothèse allant dans ce sens, et prétend que les objets sexuelles qui sont dans la pièce ont été amené ici par les assaillants. Le petit groupe s'arme (James trouve une étrange chaîne gravé de plein de symboles de toute sorte) et se dirigent vers la maison de James et celle de maître Aguilar dans l'espoir d'y retrouvé des alliés.

Du côté du commissariat, Ray arrive avec son pickup et rencontre Pilar dans la rue. Il se rend bien compte qu'il y a un problème, même si Pilar tente mollement de faire illusion. Au final il ne récupère que peu d'informations et repart dans l'espoir de retrouver le reste de l'équipe. Pilar, quand à elle, décide d'aller rendre visite au juge Ramirez.

Dans la maison de l'avocat, il n'y a que des flammes, les mêmes qui brûlent quelques cadavres à l'avant dont celui de Mr Small et probablement celui de l'avocat. Cependant, pas de traces de Kenneth.

Pas beaucoup plus de chances dans la maison de James, il n'y a que la journaliste Lourdes del Rio qui est présente, pour une raison obscure. La petite troupe l'embarque elle et son camion, les véhicules trop récent supportant mal le glissement vers Tuuva (ou Gaïa, ça dépend des sources).
Parlant de véhicules, celui de Ray apparait à l'horizon. Tout le monde monte dans le pickup (même del Rio, qui ne semble pas insensible au charme simiesque de Ray) et on décide de se rendre collectivement à l'adresse du juge.

Au milieux de la route, Pilar se fait agresser par deux anges qui détruisent sa voiture et manque de peu de la blesser. Ce contretemps permet au reste de la patrouille treize (enfin, ce qu'il en reste) de la rattraper, s'occuper des anges et la récupérer en temps qu'allié supplémentaire (ce qui ne semble plaire qu'à Dulcinea, les autres ayant plus de doutes quand à la stabilité de leur collègue).
Au bout de la route, le terrain du juge se dessine, alors que le temps et les journées semblent s'accélérer. Ray défonce le portail et pile juste avant de renverser le juge, entouré d'une chaine gravée et de montages de cadavres.

Épisode 12 - Le final !

Ray freine brusquement juste devant le Juge RAMIREZ. Tout le monde se retrouve projeter vers l’avant : Pilar et Dulcinea se cognent fortement sur la vitre arrière tandis que Sylvio et James se cognent. Le Juge RAMIREZ, armé d’un puissant Desert Eagle et se trouvant au centre d’une chaîne, avec des symboles magiques, posée au sol autour de lui, pointe son arme vers le pickup et hurle « Où est-elle ? Que me voulez-vous ? ». Pilar saute de l’arrière du pickup, le Juge ouvre le feu mais Pilar se cache derrière le véhicule. James ouvre sa portière et interpelle le Juge avec conviction et autorité, il fait cela tellement bien, qu’avec le désordre autour de lui le Juge pense que James est Rex SOMERSET. James profite de cette confusion pour soutirer quelques informations sur la situation. Le Juge explique qu’avec son équipe ils ont réussi à capture une puissante Sentinelle de Gaia et qu’avec de nombreux sacrifices humains ils ont créé une « ancre » pour l’entité. Cette « ancre » est la sœur jumelle de Dulcinea, Maria, qui se trouve dans les sous-sols du Ranch. James lui dit de nous y conduire, le Juge refuse de sortir du cercle formé par la chaîne. James lui tire froidement une balle dans la tête sous les yeux choquée de Dulcinea, la mère de son futur enfant. James tente de la rassurer, mais elle prend peur et part en courant. James la suit mais rapidement, son pied se coince dans l’herbe qui pousse rapidement et vient entraver sa chaussure, il tombe et perd son arme qui se désagrège instantanément. Il regarde Dulcinea continuer à courir et s’approcher de l’ombre formée par une fontaine. Au moment où elle l’atteint, la Santa Muerte apparaît, ouvre son manteau et englouti Dulcinea à l’intérieur sous le regard horrifié de James.
 
Pendant ce temps-là, Sylvio entre dans le cercle formé par la chaîne et une étrange sensation de calme l’envahie, tout semble plus paisible. Pilar s’approche à son tour mais ressent du dégoût pour cette chaîne et convainc Sylvio d’en sortir pour aller chercher Maria au sous-sol. En arrivant au niveau du Ranch, ils découvrent une salle de sécurité avec des écrans de vidéo-surveillance. Sylvio remarque qu’une caméra filme une pièce où se trouve des photos de l’équipes, sur un autre écran, il remarque beaucoup de cadavre un peu partout ainsi que des hommes au visage peint en forme de crâne : un homme au visage peint se retourne vers la caméra et semble regarder Sylvio droit dans les yeux à travers l’écran avant de briser la caméra. Pilar elle se concentre pour trouver un chemin vers le sous-sol et trouve le couloir en question. Elle le montre à Sylvio et tout deux décide d’y aller directement. Plus ils avancent dans la maison plus elle semble vétuste et en mauvais état. Dans l’escalier qui mène au sous-sol, Pilar se retrouve face à Emilio, le visage peint en tête de mort et le regard absent, qui plaque un couteau d’obsidienne sous sa gorge. Pilar tente une prise de Krav-maga pour se libérer, mais le bras d’Emilio est projeté en direction de Sylvio qui reçoit le couteau juste en dessous l’aisselle. Voyant cela, Pilar fait rapidement glisser sa main jusqu’au poignet d’Emilio qu’elle brise violemment, lui faisant lâcher le couteau que Sylvio récupère et plante dans le torse d’Emilio. Ce dernier ne réagit pas du tout et commence à retirer le couteau en fixant Sylvio dans les yeux. Pilar profite de cet instant pour passer derrière Emilio, saisir sa tête et la tourner d’un coup sec de 180 degrés : le visage d’Emilio se retrouve face à celui de Pilar, mais il parle encore et dit que les enfants de Pilar paieront pour ce geste puis il se met à hurler d’une puissance démoniaque.
 
Pendant ce temps-là, James réussit à libérer son pied, en subissant pleins de micro coupures, de l’herbe possédée et fonce en direction du sous-sol. Il passe à côté de Pilar et Sylvio au moment où Emilio se met à hurler. Jugeant qu’il ne peut faire grand-chose à la situation, il poursuit sa course et arrive dans une salle où trois hommes assis en cercle autour d’une femme torse nue psalmodie « Se ve ! Se siente ! La santa este presente ! ». James semble reconnaître Dulcinea, mais il comprend que c’est sa sœur jumelle, Maria. Il bouscule deux des trois hommes, qui ne réagissent pas, et attrape Maria. Cette dernière a le regard complètement vide, elle bave et ne réagit pas. James la lâche et elle s’écroule au sol, les trois hommes reposent rapidement les mains sur elle et recommence à chanter tandis que James poursuit sa course à la recherche de Dulcinea.
 
Du côté de Pilar et Sylvio, Pilar répond à Emilio que tout ce qu’elle veut, c’est assurer la sécurité de ses enfants et que Tuuva n’est pas sûr pour eux. La Santa Muerte lui dit que si elle se joint à elle, alors elle les sauvera. Pilar sonde la Santa grâce au lien qu’elle possède avec elle et sait qu’elle méprise la faiblesse de ses enfants et qu’elle n’a aucune envie de les considérer comme suffisamment important pour les sauver. Des bruits de pas se font entendre dans l’escalier, Sylvio part à la suite de James et Pilar le suit. Arriver dans la salle, Pilar se fait passer pour la Santa Muerte devant les trois hommes au visage peint, et leur hurle dessus pour récupérer des informations sur Maria : un homme lui dit qu’ils doivent garder le corps en vie car c’est l’ancre de la Santa Muerte. Pilar leur ordonne de partir d’ici et de laisser le corps, les trois hommes s’exécute.
 
 
Sylvio a continué sa course et rejoint James dans l’escalier où ils arrivent dans une salle aux murs et au sol organiques avec des bruits de viscères et de succion. Au centre de la pièce, un pentacle est dessiné et au centre la Santa Muerte est présente entourée de jeunes filles qui plasmodie d’une voix caverneuse. La Santa Muerte interpelle James et Sylvio « Que voulez-vous prisonniers humains ? » James veut retrouver Dulcinea et Sylvio veut retrouver sa femme. La Santa Muerte dit à Sylvio que s’il veut récupérer sa femme, il doit donner une vie en échange. Le couteau à la main, Sylvio dit à James qu’il n’a pas le choix, pour sa femme, et il se plante le couteau dans le ventre, mais malheureusement pas un coup mortel. Pilar arrive, observe les lieux, remarque des corps de la patrouille 11 et se place à côté d’un dont l’arme est facilement accessible puis elle interpelle la Santa Muerte. Elle réussit à la convaincre de faire revenir ses enfants qui se retrouvent attacher à un mur de la pièce. James insiste pour le retour de Dulcinea mais la Santa lui dit que cela n’est pas possible mais qu’il peut la rejoindre. A ce moment-là, Pilar attrape un fusil d’assaut et vide son chargeur sur les filles qui chantaient et sur la Santa. Après quelques secondes, la Santa réagit et projette violemment Pilar contre le mur. James en profite pour essayer d’attraper un autre fusil d’assaut mais il la lanière se bloque dans le cadavre. Sylvio décide d’un geste héroïque d’aller planter le couteau d’obsidienne dans la Santa Muerte, ce qui a pour effet de la faire hurler et de faire échapper d’elle un tourbillon d’âmes noires qui l’attaque. James arrive enfin à récupérer l’arme et tire sur la Santa mais aussi sur un des fils de Pilar. Cette dernière récupère son arme et se précipite vers Jorge. Ce dernier est mal en point, mais le ressenti de la Santa Muerte sur la faiblesse des enfants étant encore présent en Pilar, elle arrache brutalement son fils du mur, laissant quelques morceaux de peau au passage. Pilar voit le regard apeuré de son fils, elle regarde en direction de James qui a été rejoint par Ray et Lourdes. Cette dernière aide James à maintenir le passage vers Tuuva ouvert pour laisser le temps à Dulcinea de revenir. Pilar réfléchit, elle est perdue, elle se dit que la Santa Muerte à sans doute raison, ses fils ne seront jamais assez fort pour supporter tout ce que la vie va leur mettre dans la gueule. Qu’elle-même ne pourra vraiment les protéger comme il faut. Elle hésite, puis décide de se séparer de la statuette du Hopi et présente des excuses sincères à la Santa Muerte. Pour la protéger, elle décide de pointer le fusil d’assaut en direction de James et Lourdes puis elle vide son chargeur. Lourdes est mortellement touchée, James est aussi gravement atteint, tous les deux tombent vers Tuuva. Malheureusement, une balle percute le ventre de Dulcinea, la Santa Muerte hurle « NONNNNNN » puis tout commence à s’effondrer dans la pièce, tout se fait avaler par Tuuva : Ray n’a pas le temps de fuir, Sylvio est trop mal en point et Pilar ne veut pas quitter ses enfants. Tous se retrouve désormais dans le désert Tuuva sans aucune porte de sortie à l’horizon et plus aucune trace de la Santa Muerte.
 
Que se passera-t-il dans ce désert ? Pilar arrivera t’elle à éviter la colère de ses camarades qu’elle vient de trahir ? Ses camarades arriveront-ils déjà à survivre à leurs blessures ? Trouveront-ils une façon de retourner dans leur monde ?
Toutes les réponses dans la saison 2 (si les audiences de la saison 1 sont suffisantes bien évidemment).