Terra Nova

"L'empire à besoin de vous. Terra Nova est une terre riche et qui a besoin de volontaire afin de la conquérir et de permettre ainsi la continuation de l'expansion de notre Saint-Empire." Bienvenue à Terra Nova, planète de toutes les promesses. En tout cas, c'était ce qu'il y avait sur le papier. C'est sur cette promesse que votre arrière-grand-père s'est lancé dans l'aventure (contre l'avis de ses parents, chose que les histoires familiales n'oublient jamais de mentionner). C'est aussi là qu'il rencontra la femme avec laquelle il se mariera et finira sa vie. Bon, le côté moins "joyeux" du tableau, c'est que la "populace" qui s'est porté volontaire a finit...paysan. Encore que, sur le papier, il s'agit plutôt de "colon spécialisé dans l'exploitation de la terre et de la récolte des différents produits issus de celle-ci". Pendant que les privilégiés (pardon, encore une fois, les "individus à fort potentiel intellectuel et/ou social") se réservaient les places les plus intéressantes dans ce qui deviendrait plus tard des mégalopoles. Et vous voici, près de 60 ans plus tard, ses descendants. Vous êtes une fratrie de 4. Dans l'ordre de naissance : Jethro, Sabal, Bliese (la seule fille de la fratrie), et enfin Galen, le petit dernier.


C'est dans ce paysage que vous êtes nés, que vous avez grandi, entourés de champs à perte de vue, travaillant dès votre plus jeune âge afin de pouvoir aider votre famille. Seuls quelques machines sont là pour vous aider, et encore, elles sont rafistolées depuis maintenant, vous ne savez combien d'années. Donc la vie n'est pas simple, mais ça, c'est encore quand la faune locale ne s'en mêle pas. Sinon, les lumières de la mégalopole au loin semble presque vous narguer les nuits où le ciel est clair ; vous narguer en vous rappelant tout ce que vous ne posséderez probablement jamais.


Pour cette partie, il vous sera possible à chaque séance de gagner des points d'expérience. Vous gagnerez 75 exp par critère remplie.

- Avez-vous fait une majorité de RP pendant la séance ?
- Avez-vous aider/gêner un PNJ/PJ lors de la séance ?
- Avez-vous pris un risque pendant la séance ? Vous êtes-vous mis en danger ?
- Avez-vous réaliser une action "cinématographique" ?

Quelque part au 41e millénaire...


Regarde l'immensité du ciel. De jour on ne les voit pas, mais chacune des étoiles qui le parsème éclaire des mondes que tu ne verras jamais, peuplés de créatures que tu ne verras jamais...
Nous ne sommes que bien peu de choses, pas vrai ?
Ressens le grondement de l'immense moissonneuse-batteuse... dans le temps, les gens trouvaient le ronronnement des chats réconfortants. Il en va de même pour le doux rythme cardiaque de la Machine.
Pas vrai, Galen ?

"Galen !"
Je reprends mes esprits. Sabal est en train de me faire des grands gestes depuis son poste de conduite. Il est déjà occupé à surveiller la dizaine d'écrans affichant tous les signes vitaux de la Moissonneuse, et veut que je le guide pendant la manœuvre de jonction avec le silo principal.

Je me cale confortablement dans le siège copilote. On est bien ici, à près de quinze mètres de haut, coupés de l'extérieur...
Pas besoin de s'alarmer sur la manoeuvre. On l'a déjà fait 100 fois, et on le refera 100 fois de plus...
Sabal change la fréquence de la radio, un peu au hasard, et tombe sur l'émission du diocèse.
La voix profonde et enflammée de l’archevêque envahit l'habitacle...

... dans ses ''Lettres aux Pèlerins du Vide", Chapitre IV, Verset II :
Gardez-vous des sirènes du confort et de la sécurité, car il s'agit là des armes du Mal !
Un esprit ouvert est un esprit vulnérable, tandis qu'un esprit vigilant est un esprit protégé !
En vérité...


"Galen !"
Depuis la passerelle du silo, Jethro me fait de grands gestes. Il veut que je donne le signal de s'arrêter... C'est bon, tout va bien. Sabal sait ce qu'il fait. On gère...
Comme toujours.
Le vieux va encore me sortir son couplet sur les marges de sécurité. Ironique de la part d'un type qui travaille à moitié imbibé d'alcool...
Je ne sais pas ce qu'il a dit à Bliese, mais elle s'en va d'un pas rageur. Le paternel possède un don pour énerver les gens..

Des fois, je me demande comment il était.
Avant. Qui pouvait bien être l'homme que maman a accepté d'épouser...
Mais souvent, j'ai surtout l'impression d'être le seul à avoir réalisé que cet homme-là est mort en même temps qu'elle. Tout ce qu'il reste, c'est un fantôme hagard, ou bien une sorte de zombie qui boit comme un trou pour pas s'en faire un dans le crâne, comme disait le poète...

Qu'ils aillent donc le boire entre eux, leur apéro, moi je préfère rester là. Hors de question que je touche à leur saloperie d'alcool.

Regarde l'immensité du Ciel. Maintenant que le Soleil est couché, chaque point brillant ne fait que révéler les immenses ténèbres qui les entoure... Qui sait ce qui se cache au milieu de cette obscurité ? Il est déjà difficile de savoir ce qui cache entre les troncs de la forêt juste à côté de chez nous, alors pour ce qui est du reste de l'univers...
L'humanité se résumé à une poignée de points brillants.

Des points brillants.
Au milieu de l'obscurité, on ne peut pas les rater. Au niveau du sol, zigzaguant entre les champs.
Je ne sais pas l'heure qu'il est, mais ça c'est une voiture. Peut-être plusieurs...
Et c'est inhabituel.
Et ça vient vers nous...

Descente au sol, crochet par la cuisine. J'entre par derrière, évidemment, pas question de croiser le vieux... Surtout : je signale à Jethro qu'on a de la visite.
Je file ensuite rejoindre ma soeur pour lui dire de sortir le fusil. Pas besoin de détailler...
On file se planquer dans le grenier de la grange, d'où on a une vue imprenable sur la porte d'entrée de la ferme.

Gros véhicule. Noir. Brillant. Vitres teintées. Un prédateur... le genre qui s'approche de sa proie en faisant mine de rien, mais personne ne s'y trompe.

La meuf qui en descend est à l'image de la bagnole. Beaucoup de métal, pas d'armes apparentes...
... mais personne ne s'y trompe.
Après quelques échanges avec Jethro, la voiture s'immobilise au milieu de la cour. Le passager descend à son tour. Un type de la ville, et du genre richard à en juger par la manière dont il est sapé.
''Notre employeur'', me souffle Bliese.
Et que vient-il faire ici à cette heure ?

Pendant que Sabal se charge de virer le vieux du salon, tout ce petit monde se rend à l'intérieur. Ne reste dehors que la voiture, et son chauffeur qui s'allume tranquillement une cigarette.

... ouvre les yeux, ferme la bouche, expire...
Le chauffeur n'a pas l'air protégé. Une rafale et ce sera fini. La garde du corps est plus dangereuse. Clairement en grande partie cybernétisée... Sauf le visage. Vise la tête, alors.
Dans le doute, toujours viser la tête.
Tu entends le battement régulier de leurs coeurs ? Comme un métronome... et qui sait à quel moment la mélodie peut s'arrêter...

Craquement de parquet. Sabal est venu nous rejoindre.
J'aime bien la voix de Bliese, quand elle explique calmement comment tuer des choses. C'est juste que je suis pas sûr qu'elle l'ai dit à haute voix ou juste pensé...
Depuis combien de temps est-ce qu'ils discutent, à l'intérieur ?
Le chauffeur a l'air de s'ennuyer sérieusement.
Au loin, les basses irrégulières de la ville résonnent dans la campagne...

Une fête doit être en cours. Comme 100 fois auparavant, et comme ce sera encore 100 fois le cas après...
Comment est-ce qu'ils font la fête, les citadins ? Je l'aurais bien demandé à Sabal, mais il est redescendu parler avec le chauffeur. Je ne me souviens plus de ce qu'il nous as dit.
De toute manière...

Stop.
Quelque chose dans l'air. Comme de l'orage.
Un sifflement aiguë. A en juger par l'expression de Bliese, pas que dans ma tête.
Le bruit semble venir de la ville... au moment où je regarde, une lumière verdâtre illumine le ciel, une immense pyramide noire descend du néant, puis un rayon aveuglant en jailli et...
Et...

... "Lettres aux Pèlerins du Vide", Chapitre VI, Verset XIII :
Et alors le Mal tenta de me faire connaitre la terreur,
D'une voix faite d'un millier d'hurlements il me dit à travers les flammes :
Que brûle la terre et tous ceux qui la foulent,
Le Monde tremble à mon approche,
Car je suis la Fin des Temps.



La Fin.
La ville disparait.
Un nuage... non... une tempête, un ouragan de débris, de poussières faites des restes d'immeubles centenaires et des millions de gens qui les habitaient... un mur de destruction et de mort s'étend depuis l'emplacement de la cité et se rue vers nous.
Je... ne sais pas quoi faire.
Maman... qu'est-ce que je dois faire ?



"Saute".

Je saute.
La réception dans la cour est douloureuse, mais pas assez pour m'empêcher de me relever.
Sabal est juste devant moi, totalement à découvert. Le chauffeur ? Aucune idée, et je m'en moque.
Bliese est restée dans le grenier.

Et Jethro, qui a ouvert la porte pour voir ce qui se passait dehors, est également en train de courir dans notre direction.
Pas assez vite.
Moins vite que la Mort, en tous cas.
Je rejoins mes frères...

... Tu entends la tempête ? Nulle raison d'avoir peur, ce n'est pas la première, et ce ne sera pas la dernière non plus... La tempête ne peut rien, si tu es à l'abri. Ce n'est pas un prédateur, la tempête n'a pas d'intelligence...
L'être humain est fragile, mais lui il possède une intelligence. L'esprit peut triompher de tout ce que l'univers peut lui envoyer.
L'esprit est plus fort. Il suffit juste de...
... l'ouvrir un peu.

Après la tempête, le calme.
Nous sommes tous les trois au milieu de la cour. Et autour de nous... il n'y a plus un arbre debout. Le silo principal a disparu. La maison n'a plus d'étages.
Et la grange...
Bliese.

Avant même de réfléchir, je suis déjà devant le tas de débris. Sabal est avec moi, s'arrachant les cheveux, se demandant où chercher.
Où chercher.
Où...

Elle voit la Mort arriver en un souffle colossal. Elle court, elle descend, elle n'a pas le temps de rejoindre la cave.

La table. La grosse table massive qui sert d'établi. Elle se jette en-dessous, les murs craquent cèdent, s'effondrent en une pluie mortelle...
Mais la table tient.


Là.
Je sais où est ma soeur.
Je commence à déblayer, pendant que Sabal file rejoindre Jethro à la recherche du vieux.
Ma belle-soeur Rochelle est assise sur ce qui reste du perron, récitant en boucle des prières à l'Empereur.
Au moins, personne de la famille n'est mort.
Personne qui n'était encore vivant, j'entends.

Bliese est indemne.
Elle tient juste des propos incohérents comme quoi cela fait des heures qu'elle était là-dessous.
Quoi que... combien de temps s'est-il écoulé, au juste ? Il fait toujours nuit.
Il y a toujours une pyramide géante, éclairée par une lueur provenant de nulle part, au-dessus de... de plus rien.

Et le richard ?

Notre ''employeur'' est encore à la cave. Nous nous y rendons tous, pour l'y découvrir en fâcheuse posture, étranglé par sa propre garde du corps.
Celle-ci explique que ce rendez-vous nocturne était évidemment une excuse du patron pour quitter la ville, histoire d'échapper à l'apocalypse.
Dont il était au courant à l'avance.

Du coup, il lui a un peu sauvé la vie. Je ne vois pas bien pourquoi elle s'énerve comme ça.
Jethro s'énerve aussi, surement remué par la seconde mort du vieux. Il a trouvé le cadavre, je crois...
Pas de raison de s'emporter, pourtant. Au contraire, monsieur-le-type-plein-aux-as-et-bien-rencardé est notre meilleur espoir de savoir ce qui se passe et du coup de survivre.

Sous la menace, le gars finit par lâcher le morceau. Les gens qui lui ont recommandé de quitter la ville sont ses partenaires commerciaux...
... et ce ne sont pas des humains.

Regarde l'immensité du ciel. Il est si vaste que le hurlement de naissance de l'univers y résonne encore.

Qui sait ce qui se cache dans ces ténèbres ? Quelque chose vient d'en sortir, et elle a éteint le point brillant de cette planète en un simple souffle.
Tu l'entends, ça ? C'est le battement de ton propre coeur. Qui sait quand cette mélodie va s'arrêter ?
Y a pas à dire, Galen, t'es dans une merde noire... Heureusement que tu n'es pas tout seul.
Jamais.

Résumé
 
Nous étions entre des débris qui se trouvait tout autour de nous, qui exprimais la destruction de tout ce que nous possédions, en plus de faire face à ce paysage apocalyptique, il nous fallait admettre la mort ne notre père, les pouvoir de notre frère et que notre vie allait peut-être totalement basculer.
Mais ça ne sert à rien de ce lamenté sur ce qui c'est passé, car le problème était loin d’être réglé, nous n’avions ni le temps d’avoir peur, d’être triste, de nous lamenté sur notre sort ou de prendre des heures de réflexion avent d’agir car ceci son des luxes que l’on pourrait ce permettre que lorsque la situation ce sera réellement clamé et que nous pourrions reprendre notre vis stable dans le cas où y parvenons et si on veut vraiment retrouver cette tranquillité et sécurité qui venait de nous être arracher il fallait que l’on soie pragmatique, accepté tout ce qui allait nous arriver comme une vérité et si adapter même si la situation prenait une tournure dont nous pension qu’elle ne pouvait résulté que de notre imagination.
Le souci qu’il en résulte est que même en restant logique et pragmatique il n’était pas toujours simple de s’avoir qu’elle était les choix à faire, t’elle était le premier dilemme qui s’offrait à nous quand la vie Airon Cybor se trouvait entre nos mains, nous devions choisir en laisser en vie cette pourriture qui ne pouvais s’exonéré de sa part de responsabilité par la trahison qu’il avait commise mais qui d’un autre coté pouvait s’avéré être notre porte de sortit que ça soit par son argent ou en le refourguent au autorité pour le dénoncer si il refusais de coopéré en espèrent recevoir une récompense, tant qu’il n’était pas au courent pour Galen cette 2^ème option étais tenable.
Nous avons finalement réussi à se mettre d’accord mais fallait-il encore que la cyborg accepte de le laisser en vie, nous avons réussi à la convaincre de le laisser en vie et elle nous refoula sa responsabilité. J’aurais préféré qu’elle s’assure elle-même de le surveiller car elle en avait les compétence, sa aurait été ça de moins à gérer, mais surtout ce n’étais pas la responsabilité d’Airon qui m’inquiétait le plus mais la cyborg elle-même, je n’y connais pas grand-chose en cyborg mais elle a plutôt l’air de faire appliquer la loi sans trop d’exception et si elle découvrais pour Galen qui malgré sa nature discrète risque à un moment de de ce servir de ces pouvoir d’une manière totalement visible, de plus le cercle de protection que Galen avais généré pour nous protégé est toujours visible.
Je fini par soigner Airon qui me remercia, sans lui dire à voix haute mes pensé se limitait à ce moment-là à une phrase qui était « ne nous fait pas regretté de t’avoir sauvé ». Si à un moment il tentera de nous la faire à l’envers, je serais totalement et définitivement démunie d’empathie pour lui. Jethro et la cyborg on retourner la voiture d’Airon.
j’ai donc été inspecté la voiture et après avoir constaté un problème d’huile je me suis redus compte que la faille était beaucoup plus grande que je ne le pensais et je n’avais pas les bons outils pour pouvoir réparé ça.
A ce moment-là, Bliese voulait récupérer ses jumelles, il se trouvait que des lumières vertes tournoyais autour de la pyramide, mais quand elle regarda dans les jumelles, elle resta pétrifier sans rien dire, je voulais directement récupérer les jumelles de façon à être au courent du danger le temps que Bliese reprenne ces esprits mais Jethro me criait dessus en me disant de m’occuper en priorité de Bliese pour qui je ne pouvais rien faire temps qu’elle n’avait pas récupéré ces esprit, mais à ce moment-là je ne s’avait pas pendant combien de temps elle allait reprendre ces esprit et ce temps pouvait nous être si précieux, bien sûr que non que je ne me désintéressait pas de Bliese, mais pour vraiment l’aider c’était prendre les mesure nécessaire à notre sécurité. Si il faut que je sois vue comme le membre de la famille froid et sans cœur ce n’est pas grave temps qu’en effectuant ce rôle je protège la famille.
Dès que Bliese retrouvas ces esprits elle nous expliqua qu’elle avait vue des éclairs ou des nuages avec des yeux verts.
On prit la décision de partir en direction du camps militaire mais pendant que nous chargions la voiture on ces fait attaquer par des sortes de limace géante qui se terre dans le sol qui vivait non loin d’ici. Finalement on s’en est sorti vivant et sans être trop blésé mais d’une méthode peut conventionnel. Galen usa de ces pouvoir pour nous en débarrasser en fessant jaillir des flamme d’une beauté sans pareil au couleur varier mais d’une légalité qui ferais que si sa ce s’avait nos vies ne pourrait t’être qu’une mise à prix dans le cas le plus chanceux ou nous nous serions pas fait arrêté plus tôt. Ma première réaction a été de regarder le visage de la cyborg qui, une fois que Galen eu fini d’incendier toute ces créatures, sortit une arme qu’elle pointa vers lui. Heureusement Bliese ne perdit pas de temps avent d’anéantir la cyborg, c’était le meilleur chose à faire car même dans le cas où elle l’aurait laissé en vie ça n’aurait été que temporaire et l’un des 2 aurait dû mourir.
L’un des soucis qui venait d’apparaitre et que maintenant Airon est aussi au courent de ce qui ces passer et une fois qu’on aura rejoint le camps militaire nous n’aurons plus de moyen de pression contre lui car si nous balançons son secret il balancera le nôtre, rien ne garantit qu’il nous aidera réellement. D’ailleurs en parlent de lui, ou est-il ?
Il t’enta de nous faire faux bon, Jethro essaya de le rattrapé, il se loupa mais bliese lui tira une balle dans la jambe ce qui régla la situation. Je n’ai même pas essayé de le soigner, à quoi ça sert de me remercier de lui sauver la vie si ces pour tenter de s’enfuir 30 minute plus tard. Désormais il ne représente pour moi qu’une potentielle échappatoire qui pourrait ne même pas fonctionner.
On finit par partir en voiture en direction du camp militaire, mais par ce terrain totalement transformé je ne pouvais me repérer, heureusement Galen n’avais pas l’air d’être perdu, il me dictat la bonne direction à suivre. Mais à un moment il finit par changer de direction, plus tard la voiture tomba en panne, de petite secousse à répétition. Je fini par m’arrêter et inspecté le moteur, mais Galen m’arrêtât à un moment précis de la même façon que cette fois où il m’avait évité d’écraser des enfants en qui sortait du bois, alors je retirai ma main du moteur qui ce m’y à faire un bruit bizarre, après avoir crié à tout le monde de sortir la voiture explosa dans les 10 seconde qui suivie ne laissent que très peu de temps pour s’en éloigner aux autre. Bliese fus blessé en protègent Rochelle mais le plus blessé fus Airon qui perdit carrément 2 doigt, je lui fis un carreau puis nous avons finalement continuité à marcher guider pas Galen.
Mais des vibrations ont fini par ce faire entendre, nous nous somme m’y à regarder dans les jumelle à tour de rôle, Jehtro fus particulièrement atteint par ce qu’il avait vue. Mais quand ce fis mon tour de regarder dans le jumelle je vie des créatures en train de déchiqueté la voiture, qui possédait une lumière verte et qui ressemblait à un insecte géant mais surtout mécanique. Mais le pire fut quand je vie l’un de leur voyant se poser sur mes jumelles et qu’ils ce sont tous retourner à ce moment-là. Une seule chose me traversa l’esprit c’était courir.
L’idée d’abandonner Airon me venue à l’esprit, si on le laisser la peut-être qu’il ralentirait ces créatures derrière nous, on n’était pas sûr qu’il finisse par nous aider, il était au courent pour Galen, il nous ralentissait et surtout il n’aurait plus aucune utilité si on se fessait tous dévoré par ces choses. Galen proposa l’idée avent moi, mais Jethro si opposa. On a fini par le garder avec nous même si il ralentissait Jethro. De nouvelle fois ces vibration ce sont fait entendre mais cette fois ci je reconnue le bruit c’était celui d’une machine agricole, il s’avéra que c’était celle du meilleur ami de Jethro, Artorius, Galen déploya une force sur humaine qu’il usa pour faire monter Rochelle et Bliese.
Une fois sur la parcelle Bliese me passa l’arme de la cyborg que j’usa pour essayer d’attaquer ces monstres métalliques qui nous poursuivais. Une fois tous sur la plateforme ont fini par avoir un moment de tranquillité avent qu’on se face attaquer par 3 d’entre eux.
Un combat acharner commença, tout se passa très vite et mes souvenir de ce combat fur assez flou, il n’en est pas moins que Jetrho fus blessé lors de ce combat, Bliese tira sur plusieurs d’entre eux puis fini par aider Jethro dans un combat de corps à corps en sortant une arme étrange qui semblait venir de ces mains et que j’ai continué à me servir de l’arme de l’a cyborg pour les attaquer. Galen n’étais pas dans son état normal à la fin du combat, il finit par reprendre ces esprits en nous parlons de qu’elle que chose dont mes connaissances ne me suffisait pas à comprendre de quoi il parlait.

C'est la merde!
C'est c'que nous a dit joliptitcul Josmana quand elle a débarqué dans le baraquement sans Jethro. Elle a été rétrogradée et si ça continuait comme ça on allait tous finir avec une balle à l'arrière du crâne, elle comprise. De ce qu'elle disait, on était les seuls civils dans le coin et ça plaisait pas beaucoup aux grandes pontes de la base. Mais elle nous a proposé une solution: prouver qu'on sait faire des trucs et s'enrôler. Si on signe dans la Garde, on est plus des civils donc les grattes papiers ont plus de raison d'huiler le revolver d'exécution! Elle est pas bête l'adjudante, et elle a un de ces regards!

Mais bref, on a essayé de faire bonne impression, rapport aux munitions crâniennes promises et tout, et j'crois que ça a plutôt bien fonctionné. J'ai tiré comme si ma vie en dépendait - c'était le cas en fait - et j'ai fait un carton comme on a rarement vue de mémoire de De Monblé.

Après ça a été le tour de Galen, on a réussit à le dissuader de cracher des flammes violettes par les narines et finalement son épreuve était un genre de cache-cache dans la moissonneuse. Josmana a bien essayé de changer les règles pour le prendre au piège en nous demandant avec Sabal de le choper à l'extérieur, mais le ptit frère s'en est suffisamment bien sortit pour que l'adjudante ait l'air un peu impressionnée en sortant.

Sabal avait déjà un ticket avec l'homme-toaster, et de c'que j'ai compris Jethro a été suffisamment beau parleur pour s'assurer, à lui et à Rochelle, une place dans la base.

Et c'est comme ça qu'on a finit dans la Garde Impériale. J'sais pas ce que ça pourrait donner dans la vraie vie, mais notre intégration a été de courte durée. On avait a peine finit de recevoir nos costumes - Josmana m'a forcé à me changer devant un homme, elle le paiera cher - que des sirènes se sont mises à beugler dans toute la base. On a foncé dehors voir c'qu'il se passait quand on a sentit le sol trembler. Un genre de gros croissant passait au dessus de la base en faisant tout péter et en faisant un ramdam de tous les diables. Sabal était déjà partit au bunker n°5, la grotte de l'homme-cafetière, et Jethro s'est précipité dans les baraquements retrouver Rochelle. Josmana m'a regardé avec ses yeux sexy, en nous demandant à moi et à Galen si on avait déjà utilisé des tourelles. On a répondu nan, mais la possibilité de pouvoir tirer avec le plus gros flingue que j'avais jamais vu, ça se refuse pas!

On a couru comme on a pu et on s'est postés, Galen à la visée et moi au tir. On a eu un peu de mal au début, et la magicienne m'a sauvé les miches de justesse quand le croissant volant a décidé que je visais trop proche de lui à son goût. Mais après quelques essais, on a réussi à le dégommer. C'est là que Galen a eu un regard bizarre vers Epsilon - le nom de la magicienne - mais j'sais pas ce que ça voulait dire. On a ensuite couru dire à tout le monde de se réfugier au bunker de l'homme-gaufrier. J'me suis précipité vers les baraques des officiers, mais y'avait déjà Josmana et plus aucun officiers en vie. Après se prendre des bâtiments sur le crâne sans table en chêne à portée, ça pardonne moyen! Donc on s'est dit qu'il était temps de se bouger et d'aller se mettre à l'abri, histoire d'éviter d'éventuels bombardements supplémentaires. C'est là qu'on a retrouvé tout le monde. A ce moment-là, Jethro, qui avait l'air d'être plus ou moins passé dans une moissonneuse, a rouvert les yeux.

C'était quoi la viennoiserie volante? Y'en a d'autres? Comment on va pouvoir se tirer d'ici sans se faire tirer comme des lapins? Et pourquoi le bunker n°5 est aussi secret? Y'a plus qu'une chose dont je sois sûre:
C'est. La. Merde.

Etage -15
L’interminable laboratoire du technoprêtre contenant certes des résultat d’expérience d’une valeur que je ne serais qualifier mais qui en apparence est un véritable musée des horreurs.
 
C’était dans ce lieux répugnant que Jethro venait de disparaitre entourer d’une lueur oranger dont l’étrangeté ne pouvait nous rassurer sur son triste sort.
 
Galen ce m’y a fixé l’endroit où était Jethro et ne pouvais en détourner le regard mais la stupeur m’envahie réellement quand Epsilon nous adressa ces excuses suivies de ces condoléances.
 
A ce moment précis je fus désemparé, une multitude d’émotion mon traverser en qu’elle que seconde mais la plus dominante de tous était la colère, une colère envers Epsilon que je considérais comme responsable du meurtre de Jethro.
 
J’aurais dû par la suite resté avec Bliese dont le technoprêtre allais s’occupé mais mes émotions provoquées par la situation m’en n’on empêcher. Une fois Galen calmé je lui promis qu’Epsilon paiera, il m’annonça que la prochaine fois il lui métrait lui-même une balle dans la tête, certes j’aurais dû lui dire que non, que c’était une mauvaise idée mais ma colère envers cette meurtrière me fit faire le contraire.
Je m’inquiétai pour Rochelle je voulue dans un premier temps lui annoncer la vérité mais le technoprêtre me conseilla dans faire autrement, conseil dont je pris la décision de m’y subordonner, mais pas car c’était un bon conseil, mais basque ça me donnais une bonne raison de ne pas tout dire à Rochelle, cela m’effrayais pourtant je ne pourrais lui cacher pendant les 2 mois qui allais suivre.
 
Finalement je n’ai même pas porter un minimum attention à ce que le technoprêtre avais fait à ma sœur, une fois dans l’assesseur le technoprêtre nous conseilla l’étage -7.
 
Etage -7
L’arsenal, si un paradis personnel existait sur cette planète pour chaque habitant présent, on aurait trouvé celui de Bliese. Un étage remplis de multiple arme et équipement militaire, surement l’endroit quelle cherchait quand elle c’était fait ramener par l’armé. C’était l’occasion parfaite pour chacun d’entre nous de de voir son équipement remis à neuf, même si je n’ai pas réussi à me résoudre de me séparer de l’arme de la cyborg.
 
Quand on appela l’ascenseur se fus Josmana qui en sortit étonner de nous voir là, mais elle fut bien plus étonnée quand on lui résuma la situation de ce qui c’étais passer de la manière la plus désorganisé possible en commençant par les informations les moins importante appuyer des détails les plus futile et dépourvue des détails véritablement importants tout en se coupent mutuellement la parole à tour de rôle.
 
Ce ne fus pas compliquer de comprendre le désespoir qui s’affichais sur le visage de Josmana mais ce désespoir fut partagé au moment où elle nous expliqua ce qui c’étais passer plus haut et quand j’appris que Seleina c’était transformer en une espèce de monstre agressif que je compris la réaction de son fils plus tôt mais la stupeur m’envahie quand j’ai réagie que se destin funeste avais désormais de grande chance d’arrivé à ma sœur.
 
Etage -2
Cette étage avais l’air désorganisé mais je ne fis pas réellement attention.
La discussion avec Rochelle fus compliquer, ne pas évoquer le sort funeste dont étais victime mon frère étais compliquer, elle finira pas accepter de na pas aller à l’étage -15 mais m’assura qu’elle me tiendrait pour responsable si jamais il arrivait qu’elle que chose à mon frère ce qui malheureusement étais le cas.
 
Etage -15
Une fois de retour le technoprêtre me confia les blésé qui n’étais pas les plus urgent, il y avait le père d’Artorius quelle que par dans le labo, mais il n’était pas prioritaire et étais surtout avec 3 membre en moins et un regard vide.
 
Après avoir continué à soigner les bléser je me fis interrompre par 2 militaire dont l’un étais celui qui avais tiré dans la jambe d’Artorius, il apportait un corps dont je devais réaliser l’autopsie car le technoprêtre n’avais pas le temps.
 
L’autopsie me conduit à penser qu’il y avait qu’elle que chose d’étrange dans la mort que je devais analyser. Le corps étais en effet plus impacter mais la blessure à la tête est arrivé après et dans un angle étrange, c’est comme si il avait été frappé à la tête après.
 
Une fois le rapport fini j’allais me remettre à soigner quand mon Galen et Bliese se sont m’y à amener des corps avec l’accord du tehcnoprêtre pour les faire incinéré parmi eux se trouvait celui dont j’avais fini l’autopsie, Galen et Bliese avais l’air d’insisté pour que je les aide à apporter les corps à l’incinérateur.
 
Etage -17.
Un incinérateur et une odeur nauséabonde étais les seul chose présente ici.
Galen et Bliese mon expliquer la situation, en résumé Josmana étais la nouvelle chef de la base, il faut qu’on lui obéisse, elle est responsable de la mort de Luther il faut donc que je détruise le rapport d’autopsie mais en plus Bliese a tuer le militaire avec la cicatrise devant plein de monde, tandis que Galen et Bliese partait à élaborer des plan de plus en plus tordu pour modifier le rapport je commençais à perdre espoir en la possibilité de sauver cette famille dont 2 des membre avais l’air de sombrer dans une folie qui ne fessait que monter en puissance.
A les écouté la meilleure solution pour nous sauver étais de tuer tous les membres de la base sauf Josmana
 
Etage -15
Après avoir échouer à modifier le rapport j’ai passé la journée à soigner les blessés.
Ce fus mentalement difficile.
Je fini par n’entendre que leur hurlement même une fois dans l’ascenseur.
 
Etage -8
Epsilon nous accompagna jusqu’à cette étager dont le luxe était la seule marque de fabrique on pouvait observer un portrait de l’empereur. Epsilon nous annonça que nous pouvions vivre ici mais que nous devions garder nos chambres en état.
 
Puis elle ce m’y à nous expliquer ce qui étais arriver à Jethro, Bliese fus en partit dans le déni de la situation, persuader qu’il finirait par revenir sauf que si j’ai bien compris la situation il faudrait mieux qu’il ne revienne pas car d’après Epsilon, il y a notre monde et un monde dont l’horreur n’est que le maître mot, un monde ou les pires cauchemars vive en abondance mais par ce monde des sorciers connue peuvent réussi en créant un infime lien à en extraire des pouvoir qui n’aurait dû existé or la situation dans le labo a fait perdre le contrôle de ces pouvoir a Epsilon ce qui créa un faille entre les 2 monde qui envoyas Jetrho dans cette enfers nommé le Warp. Je pris d’ailleur peur en pensent que même quelqu’un qui maitrise ces pouvoir est capable d’une telle chose, alors qu’en est-il d’une personne qui ne les maîtrise pas. Galen pourrais provoquer de grande catastrophe si il continue a utilisé imprudemment ces pouvoir.
 
Par la suite elle nous expliqua qu’elle c’était confier à nous car elle était sûr que nous n’étions pas les sorciers et partit.
 
Après avoir expliqué à Galen et à Bliese que je ne pouvais faire disparaitre le rapport on commença à réfléchir sur comment faire pour pas que Josmana soie accusé.
 
Peu de temps avent d’aller dormir Rochelle fus de retour accompagner par un regard d’une noirceur incomparable, une véritable haine s’échappais d’elle envers moi et ces sous cette ambiance pesante que je suis partit me coucher.
 
Etage ?
Le technoprêtre m’annonce que vis-à-vis des soins que j’ai faits au blessé, il pense que je suis prêt pour l’aider ce dont j’accepte même si soigner les bléser est de plus en plus dur.
 
Pendant l’opération le patient se m’est à crier et quand je le regarde son visage il s’agissait d’un visage qui me ressemblais, non c’est mon visage, et ces moi sur cette table, en un clignement d’œil j’étais sur cette table d’opération et le médecin n’étais pas le technoprêtre mais Rochelle, qui commençais à charcuter mes organes et autre partit de mon corps en disant que c’était pour Jetrho que je le méritais, une lueur oranger se trouvait dans ces yeux. A un moment mon vendre ce m’y a gonflé, vers la fin je fis pris d’un euphorie inexplicable et Rochelle m’en voulais de rire puis son visage fini par me fondre dessus et son œil se retrouva au-dessus du mien.
 
A mon réveille Bliese mais surtout Galen étais persuader que j’avais été posséder à t’elle point que la seule façon pour pas qu’il en parle à Epsilon et qu’il empire la situation étais de passer des scanner. Tout était normal, logique j’ai juste fait un cauchemar mais Galen à failli me transformé en sujet d’expérience avec ces suppositions décaler, il était persuadé qu’il y avait qu’elle que chose dans ma tête mais aucune raison valable pour le pensé.
 
Une semaine plus tard.
 
Nous étions attaquées par des engin métallique, j’étais en train de m’assurer que les machine de guerre qu’on avait fonctionné bien tandis que Galen étais dans une tour d’observation et que Bliese étais au front. Epsilon était concentrer quand elle ces pris un rayon dont la verdoyante me rappelais celle des scarabées métalliques dans l’épaule.
 
Après cela une sorte d’ovale orange apparue et je ne pouvais qu’espérer de pas revoir Jethro.

Rien...
Ni haut, ni bas, ni chaud, ni froid...
Juste moi...flottant au milieu de ces tempêtes de couleurs indéfinissable et changeante à perte de vue.
Rien...si ce n'est cette sensation d'être un insecte flottant dans un océan plein de poissons.

Je le sens. Il approche ! 
Je me débats, je sens mes côtes perforer mes organes à chaque mouvements. Mais la douleur n'est rien je dois fuir...ou mourir avant qu'il ne m'attrape !
Il progresse pendant 3 heures ou est-ce trois secondes...rien n'a de sens ici. Je suis perdu, je dois fuir loin vite !!! 

Il tient ma cheville ! 
Il tient mon esprit...
Il me force à le regarder...
Cette gueule...ses dents...son œil...SON ŒIL !!!!!!

Soudain quelque chose l'attaque, le forçant à me lâcher et le faisant fuir !
Le nouveau venu s'approche, me touche et, tout disparaît...

Je suis allongé dans l'herbe. La chaleur du soleil réchauffe mon visage et diffuse une douce lumière chaude à travers mes paupières fermées. 
J'entends au loin les voix joyeuses de deux enfants, ainsi que le rire profond de leur père en train de joueur avec eux.
Quelqu'un me caresse les cheveux. Je sens la chaleur de ses jambes qui me servent de coussin et son parfum...depuis combien d'années n'ai-je pas senti ce parfum ? Depuis combien d'années n'ai-je pas été aussi bien ? 
Je ne veux pas ouvrir les yeux, j'ai trop peur de me réveiller, j'ai trop peur qu'elle parte, elle m'a tellement manqué, c'est si dur sans elle...

- Tu vas pas t'en aller, hein ?
- Pas pour l'instant, non. Nous avons du temps devant nous...

Sa voix est aussi douce que dans mes souvenirs, et quand je trouve enfin le courage la regarder, je vois qu'elle est toujours aussi belle.
Je la prends dans mes bras, pour la première fois depuis 17 ans...

En regardant par dessus son épaule j'aperçois la ferme, Papa qui joue avec Sabal et Bliese, hilares dans ses bras. Rien n'a changé...à part moi qui suis toujours le même qu'à mon arrivée dans le Warp (enfin si on met de côté mes vêtements intactes et mon absence de blessure).

- Galen n'a jamais été fou...
- Non, j'ai toujours veillé sur lui, sur vous tous. 
- Je vais devoir m'excuser auprès de lui...
- Je ne pense pas qu'il t'en voudra trop. Viens à l'intérieur. On a plein de choses à se dire et je t'ai fait ton plat préféré.

La semaine qui passa fut la plus heureuse depuis bien longtemps. Je discutai avec Maman, lui racontai notre vie après sa mort, le bon comme le mauvais, et lui posai toutes les questions qui m'avait traversées la tête toutes ces années. 
De son côté, elle sembla ravi d'entendre toute ses histoires de ma bouche, bien qu'elle avait été la témoin de certaines via Galen. J'évitai soigneusement de lui parler du changement de personnalité de Papa, tant le sujet la peinait. Mais à part cela elle fut toujours aussi souriante qu'à l'époque.

Mais ce moment de paix ne pouvait pas durer éternellement bien-sûr. Je devais y retourner, ils avaient besoin de moi.
Avant de me renvoyer, Maman me demanda de ne pas en vouloir à Bliese pour la mort d'Arthorius. Elle semblât sincèrement soulagée que je lui répondis que malgré ma peine je voyais bien qu'elle n'avait fait que son devoir, me préservant de l'horreur d'avoir à le faire moi-même...
Maman me fit également cadeau d'un moyen de protéger notre famille, me mettant cependant garde contre le prix élevé à payer en échange.
Mais quel sacrifice serait trop grand pour eux ?

- Tu veux que je leur transmette un message
- "Je vous aime"

Et tout disparu de nouveau...



Lorsque que j'ouvre les yeux je suis debout devant une base militaire fortifiée.
De la fumée, des cratères, le bruit des obus et des explosions...c'est un champ de bataille.
Juste devant moi je vois Epsilon, à genou un bras en sang, qui me regarde avec horreur. Les paroles de Maman résonne dans ma tête : "Epsilon essayera de te tuer dès qu'elle te verra. Ne lui en laisse pas le temps". 
Je tire alors même que la psyker commence à lever son bras valide vers moi. Sa cuisse explose dans une gerbe de sang. L'officier tente une dernière fois de me viser de sa main, avant de s'écrouler dans une mare de sang.
Alors que ses yeux se brouillent, je sens une part de moi être absorbée par l'arme. Le prix doit être payé, et il sera payé avec joie.

Je n'ai pas le temps m'assurer de son décès avant d'être pris pour cible par des xénos métalliques.

Je sprinte vers la barricade, les lasers verts me frôlant, en hurlant aux soldats de m'ouvrir.

J'ai le plaisir de voir Bliese me tendre le canon de son arme. J'hésite une seconde avant de le saisir à deux mains et de me hisser avec son aide à l'abri de l'autre côté...pour finir mis en joue par ma propre sœur, et un Sabal qui arrive deux secondes plus tard.
Le retour à la réalité est dur...

Bon, je ne peux pas leur en vouloir vu les circonstances. Ils ont l'air d'aller bien et c'est le principal. Après avoir réussi à les convaincre (à peu prêt) que je suis moi, il m'amène devant le caporal qui a désormais pris les commandes. 
Nous la retrouvons donc dans la tente de commandement, visiblement exténuée et dépassée par la situation (Qui ne le serait pas ?). 
Elle m'explique que la situation est désastreuse, que l'ennemi se rapproche inexorablement, qu'il est impossible de créer une fenêtre sûre pour l'évacuation de la base et que de toute façon nous n'avons nulle part ou fuir.
Pour couronner le tout, il semble qu'Epsilon constituait un de nos meilleurs moyens de défense...et je suis ravi de ne pas être celui qui lui apprend qu'on dirait, je cite ma sœur : "que quatre ou cinq semi-remorques lui ont roulé dessus". 

La capo comme l'appelle Galen prend assez logiquement mal la nouvelle de la mort de son seul espoir. Mais je pense que c'est grâce à cela que nous réussissons à la convaincre d'utiliser les contacts exnos de ce cher Cibor pour nous échapper de cet enfer. 
C'est peut-être une fuite en avant ou beaucoup mourront, mais une chance sur mille vaut mieux qu'une condamnation certaine...



Nous partons donc immédiatement en direction du bunker 5, le seul debout désormais, pour récupérer notre seul contact avec l'extérieur. Bien sûr, parce que quitte à tabasser un homme à terre autant s'y mettre à cinq, c'est ce moment que les kafkars choisissent pour attaquer le niveau - 2 ! 
Bon, d'après Sabal les navettes sont au - 1 et Cibor et ma femme au -7 alors finalement ça pourrait être pire. 


D'ailleurs je profite du temps dans l'ascenseur pour interroger mes cadets sur les évènements des derniers jours, et le moins que l'ont puisse dire c'est qu'ils n'ont pas été aussi reposant que les miens.
Si j'ai bien compris ils ont :

- aidé à camoufler le meurtre du commandant par la capo
- assassiné un officier l'ayant découvert et ayant provoqué une espèce de guerre de succession (pourquoi laisser nos ennemis nous tuer quand nous pouvons très bien le faire tout seul...)
- Menti à une Rochelle au bord de la crise de nerf concernant mon état en la traumatisant (c'était probablement la seule solution et je les en remercie)
- Et enfin, appris que quelque chose capable d'effrayer Galen habite dans la tête de Sabal

Je leur apprends en retour que je suis le meurtrier d'Epsilon. J'ai de la peine pour cette femme, mais la famille avant tout...


Quand nous arrivons au -7 j'apprends que Rochelle est descendue au -15, l'étage du psychopathe chromé ! 
Je me rue vers la porte de l'ascenseur où Bliese et Sabal m'attendent. Je ne m'arrête pas.
Sabal se jette sur moi, mais je l'entraine et nous tombons tous les deux dans l'ascenseur que notre sœur envoie déjà vers le laboratoire de ce fou. J'espère que Galen devra s'en sortir seul.

Je confronte mon crétin de frère sur son comportement. Il finit par nous avouer que la chose en lui a été injectée par le fils de pute en soutane et qu'il avait un petit espoir qu'il le soignerait.
Mon sang ne fait qu'un tour. La misérable vie de cette abomination mécanique s'achève ce soir !

Bliese est visiblement de mon avis, bien qu'elle prenne  étrangement mal une insulte de ma part envers la capo (j'aurais loupé quelque chose ?), et même Sabal nous dévoile au final le meilleur moyen de neutraliser notre cible (ce petit a le sens des priorités quand il veut).


La porte de s'ouvrant sur le laboratoire nous dévoile une exaction de plus de ce fou. Des corps métalliques attachés à des tables, vivants pour certains. Le bon docteur n'a pas chaumé depuis mon départ...Nous devons l'arrêter.

Soudain un cri féminin. se fait entendre de l'autre côté de l'étage.
Rochelle !

Nous nous avançons vers le fond de la pièce pour découvrir une horreur sans nom. Le prête est inconscient au sol au pied d'un sorte de robot habillée de peaux, agencées en un grotesque déguisement humain sanguinolent et sous ses griffes, ma femme hurlant de douleur.



La suite des évènement est rapide, brouillonne, violente.
Nous combattons la bête que nous finissons par abattre malgré les blessures reçues.
Le prix doit être payé
Je me précipite vers une Rochelle en panique pour me rendre compte que la blessure n'est que superficielle, avant de la voir se refermer sous mes yeux. 
J'abas comme un chien l'ordure chromée inconsciente à mes pieds (Et ça c'est fascinant fils de pute ?!).
Le prix doit être payé

Bliese se bat dehors, les cobayes se sont libérés et se jettent sur elle.
C'est un vrai bordel ! 
Galen nous hurle de traverser un portail, Bliese canarde les créatures qui finissent par presque lui arracher un bras. Elle pisse le sang ! 
Sabal se précipe pour arrêter l'hémorragie pendant que j'arrose le seul rescapé du déluge de feu de ma sœur.
Je vois du coin de l'œil mes cadets traverser le portail alors que la saloperie s'effondre enfin.
Le prix doit être pay... Non, pas cette fois ! 


Une fois la bête morte je ramasse Sharky (d'où vient ce cadavre de soldat ?) et me jette dans le portail à la suite des autres.
J'arrive dans des toilettes où les autres attendent...mis en joue par des militaires.

Il va vraiment falloir la jouer fine cette fois, parce que sinon...le prix devra être payé...

Ces saloperies de cadavres ont failli m'avoir. J'sais pas ce qu'il s'est passé mais j'suis toujours en vie, c'est déjà ça. On dirait par contre que j'ai perdu 10 litres de sang, et je suis étalée dans des toilettes avec les frangins... Faudra que je pense à leur demander c'est quoi ces conneries, mais plus tard, on est en guerre bordel!

Après que Gethro se soit débarrassé des types qui nous demandait ce qu'on foutait là, on a filé vers l'ascenseur. Manque de bol, les trucs en dessous ont pas l'air de vouloir y rester et l'épidémie de cadavres qui se relèvent a l'air de bien prendre chez les soldats. Heureusement, Sabal a deviné l'emplacement des escaliers pour se rendre à la surface, parce que l'ascenseur n'était plus une option. Après avoir demandé à un costaud du coup avec plus ou moins de diplomatie d'ouvrir cette foutue porte bloquée, on a pu rejoindre la zone de feu. On a couru vers Saskya, mais elle voulait pas nous suivre. Elle était bizarre, comme tous les soldats autour d'ailleurs.

C'est là que mes souvenirs deviennent flous, j'avais juste la sensation de devoir les retenir coûte que coûte en essayant d'en emporter le plus possible dans la tombe. Après que Gethro m'ait traînée sur une distance indéterminée, je me suis faite jetée dans la navette qui avait visiblement réussi à décoller. Avec Sabal aux commandes et Galen en copilote, ils ont réussi sans que je sache trop comment à nous éviter de nous faire abattre comme des pies quand je m'ennuie.

C'est là que Josmana m'a tendu une boucle d'oreille bizarre et, après avoir demandé poliment à Scybor à quoi elle servait, on a appris que ça permettait de contacter ses partenaires commerciaux. Foutus pour foutus, on a transmis notre position pour quitter l'enfer en dessous de nous. C'est là qu'on a été accueillis par des gens bleus bizarres.

On sait pas trop ce qu'ils veulent, mais on devrait pas tarder à le savoir. Au moins on a la paix pour un petit temps, on va pouvoir reprendre notre souffle et réfléchir à comment s'extirper en douceur de cette série d'évènements de merde.

Regarde l'immensité du... du vide ?
On les voit. On les voit. Chacune des étoiles qui parsème le ciel.
Toutpleindemultitudepointsbrillants
On est dans l'espace. L'espace !

Agitation à l'arrière. Je suis obligé de décoller mon nez du pare-brise de la navette. 
Semblerait que les débiles à l'arrière veulent faire passer leurs principes avant leur survie.
Etrange ordre de priorités...
Jethro leur emmêle les pinceaux avec un discours fumeux sur la volonté de l'Empereur qui nous emmené ici pour une bonne raison. Pas tout compris. Mais ça a effectivement calmé la situation...

Celle-ci reste tendue, ceci dit. Les xenos de fer n'ont pas abandonnés la poursuite aussi facilement, et l'état de Rochelle n'a pas l'air de s'arranger. Aucune idée de ce qui est en train de couler d'entre ses jambes, je suis pas médic...
Mais je reste à peu près sûr que ça ressemble pas à quelque chose qui peut sortir d'un être humain.

Hangar du vaisseau. Sacré espace...
Un comité d'accueil constitué de gens en armes, et un T'au à l'air serein. Diplomate de la Caste de l'Eau, à en juger par les symboles brodés sur son haori...
Comment je sais ça, moi ?

Quoi qu'il en soit, les types se contentent de prendre nos armes lourdes, puis nous laissent nous installer dans un coin du hangar. La belle-soeur est embarquée aussi sec vers l'infirmerie du vaisseau. 
Ambiance tendue. Capo Josmana évoque le fait de vouloir redescendre pour poutrer du xenos-de-fer. Autant vouloir abattre le plus grand arbre de la forêt avec un hareng...

Retour du médic de bord. Il semble pressé. 
Il y a de quoi, d'ailleurs. Il explique rapidement qu'il va falloir choisir entre Rochelle et le gosse, et demande donc l'avis du père.
Et...

Il va pas l'ouvrir ? Tu ferais mieux de la fermer, tu ferais mieux de...

Sabal l'ouvre.

Regarde l'immensité de la colère. A quelles extrémités elle peut conduire un homme...
Ou une femme, d'ailleurs. Mais en l'occurrence, c'est Jethro qui n'a pas apprécié d'apprendre que son frère avait baisé sa femme.
Colère envers Sabal. Colère envers lui-même, surement un peu aussi. Après tout, c'est quand même un peu de sa faute, non ? S'il ne s'était pas comporté comme le dernier des trous du cul, à vouloir imiter le daron dans son creusage de tombe éthylique...
Et potentiellement colère envers toi, mon vieux Galen. Après tout, tu le savais et tu n'as rien dit.
Prétends autant que tu veux que ce n'étaient pas tes oignons, ou que tu voulais éviter les conflits dans la famille...
Tiens, regarde l'immensité du conflit ! Voilà que Sabal dégaine son revolver. Il se laisse pas faire, n°2. Et ça crie, et ça hurle, et ça s'invective en tous sens, et...

VOS GUEULES !

C'est moi qui ait dit ça ?
Faut croire que oui, à en juger comme tout le monde me regarde.
Assez de bagarres futiles. C'est nous contre le reste de l'univers, oui ou merde ? Si on ne peut pas compter sur les gens qu'on connait, alors on ne peut compter sur personne...
Je ne sais plus ce que je leur ai dit exactement, mais le simple fait que j'ai eu l'air de m'énerver a semblé les calmer.
Sauf la capo. Qui en rajoute une couche en disant que Bliese aussi cache quelque chose...

De quoi elle se mêle, elle ?
En parlant de cacher des choses, elle s'y connait plutôt bien. Notamment sur ce qui s'est passé en bas.

En bas.
Je suis...
Je suis à la tête de cette unité. C'est ma responsabilité de les sortir de là vivants. Et tant que les navettes ne sont pas prêtes, il faut stopper l'ennemi.
Ou le ralentir, du moins.
Sur la plaine de l'autre côté de la barricade, les légions de la Mort avancent d'un pas lent mais implacable. Je m'avance, je prends mon fusil, je dois choisir ma cible avec...
Rouge.
Je dois les massacrer.
Rouge.
Peu importe ma propre sécurité.
ROUGE.
On va les faire saigner !
ROUGE !!
Du sang pour...

Je me réveille.
Ma main est encore posée sur l'épaule de la capo.
Merde, alors... C'était quoi, ça ? Rien de naturel, en tous cas.
Voilà qui explique en partie pourquoi tout le monde a pété les plombs à vouloir se battre au lieu de rejoindre les navettes.

Les visions ne s'arrêtent pas là. J'en ai une sur Bliese, aussi...
Sur cette fameuse soirée, il y a quelques années, la dernière fois que j'ai porté une robe et que...
Non, non... La dernière fois que ELLE a porté une robe. La fois où elle est rentrée tard, avec cette drôle d'expression et que Galen... que JE l'ai réconforté sans trop savoir pourquoi.
Bah, peu importe les détails.
Au fond, je m'en doutais un peu.
Dommage qu'Artorius soit mort aussi vite. Il aura seulement vu crever sa mère, mais pas son père réduit à l'état de légume mutilé. Voir l'étincelle d'espoir disparaitre de ses yeux...
Certains points brillants sont beaux quand ils s'éteignent.

Retour du médic du vaisseau. Avec un gosse.
Ou une ? Non, ''un''. Avec des grands yeux très clairs, étonnamment verts. Personne n'a les yeux verts, dans la famille.
Et le père ? C'est Sabal, je le sais, je le sens... et je le dis. Assez de secrets.
Et la mère ? Plus qu'un seul point brillant sur la machine qui est supposée clignoter selon sa partition cardiaque... 
Bizarre, ça ne me fait rien. Pourtant je l'aimais bien, Rochelle... Pourquoi ça ne me fait rien ?

Mais une fois de plus, pas le temps de s'attarder sur la situation.
Dans un fracas assourdissant, les chasseurs T'au reviennent dans le hangar. Des AX2-Barracuda à en juger par...
On s'en fout.
Message d'alerte intimant tout le monde de s'harnacher en préparation d'un saut en catastrophe.

Quel genre de saut ?

Secousses, grincements, lumières qui clignotent. Le vaisseau souffle et halète sous l'effort. Comment est-ce qu'il pense, l'Esprit de la Machine des T'aus ? Est-ce qu'il est comme le nôtre ? Ou bien sommes-nous à bord d'une carcasse métallique morte, similaire aux bouts de viande que nous devenons après notre mort ?
J'aurais aimé poser la question à Tête-de-Chrome.

Quelque chose claque.
Plus de gravité.

Les imbéciles qui ne sont pas harnachés à temps se mettent à flotter comme des poissons morts dans un étang. Le patron, Cybor, en fait évidemment partie.
On a encore besoin de lui, comme le rappelle Jehtro, car après tout c'est lui a les contacts et le pognon nécessaire pour devenir autre chose que des clochards sur une autre planète...

Je vais le chercher et le sangle sur une paroi, juste avant que la gravité ne revienne. 
Les imbéciles qui ne se sont pas mis en sécurité à temps apprécient moyennement le retour à la normale.
Enfin, à la ''normale''...
Quelque chose n'est pas normal, justement.

Regarde, regarde...
Tu ne la vois pas, mais tu la devines. Juste de l'autre côté de cette ridicule feuille de métal. 
L'immensité.
Pas du ciel. Pas du vide non plus. Oh non, c'est très loin d'être vide, de l'autre côté...
Un chœur de voix bien plus nombreux que le nôtre. 
Silence et profil bas, Galen. Si tu veux que nous nous en sortions, il va falloir la jouer fine.
... ouvre les yeux, ferme la bouche, expire...
Et commence par te demander où est passé Sabal.

La famille. C'est tout ce qui reste, c'est tout ce qui compte. Galen a raison. 
Je me suis toujours cru meilleur que lui mais au moins lui ne s'est jamais voilé la face.
Je me voyais comme un homme moral, bon, toujours prêt à écouter et aider...mais il n'en est rien.
J'ai fait souffrir mes proches en étant le dernier des déchets, j'ai même réussi à pousser la femme la plus aimante dans les bras d'un autre...
Et ma morale ? À l'instant où je sens les miens en danger je n'hésite pas un instant avant de sacrifier des vies pour la leur. Est-ce que je le fais seulement pour eux ou suis-je juste un égoïste protégeant ses proches comme on protège sa maison ?
Je n'en sais rien, j'espère que non...

Solar tète mon doigt

Mais le moment n'est pas venu de s'apitoyer sur mon sort ou de se poser ce genre de question. Ce gosse n'est peut-être pas le mien, mais pour le meilleur et pour le pire je suis l'ainé de cette famille et je connais mon devoir !

Je me lève et commence à donner des ordres pour organiser les recherches des blessés parmi les décombres. L'opération avance vite révélant que la moitié des soldats est hors combat et que Sabal n'est nulle part sous les décombres. 
Nos hôtes me disent qu'ils ignorent tout de sa localisation. 


Merde...

Ils affirment également que la situation est sous contrôle, ce qui me semble être un postulat pour le moins douteux à la vue de l'état du hangar. Mais comment savoir ce que pensent réellement des xénos ?

Galen et moi allons parler à la capo. Elle semble prête à mourir pour prévenir l'Empire de ce qui est arrivé à notre monde. Pfff ! Comme si une chose pareille pouvait avoir été cachée...
Galen a confiance en elle et à presque l'air de la compter comme une membre de la famille. Étrange venant de lui... 
Mais Galen a toujours au de bonnes intuitions, alors j'essaye de la convaincre de se joindre à nous dans notre nouvelle aventure. Elle hésite au début, semblant réellement croire que je n'ai aucune considération pour la vie être n'étant pas de mon sang (c'est faux, du moins je l'espère, mais je ne peux pas la blâmer de croire ça après mes actions de ses derniers jours). Elle finit cependant par promettre de nous rejoindre après avoir donner l'alerte.

Galen ! Jethro ! 

Que Bliese nous appelle avec cette voix à moitié suppliante n'est clairement pas bon signe...
Je me presse vers elle pour la trouver collée à un mur du hangar, littéralement ! 
Des câbles sortent de sont bras métallique et ont fusionné avec la paroi 

Bordel, où est mon con de frère quand on a besoin de lui !


Avec l'aide de Josmana je réussi à la décrocher du mur en tirant comme un bœuf sur son bras. La déconnexion ne semble pas très agréable pour ma sœur mais au moins elle est débranchée.

Les boucliers sont sur le point de lâcher !

Mais qu'est ce qu'elle raconte ? Comme elle pourrait savoir ç...

GRRRRRRRRRRRR


Et merde...

Des soldats se mettent d'un coup à hurler de l'autre côté du hangar, attaqués par...BORDEL C'EST QUOI CES HORREURS !
J'ai à peine le temps de me retourner pour voir Bliese esquiver la charge d'une sorte de chien infernal aussi grand qu'un veau ! 
Je tire...et la balle ricoche sur la peau du monstre...

Bordel maman c'est pas le moment de me laisser tomber ! 


Je vois Cibor s'enfuir les xénos par la porte la plus proche.
Je me lance à sa poursuite. De toute façon je ne peux pas mettre Solar en danger et je suis inutile avec ce pistolet à bouchon.


J'entends que les autres m'ont emboité le pas une fois arrivé dans le couloir. Le chien les poursuit, et Bliese est trop lente...
Je fais demi-tour sans même réfléchir. Solar est expédié dans les bras de Galen qui devance notre sœur de quelques mètres, et je me jette sur la bête juste à temps. 
Je sens ses crocs me déchirer le bras alors que je lui fais avaler mon flingue ! 
J'espère que t'as l'estomac blindé fils de pute !


La bête recule, sonnée !

Bordel c'est quoi cette merde ! Maman m'a redonné mon ancien révolver ou qu... Oh le petit enculé !


Nous continuons de poursuivre Cibor dans les couloirs, le hurlement de l'alarme et des hommes dans les oreilles. On l'a presque retrappé, il est droit dev...

ON TOURNE À DROITE !


Tout le monde plonge dans le couloir ! S'il y a bien une chose que nous avons appris ces derniers jours c'est que quand Galen donne une direction dans un moment pareil, c'est la bonne !

Je m'apprête à les suivre quand mon regard croise celui d'un démon qui me fige.
Non ! Pas encore ! Maman aide moi !!!

Je sens à peine la main de Josmana qui me tire de force à leur suite. Je lui en dois une...


Guidé par Galen, nous courons dans les couloirs, poursuivis par le démon et finissons par arriver dans une gigantesque salle munie d'une espèce de verrière laissant voir des couleurs changeantes me rappelant de très mauvais souvenir....

Je presse mon frère de continuer, mais ce crétin veut se sacrifier !
Monsieur, aussi avare en explication que d'habitude nous explique simplement qu'il va mourir et nous rejoindre après. Cette fois-ci, c'est clair, il a pété un boulon !

Je l'attrape par le bras pour le trainer à ma suite...et plus rien.

Je reprends connaissance pour voir Josmana poser Bliese à côté de moi dans le couloir opposé et s'enfermer avec Galen dans la salle...avant de la voir faire la même chose, mais cette fois-ci Galen la pousse de notre côté avant de fermer la porte ?! Elle a vraiment dû me taper fort...

BOOOOOOOOM 

Pas de doute, c'est fini. 


Bordel Galen...


Je reste un instant silencieux, à fixer la porte menant désormais sans doute vers le vide.
Sabal et maintenant Galen. Je suis incapable de protéger qui que ce soit...

Mais ce n'est pas le moment de pleurer les morts. Bliese est de nouveau connectée au vaisseau et semble ne rien contrôler. 
Je prends Solar dans mes bras, gifle une Josmana fixant la porte d'un air perdu et déconnecte une nouvelle fois Bliese avec son aide. 

Je me retourne pour avance dans le couloir, sans guide. J'espère qu'on ne va pas se per...


HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!

Le hurlement parfaitement ridicule de Josmana  qui me sort de ma réflexion a été causé par un Galen, nu comme un ver, étendu au sol !

Il l'a fait ce con !


Je me précipite pour constater qu'il est juste inconscient (pour changer...) et qu'un étrange tatouage orne désormais sa pontrine.
Je le réveille à coup de claques, et prends ce crétin dans mes bras quand il ouvre les yeux.

Plus qu'à retrouver Sabal...


Un coup de boule bien placé lui de ma part lui rappelle de ne jamais recommencer un truc pareil. 
Bliese semble être prête à lui mettre une double dose, signe que la déconnexion a été moins violente que je le pensais.

Nous poursuivons notre route, une fois que Galen a enfilé mon manteau.
Les alarmes s'arrêtent à peu près au même moment, permettant au calme de revenir dans le vaisseau.
Partout où nous passons, des corps déchiquetés sont visibles et les xénos s'affairent pour s'occuper des blessés.

Nous arrivons finalement à ce qui semble être le poste de pilotage. Cibor nous y attendant en bonne santé. 
Au moins notre unique chance de ne pas devenir des clochards a survécu.

Nous n'avons même pas le temps de nous inquiéter de la localisation de notre frère, que l'officier aux côtés de Cibor nous apprends que le vaisseau n'a presque plus d'oxygène et que nous avançons probablement vers une mort certaine...

Putain j'en ai marre...

J’ai repris conscience dans une pièce dont les ténèbres étaient les seuls maîtres, la seule exception étais la lumière rouge clignotant qui ne servais qu’à avertir de l’aspect critique de la situation, depuis que notre tragédie à commencer j’ai pris l’habitude d’être séparé par la force des choses du reste de ma famille dans les moments où le danger était à son extase mais cette fois ci, qu’elle que chose avais changer, cette fois si l’inquiétude qui me traversait avais atteint un degrés supérieur aux autre fois, car mon fils ait partit de ceux dont l’existence étais menacer.
 
Puis plus rien, ce lieu se retrouvas totalement dépourvue de lumière. Je voulue me relevé mais mes mains étaient attachées ainsi que mes pieds. Puis, qu’elle que chose s’approchais de moi, une sorte d’humanoïde qui avais l’air de rampé mais qu’elle que chose n’allais pas, il lui manquait un bras et CES ENTRAILLES SORTAIT DE SON CORPS.
 
Cette chose s’approcha de moi, il s’agissait d’un soldat, celui qui m’avais plaqué plus tôt.
Je réussi à le repousser puis il me fit signe de lui passer mes mains pour qu’il me libère, je n’avais pas vraiment le choix et j’espérais pouvoir collaborer avec lui malgré la folie qui s’emblais l’animé, puis il me mordit le bras avent de s’éloigner.
 
Mais je n’ai pas eu de douleur au bras, surement l’effet de la chose que le technoprêtre ma injecté, finalement il a peut-être réussie.
Le soldat revient, il a l’air d’aller mieux, malgré le fait que ces entrailles LUI SORTE TOUJOURS DU CORPS, SURTOUT QUE SON PUTIN DE CORPS A REPOUSSER COMMENT EST-IL ENCORE EN VIE, EST-CE MON SANG QUI A GENERER CA ?
 
Si c’est le cas je pourrais donc soigner des blesser grâce à mon sang, de plus ma santé est assurée.
 
Le garde fini par défaire mes liens, enfin seulement les pieds car j’avais réussi à défaire ce de mes mains.
 
Au fur et à mesure de ma discussion avec le garde je fini par entendre des voies dans ma tête.
 
On finit par sortir de la zone, l’endroit a en effet été le théâtre d’un combat sanguinaire mais une sorte de pourriture semble contaminé le sol ou le garde à poser les pieds.
 
Je fini par retrouver ma famille et où je me rends que quand je touche quelqu’un il pourrie, Galen entend aussi les voie dans ma tête donc elle ne ressort pas de la folie et Jethro récupère son arme. Au passage on à bruler le garde comme ça plus de souci de contamination.
 
On finit par aller dans le poste de pilotage où on finit par apprendre que l’oxygène et les moteurs sont toucher.
 
Alors que je donnais des consignes à Galen pour réparer l’oxygène Bliese pris les câbles et fit l’inverse mais elle sauva l’oxygène, comment est-ce possible, elle qui n’y connais rein normalement.
 
Puis elle réussit par la suite à faire fonctionner le moteur mais cette fois si avec une méthode moins conventionnel, grâce à son bras mécanique.
 
Cyborg fini par juré allégeance à Jethro puis on finit par aller au labo car Bliese à détecter un truc, il s’agissais de Rochelle ou plutôt ce qu’elle était devenue.

C'est pas vraiment à ça que je m'attendais trouver là... Elle était déjà pas bien jolie, mais là elle repousse les frontières des trucs pas jojos et on en a vu pas mal! Mais bon ça reste mon ex belle-soeur, j'imagine que ça compte un peu.

Pas assez pour Jethro, qui n'a même pas hésité une milliseconde pour lui tirer un pruneau entre les deux yeux. Je sais pas si c'est pour ce qu'elle est devenue ou si c'est à cause du gosse qu'elle lui a très littéralement fait dans le dos, sans doute un peu des deux. D'ailleurs, est-ce que c'est mon ex belle soeur ou ma nouvelle belle soeur? Ma nouvelle ex belle-soeur? Mon ex nouvelle belle-soeur? J'en sais foutrement rien et vu l'horreur que c'est devenu, autant abréger ses souffrances - encore qu'elle souffre peut-être plus tellement en l'état.

Suite à ce joyeux déchaînement de fureur et de vengeance cocuesque, nous voilà repartit pour le poste de commandement. Ca reste le bordel ici aussi, d'autant que les chèvres bleues ont l'air chafouins que j'ai pris le contrôle sur leur rafiot sans demander la permission, mais Jethro réussit à les convaincre que c'était "son ex-femme" qui avait fait le coup mais que le problème était résolu.

La suite du voyage se déroule sans trop de problèmes, ils nous débarquent sur une planète pas trop impériale de ce que j'ai compris, où on ne nous posera pas trop de questions. Cybor - maintenant l'âme damnée de Jethro - nous a trouvé une petite série d'appartements plutôt chouettes mais en nous précisant qu'on ne pourra pas y rester éternellement vu que le pognon commence à manquer.

C'est à cet instant que Jethro, comme à son habitude, a un plan tordu: organiser une genre de partie de chasse truquée où je servirai d'héroïne au dernier moment. Paraît que les riches aiment bien les poussées d'adrénaline et qu'on leur sauve la vie, ce qui fait qu'ils devraient nous récompenser grassement. A voir, mais comme tous les plans de Jethro ont terminé de manière catastrophique jusqu'à maintenant, ça se tente. Pendant ce temps-là, on discute un peu avec Sabal quand nous vient une idée brillante: étudier et se débarrasser de la saloperie de métal que j'ai en trouvant un labo. Après tout c'est lui qui en sait le plus sur ce truc-là, donc y'a peut-être moyen qu'il arrive à quelque chose. On va donc demander à Jethro de faire les yeux doux à Cybor, qui répond toujours pareil: a plus d'sous mais qu'il va voir ce qu'il peut faire.

En attendant, Sabal reste à broyer du noir sur sa condition de purulence extrême pendant que je fais quelques essais de transfert de métal sur le mur entre notre appartement (Josmana <3 ) et celui de Galen. Seulement ça se passe pas tout à fait comme prévu, le métal a l'air de préférer les câbles électriques au béton. Dommage.

Bon, c'est l'heure! Cybor nous a dégotté un petit labo abandonné, il est temps d'aller faire quelques tests d'extraction de métal en peau humaine (à moins que ce ne soit de la peau humaine en métal?).

... ''Lettres aux Pèlerins du Vide'', Chapitre XIII, Verset XII :
Le Troupeau craint le Loup, mais en vérité le Loup le plus dangereux est celui qui se déguise en agneau.
Plus le Troupeau est vaste, plus s'y dissimuler est aisé !
Les Cités-Ruches en sont un repaire, il n'y règne que le mensonge et la décadence.
Bénis soyons-nous, humbles pèlerins, car nous sommes pauvres en biens matériels mais riches au Royaume des Cieux !
Je vous le dis : du haut de leurs tours d'ivoire les fortunés se croient proches de l'Empereur... mais c'est nous, dans cette mer de fange, qui en sommes les élus.
Et dans cet océan de ténèbres, la chandelle qui nous éclaire n'est pas l'espoir, non, car nous savons bien que c'est le premier pas vers la déception.
Non, ce qui nous guide, ce n'est rien d'autre...
... que notre Volonté.

Il a bien raison, l'archevêque. Par la baie vitrée, je peux voir des tours à perte de vue. On ne voit pas le sol, qui se trouve quelque part loin sous le nuage de pollution. On ne voit pas de verdure. Pas un arbre, pas un buisson, même pas du foutu lichen.
Rien d'autre que ces tours remplies d'une multitude grouillante de salopards qui nous n'attendent surement que de nous égorger pour quelques piécettes.
Et dans cette immense pièce où à lieu cette réception, une poignée de salopards qui se croient plus malins que les autres sous prétexte qu'ils ont dépensé leur fric en vêtements et accessoires de mode...
Tu parles...
Leur cerveau n'est rien d'autre qu'un paquet de merde emballé dans de la soie.
La voix de Bliese m'a déjà soufflé une demi-douzaine de moyens d'en massacrer la moitié sans qu'ils aient le temps de lever le petit doigt. Y a même pas un couvert dans ce salon...

Jethro, lui, a l'air comme un poisson dans l'eau. Il sait comment gérer les bouseux. Si la boue n'est pas à l'extérieur, c'est qu'elle est à l'intérieur.
Je me contente de lui coller aux basques en restant à l'affût de toute menace potentielle. Il est surtout occupé à faire du charme à une meuf vêtue de rouge dont je n'ai pas fait l'effort de retenir le nom.
Je n'ai déjà pas fait l'effort de retenir le nom de cette planète, alors les fourmis qui y vivent...

Le projet, c'est donc d'utiliser le pognon du patron pour s'infiltrer dans le milieu des affaires.
Il faut de l'argent pour faire de l'argent, comme on dit...
Et d'après Jethro, les gens friqués sont comme les autres : ce qui les excite c'est un bon vieux shoot d'adrénaline. 

...

Pas de points brillants, pas de points brillants.
Tout ici n'est que faux-semblants.
Depuis combien de temps est-ce que nous tournons en rond dans cette pièce carrée ?
Les autres ont trouvé un labo de fortune, ils ont dit qu'ils allaient tenter d'enlever le métal vivant qui ronge Bliese de dedans comme de dehors.
Elle n'a pas voulu que tu viennes.
Pourquoi ? Pourquoipourquoipourquoi ?
La Voix-de-Bliese n'a pas la réponse, elle est une voix indépendante de la Bliese originelle, maintenant...
Pas de réponses.
Pas de lumière, comme dehors, dans cette ville où il ne fait jamais nuit et donc où le jour n'a plus de sens non plus. 

Les autres reviennent du labo. L'opération est un demi-succès. Sabal explique qu'il est impossible de se débarrasser du métal vivant, juste de le transférer sur un autre organisme.
Sauf que dans l'urgence, ils n'en avaient pas sous la main, et c'est capo Josmana qui s'est portée volontaire. Au moins, ça a stoppé la propagation du truc.

Tant mieux, parce que le gros de l'attention est porté sur le ''safari''. La grognasse en rouge et sa famille vont se pointer dans quelques jours pour faire de la chasse aux orks. Le plan est de saboter leur véhicule, puis de voler à leur secours pour passer pour des héros.
Perso je suis pas convaincu, mais c'est pas moi le cerveau de l'opération...

Encore quelques jours à tourner en rond.
Tout le monde est sur les nerfs.
Jethro échafaude ses plans sur la comète.
Bliese ronge son frein parce que sa copine s'est du coup isolée dans un coin.
Solar me regarde avec ses grands yeux à la couleur si peu naturelle.
Sabal magouille ses trucs dans son coin.
Et les autres résidents de l'étage discutent dans leur coin pendant que...

Stop.
Quels autres résidents ?
Il y a une autre présence ici. Diffuse. Ténue. 
Joyeuse.
Je reconnais ça.
Dans les murs.

Les autres surgissent dans ma piaule à peu près au moment où je termine de défoncer la cloison. Je crois que je les ai réveillés...
Mais peu importe, parce qu'il va falloir déménager. Face à moi, dans la cavité creusée, il y a la tuyauterie d'eau usée. Et dans ce tuyau, il y a des idées qui grouillent et babillent. 
Je crois bien que le truc qui pousse dans Sabal est aussi contagieux quand il va pisser...

Et comme les emmerdes n'arrivent jamais seules, c'est à peu près au même moment que Bliese a choisi de re-récupérer le métal vivant sur Josmana. Pas la totalité, parce qu'elle a pas réussi. Du coup elles ont toutes les deux un bras en métal, maintenant...

A se demander quelle sera la prochaine catastrophe qui arrivera ensuite.

Ensuite ?
Ensuite, Sabal a toujours été le plus malin.
Nous le savons. Nous te l'avons déjà dit.
Sincèrement, son plan était béton. Si ce n'était pas de la trahison, nous serions admiratifs...
L'un n'empêche pas l'autre, remarque.
Jethro lui avait demandé de simplement mettre le véhicule des richards en difficulté, pas l'expédier tout droit vers les ''proies''. 
Faut dire que choisir des orks comme cibles de safari, c'était débile dès le départ. Pour le coup, ils l'auront eu leur shoot d'adrénaline. 
Et dire que ces abrutis ont emmené leur gosse au spectacle. Ecoute les hurlements de terreur ! C'est le bruit de la réalité qui rattrape tout le monde en franchissant le mur du son.
Voir ses parents mourir devant soi, ça ferait un bon prémisse pour une sacrée histoire... 
Bon, sauf que sa cervelle a également repeint les parois de la cabine. Bliese ne s'est jamais spécialement préoccupée des dommages collatéraux.


Bref, ensuite c'est la merde.
Supprimer les témoins, c'était la partie facile. 
Facile... mais chronophage.
Sabal a toujours été le plus malin.
Le temps qu'on revienne à l'appartement, il avait déjà mis les voiles depuis longtemps. En embarquant Solar, mais en laissant tout un tas de spores bien dégueu... et un petit mot, aussi.
Comme quoi la planète est morte. Enfin... ''vivante'' de son point de vue, mais toute cette putréfaction, si tu veux notre avis, ça peut grouiller tant que ça veut c'est quand même toujours la même mare stagnante.
La vie, en vrai, c'est le changement.
Nous t'expliquerons ça, un jour.


Mais pas tout de suite.
Là, maintenant, il va falloir la jouer vite, Galen.
Il est temps de décarrer d'ici.


Il est temps de faire une ellipse.

Quelque part au 41e millénaire... 
... 5 ans plus tard


Regarde l'immensité du ciel. Nous en avons vu, des étoiles. Nous en avons vus des mondes différents, et les créatures qui les peuplent.
Beaucoup sont morts, mais pas toi. Changer, s'adapter, survivre. Eux, non.
Ils ne sont que bien peu de choses, comparés à nous, pas vrai ?
Ressens le grondement qui se réverbère depuis le sol... un ronronnement qui n'a rien de réconfortant. Cette planète se meurt, elle tousse et son rythme cardiaque est erratique, comme celui d'un vieillard agonisant dans ses propres glaires.
Pas vrai, Galen ?


''Galen !''
Trois pas sur ma droite, Jethro me fait de grands gestes. Pas facile de communiquer dans ces foutues combinaisons. Il veut que je continue de surveiller le périmètre.
C'est bon, tout va bien... je gère.


Sabal sait ce qu'il fait. En fait, il n'a jamais quitté le caillou sur lequel nous avions échoué en quittant le vaisseau T'au. Marrant, je n'ai toujours pas retenu son nom...
Aucune importance. Les morts n'ont pas besoin de noms.


Parce que cette planète est morte. Franchir la quarantaine imposée par la Marine Impériale n'a pas été facile, mais on comprend pourquoi ils prennent de telles précautions.
Il n'y a plus un seul habitant ici. 
D'humain, j'entends...
Voilà des heures que nous pataugeons dans une espèce d'épais fumier dans lequel je crois apercevoir quelques ossements de temps à autre. Même à travers nos masques, l'odeur est pestilentielle.
Partout, des parodies de plantes jaunâtres et boursouflées.
Luxuriant en apparence.
Mais en réalité, je sais bien tout ça est déjà mort. Tout ce qu'il reste de ce monde c'est un fantôme hagard, comme une sorte de zombie imbibé de pus.


Bliese et Josmana couvrent nos flancs, chacune avec un lance-flammes. Le métal vivant n'a progressé sur aucune des deux ces derniers mois. Plutôt fier de ma petite manipulation au cerveau...
Nous avons bien progressé ces dernières années. Quand nous sommes partis d'ici, nous n'étions encore qu'un enfant.
Mais pas question de sous-estimer Sabal. Là on est au royaume de la rouille et de la moisissure.
On est chez lui.


On est chez lui.


Une cabane en bois pourri, au sommet d'une protubérance au milieu de cette décharge planétaire. 
Il a dû sentir notre arrivée, parce qu'il sort aussitôt pour nous accueillir. Comme si rien ne s'était jamais passé.
Et en compagnie de Solar.


Non, non... ça c'est juste ce qu'il veut nous faire croire.
La vérité, je la vois.
La vérité, c'est que l'être à peine humain, difforme et gâté, qui se dresse face à nous... ce n'est pas Sabal. Sabal, il est mort depuis longtemps. Sans doute depuis que Tête-de-Chrome lui a injecté ce truc. Il aura bien mérité son sort, celui-là...
Et la chose au visage d'enfant à côté de lui, ce n'est pas Solar. Solar n'a probablement jamais existé, de toute façon. Qu'est-ce qui pourrait rester sain dans un environnement pareil ? Et puis sa mère était déjà corrompue par le métal vivant... il n'a jamais été humain, ses yeux si peu naturels en sont la preuve.


Ouvrez le feu.


Même pas besoin de se concerter, Jethro tire le premier. 
Pas-Solar s'écroule, la tête de Pas-Sabal éclate comme un fruit trop mûr...
... pour se reformer juste après, avec un air mécontent.


La végétation semble s'énerver aussi. Je le sens dans les courant du Warp, Pas-Sabal la contrôle, il veut nous étouffer avec, nous submerger sous une masse de pourriture et d'humus...

Et pour qui se prend-il ? POUR QUI SE PREND-IL ?!?
Il croit que le Warp répond à son appel ? 
Nous allons lui montrer ce que c'est le VRAI pouvoir !
Nous allons lui montrer que son pathétique jardin n'est qu'une plaisanterie face au fondement même de la réalité, à l'énergie primordiale, à la réaction chimique la plus élémentaire qui est à la base même de l'existence de toute forme de vie...
... la combustion.


Brûle ! BRÛLE !!
Jaunes, rouges, bleues ! Les flammes du Warp mordent et dévorent !
Nous allons réduire en cendres tout ceux qui s'opposent à nous !
Et ensuite...

''Galen !''
Maman ?


Derrière moi, Jethro s'exprime avec la voix de maman.
Non, non... c'est juste un masque, c'est le contraire... C'est maman qui parle avec le corps de Jethro.
Elle nous demande d'arrêter de nous battre, de profiter de cette réunion de famille.

NON !
Sabal n'est plus qu'à deux pas, le feu du Warp brûle encore dans nos veines !
Ne lui obéis pas ! Pourquoi tu lui obéirais ? Nous ne sommes plus un enfant !
Nous n'avons pas... nous n'avons PLUS besoin de sa voix !
Nous sommes assez puissants.
Nous sommes terriblement puissants...


Brûle.


Brûle.

Le flux d'énergie craché par mes veines incinère le mur végétal que Pas-Sabal avait dressé pour se protéger. Les flammes vont l'atteindre, mettre fin à cette parodie d'existence, et...

Maman crie quelque chose.

Et d'un coup, nous sommes ailleurs.

Au milieu d'un champ de blé.
Pas n'importe lequel. Le nôtre. A la maison.
Impossible...
Ce n'est qu'une illusion.

Et nous sommes là, tous les quatre, ainsi que capo Josmana et maman, à nous regarder les uns les autres en essayant de comprendre ce qui se passe.
Maman nous ordonne de cesser le combat, et de faire la paix avec Pas-Sabal. 
Elle nous ordonne de lui obéir, et que tout ira bien maintenant...

C'est Bliese qui réagit la première. 
En disant que Maman n'a jamais rien fait pour l'aider elle.
Et en lui tirant dessus.

Et alors l'illusion se brise.
A la place de Maman il n'y a plus qu'une chose, avec une gueule, des dents... un oeil n'exprimant que la fureur. Et a côté d'elle, Pas-Sabal prêt à reprendre le combat.

Regarde l'immensité du ciel. Il est si vaste que le hurlement de naissance de l'univers y résonne encore.
Cette horreur face à nous vient de surgir des ténèbres, et s'imagine qu'elle peut éteindre le point brillant de nos âmes en un simple souffle.
Mais tu entends, ça ? C'est le battement de ce qui lui sert de coeur. Et nous te jurons que bientôt cette mélodie va s'arrêter.
Aucun problème, Galen, nulle raison de s'inquiéter. L'univers peut bien envoyer ce qu'il veut, nous l'attendons !
Parce que tu n'es pas tout seul.


Jamais.