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 Les chroniques d'un nain (Nouvelles)

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shuba-shuba
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MessageSujet: Les chroniques d'un nain (Nouvelles)   Les chroniques d'un nain (Nouvelles) Icon_minitimeJeu 9 Fév 2012 - 3:26

Il y a quelques temps je m'étais pris d'espoir en écrivant un petit recueil de nouvelles ... mais hélas la motivation est restée sur le bas-côté et puis ce fut le tour de l'inspiration. Je vous laisse lire à loisir le début qui s'annonçait intéressant. Tiré de l'univers Warhammer.
Vous pouvez à la suite intervenir et commenter.



Chronique d'un nain.


Epilogue.

Cela fait des dizaines d'années que j'ai quitté les Caïrns Montagneux et froids. Ces forteresses naines typiques de notre race, creusées aux seins même des plus grandes et vastes montagnes de ce vieux monde.

Je ne reviendrais pas sur ce qui conduisit mon peuple à s'enfermer loin de toute évolution dans ce royaume cher à nos cœurs, mais les orques, gobelins, créatures du chaos et nos anciens amis les Elfes en sont l'une des raisons principales. Mais ces races ne sont que broutilles et déféquences comparées à la race qui conduisit mon peuple à une quasi extinction. Les Skavens, les hommes-rats issus des profondeur de la terre, mutés par la malepierre, ils ont creusés des galeries sous les royaumes, pour nous attaquer de l'intérieur. Les massacres étaient légions, pourtant, nous les nains ne sommes pas avares en bagarres et combats épiques, mais là, force était de constater que nous avions perdu de trop nombreux combats contre cet ennemi insaisissable.

Après avoir passé toute ma vie d'enfant puis de jeune nain dans le Caïrn de Karak Varn, je m'étais destiné à voyager au cœur du monde afin de comprendre, d'apprendre et de vivre un peu les anciennes gloires de mes frères, de mes pères, de mes ancêtres. Mes premières rencontres furent hélas un vulgaire avant goût de ce que je vis encore. Des confrontations régulières contre des paysans humains armés de petits canifs ayant pour objectif de me dépouiller, mais je suis un guerrier formé et entraîné par les meilleurs de ce monde, du moins dans l'art du corps à corps.

J'avais présenté à mes nouveaux amis mes plus vieilles sœurs, Judor-Tho-Kor et Guiraak-N-Rok, sous ces noms il était difficile à tout non-nain de comprendre, aussi dû je apprendre à leur donner leurs noms en langue humaine, et forcément Kass-Crane et Perce-Cervelle frappe plus à l'esprit que leurs noms nains.

J'étais un jeune nain, destiné à devenir un membre de l'armée de Karak-Varn, dans la plus vaillante des légions, les Brise-Fers. Mais c'était ma vie ... d'avant.

Je vous conterai toute l'histoire. Mais avant tout, servez moi une gamelle de bière je vous prie."


Premier Chapitre :

L'Ouverture.

Merci de la bière mes amis, je vais pouvoir continuer maintenant que ma gorge est moins sèche.

Karak-Varn, ma tendre maison. J'ai appris qu'il y a 1 siècle de cela sa chute et j'en fus atterré. Le Pic Solitaire est tombé de ce que l'on m'a conté après un tremblement de terre qui ouvrit les voix d'accès aux galeries des Skavens, tandis que les murs extérieurs étaient attaqués par les orques. Maudit soient ces elfes qui n'ont trouvé comme amusement que de nous trahir. Avant la guerre de la barbe nous étions amis pourtant mais ces raclures nous ont trahis et désormais nous ne nous entendons point. Mais si vous saviez la jouissance extrême de percer leur crâne faible de résistance et empli de mimiques vaniteuses et pédantes. Mais là n'est pas le sujet de mon histoire. On verra si l'alcool coule à flot combien d'histoires sur les écrasements de crânes elfiques sont marrants je saurais vous conter.

Donc Karak-Varn est tombé vous contais je. J'y retournerai un jour soit pour y mourir soit pour y retrouver certains de nos trésors engloutis sous les eaux. Et si j'y meurs mes deux sœurs pourront y trouver enfin le repos. Kass-Crane et Perce-Cervelle étaient le duo d'armes le plus terrifiant au sein du régiment de mon père qui me les a transmises. Il avait pour habitude de nous raconter qu'elles avaient été forgées de reste d'armes cassées à l'entrée du domaine du Chaos. Il était peut être stipulé sans jamais le signaler que ces armes cassées étaient les restes des armes brisées par l'une des deux haches de Grimnir Sans Peur, le Dieu guerrier de mon peuple.

D'où qu'elles proviennent, leur simple éclat dans les rangs d'un bataillon forçait le courage et l'obstination, leur nom hurlé, les nains autour retrouvaient vigueur et vaillance. Ces deux haches reviendront au cœur de ma cité, dans la salle du trône ensevelie sous des tonnes d'eaux putrides et noires.

Un jour j'y retournerai mourir ... mais pas encore, ma place est encore dans ce monde dans lequel je me dois de venger mes ancêtres de certains affronts. Avant tout je dois retrouver ce sorcier, ce fils d'elfe ... non pas que je souhaite retrouver mon corps de nain, je me suis habitué à cette fourrure et ces crocs acérés, mais boire à même le tonneau n'est pas évident quand on est un loup et je n'ai pas encore essayé de percer le tonneau et de laisser son contenu couler par vague dans mon gosier. En parlant de tonneau et de gosier, le mien s'assèche. Une gamelle de bière ne serait pas la malvenue."

Où en étais je ? Ah oui ...

Mes premières rencontres qui ne s'étaient pas achevées par un éclatage de crâne furent avec une troupe de hallebardiers de l'ordre de Sigmar. J'avais aidé plusieurs d'entre eux à se tirer d'un bien mauvais pas, ils luttaient vaillement contre une horde de Gobelins de la nuit, mais force était de constater que les peaux-vertes possédaient l'avantage du nombre et de la surprise. Cependant leur ténacité m'avait interpellée, et je leur étais venu en renfort.

Imaginez les pauvres humains vacillant mais tentant de tenir bon les rangs, bousculés par une marée de petits salopards puants, entendre une charge hurlée d'un seul nain. Certes un Tueur de Trolls mais un seul. Mes deux sœurs s'amusaient comme des folles, effectuant des réductions systématiques de têtes de gobelins. Et de voir tomber une dizaine de leurs assaillants rendit force aux humains qui sonnèrent une contre charge. Quel doux spectacle, une contre charge à la hallebarde. Voir les corps mous et verdâtres se faire empaler par l'immense pique, puis soulevés comme des fétus de pailles avant de heurter le corps d'un autre de leurs congénères. Il ne fallut que quelques minutes d'âpres combats pour que les gobelins comprennent leur défaite. Et bienveillant les humains les laissèrent fuir. Dommage pour les gobs, je ne suis ni bienveillant, ni humain ... aussi ais je poursuivi les trois survivants et les ai achevés comme des vulgaires elfes qu'ils devaient être.

Le capitaine de la troupe humaine se nommait Hubert Von Dessin et il était un homme convivial et sympathique. Aussi pour me remercier il me permit de me reposer dans leur campement, et de profiter de leurs stocks de nourriture et de bière. Certains de ses hommes étaient surpris, voir un Tueur de Trolls de si près n'était pas donné à tout le monde dans cette contrée, et même si tous connaissaient quelques noms célèbres, ils n'en avaient pas tous vus. L'un d'eux, un peu plus bête que les autres me confondit même avec mon célèbre cousin, Gotrek Gurnisson, mais ses amis le ramenèrent bien vite à la raison.

Ils me demandèrent pourquoi je m'étais engagé dans la voie de Grimnir Sans Peur, et la réponse leur fit déception, peut être s'attendaient ils à une nécessité très théâtrale. Je n'avais rejoins l'ordre que pour comprendre mes limites au combat. Tout simplement. Je n'étais pas comme mes frères, je n'avais pas de réelles motivation à laver un affront, ou à mourir pour récupérer l'honneur perdu. Non je voulais des excuses pour combattre. On me dira fou et j'acquiescerai. Devenir un Tueur nécessite de faire appel à la folie.

Je quittais ces hommes après avoir partagé quinze journées de leur existence, et le capitaine m'offrit une lettre de recommandation, un passe-partout si l'on peut s'exprimer ainsi. C'est grâce à cette lettre que j'ai pu m'offrir les premiers elfes de ma longue carrière. Et qui fut au final le conducteur de ma transformation.

A boire tavernier, parler donne soif.


Premiers Combats.


Je m'étais rendu dans une petite ville fortifiée, à une journée de cheval de Talabheim. Là, j'avais appris entre deux baston dans la taverne qu'une grande armée se dirigeait vers la petite garnison de ce coin. Une bon combat en perspective, j'en salivais d'avance. Une horde immense de Gobelin du nord, de Hobgobelins et de Gobelins de la Nuit s'avançait pour tout raser. La garnison forte de 300 hommes n'y survivrait pas, et quand on imaginait que les troupes impériales de Talabheim se trouvaient à des centaines de lieux plus loin, près des montagnes pour arrêter une légion du chaos ... non seulement le village allait être rasé, mais la grande ville voisine et les autres autour devenaient un champ de ruine potentiel sans force armée pour stopper la progression des peaux vertes. J'ai toujours aimé fracasser ces saloperies, mais là, j'avais pas entendu le chiffre annoncé de l'armée qui nous faisait face, tant j'étais déjà en jouissance de faire un bon massacre. Et j'ai jamais eu aussi mal au cœur que lorsque je me retrouvais avec mes compagnons face à une armée de plus de dix mille têtes vertes.

Nous avions deux chances dans ce grand malheur, la première c'est que les gobs ne disposaient que deux catapultes, bien trop peu pour briser les murs en une semaine de siège, et la seconde bonne nouvelle, c'est que dans les rangs de la garnison, se trouvaient deux canons orgues dirigés par un brasseur Nain, répondant au doux nom de Gurak Boit-Sans-Soif. Les dégâts que nous allions pouvoir faire sur les rangs des gobs avec ces deux canons étaient plus que considérables, mais le hic c'est que nous ne disposions que de 6 hommes capable de les faire fonctionner, le but était donc de n'en perdre aucun.

Nous avions privilégiés une défense en tenaille, et en porte-a-faux. Les vingt arquebusiers de la garnisons seraient soutenus par 10 guerriers et une trentaine d'archers issus de la population locale, ils n'étaient guère habitués aux combats de grande ampleur mais ils n'avaient pas le choix et se devaient de réussir leur tâche. Protéger les arquebusiers qui eux même protégeaient les canons orgues.

Quand à moi, me demanderez vous, je m'étais enrôlé bien évidement, et j'étais, hélas, accompagné de quelques mercenaires humains, mais surtout de 6 elfes. La petite unité à laquelle j'appartenais comptait en tout 26 hommes (dont ces fameux 6 elfes) soit 23 guerriers (puisqu'un elfe vaut tout juste la moitié d'un guerrier humain). Nous avions une mission toute à notre plaisir, effectuer des raids sur les premiers rangs des gobs pour en déloger les fanatiques. Ces saloperies de gobelins totalement shootés aux champignons avec leurs boulets de plus de 250 kg pouvaient faire des ravages s'ils venaient a sortir contre une rangée d'hommes, et même des plus entraînés. Il nous fallait donc harceler les premiers rangs des unités ennemies et faire sortir les fanatiques, histoire qu'ils finissent leur vie rapidement.

Les deux premiers jours étaient des vraies réussites, nous avions détruit plus de 50 unités de gobelins de la nuit comportant chacune deux fanatiques. Et nous n'avions perdu qu'un seul de nos humains. Mon unité était exténuée et les gobelins revenaient toujours à la charge. Pendant ce temps un exploit des servants de l'une des catapultes avait réduit en charpie l'un de nos canons orgues, et nous étions de plus en plus affaiblis. Le troisième jour, fut sonnée par nos ennemis la grande attaque, l'attaque totale. Nous de disposions déjà plus que d'à peine 200 soldats entraînés et environ 200 miliciens. Nous étions perdus, c'était une certitude. Mais quoi qu'il en soit j'étais disposé à ne pas mourir aisément.

Le premier contact de la journée fut âpre ... et la défense tint bon. Mais dans un tel carnage les pertes des deux côtés sont souvent énormes. Nous avions perdus plus de la moitié de nos miliciens, tandis qu'à peine 50 unités de gobelins avaient été détruites. Je m'en sortais pas trop mal, avec un bras bien entaillé et une partie de ma mâchoire totalement détruite par un coup de massue d'un chevaucheur de sanglier hobgobelin. Dans le début de l'après midi une troupe de hallebardiers que je connaissais bien nous était venue en renfort, les hommes de mon ami le capitaine Von Dessin étaient venus avec des vivres et de l'envie d'en découdre, et moi connaissant leur qualité, j'avoue que j'étais un peu plus confiant quand à la suite des évènements, certes une arrivée de 60 hommes c'était pas énorme face à l'armée qui nous faisait front, mais c'était 60 hommes très bien entraînés, peu fatigués par les combats de ces deux derniers jours, et disposant de redoutables hallebardes capables d'embrocher deux rangs complets de l'unité d'en face. Autant dire que leur allonge restait un nouvel avantage.

Le capitaine n'aura pas vécu longtemps, hélas, la première charge que subit son unité fut douloureuse pour lui, l'un des fanatiques lui broyant le crâne au premier contact. Il était la seule perte majeure de cette journée. L'odeur des corps en décomposition nous faisait suffoquer ... mais trois jours étaient passés, et nous tenions bon. La suite des évènements nous fera comprendre que ce temps perdu par l'armée gobeline avait sauvé cette partie de l'Empire. Du moins pour cet instant.

Mais j'ai bien grand soif mes amis.

Les dernières heures.


Merci j'avais du mal à continuer cette histoire, mais si toutefois vous aviez aussi un petit bout de viande cuite à me placer sous les crocs je dirai pas non.

Nous avions perdu de grands et valeureux combattants, et comme beaucoup de mes frères d'armes, j'avais perdu quelqu'un que je pouvais considérer comme un ami. Vous savez, être constamment harcelé par des petites unités sacrifiables pour éviter aux défenseurs d'une ville en siège de se reposer, bah c'est très démoralisant, fatiguant, usant et ... soyons clair; emmerdant au possible. Nous avions un autre désir, en plus de celui de dormir un peu; c'était celui de récupérer nos morts afin de pouvoir leur offrir une dernière demeure honorable mais soit nos unités étaient engagées contre une force colossale, soit nous étions tout le temps harcelés, dur dans ces conditions de pouvoir récupérer les corps de nos amis. Nous avions avec les hallebardiers cette rage en nous qui commençait à exprimer l'agacement général qui rongeait le cœur des hommes. La colère, la tristesse, l'indignation, la peur ... pour la majeure partie des combattants, et l'exaltation, la folie, le goût du sang et un peu de colère me concernant. Nous avions pris une décision, qui allait peut être nous couter cher, mais l'envie de récupérer nos amis était plus grande que la crainte.

Le plan était le suivant, durant les petites escarmouches que provoqueraient les gobelins, mon unité et les hallebardiers effectuerions une contre-charge, tandis que des miliciens ramasseraient les cadavres. Le plan était de frapper fort et vite et de retourner derrière les murs de la cité aussi vite que possible. Il en allait quand même de nos vies, et nous y tenions un minimum.

Au petit matin du quatrième jour, alors que les vapeurs des corps en décomposition nous flagellaient le visage et piquaient les yeux, les gobelins sonnèrent plusieurs coups de clairons annonçant les charges habituelles. D'un seul bond les deux unités "suicides" se précipitèrent vers la grande porte, les armes à la main, et la rage aux cœur. Je transpirais d'exaltation, je transpirais l'envie d'en découdre, et de remettre ma vie au hasard de la grande roulette du combat de masse, la vie est un jeu et les grandes batailles sont la plus grande des loteries, un coup mal ajusté peut trancher une tête alors que nous ne sommes même pas la cible désirée, mais, et surtout avec les gobelins, les coups de hasard sont légions, ils sont assez incapables et guère compétent dans un combat pour louper leur attaque sur leur cible et toucher mortellement le grand général de l'armée ennemie juste derrière la cible. Je l'ai déjà vu faire, un gobelin chargeant sa victime en hurlant et vociférant, glisser sur une flaque de sang, hurler sa malchance, prier pour ne pas se faire embrocher pendant sa chute, laisser son arme s'échapper de sa main, hurler encore plus fort sa malchance et voir avec grand bonheur cette arme fugitive se ficher dans le poitrail d'un grandissime héros nain et le tuer sur le coup.

C'est con, mais avec les gobs, ce genre de coup arrive plus souvent que de raison.

Lorsque les premières échelles sont placées contre les murs, les hallebardiers et mon unité chargeons les ennemis ... espérant donner assez de temps pour les miliciens de réussir leur mission. Les coups pleuvent, les gobs placés sur les échelles aussi du coup, le sang verdâtre coule à flots et le métal des armes prend la même teinte. Je vois à mes pieds deux têtes de gobs fraichement cueillies par une hallebarde finement ciselée, je regarde autour de moi dans l'espoir de retrouver le corps du Capitaine, j'y vois deux gobelins lui faisant les poches, ne sachant pas trop; et surtout n'en ayant pas vraiment envie, lancer des haches de guerre, je décide de balancer sur les voleurs la première chose qui me tombe sous la main ... en l'occurrence sous les pieds. Je fais mouche, les deux têtes font un parfait tête à tête avec les deux voleurs, sonnant l'un d'entre eux et faisant fuir le second, le premier n'aura jamais le temps de reprendre ses esprits, le corps embroché des deux côtés par une épée elfique. Oui rappelez vous, je vous avais dit que 6 d'entre eux appartenaient à mon unité. Pauvre elfe ... il ne vit pas arriver mes haches que je m'étais décidé à balancer sur le gob resté sur place. La première lui cisailla délicatement le bras droit à partir de l'épaule se plantant dans le bois de l'échelle juste derrière ... avec le bout de bras. La seconde hache avait tourné de manière bizarre, et au lieu de frapper verticalement, frappa l'elfe de manière horizontale lui décrochant tout en douceur ce que lui servait de tête. J'avoue un instant avoir eu un léger rictus de plaisir en voyant l'elfe continuer de se dandiner ... le bras et la tête manquants. Avant cette bataille je les nommais souvent "Connards" .... à une voyelle prêt je ne m'étais pas trompé. Je récupérais rapidement mes haches, l'air de rien.

La défaite des gobs fit fuir les survivants de ces quelques unités de harcèlement, et nous vîmes la grande armée prête à lancer une grande vague en réponse de l'affront subit. Notre chance, fut que les miliciens nous signalèrent avoir tous les morts et même le seul mort des deux unités suicides. Un vaillant soldat était tombé. Quand à moi je comptais ... plus que cinq. C'est vrai c'est moche.

Nous avons pu enterrer nos morts ... à la va vite, certes, mais ils avaient une sépulture presque décente. La coutume voulait que nous lisions un passage d'une lettre du mort pendant son enterrement, et en fouillant ses affaires, je trouvais une lettre de mon ami, celui ci me demandant de tout faire pour mener ses hommes à la victoire si par cas, il ne survivait pas. Je lus ce passage à ses hommes pendant les derniers sacrements. Leur cri de ralliement fut si puissant que les chefs gobs durent certainement alourdir le fond de leur pantalons. Des cris dignes des guerriers nains. Ils se rassemblèrent tous autour de moi, les larmes de colère aux yeux, ils ôtèrent le fanion de leur unité ... le remplaçant par un fanion noir. A la fin de la bataille, l'un d'eux aura remplacé ce même fanion par un portant mes couleurs et mes armes.

Le sixième jour ... fut celui de notre victoire. Nous nous levions après une nuit de quelques heures, deux si ma mémoire ne me trompe pas. La fumée des maisons qui continuaient à brûler nous déchirait les poumons, le sang collé à notre peau formait une seconde couche presque naturelle et donnait un nouveau teint aux hommes. La fatigue se faisait clairement ressentir, nous clouant souvent sur place, incapable de bouger, ou de lever son arme. Je m'étais surpris à n'utiliser qu'un e hache de guerre à deux mains aux lieu d'en porter une à chaque main ... nos vivres commençaient à manquer, les puits d'eau potable étaient quasiment vide et le courage et la vaillance commençaient à être remplacés par le désespoir et la peur de ne jamais survivre au prochain raid.

Le son d'un Cor inconnu à nos oreilles retentit dans nos têtes et dans la plaine. Un bruit assourdissant comme jamais se fit entendre ... nous avions l'impression de nous faire piétiner par une armée de chevaux. Le sol bougeait si fort que nous crurent tout d'abord à un tremblement de terre. Et puis la curiosité ... et surtout les cris de terreur des gobelins nous firent nous presser aux remparts. Les sourires remplacèrent bien vite la fatigue de ces derniers jours. Une armée de cavaliers et de chevaliers de la ReiksGuard chargeaient notre ennemi ... les piétinant et les hachant menus. La victoire était nôtre, sans le savoir en tenant cette forteresse pendant ces six longues journées, nous avions donné le temps à l'armée de Talabheim, victorieuse des forces du chaos de venir nous prêter main forte ... enfin sabot fort dans ce cas.

C'est en cet instant que je fis connaissance du jeune sergent de la ReiksGuard ... Denmi Le Glorieux.

Demain mes amis, vous saurez le reste demain, il commence à faire jour et ma meute va réclamer ma présence à la tanière.


Chapitre Deux ,Lilaeth I-Waiwa-Raust

De tout temps je me suis habituée à naviguer dans les eaux troubles de la vie, à traverser les méandres de la mort des autres pour leur survivre. Depuis des milliers d'années je veille à ce que mon but ne s'achève pas et permette à mon peuple de recouvrer sa stabilité ancestrale.
De tous les siècles traversés, j'ai puisée dans de trop nombreux combats, dans de trop nombreux lieux ma connaissance de ce monde, de ceux qui y errent sans objectif, c'est dans cette partie du monde que j'ai fais la découverte de quelques âmes qui méritent que j'en parle.

Je suis Lilaeth la cherche-vents, issue des plus anciens clans, la dernière fille de Bel-Hathor le sage, le dernier Roi-Phénix et promise à la main de Finubar le Voyageur l'actuel Roi-Phénix et si vous lisez ce journal, c'est que soit mon but ne fut pas atteint, soit qu'un sacripant m'a dérobé cet ouvrage.
Auquel cas, j'ose croire qu'a votre tour vous vous souviendrez des quelques âmes d'exception que j'ai eu le privilège de rencontrer. Quoi qu'il en soit, ne vous attendez pas à de profonds secret sur mon peuple, à des grands mystères dévoilés et des cartes aux trésors pharamineux,
tout au pire vous y découvrirez la manière de fabriquer de la poudre de perlimpinpin et encore ce sera bien complexe à réaliser.

J'ai quittée Ulthuan, la glorieuse, Ulthuan l'ile continent de mon peuple, les Haut-Elfes le lendemain de la prise de fonction de Finubar et sa décision première de me prendre pour Reine-Eternelle. Je ne le voulais sous aucun prétexte mais aussi parce que mon cœur avait trouvé refuge auprès
d'un valeureux capitaine lancier, mon bien aimé Vilon le Preu. Il me suivit sur le vieux monde, il m'accompagna tout comme dix de ses hommes dans ma quête millénaire, partageant nombre de fou-rires, et de larmes. Aujourd'hui mon bien aimé n'est plus ... la faute à ce nain de malheur, ce tueur de Troll, immondice parmi tous,
qui m'ôta mon amour éternel lors de la bataille du Fort de Tellis, proche de Talabheim, mais ceci sera conté ultérieurement, lorsque ma vengeance sera acquise.

Du désert arride intemporel aux glaces eternelles de Kislev notre chemin émincait notre groupe. Nous avions perdu l'un des lanciers de mon aimé surpris dans la nuit par un scorpion noir dans les terres désolée d'Arabie.
Un autre était tombé mille fois hélas sous les materllement incessant du gourdin d'un trolls des marais ... et nous avions dû le laisser se faire dévorer par la bête sous peine de partager son sort, mes pouvoirs n'étant pas assez puissants pour l'éliminer à l'époque.
Un Ogre qui se prenait pour une star de BloodBowl avait pris la tête d'un troisième lancier pour un ballon ... décidant de l'aplatir derrière une ligne imaginaire. Quand à l'autre Elfe féminine du groupe, elle fut faite prisonnière par un seigneur du chaos adorant Slaanesh
qui en fit une de ces démonettes à ma grande tristesse car elle était devenue ma confidente et mon amie.

J'ai longuement étudié l'influence des dieux sombres du chaos et leurs oeuvres, aussi dans ces siècles de péripétie j'avais pu entendre ça et là l'émergence d'un petit nouveau qui prenait plaisir à ridiculiser les dieux majeurs en leur détruisant leurs plans machiavéliques. Il était donc normal que je m'y intéresse et fasse connaissance avec certains de ses serviteurs.
Hélas reconnaitre un exalté d'un fou était chose contraignante pour notre propre santé mentale. Malal fut un chemin de croix à suivre, terriblement imprévisible et d'une discrétion rare pour un membre de la caste divine du Chaos. Mais il ne me déçue point. Mais tout ceci sera compté très prochainement, je m'y attarderai très certainement lorsque mes idées sur le sujet seront bien replacées dans leur contexte.


Chapitre Trois (oui le deux était court mais c'est volontaire)

L'Ogre Raymon Gross'Baff'



Bien le bonjour à vous nobles alcooliques miteux de cette taverne minable. Je me présente à vous, moi le grand Barde Aventurier Pilgrim le Malchanceux. Seigneur des comptines pour enfants, maître à rimer des soirées pour vieux de la maison de retraite des aventuriers anciens, fondateur de l'ordre de la plume flétrie et diviseur de ce même ordre et depuis une dizaine de mois, esclave littéraire du grand guerrier Ogre Raymon Gross'Baff, Supporteur de sa terrible odeur pestilentielle, affabulateur en chef de ses exploits et payeur de ses dettes.
Je me présente céant afin de vous offrir le spectacle terrifiant de l'histoire peu glorieuse de cette créature à son unique neurone atrophié et au physique peu avantageux mais au coeur ...

Bref, veuillez ouvrir vos esgourdes pour supporter une heure de chant en commémoration de chacunes de ses victimes.

Issu des montagnes noires de la forêt des terres sombres, le jeune Ogre Raymon fils d'une femme humaine et d'un père chef de clan Ogre était la risée de sa tribu du fait de ses attributs humains. Tout naturellement il devait se battre tous les jours afin de prouver qu'il méritait de survivre parmi les siens, et ce sous les regards effarés de sa pauvre mère enchaînée. A l'orée de sa quatorzième année, pendant l'épreuve du passage de la vie d'enfant à celle d'adulte il dut la dévorer. Ce qu'il fit, vous vous en doutez sans sourciller. Oh ne vous offusquez pas de cet acte, il s'agissait là d'une libération pour la pauvre femme qui se devait de vivre au milieu des déchets organiques de la tribu Ogre. Elle ne pouvait être que soulagée de mourir vite et sans douleur ... enfin quasiment.
Son rite de passage terminé, il fut invité à quitter le clan pour vivre une vie d'ogre, se faire un nom et une réputation avant de revenir les bras chargés de trophées et de victoires à narrer. Il y a une règle particulière pour le retour au clan, le nombre de trophées pour un Ogre de son rang, c'est 100. Oui 100 morceaux de ses victoires ... mais il faut que les victimes qui aient offert ces trophées ne soient pas consentantes et aient tentées quelque peu de se défendre. Donc vous bande de vieilleries imbibées ne saurez être des trophées recevables. Et le pire dans cette histoire, c'est que non content d'assister au carnage, je devrai narrer son histoire à son clan ... avant d'être bouffé à mon tour. Doh ... ça donne pas envie. Enfin quoi qu'il en soit ... je le ferai car tel est mon rôle. Mais ce sera pour demain que je vous offrirai les détails des plus gros carnages, même si je me doute que vous tous, bande de barriques alcoolisées aurez tout oublié demain.
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MessageSujet: Re: Les chroniques d'un nain (Nouvelles)   Les chroniques d'un nain (Nouvelles) Icon_minitimeJeu 9 Fév 2012 - 13:03

Premier commentaire. J'ai pas encore lu mais... c'est normal que l'histoire commence par l’épilogue ? lol!
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