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 Les Chroniques de Kaldurum, les Terres Orphelines

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Thib
Faust72
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Faust72
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MessageSujet: Les Chroniques de Kaldurum, les Terres Orphelines   Les Chroniques de Kaldurum, les Terres Orphelines Icon_minitimeJeu 30 Sep 2021 - 0:46

Bienvenu sur les terres de votre seigneure.

Dire que la vie y est dure est un euphémisme. Si vous n'étiez pas nés ici, il y aurait de fortes chances que vous n'ayez pas survécu jusqu'ici ou que vous ayez comme tant d'autres pris le peu d'affaires personnelles que vous possédez pour refaire votre vie ailleurs (ou du moins essayer). Mais ici, c'est chez vous.

Il est vrai que la famille a connu des jours meilleurs (en tout cas, c'est ce que raconte les plus anciens), et vous avez à cœur d'améliorer la situation. Vous avez grandi dans la région possédant probablement le taux de criminalité le plus élevé du royaume. En même temps, entre les différentes traîtrises qui ont jalonné l'histoire de ces terres, et même l’événement qui a permit sa création, tout cela était peut-être annonciateur de ce qu'est devenu ce domaine. La population s'est réduite, la vie y est devenu de plus en plus difficile, surtout lorsque les chemins ne plus devenu praticable la nuit tombée. Même la journée, cette tension se ressent. Malgré les différentes troupes que votre seigneur possède, la situation ne s'est guère amélioré ces dernières années. De plus, la topographie ainsi que le climat ne vous aide pas même si vous avez eu la chance cette année d'avoir un été extrêmement doux. Les températures qui sont montés aux environs de 10°C vous ont permis de réduire la consommation de combustible sur une petite partie de l'année. Vous avez même eu l'espoir que les quelques naissances qu'il y eut ces dernières semaines ne seraient pas emporté par la toux. Mais j'ai une petite question à vous poser à vous, chers habitants. Comment s'appelle les terres sur lesquelles vous vivez ?
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Thib
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MessageSujet: Re: Les Chroniques de Kaldurum, les Terres Orphelines   Les Chroniques de Kaldurum, les Terres Orphelines Icon_minitimeDim 3 Oct 2021 - 19:12

Balthus Adelaar
Âge : 40
Nationalité : Issu des terres orphelines.
Archétype : Rôdeur.
Situation familiale : Veuf, 3 enfants (Wilmir (H aîné), Freuld (H), et Psika (F petite dernière)) et 5 petits enfants
Occupation : Garde-chasse – Chasseur (Pourrait-on aller jusqu’à Grand Veneur ?)
 
Description physique : grand et assez volumineux 1m84 – 80 kg. Musclé du fait de mon métier et en pleine forme. Si ce n’est cette gigantesque cicatrice parcourant l’intégralité de mon dos. Yeux bleus, cheveux longs gris/blancs, le plus souvent attachés en catogan. Ses bras, jambes, cou et parfois visage, témoignent de nombreuses cicatrices, le plus souvent d’origine animale.
 
Description morale : Pieux et calme, Balthus rumine son passé tumultueux. Balthus a l’habitude de diriger et a un sens très poussé du respect de la hiérarchie (à la limite de la rigidité). Grand respect vis-à-vis de ses chefs (et particulièrement de Madame) et vis-à-vis des hommes à qui il pourrait donner des ordres. Proche des gens qui l’entourent, il essaye toujours de les protéger au mieux. Revanchard et rancunier il n’a pas toujours un tempérament facile. Plus l’âge passe, plus le passé semble le ronger, il semble vouloir résoudre une affaire trop longtemps oubliée. Il a un compagnon, un aigle (dont le nom est Aquila) qui le suit partout et avec lequel il semble particulièrement lié, bien plus qu’avec le commun des mortels. Particulièrement pieux, vous le verrez régulièrement entrain de prier, devant un petit autel qu’il s’est lui-même confectionné dans sa chambre, ou dans d’autres lieux consacrés : chapelles, églises…


(Bon je me suis un peu lâché sur l'illustration Laughing Laughing )

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Faust72
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MessageSujet: Re: Les Chroniques de Kaldurum, les Terres Orphelines   Les Chroniques de Kaldurum, les Terres Orphelines Icon_minitimeDim 10 Oct 2021 - 22:20

Alors voici la grille d'exp. Pour rappelle, pour chaque oui dans les questions, c'est 2 points d'exp.

[*]- Y a-t-il eu une séance ?
[*]- Avez-vous aider/gêner un PNJ/PJ lors de la séance ?
[*]- Avez-vous pris un risque pendant la séance ? Vous êtes-vous mis en danger ?
[*]- Avez-vous réaliser une action "cinématographique" ?
[*]- Avez-vous fait une majorité de RP pendant la séance ?
[*]- Etiez-vous présent ?

Pour la dépense d'exp, voici la grille :

- gagner un point de destin : 50 exp
- gagner un niveau de spécialisation : niveau visé x 10 exp (10 exp lv 1, 20 exp lv 2...)
- gagner un niveau de compétence :
              - passer du niveau 2 au niveau 3 : 30 exp
              - passer du niveau 3 au niveau 4 : 60 exp
              - passer du niveau 4 au niveau 5 : 90 exp
              - et ainsi de suite.
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Thib
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MessageSujet: Résumé - Séance 1. Une réunion inattendue   Les Chroniques de Kaldurum, les Terres Orphelines Icon_minitimeLun 11 Oct 2021 - 14:37

Mon cher Freuld,

 

C’est à nouveau ton vieux père qui vient aux nouvelles. J’espère que ton intégration auprès des Kochevoy se poursuit sans encombre. Tu me manques, tu manques également à ta sœur et à ton frère. Ici l’hiver a été un peu moins rugueux que d’habitude, néanmoins, cela ne nous permet pas vraiment de croire en un avenir radieux pour les terres orphelines.

D’autant plus que je sens que les ennuis arrivent mon petit ! Figure-toi que j’occupais tranquillement mon jour de repos à raconter des histoires à tes neveux et tes nièces quand Iaan, le garde du château est venu toquer à la porte ! Madame Maelys voulait me parler. Les enfants n’avaient pas tellement l’air tristes de me voir partir, en revanche ils étaient franchement déçus qu’Elric parte avec moi… ils aiment tellement ses tours de magie… Pfff… de la frime si tu veux mon avis ! Bref ! Nous voilà convoqués par Madame, la belle affaire ! Nous arrivons parmi les premiers, l’air était pesant, ils tiraient tous une tronche pas possible. Tu aurais dû voir Monsieur… Une vraie porte de cachot ! Madame, Monsieur, le Général, la clique au grand complet ! Évidemment, les autres sont arrivés en retard, notamment Élyse ça ne t’étonnera pas. Il y avait donc le petit barde, celui qui ne sait pas se tenir là, Armand qui s’appelle. Il y avait également cette bonne vieille Astrid, Elric et Élyse donc, mais aussi… Hervé ! Dame, qu’il m’énerve celui-ci ! Il est arrivé totalement en retard (encore plus qu’Élyse !) dépareillé, on aurait dit qu’il venait de se réveiller.

Bref, une fois la fine équipe au grand complet, Madame nous expliqua pourquoi elle nous avait convoqués. On reçoit de la visite ! Et du rupin en plus : la cardinal Padriga ! Apparemment c’est l’un des membres les plus redoutés de l’Église du Panthéon. Si on en croit Élyse et Armand, c’est une extrémiste qui développe une véritable passion pour les bûchers et les excommunications y compris pour les appliquer à des personnages importants. Bigre, qu’est-ce qu’on a fait pour mériter cela ? Paraît qu’elle n’est pas très friande de notre amour pour le Vagabond. Bref, Madame, n’en mène pas large, il va falloir bien la recevoir nous dit-elle, bien la protéger, mais aussi nous protéger d’elle ! Toute une affaire ! Chacun doit mettre la main à la pâte. Armand doit produire de belles œuvres pour elle et l’accompagner, en essayant de ne pas la séduire, ce qui n’est pas gagné ! Astrid et Elric doivent garantir sa sécurité… selon des approches assez différentes. Élyse devra la maintenir en vie sans trop l’écorner. Quant à moi, je suis chargé d’organiser une chasse royale, mais le truc qui a un peu de gueule tu vois, afin d’impressionner la cardinal. Alors évidemment, je suis très honoré, même si elle semble avoir une conception de la religion qui n’est pas la mienne…

Alors que je pensais qu’on allait discuter un peu tranquillement avec le groupe à la sortie de la réunion, voilà que je n’ai même pas eu le temps de tourner la tête que tout le monde était parti ! Apparemment Élyse devait parler à Hervé (de ce que j’ai pu deviner ils ont l’air en conflit ! mais pour quelle raison, franchement mon petit loup pour l’instant je n’en sais rien). Quant à Elric il a disparu sans rien dire. Je n’ai même pas eu le temps d’aller voir mes gars pour la chasse que déjà j’entends un cri dans le bureau de Jurdan. Je me précipite et voit Elric au-dessus du corps inanimé de l’intendant ! Elric jure sur tout ce qu’il y a de plus sacré (sans doute son portefeuille donc !) qu’il n’y est pour rien. Apparemment Jurdan s’est évanoui au moment où Elric a prononcé le nom de Padriga… Une fois réveillé par le talent d’Élyse, et interrogé par nos soins, l’intendant nous apprend que si l’hiver a été meilleur nous n’avons pas du tout les moyens d’accueillir une personnalité de ce rang et puis ensuite ses nerfs ont lâché et il n’arrêtait pas de crier qu’on finirait tous au bûcher.

Finalement tout est rentré dans l’ordre et chacun a pu vaquer à ses obligations. Elric est resté avec l’intendant pour repérer la future chambre de la cardinal et essayer de repérer les risques d’intrusions, Élyse est allée voir sa mère, Armand voulait accompagner Élyse pour faire… Lozhelir ne sait quoi ! Et Astrid les a suivis puisqu’elle a pour ordre de calmer les ardeurs du petit barde auprès de la gent féminine… tout un programme ! Les trois zigotos sont donc partis chez la mère d’Élyse, tu sais c’est la petite vieille qui tient un bordel dans le centre-ville. Quant à moi je suis allé voir les gars pour leur parler de la chasse. Le chef des éclaireurs m’a dit que pour l’instant pour organiser une chasse de cette envergure, il fallait aller chercher le gibier ailleurs, car à cette époque, dans le coin, il y a tout juste quelques lapins, des jeunes lapins qui plus est… Cela prendrait du temps et certains des gars n’en reviendraient pas. Je suis retourné voir Madame, juste à temps pour voir Monsieur Rodrick sortir furieux de leur précédent entretien. J’ai demandé son avis à Madame concernant la chasse, qui m’a fait savoir qu’il fallait tout faire pour impressionner Padriga. Néanmoins, elle considère qu’il ne faut prendre que les volontaires, d’autant qu’il faut rester discret sur l’identité de notre distinguée invitée.

Je retourne voir les hommes et je leur ai fait un discours… ! Je ne te raconte pas ! Je me suis impressionné moi-même, tu n’aurais pas reconnu ton vieux père. Tu te rends compte ils étaient une centaine et une vingtaine ont accepté d’y aller, dont le capitaine ! Ils vont donc monter au nord dans les montagnes pour faire descendre le gros gibier. Ils vont jouer les rabatteurs en somme. J’ai effectué une prière avec eux, ils le savent et je le sais également… un certain nombre n’en reviendra pas.

Quand je suis rentré, j’ai retrouvé tout le monde. À l’époque je ne savais pas ce qu’ils avaient fait de leur après-midi, mais ils avaient l’air tous assez contents, et notamment Astrid qui avait tendance à sourire de façon bête. Alors que nous faisions le bilan de la journée, nous avons été invités à manger à la table de Madame Maelys et de Monsieur Rodrick ! Le repas a été un peu tendu Monsieur avait encore la mine sombre. Il n’a pas décroché un mot de tout le repas. Tout le monde semblait tendu, comme le calme avant la tempête… la tempête Padriga. À la fin du repas, Armand nous a gratifiés de quelques musiques bien senties, c’est une petite fripouille le jeune (tu sais qu’il m’a traité de vieillard quand même ! T’inquiète je l’ai remise à sa place !), mais bon, il a du talent ! Au détour d’une chanson il nous a fait comprendre ce qui s’était passé au bordel l’après-midi, apparemment Astrid allait conclure ! Elle avait rendez-vous avec un homme la nuit même. D’ailleurs, peu de temps après la fin du repas, la voilà partie ! Elle a quand même abandonné son poste et vu ce qu’il s’est passé ensuite… je pense qu’elle va avoir de gros problèmes…

Et oui parce qu’avec toutes ces histoires je ne t’ai pas dit le plus important. Alors que chacun vaquait à ses obligations, Armand devait être avec une servante, Elric devait être en train de se renseigner sur les bruits qui couraient au château (nous essayons d’éviter que la venue de Padriga provoque la panique) … d’un coup nous avons entendu des hurlements de femme et des coups sourds ! C’était Élyse, qui essayait de défoncer à main nue la porte du laboratoire de son mentor Hervé ! En dessous de la porte s’écoulait un liquide rouge et visqueux… du sang ! Je vins en aide à Élyse pour essayer de défoncer la porte. Cela a duré plusieurs minutes, les bruits résonnaient dans tout le château, nos pieds glissaient sur le sang qui s’écoulait toujours plus… Elric nous vint en aide en crochetant finalement la porte (oui bon ça va, il faut dire qu’on l’avait bien abimée quand même !) et nous nous sommes retrouvés devant un laboratoire vide, couvert de sang, du sol au plafond ! Au milieu de cette mare de sang, nous avons trouvé les lunettes d’Hervé… et le châle de Madame… Élyse s’est écroulée en larmes… Ton vieux père va mener l’enquête et crois-moi certains devront fournir des éclaircissements ! Élyse en sait plus qu’elle ne le prétend, l’heure des explications a sonné.

Voilà mon fils, tu vois bien qu’ici, après un hiver clément est arrivé le temps des pleurs et des hurlements.
 

Que Vyte puisse t’accompagner dans ton errance, le Vagabond veille sur toi,
Ton père qui t’aime,
Balthus.

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MessageSujet: Résumé - Séance 2. Catastrophes et baffes   Les Chroniques de Kaldurum, les Terres Orphelines Icon_minitimeSam 16 Oct 2021 - 19:01

Journal d'Elric, rapport n°25

   J'ai réussi à ouvrir ce maudit laboratoire. Pas un merci, évidemment. Dans la pièce, un chaos sans nom mais une odeur âcre épouvantable. Au sol, une énorme flaque de sang, témoin de la probable mort de Maëlys et Hervé. Pourtant, il n'y a aucun des deux corps. Même le vagabond ne serait pas si rapide. J'ai juste eu le temps d'apercevoir une énorme trace de griffe sur un mur en pierre, derrière une armoire éventrée ! Puis un de ces idiots utiles (ou pas) qu'on appelle "gardes" m'a directement ordonné de sortir. J'ai eu beau essayer de le convaincre, rien à faire malgré la protestation de Balthus. J'en ai marre que personne ici ne me fasse confiance à part lui, en dépit de mes efforts...

   Après m'être sagement assis sous la joue du garde, j'aperçois une ombre à l'extérieur, devant la fenêtre par laquelle je suis rentré. Balthus se lance immédiatement à sa poursuite, mais je reste en position. Nous comprendrons plus tard que cette ombre n'était autre qu'Armand, notre garçon de joie. Peu après, je sens une drôle d'odeur s'ajouter à l'ambiance olfactive déjà pesante, et perçois une lumière étrange... AU FEU ! Le cri d'une servante a déjà alerté la demeure plus tôt, et des mouvements de panique se font entendre un peu partout. Heureusement l'inutile de service décide enfin de me laisser libre de mes mouvements. Le puits étant probablement déjà utilisé, je me précipite au lavoir. Lorsque je reviens armé d'un seau plein, je vois Balthus et Yannick, le garde autoritaire, s'arracher péniblement du laboratoire, dont les flammes se sont propagées de façon impressionnante. Je me sens ridicule avec mon pauvre seau d'eau, mais je ne veux pas avoir fait le voyage pour rien : Je largue mon seau à la volée. Erreur, Elric. Inexplicablement, ces maudites flammes vertes se sont mises à se propager instantanément dans l'eau ! BOUM ! Je sens une douleur insoutenable le long de mon bras, et mes oreilles semblent hurler. Je cours à toute vitesse vers la sortie pour me mettre à l'abri de ce feu fou. Lorsque j'accède à la salle commune, j'arrive sous le regard de presque toute la population de la demeure. Même sans ouïe j'entends déjà les rumeurs naissant dans les esprits, m'attribuant par défaut la responsabilité de cette catastrophe. Un nouveau garde vient me soutenir et me conduit dans un coin de la pièce. Je comprends à sa gestuelle que je dois rester ici. Peu de temps après, Astrid nous rejoint en traînant Armand. J'ai toujours du mal à comprendre quelle relation ils entretiennent, ces deux-là. Bref, Balthus et Yannick parviennent également ici, mais nous sommes loin du bout de nos peines.

   "QUE SE PASSE-T-IL DANS MA DEMEURE ?" entend-on approcher du bout de la salle. Sire Rodrick semble exiger des explications. Je m'attends à ce que l'un des autres prenne la parole, mais un silence gêné s'installe. Je parviens par signes à obtenir d'Armand de quoi écrire. Je griffonne : Maëlys, Hervé, disparus. Rodrick devient livide, et il se précipite vers le labo. Même dans mon état, j'ai ouï le cri du coeur qui a suivi. Le Sire est dévasté, et nos efforts pour lui redonner de l'énergie restent vains. Au moment où le sifflement de mes oreilles s'atténue enfin, j'entends à nouveau quelqu'un aboyer. Cette fois, c'est le général. Il nous demande un rapport pendant que Rodrick est conduit dans ses quartiers.

   Je suis agréablement surpris non seulement de profiter d'un compliment du général, mais également qu'il panse ma blessure suite à mon rapport. Pas sans douleur, mais il faut ce qu'il faut. J'ai de la chance que Balthus soit là pour confirmer mes dires. Par contre, lorsque vient le tour d'Armand de s'expliquer, je n'en crois pas mes yeux... VLAN ! Un revers magistral dans sa figure ! J'ai peine à croire que toutes ses dents soient restées en place ! Je n'avais jamais vu le général faire preuve de violence. Il n'a vraiment pas apprécié la fuite d'Armand, visiblement. A cet instant, je crois percevoir un sourire sur le visage d'Astrid...

   Une fois congédiés, à l'exception d'Astrid qui doit monter la garde, nous pouvons enfin dormir, mais la nuit fut tout de même courte. De bon matin la porte d'entrée s'ouvre à la volée : "LA CARDINALE PADRIGA EST AU POOOORT !". Après nous être préparés plus ou moins vite, nous partons pour le port. Je me permets un détour par la ville, que je trouve déserte. Toutes les traces semblent converger vers le port. Apparemment, la populace a été prévenue avant nous ?! 

   En arrivant au port, tout Kaldurum est agenouillé devant la cardinale, qui profère ses bondieuseries. Je reste en arrière, caché, et observe la foule. Je peux distinguer les attirails, et même certains visages... pourquoi est-ce que Camille est entourée de malfrats ?! Astrid aussi a apparemment repéré quelqu'un, mais nous n'avons pas le loisir de nous concerter. Lors du silence succédant le prêche, une personne se lève. C'est la vioque, la mère d'Elyse. Elle s'approche de la cardinale sous un murmure venant des hors-la-loi de l'assemblée. Padriga la remercie à haute voix de l'informer que les maîtres du domaine sont indisponibles. Comment est-elle au courant ? Si c'est Elyse qui a tout prévu et averti sa mère, je jure que je la découpe en morceaux si je la revois.


   Mais je n'ai pas le temps de penser. Je vois Armand s'avancer pour accueillir la cardinale, mais... oh non. Je connais cette position. Ce sourire. Cette dégaine... il va oser ?! Je n'entends pas ce qu'il dit, mais je le connais hélas trop bien. Il est en train de salir l'honneur de Kaldurum pour une paire de miches ! La réponse ne se fait pas attendre : PAF ! Une seconde gifle, et cette fois de la cardinale en personne ! Si je pense qu'il l'a bien méritée, je suis également convaincu qu'il vient de sceller son destin, et celui de notre maison avec lui.
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Williams
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MessageSujet: Carnet d'Armand, page 34   Les Chroniques de Kaldurum, les Terres Orphelines Icon_minitimeMer 3 Nov 2021 - 7:10

Nous partîmes du château 
Suivant une douce amie 
Qui allez vers son sang ses os
Dans une maison bénie 

Une maison de passion
D'amours, de joie, de vie
Une maison dont le nom
Etait le même  qu'Elyse

Mais partout dans mon ombre
Suivant un féroce guerrier
Qui avait pretais sermons
Malheureusement de me surveiller 

Alors que familles se retrouvais
Et qu'embrassade recommençais
Et qu'à nouveau je rencontrais
Une amie alors oublié 

Le guerrier d'ombre s'était tu 
Dans un coin avait attendu
Jusqu'à ce qu'un beau prince apparaisse 
Pour charmer le guerrier, l'ogresse

Un homme d'une carrure
Que dit-je d'une musculature
Qui même mon ombre impressionnait
Elle rougit d'ailleurs hébété

Sa beauté fis un grand effet 
Sur le soldat de marbre 
Qui jusqu'alors avait 
Le cœur d'un arbre 

Et d'un sourire il l'invita
Et d'un regard elle accepta 
Et la suite de cette histoire
Continuera ce soir…


La situation ne semble qu'empirer à mesure que le temps passe. La cardinale nous a fait la mauvaise surprise d'arriver plus tôt alors que dame Maelys vient de disparaître. Dans l'urgence dans la situation je fus envoyé avec mes compagnons d'infortune pour l'accueillir. Quelle surprise ce fut de voir la foule accueillir la cardinale, et quelle surprise ce fut de voir la mère d'Elyse parler à cette haute dignitaire à peine arrivée. Je ne pouvais pas laisser ainsi la cardinale accueillie et je me suis avancée, acte que je regrette amèrement depuis. Le compliment que je lui ai servi a été très déprécié et sans l'intervention de Balthus j'aurais perdu ma langue a l'heure qu'il est. Cependant si je la possède encore son retrait semble ne pas tarder. La cardinal a exigé que je sois puni et il a été décidé que les responsables de Kaldurum devaient convenir de la punition adéquate. Le général est arrivé avec Elyse enfin remise sur pied qui était affliger pour des raisons que j'allais apprendre sur la route. La disparition d'Hervé le médecin en chef de la maison l'avait beaucoup affecté, j'ai appris entre deux sanglots de sa part qu'elle allait être mariée à lui. Avec tout le sang dispersé dans le labo d'Hervé lors de la disparition de notre dame et notre médecin, il y a de forte chance qu'un des deux soit mort et je me sent mal d'espérer que ce soit Hervé la pauvre victime de cet attentat. Pauvre Élyse, j'aimerais pouvoir la réconforter… j'aimerais pouvoir me réconforter aussi à vrai dire, je commence à douter sur ma survie d'ici le prochain été. J'ai croisé mon frère également, il fus bon de revoir Elstrom, moi qui le pensais près des côtes du continent. Apparemment ce serait lui et Vorgrom qui ont fait parvenir la nouvelle de l'arrivée de la Cardinale, si seulement l'information n'avait pas été interceptée et bloquée. Les ailes de saint george semble être la cause de nombre de nos malheur et je redoute ce qu'il prépare, surtout à présent que dame Maelys n'est plus là pour nous diriger. 

Je fus escorté par Astrid jusqu'aux geôles, un garde nous prévenu que le général nous cherchait mais trop effrayé pour affronter son jugement j'ai préféré demander à être enfermée. Une autre décision que je regrette, les cellules étant toutes remplies je fus jeté dans une avec 2 hommes qui me battèrent jusqu'à ce qu'Astrid reviennent me chercher. Quel genre de chance dois-je avoir pour finir dans la même cellule qu'un tortionnaire des ailes de saint george ? Les gardes semblaient de mèche et ne firent rien pour les arrêter. Ses malfrats voulaient que je m'excuse à la cardinale, on dirait qu'il souhaite être bien vus par cette femme et l'institution qu'elle représente. 
Le fait de ne pas savoir ce que ses hommes, sûrement disciples d'Hazanat, ont comme intérêt à agir ainsi m'effraie.

Je fus emmené par Astrid devant le général dans un piteux état et il me força à me battre alors que je tenais à peine debout tout en proliférant de nombreuses insultes sur mon honneur et ma faiblesse. Sans prononcer un mot j'ai tenté de rendre ses coups au général mais sans entraînement et tenant à peine debout cela ne pouvait même pas être nommé un combat. Karine nous as rejoint alors que le général en avait finit avec moi, je n'ai pas eu la force de la regarder. Je suis contraint de demeurer sur un lit en attendant mon jugement demain qui risque de se solder par le retrait de ma langue, sans elle je ne peux ni chanter ni servir de traducteur, j'aurais tout perdu, et c'est avec un corp meurtri et un cœur lourd que je doit me défendre demain lors de mon jugements. Que Lozhelir me garde, sans son aide mon sort est scellé, s'il ne l'est pas déjà...


Le vent froid de l'hiver
Souffle et tournois dans les air
Les flocons, par millions
Tombe sous les déflagrations

Les sapins et les pins
Blanchi par la rosé du matin
Qui gelé haut perché 
Sur les bois et forêt enneigé 

Le souffle et murmure de la brise 
Serpente entre les pics des mont 
Se fracasse contre une bague qui se brise 
Ou poussé la voile dressé sur un pont 

Au bord d'un chemin
Est aperçu le divin
Qui récolte, qui nous garde
En son nom nous chantons cette ballade

Car je vis dans une pauvre ruelle délabrée je chante couche et sommeil sous la pluie
Mais qu'importe mon sort de martyr oublié 
Je n'ai besoin d'amour car il m'aime lui

Car j'ai perdu richesse et famille
Et qu'à la guerre disparurent mes amis
Mais qu'importe mon destin d'infortune
Grâce à lui je n'éprouve nul rancune 

Toutes nos histoires s'efface
Meme pour les plus coriace
Un jour la mort nous enlace
Et le vagabond nous ramasse...
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Frhejal
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MessageSujet: Re: Les Chroniques de Kaldurum, les Terres Orphelines   Les Chroniques de Kaldurum, les Terres Orphelines Icon_minitimeMar 16 Nov 2021 - 16:59

Allez debout ma grande !

Aujourd’hui on va calmer les ardeurs d’Armand ! Il est grand temps qu’il arrête de nuire. Les histoires de fesse c’est vraiment la pire faiblesse des humains… Même moi j’ai fini par céder face au grand costaud du bordel. Mais bon, ça se comprend, il était très bel homme, costaud, il mériterait de porter une armure… Ce genre de beau gosse, on le voit venir de loin. Et puis bon, c’est naturel en vrai. Les animaux font comme ça aussi : ils choisissent le partenaire le plus intéressant physiquement, et puis hop, quand c’est fait on passe à autre chose… J’ai pas vraiment cédé, en vrai, j’ai juste suivi les lois de la nature… Oui, je vais me dire ça.
La magie noire d’Armand, elle, elle est plus vicieuse. Il utilise des mots, de la musique, des choses invisibles, il ensorcelle, et celles qui tombent sous le charme y restent pour un moment. Je ne compte pas les servantes qui se sont crêpées le chignon à cause de lui…

J'arrête de penser à tout ça, je me débarbouille, j'enfile mon armure et je file au procès (en faisant un détour par la cuisine, bien sûr...)


Le procès a lieu dans le grand hall. La garde dorée filtre à l’entrée, et nos gardes doivent rester dehors… À l’intérieur il n’y a que de la petite noblesse de Kaldurum. On reconnaît facilement les conquêtes d’Armand : ce sont des femmes qui se dissimulent derrière des éventails, pour cacher un air triste ou des expressions satisfaites. La plupart des hommes ont l’air assez contents d’être là.


La cardinale prend la parole. Elle prononce un discours plein de beaux mots et de trucs en rapport avec la religion du continent. Les mots sont trop compliqués, les phrases trop longues, je n’écoute pas vraiment. Quand est-ce qu’on lui coupe les boules ?
- Que cette salle soit bénie au nom des 6… blabla … que la vérité ...blabla
Loués soient les 6 !
Je sursaute quand les gardes reprennent en tapant le sol de leur lance « Loués soient les 6 ».
-Nous sommes ici pour le jugement de cet individu, néanmoins un autre jugement aura lieu en premier.

On fait entrer les deux gardes des cachots. Le général n’a pas l’air content de les voir...

Armand doit raconter comment les gardes ont couvert le passage à tabac. Des gardes de mèche avec des prisonniers, ça me débecte.
Un des gardes dit ne rien avoir à se reprocher, et il se fait salement casser les quatre membres. L’autre garde est plus sage et ne dit rien. Il guérira plus facilement.
 Bizarrement, Armand semble moins désespéré...

Le vrai procès commence, la cardinale veut faire témoigner les "compagnons" d'Armand. J’espère que je ne serai pas appelée… Sauf s’il faut le tenir pendant que Elyse lui coupera la langue ou les roubignoles…

Balthus est appelé en premier.
Il dit qu'Armand a rendu de fiers services diplomatiques (je me demande bien lesquels), que c’est un érudit, qu’il est cultivé, qu’il parle plusieurs langues… 


Ensuite c’est mon tour.
-Que pensez-vous de lui ?
Oulah, non mais directement, les questions qui fâchent ! C’est un piège ? Elle soupçonne un truc ? Qu’est-ce que je suis sensé penser de ce freluquet ?

-Chais pas, c’est un parleur, moi je suis plutôt terre à terre...

-Donnez-moi vote vision "terre à terre" de cette personne.
-Euh… Il chante bien.
Elle me demande s’il faudrait mieux couper sa langue, ou bien ses parties (je suppose que ça veut dire ça "appareil reproducteur").


-Bah sans sa langue il ne servira pas à grand-chose, j'pense…


Elle me laisse me rasseoir et appelle le « Responsable de la sécurité Elric ». C’est pas souvent qu’on l’appelle comme ça. Elle lui demande s’il connaît bien l’accusé. Il dit que Armand a une moralité irréprochable, ce qui provoque quelques rires dans l’assemblée. Il se rattrape :
-Enfin.. une moralité supérieure à la mienne.
-Et pourtant Dame Kaldurum vous a embauché… Pensez-vous que les punitions envisagées sont adaptées à l’individu ?
-Moi j’arrête les gens, je laisse le jugement à ceux dont c’est le boulot.

Finalement c’est le tour de "la soigneuse Elyse".
-Vous êtes déjà prête à appliquer la sentence, à ce que je vois. Pensez-vous que la sentence est correcte ?
-Oui.
Ah ouais… même moi j’ai pas été aussi directe…

-Accusé, avez-vous des choses à ajouter ?
Armand prend la parole :
-Je regrette avec la plus grande sincérité, et je ne souhaitais pas offenser vous ou l’église, et comme disait mon compagnon, il s’agit d’un malentendu…
-Vous n’avez pas de lien marital ? vous n’êtes liés à personne ?
Il répond que non, et la cardinale fait amener la jeune Karine. Elle porte sa « tenue » de travail, qui ne laisse pas de doute sur son métier.
Elyse prend la parole “cette jeune fille n’est pas fiancée, elle travaille pour ma mère”
L’assemblée lâche quelques murmures réprobateurs à la mention de la maison close.

Armand tente tant bien que mal de défendre la petite, mais la cardinale n'est pas convaincue. 
L’espace d’un instant, je me dis que forcer Armand à épouser Karine serait peut-être la punition idéale pour lui… Karine regarde Armand avec un regain d’espoir, mais elle est vite déçue: 

-Elle s'est entichée de moi, elle a dit ça pour me soutenir, mais nous ne sommes pas liés devant les six.
-Elle a donc menti.
-Je lui ai peut-être laissé croire…
-Faites entrer la suivante !

La servante avec laquelle Armand fricotait il y a trois jours entre. Elle lance un regard dédaigneux à Karine. Lorsqu’elle prend la parole, elle accuse Karine de sorcellerie, la traite de succube. Elle assure que si on éloigne Karine, Armand reviendra dans le droit chemin. Je me dis que c’est plutôt l’inverse… Karine est une jeune apprentie en matière d’ensorcellement amoureux, Armand est un expert. J’ai failli me faire avoir plus d’une fois par ces bon mots, et je suis encore plus effrayée de voir qu’il a réussi à triompher d’une jeune professionnelle comme Karine. Vivement qu’on lui coupe le roubignoles, qu’il ne fasse plus mal…


La cardinal claque des doigts, et deux gardes traînent Karine vers un brasero.  
-Pitié, elle ne m’a pas ensorcelé ! crie Armand. 
-Vous êtes-vous formés aux arts occultes ? Y’a-t-il quelqu'un ici qui connaît un pourcent de ce dont les forces occultes sont capables ? 

Personne ne moufte. La cardinal n’a pas le temps de reprendre la parole, un homme sorti de nulle part est derrière elle et lui met un couteau sous la gorge ! Je reconnais l’homme mystérieux que j’avais aperçu au bordel, et sur le port...

-Relâchez-la ou je vous tranche la gorge comme un goret !
-Ma vie ne vaut rien pour l'église, j’ai vu sur les visages que de l’hérésie a été commise dans ce domaine, il n’y a rien à sauver !

La religieuse saisit la main de son agresseur et se tranche elle-même la gorge. D’un coup, la garde dorée s’anime, ils entourent l’homme, se mettent en position d’attaque autour de la foule. J’admire leur réactivité. Le général se met en position de combat. Ah… Bon… Je réfléchirai plus tard à ce que la mort de la cardinale implique. Je me dis qu’on peut peut-être utiliser la gamine pour forcer l’homme à se rendre. Je veux savoir qui est ce type, comment il a réussi à s’introduire jusqu’ici malgré la double garde, est-ce qu’il a des complices ? Et si on le livre à la garde dorée ça les calmera peut-être ? 
De toute façon ça ne sera pas possible, car Elric se précipite pour tuer Karine et lui plante son couteau dans la poitrine.
Il lance aux gardes « j’élimine l’hérésie, à vous d’éliminer son protecteur !»
L’hérésie ? Mais elle n’était que la victime de la séduction d’Armand ! 


On verra ça plus tard, l’heure est au combat. L’homme mystérieux croise le fer avec la garde dorée. Le général aussi. Cela vaut pour un ordre d’attaque, je crie pour être entendue de nos hommes de l’autre côté de la porte qui est gardée par deux hommes de la cardinale. Les gardes commencent à massacrer la foule, malgré la tentative de résistance des quelques nobles armés d’épées d’apparat.

 J’entends le Général ordonner à Armand de venir défendre Monsieur. Même à un moment comme ça il ne manque pas d’humour ! C’est que Monsieur ne doit pas     être vraiment en danger...
 J’entends Balthus hurler « Ouvrez la fenêtre. ! ». Un ordre à exécuter ! C’est pour moi, ça ! Je soulève un banc et je l’envoie vers la fenêtre la plus proche. Elle s’entrouvre et l’aigle de Balthus s’engouffre dans la salle.
Le Général lance une épée à Armand, qui rate la réception. L'épée tombe aux pieds d'un garde. Alors que j’engage le combat, je vois du coin de l'œil que Elrick s’est enfui par la fenêtre. J’espère qu’il va ramener des renforts… j’ai du mal à comprendre ce qui se passe dans sa tête.


Le combat est confus, on entend l’aigle qui attaque des gardes, j'éloigne le garde de l'épée, Armand la ramasse et prend part au combat aux côtés du Général. Cela me surprend. J'aurai cru qu'il serait le premier à s'enfuir à la suite d'Elric... C'est le fait d'avoir faillit perdre ses baloches qui lui en a fait pousser une nouvelle paire ?


J'aperçois de la suie qui tombe de la cheminée, je tente de pousser le garde vers la-bas, cela me prend plus de temps que je ne l'aurais cru. Les portes de la salle ont finalement été ouvertes et les renforts arrivent. L’aigle de Balthus a été blessé, et Balthus est entré dans une furie noire. J’entends Elrick crier « St George a perdu de sa superbe, elle va mourir par ta faute ». Je ne l'avais pas vu revenir, celui-là.
 Quand je parviens enfin à transpercer mon adversaire d’un coup de foëne, la situation dans la salle s’est calmée. C’est Elyse qui était réfugiée dans la cheminée, je l’aide à redescendre. Elle va avoir du travail. En me retournant, je vois Elric, blessé, se pencher sur Karine et lui trancher la gorge. L’homme mystérieux hurle « non !»

Armand se précipite auprès de la petite tandis qu'Elrick clopine vers l’homme. Je m’interpose en l’engueulant et je lui demande pourquoi il a fait ça.
Sa réponse ne me satisfait pas du tout. Je crois comprendre qu’il a tué Karine pour punir l'agresseur de la cardinale. Il y a une demie-heure il disait lui même « je laisse le jugement à ceux dont c’est le boulot », et là il décide, de lui-même, de tuer une fille qui était déjà maîtrisée par deux gardes… 
-Tu as tué une gamine juste pour faire chier un mec ?
Il acquiesce, et il a l’air content de lui. Il ajoute que la petite n’aurait pas du mentir, que c’est elle qui nous a mis dans la merde. Je ne suis pas d’accord. C’est Armand qui nous a mis dans la merde, en essayant de séduire la cardinal, et en séduisant cette petite au point qu’elle mente pour lui.
Je lui met un coup de bouclier, et il s’effondre. Une fois à terre il me lance « Tu n’as jamais su reconnaître tes ennemis. »  Je ne comprends pas ce qu’il veut dire par là. Si il voit une ennemie dans une gamine amoureuse d’un beau parleur, c’est que la terre entière est son ennemie… Je lui donne un coup de pied et il tombe dans les vapes.
Elyse est en train de s’occuper de l’homme, qui ’appelle apparement “Garett”. Il dit que Karine était sa fille, Elyse dit « je croyais que c’était votre sœur ? ». Ahhh elle lui a déjà parlé à ce monsieur ? Elle nous cache quoi encore la guérisseuse ?

Elyse demande à ce qu’on enferme Elric dans les geôles, l’homme semble aimer l’idée. Je ne suis pas trop partante, dans l’état où il est, si les prisonniers le tabassent, il ne survivra pas… Bon en même temps ils ont l'air de savoir s'arêter à temps, ils l'on bien montré avec Armand...  Et il y a encore une histoire d’ailes de Saint-George : l’homme mystérieux fait partie de la mafia ? Mais du coup les prisonniers sont ses potes ?

Je n’ai pas le temps (ni l’envie) de réfléchir plus, car je vois que Armand veut tuer Elric, et je dois l’en empêcher, je crois.


 Balthus refuse qu’on mette Elric dans les geôles… Et le Général n’est pas en état de trancher. Finalement je me laisse convaincre par les paroles de Balthus :
Elrick se fera tuer à coup sûr si on le met dans les geôles, car les prisonniers sont probablement aux ordres de Garrett. De plus, il y a probablement des traîtres dans le château, ce n’est donc pas le moment d’être nos propres ennemis. Nous nous mettons d’accord pour enfermer Elric dans sa chambre, avec un garde devant la porte.
Je demande à ce que ce soit Illitria, la sœur d'Armand, qui garde la porte. elle au moins elle ne se laissera pas embobiner par le bagou de son frère s'il essaie de venir se venger..

Pas de Monsieur, pas de Général, des histoires compliqués de politique et de traîtres... J'ai juste envie de retourner me coucher, mais il est bien trop tôt pour ça. en plus je suis sûre qu'Armand se remettra à sauter sur tout ce qui bouge dès qu'il se sera remis de la mort de la p'tite.



J'te jure, dés que tout ça sera fini je vais aller claquer ma solde au bordel. Non, non, non, j'ai pas pensé ça, j'me ferai pas avoir par ces conneries !!
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Béli
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MessageSujet: Re: Les Chroniques de Kaldurum, les Terres Orphelines   Les Chroniques de Kaldurum, les Terres Orphelines Icon_minitimeVen 19 Nov 2021 - 21:21

Révélation!


Si ma requête des geôles n’est pas acceptée par les gens qui m’entourent, je n’ai pas besoin de leur accord pour faire ce qui me semble juste, alors que tout le monde discute et évacue les morts en dehors de la salle, je me dirige vers la sortie Baltus me demande où je vais ? Je lève les mains en l’air et lui fait des grimace en rajoutant que couverte de suie et de sang, je ne suis pas efficace pour soigner qui que ce soit ! Et je sors direction les geôles… 


Si personne ne veut m’entendre, je ferai ma propre justice ! Mme Kaldurum, est morte quant à Mr. Il n’est pas en état de donner le moindre ordre ou de réfléchir comme il faut. La cardinale saie suicidée et les paroles qu’elle a prononcées avant de partir, ne m'ont pas vraiment plus… Garett est dans un sale état tout comme le Général… 


Arrivée aux geôles certains prisonniers me demandent ce qu’il se passe en haut pourquoi il y a autant de bordel ? Je leur demande où sont les clés. L’un d’entre eu me l’indique, j’attrape les clés et dis au Prisonnier, Karine est morte, le silence est de mort, Elric l’a tué et Garett est mal en point, j’ai réussie à le stabilisé, « J’aimerais savoir qui c’est occuper d’Armand ?! » Un homme pas très épais, mais assez carré d’épaule s’avance, il a l'air d'avoir une bonne constitution. Je prends les clés et lui ouvre seulement toi et referme puis laisse les clés sur la table, il prend à son tour les clés et ouvre les autres cellules. On est plus à ça près de toute façon au vu de notre situation… Hervé me manque tellement… En remontant les escaliers, l’homme me pose 2 questions, où se trouve la chambre d’Elric et la mienne, je lui indique et vais me nettoyer comme convenue avant de se séparer, je lui demande son prénom : « Je m’appelle Deston ! »
La fin de journée est déjà là, Hervé, Dame Kaldurum, Karine… Je repense à toutes les personnes que je connaissais, à travers une fenêtre, j’aperçois la caserne ravager par l’incendie, tout n’a pas brûlé, mais l’infirmerie y est passée… J’apprends que le seigneur Kaldurum est dans ses appartements.


Pour ma part, je vais aller rendre visite à Garett, il a l’air de bonne humeur, il fait des blagues au garde. Son état est inquiétant, j’essaie de le soigner, mais je n’arrive à rien ce soir… Quand je referme la porte de sa chambre, Astrid me regarde et me demande s’il est apte à discuter, je lui réponds que si la discutions n’est pas physique alors oui, puis je me dirige vers la chambre du Général Jarson. Alors que je finis avec le Général et que je me dirige vers ma chambre pour essayer d’aller dormir un crie retenti : « TROUVEZ-MOI ÉLYSE !!! » Je reconnais la douce voix d’Astrid, Armand vient me trouver et m’explique que la soupe d’Elric est empoisonnée, mais que c’est Illitria qui la goûter avant lui et qu’elle est en train de s’étouffer, nous courons tous les deux jusqu'à la chambre. 


Je saisis mon scalpel ainsi qu’une feuille de papier assez rigide pour lui faire une trachéotomie, Astrid et Elric essaie de la maintenir pour éviter qu’elle ne bouge, au moment où j’approche mon scalpel de sa trachée elle à un soubresaut, je lui tranche une jugulaire, l’hémorragie est forte, je mets mes mains pour éviter que trop de sang ne sorte, la chaleur du sang qui coule sur mes mains, c’est agréable… Mais je suis confuse… Je n’arrive plus à distinguer quoi que ce soit, entre l’étouffement et l’hémorragie le corps d’Illitria se débat de moins en moins, je n’y arrive pas… Je regarde Armand, son regard est vide, il en laisse même tomber son luth au sol, suivi de cri et de larmes de désespoir… Elric pose sa main sur son épaule « NE ME TOUCHE PAS !!! » Je n’ai jamais vu Armand dans un tel état… Je n’ai jamais vu Armand perdre un proche non plus cela dit… MAIS MERDE !!! Que m’arrive-t-il aujourd’hui ? Je regarde mes mains rouge sang, pourquoi je n’y arrive pas ?! Hervé, tu me manques tellement ? ! Je me dirige vers la sortie avant de partir, je regarde la scène Armand qui saisit le corps d’Illitria encore chaud dans les bras d’Astrid et Elric impuissant dans son lit… 


Je me retourne et me dirige vers ma chambre… Quand j’entends « ATTRAPER Là ! » Personne ne me désigne, mais que se passe-t-il encore ! Une servante surgit du couloir suivi d’un peu plus loin de Baltus qui répète son ordre. Ni une ni deux, je lui cours après et l’attrape les mains encore ensanglantées ce qui lui marque ses vêtements, j’arrive à la ralentir suffisamment pour que Baltus nous rattrape.


 " IL VEUT ME TUER ! À L’ASSASSIN ! À MOI !" 


Oupss, j’ai oublié de me nettoyer les mains… La servante n’a pas l’air de s’en être rendu compte… « SIIIILLENNNNCCEEE !!! » La voix résonne dans tout le château et la silhouette d’une Astrid énervée apparaît parmi quelques gardes qui avaient rappliqué. La servante arrêta de beugler comme une sourde, pendant que Baltus et Astrid s’explique sur la servante, j’en profite pour essuyer mes mains sur mon tablier au même moment, je redresse la tête vers la servante pour essayer de comprendre le bordel et un regard de peur se dessine sur son visage. Oui, c’est le sang d’une personne que je n’ai pas réussi à sauver… Il faut vraiment que je dorme, tout mon corps tremble, je n’aime vraiment pas cette sensation avant c’était Hervé qui m’aidais lors d’échec maintenant, j’ai l’impression de me retrouver seule, mais peu être qu’avec un peu de chance, je reverrais Hervé dans mes rêves, je me dépêche d’aller dans ma chambre pour prendre de quoi me détendre pour m’aider à trouver le sommeil plus rapidement. 


Au petit matin, je me fais réveiller par un garde qui frappe a ma chambre, rien… Je suis tellement triste… Les tremblements se sont arrêté, c’est déjà ça, le garde m’explique qu’apparemment Elric a eu un sommeil agité et que ses blessures, ce sont peu être ré ouvert. Que vais-je faire de lui ? Dois-je vraiment le soigner ou dois-je empirer sa situation ? Je n’en sais rien, je me sens perdu… Je frappe à sa porte et fais mon diagnostique… Humm, effectivement, il n’était vraiment pas loin de la réouverture… Si ça avait été le cas, je ne pense pas que j’aurai tenté quoi que ce soit, j’ai vue trop de sang hier pour remettre ça aujourd’hui ! Je décide donc de le soigner. Ensuite direction Jarson puis Garett, je passe ma matinée a esquivé mes connaissances en faisant mon métier. Puis de retour dans ma chambre, je m’aperçois qu’il manque une fiole, mais qu’a la place il y a un petit mot de laisser… 


Je ne sais pas lire, mais je sais qu’Armant lui sait ! Je décide donc d’aller le voir, je lui demande de me lire le mot, mais a la place, il le déchire et me flanque la porte au nez… J’ai pourtant fait ce que j’ai pu pour sauver sa sœur… Il devrait bien le savoir… Ce n’est pas ma faute… J’essuie une larme qui s’échappe bon, bah je n’aie plus qu’à allé voir Elric… « Mes condoléances pour la garde », c’est ce qu’ il est marqué. J’explique au autre qui son dans la chambre d’Elric que j’ai retrouvé, ce petit mot a la place d’une de mes fioles qui m'a été volée et qui a servi a tué Illitria… Je me doute de qui a fait le coup, mais je ne vais pas le dire aux autres, car je sais que j’ai fait une bêtise en libérant Deston ; Baltus et Astrid me demandent d’être sincère envers eux… Je vais essayer de l’être au maximum, je crois que j’arrive à les convaincre de me laisser aller parler à Garett pour lui soutirer des informations. Faire des allers et retours entre les chambres des blessées, je ne fais que ça de ma journée… J’entame une discutions avec Garett. Bon voilà, on m'a demandé de venir te voir pour te poser des questions, j’aimerais que tu y répondes sincèrement, mais avant cela, nous discutons un peu du cas d’Elric, alors que les gardes son encore présent dans la chambre Garett demande gentiment au garde de sortir s’ils se sentent mal à l’aise, personnes ne rechigne et il s’exécute, j’ai l’impression que Mme Kaldurum était un cours instant présente… Mais non, ce n’était pas elle. 


 Garett m’explique que quand on connaît la population et les familles, on n’a pas besoin de soudoyé ou menacer qui que ce soit et que les ailes de St Georges n’ont rien à voir avec ce qui a pu se passer au château, s’il était là, c’était uniquement pour Karine… Je m’en doutais ! Il m’explique que le procès n’était pas un vrai, que c’était juste un prétexte et que, quoi que l'on tente, le continent aller nous tomber dessus d’un moment à l’autre, je ne comprends pas tout il y a trop d’information… La guerre approche et nous ne sommes clairement pas prêts, il faut prévenir le Général Jarson ! Mais j’ai besoin de plus d’information ! L’artefact d’Hervé, je sais qu’il l’a acheté sur le marché noir que les ailes gèrent ! Pourquoi lui avoir vendu quelques choses d’aussi dangereux ? Garett m’explique qu’il a acheté ça aux hommes des montagnes, s’ils ont beaucoup de choses intéressantes qui se revendent chère, mais il m’explique qu’il ne sait pas toujours ce qu’il vend a ses clients… Pardon !? J’ai du mal a assimilé toutes les informations, nous partons ensuite sur un sujet plus personnel qui est ma mère… Garett appelle un des gardes par son prénom et lui demande ses vêtements pour qu’il puisse partir, il n’est pas vraiment en état et me demande de l’aide, je ne peux pas le laissé comme ça, je décide donc de l’aider à s’habiller, puis je l’aide à sortir par la fenêtre, heureusement que sa chambre est au rez-de-chaussée…  


Je le regarde s’éloigner, un petit sourire se dessine sur mes lèvres puis je me ressaisis, VITE ! Le général, et c’est repartit pour un tour, arriver devant sa porte Baltus Armant et Astrid son là, Baltus frappe à la porte, nous nous annonçons et rentrons dans la chambre du général et c’est reparti pour beaucoup de blabla presque interminable, j’en oublie presque pourquoi je suis là. Je décide d’interrompre la discutions quand le procès revient sur le tapis, j’essaie d’expliquer tant bien que mal ce que Garett m'a expliqué, la guerre sainte qui nous arrive dessus, bref, je déballe mon sac sur le sujet du procès et la libération de Deston… Armant veut me frapper, Astrid l’en empêche et je le comprends, c’est l’homme qui la torturer qui a tuer sa sœur… Par accident, mais cela, reste un peu ma faute… Je crois que tout le monde veut me tuer sauf Astrid, je ne comprends pas bien pourquoi… J’ai pas tout bien compris, car je n’ai jamais vue Armand aussi remonter, mais Astrid doit aller chercher Elric avant qu’il ne quitte le château !

Avant de quitter la chambre du général Astrid lance un regard sévère à Armand en lui disant :

« ARMAND, pas frappé ! »
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Williams
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MessageSujet: Re: Les Chroniques de Kaldurum, les Terres Orphelines   Les Chroniques de Kaldurum, les Terres Orphelines Icon_minitimeDim 28 Nov 2021 - 14:06

Apparemment les rats quittent le navire, comme aime le dire mes frère. Sitôt que cette traîtresse de Lyse fus mis en taule, geôle qu'elle avait contribué à vider dans sa totalité, le général ordonna à Astrid d'amener Elric. Celui-ci alors laissé dans sa chambre s'apprêtait à prendre la poudre d'escampette et malgré blessure et bagage ils parvint à s'enfuir. Chose qui nous pose de nombreux problèmes puisque nous avons besoin d'une monnaie d'échange pour pour négocier avec les ailes de saint george, même si l'idée me semble ridicule nous somme dans une situation désespéré et je doute fort des chances de succès de Kaldurum dans cette guerre à venir. Nous avons donc passé la journée à essayer de rattraper Elric avant qu'il n'aille le vagabond sait où. Nous somme ainsi passée par le bordel de la mère d'Elyse et manifestement je ne suis pas bien accueilli dans cette établissement, pour tout dire je me demande si je suis bien accueilli quelque part dans Kaldurum, beaucoup mette les problèmes cause par la Cardinal sur mon dos et si Elyse ne nous avait pas dit que la décision de la Cardinal avait été prise avant qu'elle n'arrive j'aurais penser cela aussi. Enfin bref, c'est avec cette vieil femme que nous avons dus discuter dans l'espoir d'avoir une entrevue avec Garett, chef de ce gang influent. Avec Elric en notre possession nous aurions pus espérer le lui offrir pour qu'il se venge et espérer une contrepartie, la pauvre karine, sa fille, assassinée dans un élan de sauvagerie par un voleur. Nous avons appris par diverse événement à cette maison des plaisirs que l'un des fils de Balthus est un membre des ailes de saint george et que Elric était passé chez Balthus. Nous nous somme alors empressé d'aller chez lui, espérant trouver une piste nous menant à Elric mais apparemment il avait une longueur d'avance et nous ne pouvions pas nous risquer de partir à sa recherche en direction des montagnes la nuit dans le froid, a vrais dire je doute même qu'il survive à sa fuite. Mais maintenant que Elric est hors du tableau c'est moi la personne dont Garette désire le plus se venger. Par ma faute, elle a été inculpée dans mon procès et il est possible que je l'ai mise enceinte peu avant cela. Je préférerais ne pas aller à un rendez vous avec Garett si nous devons marchander, hors il a fait passer un message qu'il aimerait beaucoup me voir. L'étau se resserre et je doute pouvoir suffoquer encore longtemps. Si ma situation ne commence pas à s'améliorer je n'aurais d'autre choix que de m'enfuir à mon tour, trop de gens veulent ma mort ici.


Elle se leva trop tôt 

Pour une simple matinée

Elle pensé partir dans son dos


Mais il se réveilla 

Compris et se jeta 

A ses pieds pour la supplier


Je t'en prie ne part pas

Si tu ne pense pas à toi

Pense au moins a moi

Je ne puis vivre sans toi


Si tu par là bas 

Tu n'en reviendras pas

Si la bas tu t'en vas 

Ici je me perd moi


Mais le fracas des acier m'attendent

Et les champs de mort sur nos lande

Seront jonchées de nos soldat

Si là bas je ne vais pas


Oui qui osera prendre ma place

Pour protéger la populace

Si au combat je ne vais pas

Alors qui me remplacera 


Si je meurs là bas

C'est pour toi


Elle enfila son casque 

Épée à la ceinture

Aiguisant le tranchant de son poignard


Le vent frais d'une bourrasque

Digne d'une bonne voilure 

Faisait flotter ses cheveux fuyard


Ô mon amour n'est crainte

Car cette guerre sainte

Et si même la mort nous sépare 


L'amour que te porte 

Ne peut mourir de la sorte

Et j'attend derrière la dernière porte


Car le fracas des acier m'attendent

Et les champs de mort sur nos lande

Seront jonchées de nos soldat

Si là bas je ne vais pas


Oui qui osera prendre ma place

Pour protéger la populace

Si au combat je ne vais pas

Alors qui me remplacera 


Si je meurs là bas

C'est pour toi

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Frhejal
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MessageSujet: Re: Les Chroniques de Kaldurum, les Terres Orphelines   Les Chroniques de Kaldurum, les Terres Orphelines Icon_minitimeMar 7 Déc 2021 - 18:03

Armand, Balthus et moi rentrons bredouille au Château. Elric s’est fait la malle vers les montagnes, la nuit tombe, il fait froid. On ne le reverra sûrement pas.

A peine on arrive que des cris retentissent depuis les cachots. Nous y trouvons Yannick, qui jette des seaux d’eau glacée sur Élyse; complètement nue dans sa cellule. 
Il dit suivre les ordres du général: “extorquer des informations”… Est-ce que le général a autorisé la torture ? Franchement je ne sais pas, c’est possible. Après tout Élyse a permis à des prisonniers de s’échapper, ce qui a conduit à la mort d’Illitria. Et nous risquons de nous faire envahir d’un jour à l’autre.  “La fin justifie les moyens” comme on dit. 

Il l’appelle "traîtresse", il dit qu’elle a travaillé pour les Ailes de Saint Georges pendant des années. Armand et Balthus s’en vont, probablement parler au Général. Je demande à parler seule avec elle. Yannick est dur à convaincre. Il me raconte que les Ailes ont tenté de détruire les Kaldurum il y a quelques années. Selon lui, l’accident de chasse qui avait eu lieu avec le mentor de Balthus n’en était pas un : l’ours portait des blessures montrant qu’il avait été rabattu vers les lieux de l’accident. Finalement il me laisse 15 minutes pour interroger Élyse.
Je tente d’être un peu plus aimable avec Élyse, ce qui n’est pas difficile : apparemment il lui avait posé quelques questions au début, puis il s’était contenté de la martyriser jusqu’à notre arrivée. Je lui mets mon manteau sur les épaules, et elle commence à répondre à mes questions. Mais mince, faut que je pose quoi comme questions, en fait ?

Elle m’explique qu’elle a toujours connu Garett, qu’elle effectuait des petits travaux pour le Ailes pour payer ses études car elle voulait devenir médecin “comme Hervé”. Selon elle ce n’étaient que des petits boulots “pas méchants” : des livraisons, des courses…
Elle me dit qu’elle ne pourra pas contacter Garett actuellement car il sera trop méfiant, et vu comme on traite la population… Je ne vois pas bien ce qu’elle veut dire par là. Elle dit qu’il n’y a qu’à voir Yannick pour comprendre.
Elle affirme aussi que Hervé est vivant, mais que Madame est bien morte. Elle dit que l’artéfact est lié à Aquarios, le dieu de la mer ou quelque chose comme ça… et qu’il serait venu en aide à Hervé. Seul Hervé sait comment manipuler l’artéfact. Et les Ailes se seraient procurées l’artéfact auprès des barbares des montagnes. 

Et bin, ça en fait des infos… Je lui dis qu’il faut qu’elle arrête de mentir ou de cacher des choses… C’est vrai, quoi, elle se serait épargné bien des soucis si elle avait directement tout raconté… 
Finalement je lui demande pourquoi Madame était dans le laboratoire d’Hervé: elle me dit que Madame venait proposer la main d’Élyse à Hervé. Ah ouais, ok, ça s’est pas vraiment passé comme prévu… 

Yannick revient, il pense qu’elle en sait plus, on n'est toujours pas d’accord, et il dit que j’ai pu faire parler Elyse uniquement parce qu’il l’a “travaillée” avant. J’en ai marre, je me dis que j’aimerai bien qu’on aille se faire un bon combat à main nue au lieu de parler… 
J’insiste pour qu’on sorte Élyse  de son cachot avant qu’elle ne nous claque dans les doigts. Elle reste notre seule médecin, et je ne pense pas que les Ailes se calmeraient si Élyse venait à y passer… 
Armand revient et nous dit que le général est d’accord avec les méthodes d’interrogatoire. Armand aussi est contre l'idée d'enfermer Élyse dans ma chambre. Il dit encore des mots, et je ne sais pas pourquoi, je cède encore. Il veut que  j'accepte sa proposition, qui est qu’il monte la garde devant ma porte. Yannick s'en va voir le Général.

On croise un serviteur qui nous dit que Mr Kaldurum cherchait Élyse, ou en tout cas il l’a vu entrer et sortir de sa chambre. Il y aurait aussi des bruits selon lesquels Elric serait de retour, et blessé. Je jubile intérieurement en voyant Armand se prendre une veste de la part du serviteur. 
Élyse enfile ma robe de chambre, elle patauge dedans. Je l’installe contre le mur le plus chaud de la chambre, enroulée dans la couverture. 
Elle est obsédée par sa chambre, elle veut que j’aille l’inspecter, ou je ne sais pas quoi, mais j’ai plus urgent : Yannick est parti raconter je ne sais quoi au Général. Je referme la porte à clé derrière moi et je laisse Armand faire le planton devant la porte. 
En arrivant dans les quartiers de mon supérieur, je croise Yannick, qui a l’air très content de lui.
Le général est plutôt content aussi, même s'il pense qu’on a fait parler Élyse avec un travail d’équipe. Je lui parle des barbares, mais il préfère chercher à s’allier aux Ailes. Comme on n’a plus Elric sous la main pour les amadouer, on va devoir aller négocier avec Armand, mais je ne vois pas comment le convaincre de venir. Le Général suggère de “le convaincre que l’idée vient de lui”. Attends… Il veut quoi, là? Que j’embobine Armand avec des MOTS ? 
Avant de ressortir, je lui dit que Élyse pense que Hervé est vivant, mais il répond que ce sont des fabulations d’amoureuse, mais qu’il vaut mieux aller dans le sens d’Élyse, car on n’a rien à perdre à la laisser y croire si ça peut permettre de la canaliser. 
Pour finir, il me dit que je devrais prendre le commandement s'il n’est pas en état le moment venu.

Quand je reviens à la chambre, Armand est toujours devant la porte. J'essaie de négocier pour le convaincre qu’il faut qu’il vienne négocier avec les Ailes. Impossible de lui faire changer d’avis. Il avait dit quoi, le général ? Il faut que ça vienne de lui? Mais il est têtu comme une bourrique, et il est trop fier de lui pour changer d’avis de toute façon ! … Ah…  Peut-être que… 

-Je comprends que tu ne veuille pas te racheter, c’est vrai que c’est probablement trop dur pour toi, excuse-moi de t’avoir surestimé. 

Il va pour répondre, mais finalement il préfère s’en aller. Je rentre dans la chambre, je me prépare à dormir assise sous la fenêtre, mais Élyse veut une soupe chaude.
Dans le couloir, je croise un serviteur qui essaie de convaincre ses camarades  qu’il n’y a rien dans la chambre de Balthus. Je ne le trouve pas convainquant… 
Je reviens un peu plus tard avec une soupe chaude. Élyse la boit d’une traite.
Je retourne m’asseoir sous ma fenêtre et…
-Astrid, je veux pas dormir toute seule…
Non mais vraiment ?
Bon, d'accord, ce sera pas pire que les nuits d’hiver avec la famille quand j’étais petite, quand on devait tous dormir blottis sur la même paillasse pour éviter que le froid ou le vagabond nous chope un orteil pendant la nuit. Je viens sous la couverture et j’essaie de tenir la gringalette au chaud. Ah ça, c’est sûr, c’est pas comme la dernière fois que j’ai dormi avec quelqu’un. 

Je suis réveillée au matin par la cloche d’alarme du port qui retentit.J’enfile une armure pendant qu’Élyse demande encore à aller voir sa chambre, mais j’ai pas le temps. J’enferme Élyse (bah ouais, c’est encore une prisonnière en théorie, enfin je crois), et je file dans la cour pour avoir des nouvelles d’un cavalier qui vient d’arriver. Il annonce qu’une flotte ennemie sera là dans quelques jours. Bon, il est peut-être temps d’aller voir Monsieur, et puis je crois que tout le monde a un peu envie de lui parler. On passe chercher Élyse, puis on va frapper à la chambre de monsieur, mais il n’est pas là. 

En repartant j’entends une comptine qui chante dans la chambre de Mademoiselle :

“Maman est en haut, elle t’attend y fait beau, 
Papa est en bas, bientôt il sera là…”

Quand on déboule dans la chambre, on voit Monsieur qui berce sa fille en versant des gouttes d’une fiole dans la bouche de la gamine. En nous voyant il vide tout le contenu. 
Élyse court dans sa chambre chercher un antidote, je la suis pendant que Armand crie un truc du genre “Qu’avez vous fait pauvre fou !”

La chambre d’Élyse a vraisemblablement été fouillée, elle ne sait plus quelle fiole est laquelle. Peut-être que savoir lire et écrire ça a du bon parfois… Je comprends enfin pourquoi elle voulait tant qu’on inspecte sa chambre… 
Elle hésite entre deux fioles, en choisit une, puis revient à la chambre de la petite. 
Élyse fait boire le flacon à la petite, qui toussote un peu. Est-ce qu’elle est sauvée? Pas le temps de savoir, car la fenêtre s’ouvre et on entend “Vous avez raison, c’est le général qui devrait prendre le commandement.”

Monsieur s’est laissé tomber de deux étages.

Le général arrive en trombe. C’est le moment de tout lui expliquer. Il nous laisse dix secondes pour le faire. Chef, oui, chef. Je lui fait un résumé, il n’est pas content du tout. Il demande pourquoi les fioles d’Élyse ne sont pas sous clés. Elle dit que c’est le cas, mais Mr avait accès aux clés, puisqu’il est le seigneur des lieux. 

Ensuite Balthus se fait engueuler pour avoir traité Mr de lâche, et lui avoir dit que le royaume se porterait mieux si le Général était au pouvoir. 
Le général s'énerve, nous demande de nous rappeler de notre loyauté envers la famille. on lui répond qu’on est loyaux, il nous dit d’aller le dire à notre camarade parti dans la montagne, et Balthus avoue qu’en fait il a retrouvé Erlick, qui est blessé mais encore en vie.
Ensuite, Armand et Balthus se chamaillent un bon coup pour savoir si Elric est sincère ou pas. Élyse n’arrête pas de demander à aller dans sa chambre. On m’envoie chercher Elric. 
Il est mal en point et grogne de douleur tout le trajet. 

Le général nous fait promettre de ne plus nous engueuler pendant 72h. Il dit qu’il faut qu’on choisisse un leader entre nous, et qu’il veut des résultats dans la soirée.

Le général rappelle qu’il faut essayer de contacter les Ailes de St Georges, et que, en gros,  Elric ou Armand sont sacrifiables si ça peut rallier les ailes. En tout cas c’est ce que j’ai compris. Élyse s’en va pour aller vérifier sa chambre. 
Balthus dit avoir envoyé une personne de confiance voir les barbares. Elric se demande de quoi l’église a peur. Si seulement on avait un dieu de notre côté… 
Ça fait tilt dans mon crâne, j’ai pas l’habitude et c’est bizarre.
-Euh… Élyse a parlé d’un dieu lié à l'artefact, le dieu de la mer, Aquatruc… 
-Aquarios ?
Le général me demande d’appeler Élyse, alors je beugle dans le couloir. Élyse revient, très énervée de ne pas avoir eu le temps d’aller à sa chambre.
Elle explique qu’elle voit Aquarios dans certains moments difficiles, mais elle n’a qu’une idée en tête : aller dans sa chambre. Le général veut qu’elle promette de respecter la trêve de 72h
-Oui, j’promets, c’est bon!!!
-On se calme jeune fille. 
Elle promet encore et se casse. 
Le général nous fait promettre à nous aussi de faire front commun pour 72h, et ensuite on pourra tous s’entretuer si ça nous amuse. Mais là maintenant tout de suite, il veut des résultats. 
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Thib
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MessageSujet: Séance 8. 72 heures - Partie 1. Négociations   Les Chroniques de Kaldurum, les Terres Orphelines Icon_minitimeMer 15 Déc 2021 - 9:34

Mon cher Freuld,
 
Il y a de fortes chances que cette lettre soit la dernière. La guerre arrive sur nos terres mon garçon et je ne sais pas si j’y survivrai. Comme je te l’ai déjà dit dans ma précédente lettre, la cardinale Padriga est arrivée, tout ne s’est pas passé comme prévu. Apparemment, elle était en service commandé pour évaluer l’état de notre royaume et préparer l’arrivée de l’armée papale. La guerre sainte est à nos portes. De notre côté, la situation s’est calmée dans notre groupe, le général a recommandé à tout le monde de se calmer et nous a demandé 72 heures d’attention. 72 heures ce n’est pas grand-chose pour sauver un royaume, le reste n’a que peu d’importance. De toute façon, dans 72 heures nous serons tous morts.
 
Nous essayons donc de forger des alliances. Umbre, mon ancien mentor, finalement n’a pas été exilé. Je l’ai retrouvé récemment, toujours aussi loyal à la famille Kaldurum. Je lui ai demandé d’aller pour le compte de la famille Kaldurum nouer une alliance avec les barbares du Nord… cela m’en a coûté, j’espère que ça marchera. Mais ce matin, alors que nous nous sommes (enfin !) tous regroupés, un émissaire des ailes de Saint-Georges est venu à notre rencontre (c’était Malick d’ailleurs, dont tes petits neveux et nièces ont déjà fait la connaissance). Il faut dire qu’Astrid, Armand et moi nous avions tenté d’établir le contact avec eux récemment. Il nous emmène dans les quartiers riches que j’ai trouvés plutôt… vides. Il faut dire que la bataille du procès d’Armand a décimé la plupart des familles nobles, c’est triste, mais ça leur apprendra aussi à venir se délecter des malheurs des autres… que le vagabond me pardonne, mais j’apprécie la réduction des cancans. Malick nous emmène donc dans une maison richement décorée, si tu veux mon avis tous ces nobles ne payent pas assez d’impôts ! Apparemment, les Ailes de Saint-Georges ont pris possession de plusieurs propriétés… Alors que nous apprêtons à rencontrer leur chef, pensions-nous, Armand est amené dans une salle à part.
 
C’est finalement Gareth que nous rencontrons, il nous affirme qu’il n’est pas le chef des Ailes de Saint-Georges, pour ma part j’ai mes doutes ! Nous entamons des négociations devant une table remplie de victuaille de toutes sortes. Élyse et Astrid mangent comme des gloutons, Elric est un peu scruté par les ailes, c’est donc moi qui prends la direction de la discussion. Je présente notre demande aux Ailes : de l’aide pour contrer l’armée et pour protéger la population. Il essaye un peu de nous baratiner, mais on ne l’a fait pas à ton vieux père. Alors que la discussion s’entame, mais que les ailes n’ont toujours pas donné leurs désidératas, Gareth nous propose de regarder par la fenêtre. On voit Malick, tirer une chaise sur laquelle est assis Armand avec un sac sur la tête. Malick le plante au milieu de la cour, prend son couteau et sans autre forme de procès lui tranche la gorge. Enfin, c’est ce que nous pensions à ce moment-là. En réalité, quelque chose semblait ne pas coller, je fais part de mes doutes à Gareth et Malick retire le sac… c’était en réalité l’un des frères d’Armand, l’un des deux jumeaux je les confonds toujours.
 
Je crois au départ qu’il s’agit d’un geste gratuit destiné à nous montrer leur force, leur capacité à nous prendre ce que l’on a de plus cher. En réalité, Gareth nous explique que les frères d’Armand ont trahi notre contrée en passant des informations à l’armée qui arrive. Il en vient donc à ses arguments concernant la négociation : les Ailes de Saint-Georges sont loyales à la population, depuis toujours, elles sont bien informées, elles ont de la ressource. Le prix pour leur coopération sera donc le suivant : 7 titres de noblesse accordés à des membres des ailes. Je trouve que c’est énorme, les Ailes seraient en majorité au Conseil de Kaldurum. En outre, l’idée même de donner ne serait-ce qu’une seule place aux ailes pourrait poser problème à beaucoup. Néanmoins, après tout, un homme qui prouve sa valeur pendant une guerre est susceptible d’être anobli. Je me permets donc de négocier et propose trois titres aux Ailes, à la condition, évidemment qu’ils fassent leur part lors de cette guerre. Gareth a accepté, non sans nous avoir avertis des conséquences d’une éventuelle trahison de notre parole.
 
Alors que ce pacte est noué, Armand rentre dans la salle, les mâchoires serrées, le regard vide, il vient après tout de perdre son frère… Il est accompagné d’une femme blonde, qui a tendance à fixer Elric. Je lui demande discrètement s’il la connait… il dit non, mais personne n’est dupe, je pense. Encore un mystère à élucider. Gareth demande ce que nous proposons de faire d’Elstom, l’autre jumeau, frère d’Armand. Après tout, lui aussi a trahi. Armand essaye de sauver son frère, j’appuie sa démarche en montrant qu’avoir quelqu’un pour faire passer à nos ennemis de fausses informations pourrait nous être utile dans la guerre à venir. Gareth semble accepter de libérer le prisonnier, maintenant il reste à Armand le soin de convaincre son frère. Armand va dans les geôles, accompagné par la femme blonde dont je ne connais toujours pas le nom.
 
Je demande à Gareth s’il peut envoyer un émissaire également auprès des barbares, en lui révélant que nous avons déjà envoyé quelqu’un (nom de code Malar). Il va voir ce qu’il peut faire me ne semble guère convaincu de la capacité des barbares à nous venir en aide. Les trafics d’artefacts c’est une chose, une alliance militaire s’en est une autre. Alors que nous continuons à discuter d’un plan avec Astrid et Élyse, notamment qui impliquerait Acquarios et Hervé qui, d’après les dires d’Élyse, ne serait pas mort, nous entendons de grands cris venus du sous-sol. Nous nous précipitons et voyons le frère d’Armand entrain d’essayer de tuer sa geôlière et Armand essayant de le retenir. Finalement, Astrid, Elric et Armand parviennent à les séparer et à la sauver. Elric et la blonde (dont je ne connais toujours pas le nom à l’heure où je t’écris ces lignes) commencent à discuter d’un passé commun. Elric nous avait caché bien des choses. Ils parlent du père d’Elric, du couple qu’ils ont formé, de leur séparation… Elric tente de réconforter la blonde, mais dans le même temps, ne semble plus en mesure de lui parler. Je pense que cela a quelque chose à voir avec le fait qu’elle a fricoté avec Armand (tout cela ne va pas arranger les affaires entre ces deux loustics… c’est encore moi qui vais devoir les surveiller pour qu’ils ne s’étripent pas… au moins pendant 72 h…). D’ailleurs, alors que nous sortions tous les trois, pour rentrer au château faire notre rapport au Général, Elric plaque Armand contre un mur et le menace. Ils s’invectivent mutuellement, Elric fait savoir à Armand que s’il s’approche à nouveau de son ex-compagne, il n’aura pas la courtoisie d’organiser un procès pour lui couper les organes génitaux. Finalement, ils se séparent, s’accordant sur le fait qu’ils ne se parleraient plus jamais, le chemin du retour a été un peu long.
 
Avant cela néanmoins, un autre plan commence à apparaître. Élyse nous fait savoir qu’Hervé est bien vivant, grâce à Acquarios, et que nous serions peut-être susceptibles d’utiliser la puissance d’Acquarios, dieu de la mer, contre la flotte de la cardinale. L’ex-compagne d’Elric est celle qui trafiquait les artefacts avec les barbares, par le biais de la boutique de son père. Élyse lui demande donc de lui rapporter un artefact, permettant soit de communiquer avec Hervé, soit de le ramener ici, soit de contacter Acquarios… nous très franchement, je ne comprends décidément rien aux élucubrations d’Élyse ! Alors qu’Armand, Elric et moi-même partons faire notre rapport au général, Astrid reste avec Élyse pour la protéger, quant à Gareth et la blonde, ils partent récupérer le seul artefact qui leur reste.
 
Alors que les préparatifs commencent pour une sorte de rituel dans la maison cossue, nous arrivons au château qui est en pleine ébullition. Toute l’armée est mobilisée et se prépare. Tout le monde s’organise. Sous la pluie, le Général, debout et stoïque, donne ses ordres. Nous lui faisons notre rapport, Yannick est fou furieux des négociations menées avec les Ailes. Le Général le calme, dit que même s’il n’est pas ravi, il fallait trouver un moyen de nouer cette alliance. Nous lui faisons un rapport sur l’ensemble de la situation, et nous nous attelons surtout à savoir comment utiliser le frère d’Armand et que faire de Dame Elwina. Nous arrivons à la conclusion que le frère d’Armand, grâce à son laissez-passer, pourrait nous permettre d’amener Dame Elwina en lieu sûr (par exemple, chez nos alliés de la maison des Cailean). Il lui faudrait une escorte, mais une escorte un peu discrète. Il est convenu qu’Armand participerait à cette escorte, Elwina lui fait confiance et ils pourraient passer pour de simples voyageurs.
 
Nous retournons au manoir assister Élyse. Nous la voyons dans une salle, pencher sur un artefact qui semble fait de bois de cerfs, entremêlés. Élyse repère une rainure, l’artefact semble pouvoir changer de forme, en tournant les bons éléments. Elric et Armand tentent de l’aider. Ils prennent du temps, mais semblent progresser. Pendant ce temps, Astrid veille au grain, pour ma part, je m’assois sur un fauteuil, j’écris cette lettre, mais je m’assoupis peu à peu, malgré les bruits incessants d’Astrid (elle ne sait pas se tenir lorsqu’elle stresse). Finalement, les trois qui s’affairaient autour de l’artefact semblent avoir trouvé la bonne formule, mais alors qu’ils commencent à manifester leur joie, Astrid se lève tout d’un coup, elle semble avoir entendu quelque chose…
 
Mon très cher fils, je te souhaite de passer une vie heureuse. Si tu lis cette lettre et qu’elle n’est pas finie, c’est sans doute que je suis mort. J’espère que ton frère, ta sœur et toi me pardonnerez de mes erreurs de père, de mes échecs d’homme. Je n’ai pas toujours été là pour vous, mais j’ai essayé d’être juste et bon, dans un monde cruel et sans pitié. Que le Vagabond vous protège tous, qu’il vienne en aide à Kaldurum.
 
Que Vyte puisse t’accompagner dans ton errance,
Ton père qui t’aime,
Balthus.
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Williams
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MessageSujet: Re: Les Chroniques de Kaldurum, les Terres Orphelines   Les Chroniques de Kaldurum, les Terres Orphelines Icon_minitimeSam 25 Déc 2021 - 15:17

Il semblerait que tout les dangers auquel nos étions confronter jusqu’alors n’était rien face à ceux que affrontons aujourd’hui. Et à bien y penser, aussi désespéré qu’était la situation, elle ne nous donnait pas le droit d’utiliser cet artéfacts. Alors que nous nous penchions sur l’objet magique, espérant découvrir sa fonction et voir si elle pourrait nous être utile dans la guerre à venir, un évènement anormal se produisit. Le grognement d’une créature était audible à ceux dans la pièce qui n’était pas concentré sur la manipulation de l’artéfact et très vite, ce son de danger fut entendu de tous. Alors que l’objet magique était presque actionner, des rayons lumineux jaillirent et  frappèrent Elric et Elyse, mes compagnons tombèrent inconscient tandis que la pièce plonger dans une obscurité qui aurais été total si l’artéfact n’avait pas autant brillé, se vient bientôt occuper par un monstre que je n’aurais pus imaginer. D’une armoire entrouverte jailli une imposantes créature à 4 pattes. Elle ignora Balthus et Astrid qui avait sortit leur arme et se jeta sur moi pour me projeter contre le mur le plus proche d’un grand coup de griffe. Mon torse était lacéré et ayant lâché l’artefact, je concentrai mes efforts pour me relever et fuir par la seul porte. Le manoir semblait vide, personne ne répondait, personne n’était visible, ni corps ni trace de fuite, comme si tout être vivant avait disparu par magie. Les fenêtres était fermé et malgré mes efforts pour en ouvrir une a coup de chandelier, je ne réussi pas à créer une ouverture et ne pus même pas entre-apercevoir la moindre lumière venant de l’extérieur. Comprenant que la bâtisse avait était scellé par magie, je reparti rejoindre mes compagnons qui combattait la bête.  Je pensais alors que cet artéfact avait pour seul objectif d’invoquer ce monstre et pensais pouvoir la révoquer avec ce même artéfact. Mais alors que mes compagnons se battait bravement, la créature gardait à ses pieds l’objet magique qui m’était onc inaccessible et le vagabond m’en soit témoin un chandelier est une piètre arme contre un démon. Avec beaucoup de difficulté Astrid et Balthus vainquirent la créature qui agonisa après avoir reçu une ultime flèche en pleine tête, l’aigle de notre chasseur y laissa bien des plumes dans l’affrontement mais, tous étions blessé. Nous avions triomphé, mais n’étions pas encore sortit de cette prison magique. Je tentai donc à contrecœur de finir d’actionner l’artéfact. Ce qui se passa ensuite, je n’aurais que du mal à l’expliquer car ses évènements dépassent l’entendement. De nouveaux rayons de lumières jaillirent et nous touchèrent tous. Je fus le seul à reste conscient alors que les murs et le sol s’effondrait. La terre elle-même s’ouvrait pour nous entrainer dans une longue chute. Alors que les débris tombaient autour de moi et que je chutais, je vis au loin, un soleil qui restait au bord de l’horizon et illuminé le monde d’une lueur rouge, je ne sais pas si il se lever ou se coucher et je doute que quelqu’un le sache un jour à nouveau. Lorsque j’atterri au sol je n’eu pas mal. Et plus étrange alors ma douleur au torse avait disparu, elle s’était refermé comme si des mois s‘était écoulé et avait guéri mon corps, tout comme les cicatrices refermé que nous avions brièvement observé sur Elric avant l’apparition du monstre. Le monde autour de moi semblait mort, des bâtiments gigantesque d’une architecture qui m’était complètement inconnu était visible à perte de vue et des arbres mort apparaissait entre ses structures titanesque. Le sol était sec et craquelé et autour de moi se situé les débris du manoir détruit par l’effondrement. Je me croyais mort, persuadé même à vrais dire. J’avais toujours avec moi l’artéfact et le chandelier. Je vis alors sur un rochet à quelque mètre de là l’aigle de Balthus qui poussa un cri magistral. Je me précipitai alors vers lui pour y découvrir son maître encore inconscient mais aussi guéri que moi. Je le réveillai pour lui expliquer la situation et nous firent de même en retrouvant Astrid, mais aucun signe d’Elyse et d’Elric. Les 2 observèrent le paysage au loin et aperçurent une meute de la même race que la créature que nous avions affrontée précédemment. Elle ne semblait pas se diriger vers nous mais lorsque je touchai à l’artéfact pour l’actionner et nous ramener chez nous, la meute s’arrêta pour regarder dans notre direction. Le vagabond sait ce qui serait arrivé si j’avais continué à manipuler cet objet magique. Je l’enveloppai dans ma chemise et nous partirent en direction d’un bâtiment qui semblait moins en ruine que les autres. Nous y découvrirent un squelette habillé d’un voile blanc. Sur ses vêtement se trouvait une étiquette avec marqué un mot dans une langue inconnu et à côté d’elle plusieurs feuilles abimé qui autrefois aurais dus être un carnet, écrit dans la même langue étrange. Je pris beaucoup de temps pour traduire cet étiquette et il était marqué : C. Abre, le nom d’un dieu naturellement. Nous étions donc en compagnie du cadavre d’une divinité. Quand je me lançai dans la traduction de la première page du carnet, mes compagnons partirent explorer le sous sol  du bâtiment. Ses phrases semble adressé à la fille de l’auteur et il évoque des mots incompréhensible comme « poche quantique » ou « photo », il parle du regret de ne plus la revoir et du besoin de rester ici pour contenir quelqu’un, ou quelque chose, il parle également d’un dernier voyage. Mais alors que je finis de traduire les derniers mots, un tremblement se fait sentir dans les sous sol et mes compagnons remontent précipitamment, après un œil à la fenêtre ils aperçoivent la meute des créatures qui se dirige vers nous. Nous barricadons la porte avec la table mais somme bien conscient que cela ralentira à peine la venue des monstres. Nous nous dépêchâmes alors de nous cacher dans une pièce au fond du souterrain qui m’évoque vaguement un laboratoire dont le milieu était composé d’un imposant tas d’artéfact jeté ici à la vas vite. Quand l’une des créatures entra dans la salle se fus pour déposer un autre artéfact sur cette pile, après quoi elle partit sans nous voir ou sans nous prêter d’attention. Je ne sais pas quelle forces obscures sont à l’œuvre mais si je sors d’ici vivant je jure de partir loin et d’éviter la magie pour toujours, personne ne devrais avoir à être confronté aux enjeux divins, surtout pas moi.
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MessageSujet: Epilogue: un an après - Balthus   Les Chroniques de Kaldurum, les Terres Orphelines Icon_minitimeDim 9 Jan 2022 - 10:33

Mon cher Freuld,
 
Je pensais mourir, mais c’est bien sur toi que s’est abattu un sort funeste… peut-être pire que la mort. Tu ne liras jamais cette lettre, tu ne liras jamais plus rien. Ça ne veut pas dire que je n’ai pas besoin de t’écrire. Nous avons gagné et tant perdu. Je ne me pardonnerai jamais ce que l’on a fait, je ne leur pardonnerai pas non plus. Un an est passé et la douleur est toujours aussi vive.

En attendant, je me suis retiré, dans la forêt, le seul lieu où je me sens bien. Les gens semblent si heureux d’être en vie, mais moi je sais que le prix que nous avons payé pour sauver les nôtres était bien trop élevé. Nous avons libéré une calamité sur notre monde, les dieux ne pourront nous venir en aide… Je ne sais même plus aujourd’hui s’ils n’étaient pas simplement de fausses idoles.
J’ai essayé en vain de recontacter ton frère, il n’a plus besoin de moi, il saura se débrouiller, je le sais. Sur ce territoire, plus rien ne me retient vraiment, mais je ne peux pas non plus partir. Je sais qu’Élyse a essayé de me tuer… peut-être aurais-je dû la laisser faire, peut-être que la prochaine je ne m’y opposerais pas. Malgré tout, je me raccroche à la vie, pour je ne sais quelle raison absurde : la piété ? (Quelle foutaise) ! L’espoir ? (Un sentiment de jeune homme) ! En réalité c’est la routine, l’habitude qui me fait tenir… Je dois être trop vieux… Pourtant personne ne devrait avoir à subir toutes ces peines, tous ces morts, tous ces tourments. Le seul avec qui j’ai encore un contact c’est Armand, le seul qui est aussi accablé de remords. Je m’inquiète pour lui, je l’invite souvent à venir me voir, il est jeune, il pourrait encore refaire sa vie, mais il a tant vécu… en quelques jours tous nos destins ont été chamboulés et c’est sans doute celui qui a le plus perdu.
J’espère que j’arriverai à le sauver, peut-être que cela sauvera mon âme, mais je crois qu’il est déjà trop tard, le mal est déjà fait, la pièce est déjà tombée. Il m’apprend à lire, peut-être bientôt à écrire, comme ça je n’aurai plus besoin de personne pour rédiger mes lettres. Je continuerai à t’écrire, même si je sais que tu ne me liras jamais, même si je sais que cela n’a aucun sens…
 
Que Vyte puisse t’accompagner dans ton errance,
Ton père qui t’aime,
Balthus.
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MessageSujet: Re: Les Chroniques de Kaldurum, les Terres Orphelines   Les Chroniques de Kaldurum, les Terres Orphelines Icon_minitimeLun 10 Jan 2022 - 19:51

La carnet d'Armand est retrouvé sur la table de sa chambre à coté de son corp pendu au plafond, les dernières pages sont remplies, faisant office de lettre de suicide.

Je ne peux me pardonner ce que j'ai fait à ce monde. Je suis celui qui est averti les autres du danger sur lequel planait l'humanité et pourtant a l'encontre de mes propres avertissements j'ai offert le monde en cadeau à ce démon. Par ma faute seul Kaldurum subsiste et tout ceux que j'avais juré de protéger son mort. Les gens qui peuplent ce dernier bastions de vie me détestent pour ce que j'ai causer avant l'apocalypse et je n'ose penser ce qu'il feraient si ils savaient à quelle point je suis responsable de ce cataclysme. Afin que les gens sachent ce qui se trouve au-delà du royaume et se souviennent de l'erreur que nous avons fait je laisse à la postérité une chanson qui narre notre épopée, j'ai pris soin de taire le nom de mes compagnons et de faire peser le fardeau de cet échec sur mon dos, ils ont encore le devoir de faire survivre notre société. j'ai mis mes dernières forces et motivations dans cette ballade et à présent qu'elle est terminée plus rien ne me rattache au monde des vivants.
Balthus, mon seul et unique amis, tu sais lire à présent alors ses dernières lignes te sont destinées: vie, rend ta famille heureux et aide se pays à subsister, tout le chagrin que j'éprouve sera bientôt finit et la mort est la seul paix que je peux espérer trouver. Contribue à porter mon nom en disgrâce si il le faut car je sais qu'en ses temps de trouble un bouc émissaire et nécessaire a la population. Puissiez vous trouver un peu de réconfort dans cette sombre paix.
Aurevoir
Bonne chance
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MessageSujet: Re: Les Chroniques de Kaldurum, les Terres Orphelines   Les Chroniques de Kaldurum, les Terres Orphelines Icon_minitimeJeu 13 Jan 2022 - 17:16

Journal d'Elric, Rapport n°47
Je reviens à moi dans un environnement chaud. Quand j'ouvre les yeux, le ciel est différent. Ça y est ? Je suis mort ? Les enfers sont vrais ? Je reconnais Elyse, puis Hervé. Je l'interroge. Il n'en sait pas plus que nous. J'aperçois une petite bâtisse dans cet étrange paysage. Peut-être y a-t-il quelqu'un à l'intérieur ? Ou quelque chose... je m'approche discrètement, les deux autres derrière moi. Je n'ai pas le temps d'arriver à dix pieds que j'entends : "QUI VA LA ?" J'ai déjà entendu cette voix... je me redresse et réclame également l'identité de mon interlocuteur. Balthus me reconnaît le premier. Il nous invite à rentrer rapidement. Je lui obéis sans discuter, et nous retrouvons Astrid et Armand. Une fois à l'abri (mais de quoi ?), il nous explique que des créatures effrayantes et très féroces rôdent dans le coin. Elles réagiraient uniquement si l'on s'approche des artefacts, dont la cave serait pleine. Hervé profite d'une discussion agitée des autres pour aller rassembler quelques artefacts dans un linge et les conserver sur lui. D'après lui, ce serait notre porte
de sortie vers notre monde. Après tout, ça semble logique, c'est un artefact qui nous a amenés ici. Armand, de son côté, est occupé à déchiffrer un message codé. Je ne l'ai jamais vu aussi concentré, ni aussi sérieux. D'ailleurs, je le trouve bien mieux comme ça. Une fois rassemblés et mis au point, nous décidons de ne pas moisir ici, car le grondement sourd de la horde de créatures semble gagner en volume. Moi en tête, je nous trouve un nouvel abri, au moins temporaire. Armand finalement me laisse l'aider avec son décryptage. Ce que nous découvrons et puis partageons aux autres est pour le moins déconcertant.
Ce document est un journal signé. Apparemment Aquarios serait réel et présent avec nous dans ce monde. D'ailleurs Hervé nous confirme être entré en contact avec lui. De plus, il serait un genre de rat de laboratoire, au service d'alchimistes comme Elyse et Hervé, mais à un tout autre niveau. Sauf qu'Aquarios n'est pas un rat. Il aurait échappé à ses créateurs, devenus ses geôliers, qui auraient finalement réussi à l'enfermer ici avec ces créatures ainsi que l'auteure du document dont nous avions retrouvé le cadavre desséché dans la cabane. Ça parle du grand Cataclysme, d'anciens dieux... l'un des personnages a un nom qui ressemble étrangement à Lozhelir, l'autre s'appelle carrément Camille... je n'y comprends rien ! 
L'important, c'est qu'Aquarios est ici, quelque part, et qu'il est très puissant et "malfaisant". Trois choix s'offrent à nous : rester ici et se cacher pour toujours, essayer de fuir à l'aide des artefacts, ou essayer d'entrer en contact avec Aquarios. Je suis plutôt pour la dernière option, étant donné que nous sommes ici pour ça, et que même si nous arrivons en Kaldurum en l'état, nous mourrons très vite. Mais bon, je n'essaie de convaincre personne. Peu importe. 
Je dois admettre que j'éprouve un certain plaisir à voir les autres aussi perdus que je l'étais au château. Eh oui, on ne peut se sortir de cette situation avec de la musique, une fiole de poison ou un coup de hache ! Ça fait quoi, mesdames et messieurs, de ne pas se sentir à sa place ? De ne pouvoir compter sur personne ? Ah, je savoure cette petite revanche silencieuse. Moi qui me sais condamné depuis que Garrett a survécu à l'hécatombe dorée... 
Un trou de mémoire causé par d'interminables discussions finalement stériles, mais un combat titanesque a lieu, impliquant la horde abominable et une flaque visqueuse, manifestement vivante et animée de tentacules. Balthus pense qu'il s'agit d'Aquarios. Lorsque nous prenons enfin la décision d'essayer les artefacts, ce dernier nous rejoint, se manifestant dans le corps d'Hervé !
Toujours en train de combattre les créatures, il nous lance un ultimatum : que nous lui donnions nos artefacts et qu'il nous ramène chez nous, ou que nous périssions tous ici.
Devant le temps qui presse, Armand craque sous la pression et lègue nos artefacts à cet Hervé possédé. Il nous promet qu'il nous laissera ce "lopin de terre" qu'est Kaldurum,
mais que le reste du monde est à lui. J'acquiesce. Une lumière se dégage de l'artefact, et le monde actuel commence littéralement à s'effondrer...
"MAINTENANT !" Soudain, Armand jette un artefact préalablement amorcé sur Hervé et Balthus lui décoche une flèche. Elyse hurle. Je ne suis pas sûr de ce qu'ils ont tenté, mais je n'aurais rien pu faire à part me mettre en danger. Je m'accroche à la confiance que j'ai accordée à cet être d'un autre monde, et je me laisse tomber dans ce trou de la réalité.
Encore un réveil difficile, cette fois en terre connue, sur une plage de notre bon vieux continent froid et inhospitalier. Nous baignons dans cette mélasse jusqu'aux chevilles, et une partie prend une forme humanoïde. On ne le présente plus. Il nous rappelle les termes de notre contrat, et nous informe qu'il a dû nous ressusciter après notre longue chute. Nul besoin de commentaire. Avant qu'il prenne congé, je demande juste une petite faveur à cet être, concernant la flotte ecclésiastique. Il nous répond que c'est son territoire désormais... oui, en effet. De loin, nous pourrons observer les navires se disloquer, et plier comme une vulgaire feuille de parchemin. Ainsi nous quitte Aquarios, un fléau qui a promis d'épargner notre terre. Combien de temps tiendra-t-il sa promesse ? Autant de temps que nous aurons gagné pour notre pays. Le reste, le continent, tout dépendra de lui, et donc tout périra. Tôt ou tard.
Nous, nous sommes vivants et notre terre est sauve. Mais la joie ne règne pas dans les rangs. Elyse pleure devant le cadavre d'Hervé, vide de toute âme maintenant. Balthus et Armand ont l'air dévastés, terrassés par la culpabilité. Astrid a son regard bovin habituel, et il semble que je suis le seul à ressentir du soulagement.
Je n'essaie pas de leur remonter le moral, pas maintenant. Mais il faut faire notre rapport, et j'ai besoin de témoins si je veux que le général me croie. Ce sera plus facile que prévu, mais nous nous rendrons compte... Elwina était en mer, et donc... morte. La famille Kaldurum n'est plus. Voilà qui va provoquer du remue-ménage. Le général nous confine dans nos quartiers, en attendant qu'il décide de notre sort. Mais qu'est-ce qu'il croyait ?
Quand je me suis fait prendre à voler ma pitance, on m'a fait la morale : "tout se paie". En effet. Les miracles aussi, ça se paie. A la hauteur de ce qu'on demande. Je sais que nous avons pris la bonne décision pour Kaldurum. Que le reste du monde paie, pour nous avoir négligés, reniés et même mis à mort !
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MessageSujet: Re: Les Chroniques de Kaldurum, les Terres Orphelines   Les Chroniques de Kaldurum, les Terres Orphelines Icon_minitimeJeu 13 Jan 2022 - 17:18

Journal d'Elric, Rapport n°48

Un an a passé maintenant. Nous avons été graciés, mais nous nous sommes tous les cinq isolés. J'ai essayé de rendre visite à Balthus, mais il ne semble toujours pas disposé à me voir. Ça me fait mal au coeur. J'aurais bien essayé de lui redonner le sourire, à lui ainsi qu'à sa famille... 
Astrid et Elyse sont introuvables. Enfin, je ne les ai pas vraiment cherchées... Astrid doit réussir à profiter un peu de la paix, et je n'ai pas envie de voir Elyse.
J'ai finalement eu le cran d'aller frapper chez Armand, mais je n'ai pas eu de réponse. En entrant, j'ai vu ce que je craignais. Le gamin a mis fin à ses jours. Il a laissé une lettre, et même notre histoire en poème. Je récupère cela, et je cherche s'il a d'autres poésies notées quelque part. Je dois bien avouer trouver une certaine beauté dans cet art, je n'ai pas envie qu'elle soit perdue. Je monte à la demeure pour qu'on rende son corps au Vagabond, même si je suis maintenant sûr que les Dieux n'existent pas. Je remets l'ultime lettre et le poème d'Armand à l'attention du général. Qu'il juge lui-même s'il l'utilise ou pas.
De mon côté, j'ai retrouvé ma chère Camille. Elle n'a pas hésité longtemps, la pauvre n'ayant plus personne. Maintenant que j'y pense... seuls Astrid et moi avons encore notre moitié. Comme je voudrais que ça dure, nous avons fait profil bas. Je fais de mon mieux pour apprendre le tannage, comme feu le père de Camille. J'essaie aussi de lui écrire de la poésie, en me basant sur ce que j'ai récupéré d'Armand. Pas glorieux, mais peu importe. Je me dois, pour une fois, d'être le moteur de joie de mon entourage. Une fois, en nous promenant dans les bois, j'ai aperçu un aigle bien connu qui montait la garde. J'espère que tu vas bien, mon ami. Je te dois ma vie, laisse-moi te partager mon bonheur.
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MessageSujet: Re: Les Chroniques de Kaldurum, les Terres Orphelines   Les Chroniques de Kaldurum, les Terres Orphelines Icon_minitimeMer 19 Jan 2022 - 17:38

Déjà un an...
Dés que j'ai pu, j'ai galopé au village de mes parents. Je voulais mes prévenir de ne pas prendre la mer pour aller pêcher. Je n'y ai trouvé que mes plus jeunes frères et sœurs. Mes parents et mes autres cadets avaient déjà pris le large pour profiter de la marée. Il ne sont jamais revenus. Moi qui ne voulait pas d'enfants, je me retrouve à devoir en élever quatre.
J'aurai aimé pouvoir compter sur Sulvan pour me remonter le moral, mais il n'est plus que l'ombre de lui-même. Depuis qu'il n'y a plus de commerce ni de pêche possible, il a dû changer de métier pour participer à la difficile tâche de nourrir la population déclinante de Kaldurum, et le métier de fermier n'est pas fait pour lui.. Et certainement pas sur des terres aussi peu fertiles qu'ici bas.
J'essaie de me dire que si même les dieux peuvent mourir, peut-être qu'un jour Aquarios mourra aussi. Mais je crois que je suis la seule à penser ça. Y'a p't'etre encore des trucs que je n'ai pas compris.

J'ai appris que Armand était mort. Je me demande si les choses se seraient passée différemment si je lui avait laissé une chance. Qui sait.
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