Mystic Glue
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

 

 L5R , des héros inattendus ?

Aller en bas 
+3
Iliakou
kirin54
Faust72
7 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4
AuteurMessage
Béli
Petite Argentière
Béli


Messages : 37
Date d'inscription : 20/06/2015
Age : 30
Localisation : le mans

L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L5R , des héros inattendus ?   L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Icon_minitimeJeu 12 Nov 2020 - 19:01

Texte écrit par KAKITA Hana

Actuellement en terre Dragon, en mission avec le magistrat d’émeraude qui n’est autre que mon époux Keitaro, nous sommes en pleine entrevue avec le Daimyo MIRUMOTO, pour savoir si le clan va prendre part à la guerre qui se prépare contre le clan scorpion… 

Le Daïmyo nous répond qu’il ne peut donner sa réponse tout de suite et qu’en attendent, ils nous logerons gratuitement le temps de la réponse. L’émissaire Scorpion a l’air mal à l’aise.
Cela étant, je suis toujours abasourdie par la nouvelle de l’émissaire scorpion, qui serais d’après les dires de mon époux, de frère mort d’Hakamoto, celui qui est normalement mort, mais aussi celui qui a faillit le tué, je sais qu’Hakamoto à plusieurs et pour moi, il s’agissait d’un autre et pas du même. Je suis confuse part la nouvelle…


L’entrevue arrivant à sa fin, l’émissaire Scorpion est déjà au pas de la porte, il est le premier à quitter la salle, quand je m’apprête à partir, le Daïmyo m’interpelle, Keitaro demande s’il doit rester, mais le Daïmyo lui fait comprendre que je suis la seule à être conviée. 








Quand la porte se referma derrière Keitaro, une autre s’ouvris derrière moi dans la salle, puis j’entendis comme le son d’une voix rauque qui expire de l’air de façon à la confondre avec le vent qui souffle sur la mer s’écrasent contrent les rochers. À peine ai-je eu le temps de cligner des yeux et de me retourner que je me retrouvais sur la cime d’une des montagnes du territoire Dragon. La vue était à couper le souffle, Dame soleil qui entamait la fin de journée, le vent frais dans mes cheveux et qui me parcourais, me ramena vite à la réalité, il y a un instant a peine j’étais encore dans la demeure du Daïmyo MIRUMOTO, comment me suis-je retrouvée… Mon corps n’a pas pu me suivre ! Cela veut donc dire que mon corps a quitté mon esprit par la seule entente de cette voix ?! 

Il faut absolument que je me dépêche de rentrer, si mon esprit est ici, mon corps est comme une coquille vide ! Je suis en terre inconnue et seul les Kamis savent ce qu’ils pourraient advenir… 
J’en appelle au Kamis de l’air, j’implore leurs aides pour retourner au plus vite a mon corps et retrouvée les gens qui me sont chères. Ils m’entendent et commencent à se mettre à tournoyer autour de moi, mon esprit se soulève le cœur léger, tout doucement puis ils accélèrent de plus en plus et mon esprit se retrouve en chute libre, je ne bouge pas mon corps est comme paralysé par la peur, les Kamis de l’air de beaucoup s’amuser de la situation, l’expérience de traverser les terres austères du clan Dragon est inédites surtout de cette façon les paysages sont magnifique mes files à toute vitesse devant mes yeux au bout de quelques minutes de voyages intense en émotions, j’aperçois enfin la demeure du Daïmyo MIRUMOTO, mais plus je me rapproche rapidement plus je me rends compte qu’un mur de protection protège la demeure !! 



STOP !!!


Un peu trop tard, je me prends le mur de plein fouet malgré le ralentissement, le choc n’est pas très agréable, puis les Kamis se dispersent avec un léger amusement.

Enfin arrivé… Comment traverser ce mur semblant infranchissable… Je dois impérativement retourner dans mon corps, qu’est ce que le Daïmyo MIRUMOTO à bien pu en faire ? Pourquoi me faire subir ça ? Pourquoi à moi ? Est-ce une épreuve ? Dans quel but ? Je ne comprends pas… J’essaie de me concentrer et de m’envelopper d’un mur de vent pour essayer de traverser le mur de protection, mais je n’y arrive pas… (Aller Hana concentre toi !) 
Je ferme les yeux, me détends et fait le vide dans mon inconscient et me concentre pour retrouver mon corps et les gens auxquelles je tiens… Quand je réouvre les yeux, ce n’est plus un mur de vent qui me protège, mais une vraie tornade !!! (OMG-65) Je suis clair avec ce que je veux !!! Détruire ce mur et rien d’autre ! Je sais que mon corps est de l’autre coté ! Plus je m’approche du mur plus il s’effrite jusqu'à céder, des morceaux de la demeure vole un peut partout la charpente en prend un sacrée coup, mais une fois le mur détruit, j’arrête la tornade d’un geste du bras. (Bah oui un peu de classe quand même !) 
Une fois la tornade dissipée, je rejoins mon corps assis en seiza, mon esprit se glisse dans ma peau et quand j’ouvre les yeux une enveloppe cacheter ce tien dans mes mains, l’écriture est soigner et elle m’est adresser. La porte de la pièce se coulisse et Keitaro apparaît, je me lève et enlace mon époux qui est égratigner de partout, la tornade a causé quelques dégâts… Je lui explique que j’ai fait un voyage spirituelle et que j’ai été obligé de causé quelques désagrément pour retrouver mon corps. Puis nous lisons la lettre ensemble… Nous restons surpris de son contenu de plus elle est signée Kami TOGASHI… 



Quand j’entends du bruit dans le couloir, je décide de ranger la lettre dans mon kimono, Ando et Hakamoto, je leur dis qu’il faudra que l’on discute dans la soirée de ce qu’il vient de se passer et je m’excuse pour le grabuge avant de partir avec Keitaro auprès du Daïmyo MIRUMOTO pour y chercher quelques réponses à mes questions, mais il semble n’être au courant de rien … Nous repartons bredouille, j’ai besoin de ma reposée, avec Keitaro nous nous dirigeons vers la chambre qui nous à été préparer et lui explique un peu plus en détails mon aventure et nous discutons du contenu de la lettre…
Des bruits de pas d’une personne qui court se font entendre dans le couloir HANA –SAN !!!
La porte s’ouvre en grand Ando est dans tous ses état s’en vraiment réfléchir, je me dirige vers la sortie de la chambre et keitaro m’emboîte le pas, nous le suivons. Ando nous apprend que la petite Aru est malade qu’elle a de la fièvre, les médecins n’arrives pas a la faire baissée. Arrivée sur place le spectacle n’est pas agréable Aru est en pleure Hakamoto est dans tous ses états les médecins plombe Aru dans des bassines gelée pour faire baisser sa température, mais l’eau se réchauffe à vue d’œil quand elle y est plongée. 
Je m’approche de la petite Aru et bénir l’eau dans laquelle elle est plongée cela n’a pas l’air d’être efficace… J’essaie alors le Beaume de Jurogin qui a l’air de la calmer, mais une fois le sort terminé la pauvre se remet à pleurer de plus belle suivie de convulsion, tout le monde est sur les nerfs, la pauvre souffre et j’ai l’impression de ne servir à rien réfléchie, Hana … J’essaie alors un glyphe de pureté sur la bassine… C’est encore un échec voyons… Le seul sort qui l’a soulagée avait l’air d’être le sort de terre. J’essaie de me mettre en contact avec les Kamis de la Terre. Quand d’un seul coup Aru en toussant un peu de sang un kami de la terre sortis de sa bouche a la vue de tout le monde. Le Kami explique qu'Aru à trop puisé dans leurs forces et que son corps n’a pas supporté le choc. Donc le corps d'Aru a un trop-plein d’énergie, quelle doit évacuer pour ne pas mourir Hakamoto se propose pour être le réceptacle de toute cette puissance… Je me prépare à envoyer toute la douleur d'Aru en Hakamoto avec comme transvaseur mon corps. Par tous les Kamis comment un si petit corps peu avoir autant de puissance, mon corps est comme en feu et Hakamoto encaisse sans fléchir ! L’amour quelle porte a sa fille, quand je vois Hakamoto comme ça, elle force le respect, elle est très courageuse ! 
Une fois le transfert terminé Aru ne souffre plus elle a l’air paisible elle aura besoin de beaucoup de temps pour s’en remettre et je ferais tout mon possible pour l’aider à guérir. Keitaro se précipite vers moi une fois le transfert terminé, je lui saisis le bras et je suis prise de léger vertige, la journée à été un peu trop éprouvante pour moi, nous nous retirons pour que j’aille me changer mes vêtements sont un peu tacher de sang de Aru à cause des convulsions, Hakamoto et Ando son au chevet de la petite Aru, l’image d’une famille aimante envers son enfant voilà l’image que j’ai avant de partir. 

Le repas du soir arrive nous informons le Daïmyo de la situation et que Ando restera pour s’occuper d'Aru. Nous commençons donc le repas, le Kitsuki est à la table du Daïmyo et ils se comportent comme de vieux amis… Quand le Daïmyo adressent la parole à Keitaro eu le magistrat d’émeraude, il lui explique qu’ils ont un petit problème de ronin dans leur terre et qu’il serait fort aimable de la part du magistrat s’il pouvait s’en occuper et rendre Justice, car le Daïmyo a beaucoup de choses à gérer… Je n’apprécie pas vraiment sa requête, mais je me retiens et garde le masque pendant le repas, bien évidemment Keit- le magistrat accepte. 

Avant que Keitaro ne parte pour la mission du Daïmyo nous passer la journée qui suit ensemble, je lui donne même un cours de Koto, il progresse doucement cela me fait plaisir que nous partagions un peu de nos loisirs ensemble, la prochaine fois, je lui demanderais de m’apprendre le tire à l’arc. Puis nous passons un peu de temps avec Ando et Hakamoto Aru se repose dans la même pièce que nous et je leur explique enfin ce qu’il m’est arrivée la veille, la tornade ainsi que la lettre que je leur montre, plus de secret entre nous ! Je veux leur avis, je ne sais pas quoi en pensée et Keitaro non plus.

(Contenue de la lettre)




Kakita-san,

Je suis navré. Navré d'avoir ainsi abusé de votre temps et navré de la nouvelle que je vais vous laisser. Un choix difficile vous attend dans un futur proche. Et de ce choix dépendra l'avenir de l'Empire.

Loyauté envers l'empire ou vos proches, voici le choix qui vous attend. Et il n'y aura aucun retour possible. Mais sachez ceci : ce qu'un Kami qualifie de bon n'est pas ce que vous, humain, qualifiez de bon. Nous ne sommes pas omnipotents ni omniscients.

Alors jeune scorpion, ne vis pas dans le regret, il vaut mieux agir et demander pardon que rester dans l'inaction et se morfondre. La loyauté envers une cause ou un être vous amènera forcément à une trahison, même si cela est pour le « bien ».
Et vous êtes loin d'être la seule dans ce cas. Ne soyez pas trop prompt à juger.

Devoir ou Amour
La voie, parsemée d'épreuves
Bonheur ou malheur
大龍
PS : ne vous inquiétez pas des dégâts, le clan les prendra en charge.
La demeure avait besoin d'être rafraîchi.





Au vu de leur réaction, ils sont aussi surpris que ce a quoi je m’attendais, qui ne le serait pas ? 
Nous discutons du contenu et je me prépare au pire dans un futur proche…

Hakamoto me remercie encore pour hier et pour la première fois depuis des mois elle me complimente en me disant que je suis une Shugenja talentueuse ! Depuis l’accusation que j’avais portée à Ayumi, Hakamoto était devenue très froide et distante envers moi et cela était compréhensible. Mais je ne pus m’empêcher de cacher mes émotions, les larmes me montaient déjà aux yeux. Le bonheur ! Voilà l’émotion qui m’envahissait. Puis aux files de la discutions ? J’appris qu’Aru était insensible à la souillure et a l’obsidienne ! 


Je ne sais pas si Aru est béni part les Kamis de la Terre au vu d’hier soir, mais ce qui est sur c’est qu’il va falloir la surveiller de très près, je ne sais pas ce que les Kamis ont prévu pour cette pauvre enfant, mais elle va avoir besoin d’un maximum de soutien ! 

Dans la fin de journée, une vingtaine de samouraï arrive. Le lendemain matin, je me lève tôt pour aller priée à la bonne réussite de cette mission, puis je rejoins Keitaro pour passé un peu de temps avec lui. Hakamoto part avec lui, j’ai le cœur serein, pour ma part, je resterais avec Ando pour m’occuper d'Aru si une autre crise devais ce reproduire je serais surement la seule à pouvoir m’en occuper ! Un petit entraînement matinal avant le départ s’effectue, je sors pour regarder mon époux s’entraînée et j’aperçois du coin de l’œil qu’Hakamoto s’entraîne avec un Homme qui se démarque des autres samouraïs, il semblerait que se soit un ronin… 

Le départ se fait, d’après le Daïmyo, il leur faudra moins d’une semaine pour atteindre leur destination, je prie donc matin, midi et soir pour que tout se passe bien. Je sais à quel point les terres Dragon peuvent être dangereuse, même si le paysage est magnifique, c’est la première fois que nous mettons les pieds sur un terrain tels que celui-ci et les Kamis savent que Keitaro à plus le pied marin que montagneux, je ne m’inquiète pas trop pour Hakamoto, c’est une force de la nature ! Mais tout de même mieux, vaux trop prié que pas assez ! 

La santé d'Aru se stabilise malgré le fait quelle soit encore affaiblis de son expérience… Une dizaine de jours passe et je commence à m’inquiéter, je fais part de mes craintes au Daïmyo MIRUMOTO qui a l’air sereins, et qui m’annonces qu’il faudra s’inquiéter quand on dépassera une vingtaine de jours…

Cela ne me rassure pas vraiment…
Revenir en haut Aller en bas
Iliakou
Légende vivante
Légende vivante
Iliakou


Messages : 908
Date d'inscription : 03/09/2014
Age : 58
Localisation : Le Mans

Feuille de personnage
Nom :: Père Ephraïel
Caractéristiques:
CaractéristiquesValeurValeur
FORCEFORCE7
POUVOIRPOUVOIR7
HABILETEHABILETE6

Endurance:
L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Left_bar_bleue6/10L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Empty_bar_bleue  (6/10)

L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L5R , des héros inattendus ?   L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Icon_minitimeDim 15 Nov 2020 - 21:03

Nous ne pensions pas que la mission donnée au Magistra d'Emeraude et Hakamoto durerait si longtemps. Les premiers jours, Je veillais Aru dont la fatigue semblait extrême. Elle finit par regagner un peu de force, me laissant un peu de temps pour répéter avec Hana. Ces moments musicaux étaient également un moment privilégié pour discuter : de la lettre reçue de Togashi No Kami, de nos rapports aux Kamis. Mais aussi pour la remercier de son dévouement envers Aru. Sans Hana, ma fille était morte et j'en suis bien conscient.
A la fin de la semaine, je pus faire de activités avec Aru : du chant, de l'initiation à la calligraphie. Nous avons même sacrifié une répétition pour associer le tambour de la petite fille au koto d'Hana. Mais les envoyés ne revenaient pas et Hana commençait vraiment à s'inquiéter : elle passait encore plus de temps au temple à prier les Fortunes pour la vie de son mari. Moi, j'affichait un calme que j'espérais réconfortant. D'abord, parce que je voue une confiance sans borne à Hakamoto. Mon épouse a beaucoup de ressources. Ensuite, parce que je ne voulais pas céder à l'inquiétude d'Hana. Il me fallait me montrer fort pour elle.
Je me livrais à des petits spectacles de prestidigitation pour Aru. La petite fut bluffée... un temps mais je crois qu'elle a perçé certains de mes tours.
A mes heures perdues, je me renseignais auprès du personnel du château sur le séjour de l'envoyé Bayushi. J'espérais en apprendre plus sur lui et sa mission mais je restais sur ma faim : l'homme passait beaucoup de temps avec le Daïmyo. Le serviteur m'invita même à aller découvrir sa chambre et je pus juger que tout avaité été mis en oeuvre pour laisser le Scorpion dans une fausse confiance alors qu'il était surveillé. La fouille de la chambre, si elle ne m'apprit rien sur le Bayushi, me permit de découvrit une cache aménagée sous un tatami. Celle-ci contenait un coffre ancien, bien plus âgé que le séjour du Scorpion, au subtil mécanisme "casse-tête" pour en assurer la fermeture.
Je décidai de le prendre et de l'étudier plus tard.
L'accès aux terres Dragons étant difficile, je me renseignais également de moyens alternatifs pour nous exfiltrer si la situation devenait problématique. Je pus découvrir à cette occasion, que l'enquêteur Kistuki avait d'autres occupations que ses fonctions judiciaires. Cela donna lieu à un échange fort intéressant.

Enfin après plus de deux semaines, l'expédition menée par le Magistrat d'Emeraude revint mais avec un effectif réduit. Keitaro semblait de bien méchante humeur et Hakamoto se tenait les côtes de douleur. Quelques prisonniers les suivaient dont un attaché et la tête recouverte d'un sac. Point n'était besoin d'être le fin observateur d'une cour Scorpion pour ressentir l'ambiance pesante. Certes les hommes devaient être fatigués et blessés mais le malaise allait plus loin. Parmi les hommes se dressait un ronin de plus de 2m de haut, le visage couturé de cicatrices. Je devais apprendre plus tard que l'homme nommé Manashi avait sauvé la vie d'Hakamoto et en cela, je lui dois reconnaissance.
Hakamoto me lâcha laconiquement que les conséquence de la mission en revenait entièrement au Magistrat.
Plus tard, alors que je lui faisais couler un bain et que je m'efforçais de dénouer ses tensions sans toucher à ses blessures, elle m'avoua que les bandits étaient installés sur un plateau auquel on accédait par un dénivelé. Le Magistrat avait insisté pour mener l'attaque au petit jour. Je ne m'y entends peu en art de la guerre mais je pense qu'une mission de nuit, bien que moins honorable, aurait été plus efficace et moins risquée.
D'autant plus qu'un shugenja (l'homme encapuchoné) se tenait au sommet et accueillit les assaillants par une tornade qui fit dévisser des soldats, les condamnant à une mort certaine. Hakamoto m'indiqua qu'elle avait été blessée par flèche lors de la montée et qu'elle ne devait la vie qu'à l'intervention de ce ronin. Je sentai une réticence à parler de ce moment et je n'insistai pas.
Pendant que je massais mon épouse, Keitaro faisait son rapport.
Très vite notre complicité de couple, Hakamoto et moi revint et nous comprîmes aux bruits provenant de la chambre voisine, qu'une même complicité s'installait entre Keitaro et Hana.
Le daïmyo signifia à Keitaro que le jugement des bandits interviendrait le soir même et qu'il lui appartenait de statuer sur leur crime.
Je proposai mon aide pour l'interrogatoire et l'enquêteur Kitsuki en fit de même. Alors que nous allions interroger ce mystérieux shugenja, l'enquêteur disparut. Je n'en fut pas surpris. Alors que nous cherchions des réponses, lui savait mieux que nous où les trouver.
Je n'eus même pas besoin de me montrer menaçant pour que le jeune homme, du nom de Kazuro, ne passe à table.
Il nous appris en pleurant qu'il avait fait cela pour protéger son village, menacé par les bandits. Non, il ne savait pas d'où venait ses pouvoirs.
Hakamoto nous dit également qu'elle savait d'un informateur que le garçon avait été forcé à lancer le sort, ce qu'il avait fait avec rétissance et qu'il n'était en aucun cas le meneur des bandits.
Je savais comment agir et je devais le faire : une pierre brute comme l'était Kazuro ne pouvait perdre bêtement la vie et, oui, il était la victime de ces bandits mais cela n'était pas le plus important.
Je demandai donc à Keitaro de bien vouloir reconnaître le shugenja demain lors de son exécution et je discutai avec l'enquêteur Kitsuki : une éducation chez les maîtres shugenja Phénix assurerait à cet homme une utilisation raisonnée de ses pouvoirs pour le bien de l'Empire.
A un moment dans l'histoire, un samouraï avait laissé sa parcelle divine se transmettre chez les heimins sans s'assurer des conséquences, cette erreur devait être réparée.
Le lendemain, lors de la pendaison des coupables, le Magistrat d'Emeraude reconnut le jeune traitre qui avait amené ses hommes à une mort par chute. Pour ma part, tous les heimins se ressemblent et si le Magistrat l'a reconnu, qui suis-je pour le contredire ?
L'ambiance solennelle fut le moment choisi par le DaÏmyo Murumoto pour prendre la parole :
"Nous serons présents pendant la guerre.Nous défendrons nos frères.Nous défendrons les Scorpions".
Cette prise de position aurait dû m'envahir de joie mais dans le même moment, nous apprenions que le clan Crabe combattrait, lui, contre les Scorpions.

Ainsi Tagoshi avait dit vrai : nous allions tous être confrontés à des dilemnes. Devrai-je être fidèle à mon clan d'origine ou mon clan d'adoption ? Ecouter les Kamis, mon coeur, la raison ? Mon couple survivra-t-il à cette guerre avant même qu'elle commence ?

La vieille boite retrouvée dans la cache de la chambre de Taïkaro, qui semblait surprendre l'enquêteur Kitsuki lorsque je lui en avait parlé, cette boite que nous avons réussi à ouvrir, contenanit un journal intime portant le sceau de Shosuro. Aurais-je trouvé tout l'or de l'Empire qu'il ne serait pas aussi précieux à mes yeux que ces quelques pages manuscrites.
Revenir en haut Aller en bas
oawx
Délégué



Messages : 96
Date d'inscription : 19/12/2013

L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L5R , des héros inattendus ?   L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Icon_minitimeLun 7 Déc 2020 - 19:33

Cher journal,

Nous venons de finir d'ouvrir la boite casse-tête. En voyant le carnet j'approche mon collier afin d'être sûr que ce ne soit pas souillé. Cela nous a pris une journée entière pour ouvrir ce casse-tête. Et donc cela fait une journée qu’Aru est toute seule. Je cours la rejoindre en m’imaginant tout se qui aurait pu arriver pendant tout ce temps, surtout si elle puise à nouveau dans les kamis de la terre.
 
Au moment où j’arrive à notre chambre, j’entends Aru hurler. L’heimin est surpassé par Aru qui vient de casser un vase. Je lui faire comprendre que ce n'est pas bien, que ce n’est pas parce qu’elle est mécontente qu’il faut tout casser.  Elle a cru que je l'avais abandonnée. Elle a pris peur parce qu'on l'a laissé toute la journée seule avec l’heimin. Mon cœur vient de se brisée.
 
Quand j'accepte enfin le câlin, elle arrive en pleure et je demande alors un thé et quelques gâteaux. Elle s'est endormie mais continue de pleurer. Elle reste accrochée à mon gi et cela me remet un peu de baume au cœur de la voire lovée contre moi. Je prépare quelque chose pour transporter Aru. Et je promets à l’heimin que je vais parler au daïmyo pour le vase qu’Aru a cassé.
 
Nous sommes conviés à manger avec le daïmyo, je vais pouvoir en profiter pour lui parler du vase. Au moment où j’arrive dans la salle, l’ambiance est pesante. Au moins Aru a fini de pleurer, mais elle reste accrochée à mon gi. Au vu de l’ambiance, je vais attendre la fin du repas pour parler avec le daïmyo Miromoto.
Pendant le repas, Hana a des réactions bizarres.

Elle est … maniaque ?!?.
 
A chaque bouchée qu’elle avale, elle remet le riz à plat dans son assiette, elle range ses couverts, …
Je m’approche pour comprendre ce qui se passe. Pendant ce temps-là une discussion se fait entre Ando, Keitaro et le daïmyo Miromoto. Puis Hana arrête d’être maniaque et se met à regarder, je dirais même fixer Ando. Non mais ho quoi ! Elle se permet tout celle-là ! Et devant le daïmyo en plus !!!!!!
Je m’éloigne d’Hana pour ne pas faire une bêtise que je pourrais regretter. Après réflexion, je me demande si elle ne venait pas de baisser sa garde et donc de montrer quelques sentiments qu’elle aurait envers mon époux. Il ne manquerait plus que ce soit réciproque …
 
La fin du repas arrive, et le daïmyo Miromoto nous fais comprendre que notre séjour en terre dragon se termine. Et il quitte la pièce. Je l’interpelle, d’une façon pas très peu courtoise mais néanmoins assez urgente, car il ne faut pas que j’oublie ce que j’ai promis à l’heimin. Pas encore une fois.
 
Une fois dans le couloir, seule avec le daïmyo, je lui présente mes plus plates excuses pour le vase cassé dans notre chambre. Avoir une enfant dans une chambre n’est pas de tout repos et cela à conduit à la perte d’un beau vase bleue avec des roseaux dessiné dessus. A la mention du vase cassé, le daïmyo sort un morceau de papier et précise la couleur ainsi que le motif. Devant mon air interrogateur, il me montre le fameux papier. Je reconnais l’écriture du kami Togashi. Le papier ressemble à la fin d’une lettre. Je suppose donc que les autres faits mentionnés dans la lettre ont bien été réalisé …
 
Après une réflexion de quelques seconde, le daïmyo Miromoto s’excuse d’avoir mis un objet aussi fragile dans une chambre avec une enfant. Et pour s’excuser pour le désagrément engendré, il offre à Aru un collier.
 
Quoi ??????? Mais le monde est en train de tourner à l’envers ?????
 
Le pendentif du collier est un dragon très bien sculpté dans du bois. Il le met directement autour du cou d’Aru car elle ne m’a toujours pas lâché. Ensuite il me dit qu’un samouraï ne meure pas dans son lit, en faisant référence à la futur bataille…
 

Joie, Bonheur et allégresse ….
 
 Une fois parti, la panique me prend et je cours rejoindre rapidement Hana et Ando qui discute encore dans la salle à manger. Ils me voient paniqué, j’essaye de leur expliquer ce qui vient de se passer mais ils ne comprennent pas ma panique. A ma demande, Hana demande aux kamis de l’air si le collier a été béni par les kamis. La réponse est négative. Cependant, elle remarque que le pendentif est plus lourd qu’il ne devrait. Mais il n’y a aucun mécanisme. Encore un souci mineur à résoudre. Cela me calme pour un temps. Ayant toujours Aru sur moi, je décide de me balader dans les jardins pendant qu’Ando part prier. Quelques instants après, un cri déchirant se fait entendre depuis le temple. En arrivant sur place, je vois mon tendre époux en larme. C’est avec difficulté que je retiens les miennes en voyant le désarroi dans ses yeux. Il aimerait me parler. Aru vient de se réveiller et Ando ne souhaite pas qu’elle écoute ce qu’il a dire, donc je me tourne vers Hana et l’implore de garder Aru le temps qu’Ando aille mieux. J’apprends que c’est en priant le kami Bayushi, que la douleur ressentie lui a provoqué ce cri. Toute une discussion s’ensuit, que je ne souhaite pas mettre par écrit, de peur que certains sujets ne deviennent réels. Nous revenons vers le couple grue, et je souhaite leur montrer à quel moment il faut arrêter Aru, quel que soit l’activité. Afin que l’épisode avec les kamis de la terre ne recommence pas. Je ne veux pas revivre ce moment où j’ai failli la perdre.
 
Notre séjour se termine sur ses notes mi-figue mi-raisin.
Juste avant notre départ pour les terres licornes, je prie le kami togashi pour le remercier aussi pour le présent offert à notre fille. Je ne sais pas si ce que j’ai entendu est vrai, ou c’était juste une brise de vent mais un message est passé pendant la prière :
Dragon suspendu

Près du cœur

Protecteur
C’est le cœur un peu lourd et la tête rempli de question que j’entreprends ce voyage vers les terres licornes.
 
Le voyage vers les terres licornes est lourd. Tout d’abord, nous passons par tous les terrains possibles. Mais, et surtout, Ando nous dépeint une « magnifique » image des licornes. Et, ce, durant toooouuuuuut le trajet licorne. Selon lui, ils sont presque considéré comme des barbares MAIS « l’EMPEREUR a dit que ce sont des ROKUGANI ». Ando nous bassine ça toute la journée, durant les trois semaines de voyages.

Finalement, je suis bien contente une fois arrivée devant shiro Ide. Cette ville est ce qu’ils ont de plus traditionnel, et c’est aussi l’endroit où il y a l’apprentissage des Ide.
L’audience se fera dans le château de la grande conjonction. C’est un endroit avec le minimum de défense. Il se trouve presque à flanc de montagne, et il y a des mines dans les forêts.


En traversant le couloir pour être à l’audience avec les daïmyos Moto et Ide, nous « rencontrons » 3 grues. Un doji, un daidoji et une kakita. Et là, je me souviens de la rumeur grue qui circulait en terre phénix. Mon reflexe est de mettre Aru derrière moi. Une fois passé, j’aperçois que le daidoji surveille de près notre cher « magistrat d’émeraude ». Encore des histoires de grue auquel je n’ai pas envie de tendre l’oreille.


Dans la salle,le daïmyo Ide est accompagné d’un jeune Moto. Etrange, le daïmyo est plus vieux ?! Soit il est mort entre temps et nous ne sommes pas au courant, soit il y a une autre explication. Nous nous montrons poli, et le retour est stupéfiant. La politesse des Ide me rappelle notre séjour en terre impériale. J’ai envie de partir d’ici.


Des bruits se font entendre dans le couloir. Le moto se met à sourire. Au son, c’est quelque chose de gros qui arrive, et qui n’as pas l’air de vouloir s’arrêter. J’attrape Aru pour la mettre derrière moi, afin d’être son bouclier. Dans l’action Ando a juste le temps de dévié dela trajectoire, tandis que Keitaro protège Hana en la poussant et donc se met volontairement face à …. Un chien de guerre licorne, qui le pousse de son passage. Le chien se rue vers le moto. Juste derrière arrive LE daïmyo moto. Ce dernier se plain que ça fait 4 jours que les négociations avec les grues ont commencé et qu’il serait temps de repartir. Voyant le désarroi de mes compagnons, je prends la parole, après Ando. Je lui explique qu’il y a méprise car les autres grues ne sont pas venus avec nous et que nous, nous accompagnons le magistrat d’émeraude. Le daïmyo moto se tourne vers moi, sourit et me serre dans ses bras. Puis il remarque, qu’Ando aussi est un crabe et il l’enlace aussi. Je grimace un peu, j’ai peur qu’il ne casse mon époux.


Comprenant que les négociations avec le magistrat d’émeraude ne sont pas encore finies, le daïmyo Moto part avec son chien, mais ordonne à son fils d’être présent pour les négociations. Je reconnais dans le fils la même moue que j’ai depuis plusieurs mois. Une fois le daïmyo moto parti, les « négociations » pourront reprendre.
 

Ando utilise Aru comme excuse pour sortir de la pièce. Quel goujat ! Il me souffle à l’oreille qu’il part négocier avec « le pouvoir » et me dit qu’il me fait confiance ici. Mais il n’a rien compris ! C’est ici qu’il saurait mettre à profit ses talents. Certes le daïmyo moto est prompt à l’action mais n’est pas aussi prompt aux négociations.
 

Le magistrat explique sans préambule, ni fioriture la raison de sa venue. A l’évocation de prise de Ryoko Owari, le daïmyo Ide demande s’il est possible de changer la récompense, à la condition que les licornes font preuve de dévouement dans cette guerre. Le magistrat est un peu décontenancé par cette question. Le Daïmyo lui demande juste un peu de temps pour lui proposer un autre « cadeau ».

 
Nous sortons du château, et un bruit de galop se fait entendre. Je me fais un plaisir de penser que c’est une troupe de cavalier licorne qui arrive en ville. Un premier cheval arrive, avec dessus le daïmyo et Ando ??????? suivi du chien de guerre avec Aru ??????? et ? …. C’est tout ??? Ils se sont amusés sans moi ?????
 
Une fois descendu de son cheval, mon époux se tourne vers, tout heureux de sa sortie et des nouvelles qu’il veut m’annoncer.
-       Aru est heureuse ici, il faudrait la laisser aux licornes !  NAN Mais quoi ??????
-       Des cavaliers licornes vont aider les crabes sur la muraille ? NANI ??????
-       Ce soir on dort en yourte !         ???????
C’est tout pour les nouvelles ? Et il s’étonne que je ne sois pas si joyeuse que ça à leur annonce.

Je crois que le daïmyo a bien cassé mon époux, mais de la manière que j'avais pensé ...

Le daïmyo Moto repart de la salle de conseil furieux et part aussi tôt.
 
Un Ide s’approche de nous, Keitaro et Hana sont revenu de leur prière. L’Ide nous apprends que nous sommes invités à la soirée avec daïmyo Moto. Je hâte d’y aller, mais laisserons-nous Aru avec Hana et Keitaro ? ou avec l’heimin ?
Revenir en haut Aller en bas
Frhejal
Sergent d'Armes
Sergent d'Armes
Frhejal


Messages : 135
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 36

Feuille de personnage
Nom :: Frhejal
Caractéristiques:
CaractéristiquesValeurValeur
FORCEFORCE-2
POUVOIRPOUVOIRDans la moyenne
HABILETEHABILETEMojard

Endurance:
L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Left_bar_bleue6/20L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Empty_bar_bleue  (6/20)

L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L5R , des héros inattendus ?   L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Icon_minitimeMar 15 Déc 2020 - 20:50

Doji, Yoritomo, Hantei ou même Bayushi, J’avoue ne pas savoir auquel d’entre vous m’adresser, aussi mes prières risquent-elles de ressembler une fois de plus à un triste monologue. J’ai probablement passé trop de temps à vous ignorer, ce qui fait qu’aujourd’hui je ne sais comment m’adresser à vous proprement.

Encore une fois, c’est un domaine où le conseil de mon épouse serait des plus utiles, mais encore une fois je me suis débrouillé pour la détourner de moi. C’est à la suite de ce qui s’est passé ce matin, avant que Aru ne se réveille… Non, je dois commencer par expliquer ce que Aru faisait là. Cela a commencé hier, lorsque nos amis Ando et Hakamoto ont accepté une invitation à une fête du Daimyo Moto, ainsi que de passer la nuit dans une yourte. Une yourte ! Quelle idée. Une espèce de grande tente qui sert de demeure mobile aux licornes.

 J’étais encore pensif à la suite des paroles dérangeantes du Daidoji. Je me félicite de ne pas avoir réagi à ses insultes, mais je n’oublie pas ce que j’ai perçu de son attitude : contrairement à ses paroles, son attitude montrait clairement qu’il espérait que je provoque un incident diplomatique, que les Licornes ne se joignent pas à l’empereur et j’en sois tenu pour responsable. Après le fiasco des Dragons et la réponse ambigüe des Phénix, un échec chez les licornes serait la voie directe vers le seppuku. Ce Daidoji me déteste, dois-je y voir une simple réaction à mes échecs, où bien une raison plus profonde ? S’il savait ce que je sais sur sa famille… Où peut-être le sait-il ?
Bref, je ne souhaitais pas risquer ce qu’il semblait espérer, à savoir provoquer l’ire du Daimyo Moto qui semble prêt à monter sur ses grands chevaux licornes pour un rien. De plus, j’imaginais difficilement Hana passer une soirée agréable sous une Yourte. Nous avons donc décidé de ne pas accompagner nos amis, mais plutôt de rester au palais garder leur fille. Hana semble s’être beaucoup rapproché de Aru chez les Dragons, depuis cette étrange histoire de fièvre et de kamis, je pense qu’une soirée garderie avec ce petit ange lui fera du bien. Surtout au milieu de ce dépaysement. Je n’ai pas manqué de remarquer à quel point les … particularités des Licornes semblent assaillir sa sensibilité de Grue civilisée. Je fremis à l’idée de ce qu’elle pensera de moi lorsqu’elle verra les îles Mantes où j’ai grandi.

Sitôt ses parents partis, Aru n’avait qu’une idée en tête : aller jouer. Mais « jouer » pour Aru signifie « Se battre » pour n’importe qui d’autre.  Là a été la première erreur de la soirée : accepter d’emmener la gamine au Dojo. Après les explications de Hakamoto, Hana et moi pensions être capable de repérer le moment auquel il faudrait mettre fin au « jeu ».
En traversant les jardins étranges des licornes, Hana aperçu la Kakita de la délégation grue qui semblait méditer sur un banc, ou plutôt ruminer de sombres pensées. Elle m’a alors faussé compagnie pour aller saluer la Kakita, en m’assurant qu’elle nous rejoindrait dans quelques minutes. Je ne l’ai pas attendue, deuxième erreur. Dès qu’elle s’est éloignée, Aru a commencé à poser ses questions naïves et gênantes. Je ne sais plus comment le sujet en est arrivé là, mais après que je lui ai expliqué qu’il fallait réfléchir avant d’agir (conseil que j’ai moi-même du mal à appliquer), la gamine m’a répondu du tac au tac « Comme toi avec tata Hana, vous réfléchissez beaucoup c’est pour ça que vous ne vous parlez pas ?».
Non mais de quoi je me mêle ? Oui, bon, on ne parle pas autant que Ando et Hakamoto, certes. En fait on alterne plutôt entre des petites périodes de malaises, ponctués de quelques moments intenses entrecoupés de beaucoup de … rien.

Arrivée au Dojo, la petite s’est précipitée sur le bukken, j’ai dû la reprendre pour qu’elle fasse son salut au dojo proprement. Puis nous sommes mis en position, et j’attaquai. Peut-être étais-je encore trop perdu dans mes pensé, ou trop agacé suites aux réflexions de la demi-portion, aussi ai-je attaqué avec un peu trop de force, troisième erreur. Elle a durement riposté, et j’ai probablement manqué le moment où elle est allée puiser dans ses ressources interdites. Si Hana avait été là, elle aurait probablement arrêté le combat à temps. Mais j’ai machinalement cherché à désarmer l’enfant, et sa contre-attaque m’a valu une douleur intense aux côtes, et j’ai entendu un craquement.
En partie parce que j’avais mal, et en partie parce qu’il fallait que la petite réalise la force de son coup, je me suis laissé tomber à taire en me tordant de douleur. Aru laissa tout de suite tomber son bokken en pleurant, persuadé qu’elle était d’avoir presque tué Tonton Keitaro. A cet instant Hana est arrivée en courant dans le dojo, et, voyant son époux à terre et Aru en pleurs, a jugé que l’urgence était de prendre Aru dans ses bras. Et elle a eu raison, car la petite avait de la fièvre. Hana pratiqua un sort ou je ne sais quoi, et je la vis grimacer de douleur en incantant. Quand Aru sembla aller mieux, Hana prit alors quelques instants pour me lancer un sort de soin qui fit me claquer les os dans la poitrine. Je m’en suis donc sorti avec quelques bleus. Au moins l’envie de se battre était passée à Aru pour un moment. On lui a promis de ne rien dire à sa maman : Notre petit secret… fille d’un ancien scorpion, je me demande combien de petits secrets elle a déjà entendu…
Le reste de la soirée fut sans incident : un peu de Koto, de cours de rythme, puis l’heure du coucher après que les voisins eurent manifesté leur désir de silence.
 
Et j’en viens donc à l’événement du matin :  un coin de couverture qui m’atterri dans la figure, et le chuchotement de mon épouse qui semble me rouspéter. J’ai compris son courroux en constatant que j’étais nu, et mes vêtements éparpillés dans la pièce. La petite Aru a dormi entre nous, et elle était encore à moitié endormie dans les bras d’Hana, qu’elle appelait « Maman » dans son sommeil. C’est la première fois qu’un enfant l’appelle ainsi, je crois. Ibuki donnait plus dans le « Mère » ou « Honorable génitrice ».
Je me rhabillai rapidement. Il faudrait que j’essaie de comprendre la cause de ce genre de phénomène. Ce n’était pas la première fois que je me réveillais en mauvaise posture de cette manière.

Lorsque Hakamoto et Ando revinrent récupérer Aru, nous leur avons indiqué dans un premier temps que tout s’était bien passé… Puis une fois que Ando a emmené Aru, nous avons fait à Hakamoto le récit de ce qui est réellement arrivé. Je me suis excusé de ne pas avoir su arrêter le combat à temps, voire même de l’avoir commencé. Hakamoto semble avoir pris la chose avec calme, elle nous a dit se préparer à avoir une discussion « d’adultes » avec sa fille de deux ans.
 
Vénérables Kamis, cette histoire de nudité matinale semble être une anecdote comme une autre, c’est pourtant l’événement qui m’a tourné dans la tête toute la matinée, pendant que Hakamoto faisait un court récit de leur soirée. J’ai vaguement entendu dire qu’un curieux alcool orange coulait à flot sous la Yourte (Hana m’a lancé un regard en coin à la mention de ce « Chatsarganii juus», un regard qui voulais dire « tu vois, si tu y étais allé on t’aurai retrouvé sur le toit du palais avec un mal de crâne»).
J’ai à peine prêté attention à la mention d’un combat au corps à corps avec l’épouse Utaku du Daimyo Moto, ou d’une partie de Go avec un Shugenja Iushi.
 
 
Un peu plus tard les Hida sont partis faire une balade à cheval, et Hana et moi nous sommes mis en route vers un petit temple. Je ne voulais pas qu’elle pense encore que je m’amuse à lui faire le « coup du monsieur tout nu », et ce en présence d’une gamine en plus… D’autant que je me souvenais encore des sinistres conséquences de la fois où, à peine mariés, ce genre de réveil l’avait perturbée au point de la faire prier malgré les avertissements qu’elle avait reçu… C’est pourquoi j’ai décidé d’aborder le sujet un bon coup. Pendant nos prières, elle en a alors profité pour essayer de percevoir si quelque chose clochait chez moi.
Comme elle me l’a expliqué plus tard, elle a ressenti comme un déséquilibre me concernant en rapport avec un des royaumes spirituels, celui des Sakkakku. Une fois sa prière achevée, elle s’est relevée naturellement, mais… Elle a marché sur un pan de ses vêtements, tirant sur le tissu et dévoilant bien malgré elle ses courbes délicates. Bien qu’elle se soit empressée de refermer son gi, et malgré ma pauvre tentative de servir de paravent, les murmures outrés se sont immédiatement fait entendre dans le temple, et alors que nous nous empressions de sortir, nous avons aperçu dans l’assistance le visage choqué du Doji de la délégation grue.
 
Le milieu de la journée est ensuite arrivé, et deux mots me sont parvenus. Le Daimyo Ide souhaitait me faire part de sa contre-proposition, et le Doji souhaitait rencontrer le Magistrat d’émeraude. J’ai décidé de rapidement rencontrer le Doji, dans l’espoir d’avoir quelques nouvelles des terres Grues, mais surtout de vérifier les énormités que m’a raconté le Daidoji récemment,  et également d’avoir un avis préalable à ce qui serait acceptable dans tout ce que le Ide risquait de proposer.
A moins que la conversation ne tourne autour de ce qui s’est passé le matin même au temple. Quoiqu’il en soit, j’ai proposé à Hana qu’elle soit présente. Si le Doji avait une remarque à faire, qu’il ait la décence de le faire en face.
 
Le Doji est arrivé en compagnie des deux autres Grues. Pendant la conversation, il a pris grand soin de ne pas regarder en direction de Hana. Tant mieux, il en a déjà bien assez vu d’elle. Elle lui a bien rendu son absence de regards, même lorsqu’ils s’adressaient la parole l’un l’autre.
Les politesses du Doji m’ont semblées sincères. Il m’a informé que sa délégation est juste venue rappeler aux licornes leur dette centenaires, sur ordre de la daimyo Doji, afin de faciliter nos négociations. Mes échecs ont été remarqués, et « on » s’inquiète de la possibilité d’un nouveau fiasco, d’où leur présence. J’en ai profité pour signaler la présence d’un scorpion lors de notre arrivée chez les Dragons, comme si cela pouvait expliquer mon échec.

 Son ton sincère me rassure par rapport à ce qu’a laissé entendre le Daidoji. Ce dernier semblait me fixer en biais durant tout l’entretien. Pour ce qui est d’obtenir des nouvelles des terres Grues, j’en suis resté sur ma faim, puisque cette délégation était habituellement stationnée sur des terres impériales, et n’a pas remis les pieds en terre Grue depuis des années.
Lorsqu’ils sont sortis de la pièce, le Daidoji continuait de me fixer, jusqu’à ce que la Kakita le rappelle à l’ordre d’une toux discrète.
Nous avons pris congé afin de nous présenter devant le daimyo Ide. Je laissai le choix à mes compagnons de m’accompagner voir le daimyo. Sans surprise, Hakamoto a choisi de ne pas se joindre à nous. Je ne sais pas si c’est son côté crabe qui la fait fuir les palabres, ou bien si elle ne se sentait pas la bienvenue, vu le nombre de fois où nous lui avons fait entendre que sa franchise n’était pas un atout pour ce genre de situation… Elle a décidé d’emmener Aru se balader en direction des Yourtes.

Le Daimyo Ide nous a alors informé du souhait des licornes : Un monopole sur les marchandises Gaijin en provenant des terres brûlées. Je n’ai pas vu d’obstacle à cela, mais il me manque peut-être des éléments. Je jettai un regard à Ando, qui pris alors la parole pour évoquer les plantes exotiques des jardins. Exotique comme la culture Gaijin, ajoute-t-il, et que les licornes sont probablement le clan le plus aptes à échanger avec eux et les comprendre. D’autres clans mineurs ont ce rôle, mais ils n’ont pas le prestige du clan de la Licorne. Le Daimyo propose des émissaires Ide pour faciliter les contacts avec les Gaijin.
Je dois dire qu’après avoir écouté des réactions de Phénix, de Dragons et de Daidoji concernant les Gaijin, cela m’a fait du bien d’entendre un clan aborder le sujet sans pincettes et de façon pragmatique. 

Pendant que je posais le pour et le contre de leur proposition, Ando a pris la parole sur un sujet dont je n’avais pas connaissance. Le daimyo Moto aurait promis un renfort de cavaliers aux crabes, mais les Licornes seraient revenues sur sa promesse. Le Doji lui a alors répliqué que cela aurait impliqué de traverser les terres impériales, ce qui aurait été très mal avisé… Le ton sembla se durcir entre Ando et le Daimyo. Ando était clairement affecté par le revirement d’engagement, mais le Daimyo ne s’est pas laissé désarçonner. Un émissaire a été envoyé, et tout serai fait dans les formes, et il n’y avait rien de plus à ajouter.
La conversation en est restée là. Le daimyo m’a alors demandé ma réponse. J’ai accepté sa demande, et je vais donc devoir en informer l’empereur.

Je pensais que  le moment difficile de la journée était passé, mais à la réflexion c’était probablement un des moments les plus sereins. Pendant que Ando et Hakamoto partaient se promener à cheval avec Aru, Hana a cherché à en savoir plus sur les Sakkakku. Elle a surtout découvert qu’on ne sait quasiment rien d’eux. Ce sont des esprits farceurs, et tous ceux qui ont tenté d’en apprendre plus sur eux se sont exposés à d’incessants tours de malice. Quand Hana a finalement évoqué la possibilité d’un exorcisme, j’ai pensé qu’il lui faudrait peut-être plus de détails… Selon moi les mauvais tours des Sakkukku sont la conséquence de mes années d’impiété.

Je revois encore la scène.

-------------------

Je commence par lui dire qu’avant de la connaître, je n’étais pas très… pieux. Elle lève un sourcil. Jusque-là, je ne pense pas que j’ai dit quoi que ce soit qui la surprenne : comparé à ce qu’elle a dû vivre au temple, n’importe quel samouraï doit sembler assez peu croyant… Mais j’insiste. Quel idiot. Je lui reparle de la mort de mes parents, du fait que j’en ai blâmé les kamis. Son expression devient de plus en plus neutre.
Je vois défiler les émotions dans les doux yeux d’Hana. L’incompréhension que je lisais au début fait place à l’incrédulité, puis à l’étonnement, puis à l’effroi.
-Tu n’avais jamais prié ? 
-Non. Mais ça a changé depuis que tu m’as ramené d’entre les morts… J’ai compris mon erreur à ce moment-là... Toutes mes prières ont été sincères depuis.
L’effroi a été balayé de ses yeux pas la déception, mais immédiatement chassée par une vague de colère naissante. Je devine qu’elle revoit toute notre vie commune à rebours, chaque jour et chaque parole sous une nouvelle lumière, plus grise, plus sombre, plus triste.
-Toutes les fois où je t’ai parlé de mes rêves, des Kamis, tu t’en moquais ? Et quand je priais aussi ?
Je me mords les lèvres. Elle va remonter plus loin dans ses souvenirs…
-Comme en terre crabe ? Tu pensais que j’étais tout juste bonne à vous ralentir avec mes prières alors que vous n’auriez jamais trouvé la piste sans les kamis !
Son regard se trouble. Elle continue la liste des reproches…
- Et Pendant que je m’usais les genoux au temple, tu pensais que je perdais mon temps ? Tu te rends compte du nombre de fois où j’ai prié les Kamis de veiller sur toi !?
Je ne parviens plus à lire les émotions qui se bousculent dans ses yeux, car elles sont maintenant noyées sous les larmes.
-Note mariage ! Tes vœux ! Tu n’étais même pas sincère pour ÇA ? Par les Kamis !! Est-ce qu’on est seulement vraiment mariés, espèce d’apprenti Gaijin ! Absolument toutes les fois où on s’en est remis aux Kamis c’était du flan pour toi ?  Les prières ? Les signes ? Les duels !

Un silence mortel se fait, puis elle formule la pensée horrible qui vient de lui venir à l’esprit.

-Tu ne croyais même pas aux kamis quand tu t’es battu pour Ibuki.


Ce n’est même plus de la colère, je crois que même son indignation a jeté l’éponge. Sans un mot de plus, elle se dirige vers la porte.
Je l’ai retenue par le bras pour la supplier de me pardonner, essayer de lui assurer que j’ai été sincère depuis. Mais je vois bien à son expression que cette dernière année ne suffira pas à effacer tout ce qu’elle vient de comprendre.
-Je dois aller prier.
-Je peux prier avec toi ?
Elle hausse les épaules.
- … Si tu veux.
 
-------------------


Et voilà Ô Kamis, C’est tout... Il va encore se passer une éternité avant que la tension ne retombe.  Une fois de plus je me fais rattraper par mon inconséquence, et mon épouse en paie les frais.
Le bon côté, c’est que je pense avoir épuisé la liste de sujets susceptibles de semer un plus le chaos entre Hana et moi.


*****************

La séance de prière est de courte  durée, car le Daimyo Ide a fait circuler une invitation à diner le soir même, sans possibilité de refuser. J’ai vraiment hâte que cette journée soit finie.
 
La salle de banquet est bondée. Le daimyo Moto semble avoir du mal à tenir en place, mais sa femme le tient à l’œil, un peu comme Hakamoto qui garde Aru prêt d’elle.  Aru pour sa part préfèrerai aller jouer avec l’énorme chien de guerre, Aka, qui gambade entre les tables. Hana est silencieuse, clairement elle n’est venue que pour faire bonne figure. Après le plat principal le Daimyo Ide se lève pour parler, un silence de mort se fait immédiatement


-Nous sommes parvenus à une conclusion après discussion avec le Magistrat d’émeraude, dit-il en indiquant ma direction.
Tous les regards se tournent vers moi, sauf un. Consterné, je vois une scène se jouer entre le chien de guerre et le Daidoji. L’animal s’énerve, grogne et se jette sur le samouraï en lui mordant le bras. En entendant les cris, tous se retournent et voient le Daidoji lutter avec Aka sur lui, avant de lui enfoncer plusieurs coups de katana. Le chien fini par s’écrouler, mort, et le bras du Daidoij est en pièces.
 
Alors même que le Daimyo Ide allait annoncer que les licornes allaient suivre l’Empereur, un samurai Grue a tué l’animal préféré du Daimyo Moto, sous l’apparence de la légitime défense. Et je suis le seul à l’avoir vu provoquer l’animal.

Ô Kamis, quelle journée de merde.
Revenir en haut Aller en bas
Béli
Petite Argentière
Béli


Messages : 37
Date d'inscription : 20/06/2015
Age : 30
Localisation : le mans

L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L5R , des héros inattendus ?   L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Icon_minitimeLun 28 Déc 2020 - 23:36

Texte écrit par KAKITA Hana


En terre licorne dans la ville de Shiro ide repas du Daïmyo ide 

Keitaro m'a avoué son incroyance…

Alors que le milieu de repas ce fait, je n’ai pas d’appétit ce soir… Le Daimyo Ide commence à prendre la parole, quand des cris de douleur retentissent dans la salle du repas avec le son d’un objet contendant rentrer dans de la chair puis quelques grognement suivie de couinement, un samurai Grue a tué Aka, le chien du Daimyo Moto. 

Est-ce un coup du mauvais sort ? Est-ce les Sakaku qui s’amusent encore ? Pourquoi tuer ce chien ? Pourquoi pendant le repas ? Pourquoi le Daidoji ? Pourquoi Aru pleure ? 
Le Daïmyo MOTO se lève et marche sur les tables d’un pas énervé en direction du Daidoji.
Le bras gauche du Daidoji est ensanglanté… Cela me rappelle la mort de Keitaro… La vue du sang me fait peur et la, il coule à flots s’en comté le sang de la pauvre bête morte. Les deux autres Grue qui l’accompagnaient son horrifier. J’aperçois Aru sur le corps d’Aka, la petite est recouverte de sang… La Kakita s’interpose entre le Daïmyo MOTO et le Daidoji. Quand le Magistrat d’émeraude donne l’ordre de ne plus bouger au nom de l’empereur ! Malgré l’ordre, Ando se dirige vers Aru couverte de sang, le Daïmyo MOTO met d’un revers de la main la Kakita au sol. Hakamoto hurle « STOOP ! » Le Daïmyo à l’air de plus réagir aux paroles d’Hakamoto cas celle du magistrat…
De là ou je suis, je vois toute la scène, quand le Daïmyo a frappé la Kakita le Daidoji s’est énervé, donc ? Ressent-il quelques choses pour elle, ou est-ce autre choses ? 
Alors qu'Aru est en pleure de tout son petit être, je perçois quelques choses d’étrange et je ne suis pas la seule à le ressentir le Shugenja IUCHI aussi, les larmes me montent aux yeux la scène deviens trouble, mais entendre les pleurent d’Aru me déchire le cœur. Je reste statique, j’entends la voix d’Hakamoto, mais ne distingue pas correctement ses paroles.
Le magistrat d’émeraude demandes à la salle que ceux qui ne sont pas concerné directement par ce qu’y vient de se passer quitter la pièce. Ando a récupéré Aru dans ses bras ces vêtements son tacher de sang. Le Daïmyo, moto a l’air énervé, il rengaine son wakisashi et met un énorme coup de pied dans une table qui se renverse. Hakamoto me regarde d’un air plein de compassions et me fait signe d’approcher, un peu perdu dans tout se remue ménage, je me lève doucement et commence à me diriger vers elle, mais au même moment le Daidoji se redresse saisie son wakisashi met son bras valide au-dessus de sa tête pointe de larmes en direction de son corps… 
Il veut se faire seppuku !!! 
Le magistrat crie « STOP ! » Je m’arrête donc de marcher et Hakamoto s’interpose pour éviter un second bain de sang qui je ne sais pas si j’aurais pu le supporter. Le Dôji qui était de marbre jusqu'à présent passe aux rouges colères et se lève en direction de son compatriote suicidaire avant de jeter un œil au magistrat d’émeraude. Ando éloigne la pauvre petite Aru de l’animal mort… 
Le Daidoji, lâche son wakisashi, il abandonne tout honneur, la scène est plus que choquante la Kakita est effarée, je pense que tout le monde l’est…
Le Daïmyo MOTO dit a son shugenja que la blessure n’est pas mortel et qu’il n’y a pas besoin de le soigner.
Le Magistrat d’émeraude prend la parole : « Hana pourrait, tu soigner le Daidoji ?! »
Je lui réponds en faisant un signe de la tête et me dirige vers celui-ci pour exécuter l’ordre du magistrat, je m’approche du Daidoji s’en un mot, me met en position seiza en observant la blessure, je me rends bien compte quelle est mortels quelques minutes de plus et il pourrait bien y succomber, je commence mon incantation le plus rapidement possible, un grand craquement se fait entendre suivis d’un cri de douleur, je reste de marbre et me relève en m’éloignant de lui.
Des samouraïs IDE entre avec des fers et commence à le menotter. Les discutions s’en suives, je ne bouge pas de ma position, je ne me sens pas très alaise avec tout ceci, être chez les Licornes… Tout ce sang, le Daidoji ferrés, la révélation de mon époux, la pauvre Aru en pleure… Je préfère me faire la plus discrète possible.
Ando et Aru sortent couverts de sang. Hakamoto se dirige vers les Licornes pendant que le Magistrat suivi des deux Grue restant emmène le prisonnier avec les samouraïs Licornes.
Je n’ai plus rien à faire ici et me diriges vers la sortie pour rejoindre mes appartements. 
Une fois que Keitaro eu terminé, il me rejoignît dans nos appartements.
Direction la « cellule » du Daidoji pour vérifier certaines choses avec Keitaro, j’essaie de voir s’il est relié spirituellement à des esprits, mais apparemment il n’en est rien. La discutions tourne vite vers le sujet Kakita puis il me confit un papier plié a lui donnée. Une fois la discutions terminer, je dis à Keitaro que je dois aller voir la Kakita pour lui donner le mot.
Arrivée devant les appartements, je m’annonce, elle vient m’ouvrir au bout de quelques instants la chambre est sens dessus dessous, la Kakita n’est pas vraiment présentable, mais je lui dis que Daidoji ma donnée un mot pour elle, il n’est pas cacheté, mais cela n’a pas l’air important a ses yeux.

De retour dans mes appartements, je commence à écrire une lettre à mes parents pour prendre de leurs nouvelles, maman à déjà du accoucher mais je n’ai aucune nouvelle et avec la guerre qui se prépare je m’inquiète pour eux, surtout aux vus de mon dernier passage à la maison…


Dans la nuit, nous sommes réveillées par un hurlement, aucun doute ça vient de la chambre d’à côté et je reconnais très bien la voix d’Hakamoto, s’en vraiment réfléchir, je me lève et me dirige vers la porte de sa chambre, je frappe doucement à la porte en m’annoncent, pas de réponse… Je re-ffrappe et prévient que je vais rentrer, mais Hakamoto viens m’ouvrir, je lui demande si tout va bien, elle me répond qu’elle a fait un mauvais rêve et qu'elle voudrait que l’on discute, mais a ce moment la Keitaro viens vers nous et nous apercevons Ando qui arrive de l’autre coté du couloir, Hakamoto me fait comprendre qu’il vaut mieux pour tout le monde allez se coucher, au même moment Keitaro me prend délicatement la main, ce qui me fait sursauter, depuis sa révélation les contacte verbaux et physiques sont très absent … Nous retournons nous coucher et Keitaro glisse sa main sur ma taille puis me dit : « Journée de merde… ! » Je lui saisie la main et la serre, quelques larmes m’échappes s’en un bruit.

Au petit matin, la Kakita n’est pas présente au repas, je me précipite directement en directions de ses appartements accompagné d’Ando qui se propose de m’accompagner. Elle n’est pas présente, le décor est le même que la veille, mais avec cette fois-ci un papier bien en évidence… 
Qu’ai-je fait ? Je me précipite en direction de la cellule du Daidoji quand Ando me dit qu’il a oublié qu’il devait aller garder Aru, je lui dis que ce n’est pas grave qu’Aru est plus important.

Arrivés devant la « cellule », les gardes MOTO sont légèrement blessés, quelques coupure légères, la Kakita est enchaîné, avec des bleus et poussiéreuse, le Daidoji est dans le même état qu’elle, Hakamoto est déjà présente avec Keitaro …
Revenir en haut Aller en bas
Iliakou
Légende vivante
Légende vivante
Iliakou


Messages : 908
Date d'inscription : 03/09/2014
Age : 58
Localisation : Le Mans

Feuille de personnage
Nom :: Père Ephraïel
Caractéristiques:
CaractéristiquesValeurValeur
FORCEFORCE7
POUVOIRPOUVOIR7
HABILETEHABILETE6

Endurance:
L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Left_bar_bleue6/10L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Empty_bar_bleue  (6/10)

L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L5R , des héros inattendus ?   L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Icon_minitimeSam 2 Jan 2021 - 13:09

Je ne contrôle rien et je déteste ça. Rien ici, à Kyuden Idé, ne semble se dérouler comme je le souhaiterais. Les Licornes sont décidément bien différents du reste des clans. Le commun de leurs samouraïs est grossier, voir injurieux et sans subtilité mais leurs courtisans Idé se révèlent plus rusés et retors que je ne l'envisageais. J'ai montré trop d'impulsivité envers le Seigneur Idé et celui-ci refuse les excuses que je lui ai présenté par courrier ainsi que de me recevois sans la présence de mon épouse. Le Daïdoji responsable de la mort d'Aka n'est pas l'agernt Scorpion que je pensais. Et pour couronner le tout, les vieux démons du commérage me reprennent (sans doute l'ennui de cette cour) et je fais inutilement souffrir mes proches.
J'arrivai donc bon dernier de notre délégation aux barraquements de bois qui servaient de geôles au samouraï Daïdoji. J'y trouvai le Magistrat d'Emeraude, Hana, mon épouse, le conseiller Doji et quelques samouraïs Motos égratignés, goguenards. La garde du corps Kakita avait retrouvé son... amant en prison. Tous deux portaient les marques d'un passage à tabac en règle. Aux questions posées par le Magistrat, les samouraïs Licornes répondirent qu'ils durent mettre en prison la bushi Grue qui avait tenté de libérer son compagnon. Celui-ci se montrait résigné et pourtant quelle assurance il dégagait. Non contents de mentir sur leurs actes sur les Grues, les Motos commencèrent à faire des allusions moins que subtiles sur ce qui s'était passé la veille au temple. Je dois bien le confesser avec une certaine honte, j'avais largement contribué à ce que cette mésaventure tombe dans les mauvaises oreilles.
Les esprits commençaient à s'échauffer et le ton montait. Je décidai, pour faire avancer les choses et éviter qu'on ne prête trop d'importance à la muflerie des Licorne, de proposer mes services d'avocat pour les deux Grues ce qui laissa les personnes présentes interdites à commencer par les prévenus et leur chef.
Et pourtant, est-ce si étonnant que je souhaite les aider ? Certes, les querelles entre Clan de la Grue et Clan du Scorpion ou du Crabe ne me place pas en tête de liste des avocats auquels il pouvait s'attendre. Cependant, je sers et j'ai toujours servi l'Empire et ses valeurs. Voir ainsi deux Samouraïs mis en prison, l'un pour avoir tué un animal, soit-il le chien d'un Seigneur Moto, et l'autre, pour avoir porté secours au premier me paraissait contraire à l'ordre céleste. Je plaidais donc pour que la Kakita soit relâchée sur le champ et pour que le seigneur Moto demande une simple compensation pour la mort de son animal.
Daïdoji-san ne reçut pas avec enthousiasme ma proposition de représentation. Par-delà une éventuelle hostilité envers mes origines, il semblait vouloir en finir et attendait juste un jugement, du Daïmyo Licorne ou du Magistrat. Une résignation qui ne manqua pas de m'étonner. C'est lors de cet entretien en tête à tête que je fus convaincu qu'il n'était pas l'espion du clan Scorpion que j'avais imaginé.
La Kakita m'expliqua qu’elle s'était rendue à la prison durant la nuit pour savoir comme allait son compagnon et qu’elle avait vu les Motos le rouer de coups. « Pour s’assurer qu’il était simplement endormi ». Elle l’avait défendu et avait dû se battre mais en retenant ses coups.
Keitaro demanda alors au Daïdoji pourquoi il a provoqué l’animal. Cette affirmation changeait la donne. Il ne s'agissait plus de défendre un Samouraï attaqué par une bête féroce mais un Samouraï qui avait manqué aux règles de la courtoisie en tuant délibérément l'animal de son hôte. Cela, cependant, n'enlevait rien au fait qu'on avait enfermé un Bushi comme un vulgaire bandit alors que le codes du Bushido ne réclamaient qu'un dédommagement ( et certainement l'inimitié à vie du Seigneur Moto).
Le Samouraï réfuta cette accusation. Ni le courtisan Doji, ni la duelliste Kakita ne semblaient comprendre de quoi il s'agissait. Hakamoto, quant à elle, ne paraissait pas troublée par ses nouveaux faits et avoua s'en être doutée. Le magistrat continuait à développer son accusation, affirmant qu'il avait vu le geste.Il finit par demander son acte de la veille avait un rapport avec son changement de comportement décelé depuis plusieurs mois. Bien sûr, il n'eut pas de réponse.
Hana s'en mêla se lançant dans un grand discours pour l'inciter à parler afin de comprendre son geste. Bien mal lui en pris. La réponse fut un rire du Daidoji qui n'hésita pas à revenir sur le départ d'Hana du Temple Doji et celui Sakura, ensuite.
Le Magistrat d'Emeraude demanda la libération de la bushi Kakita. On lui remit les clés de façon fort discourtoise mais nous commençions à nous habituer au manque flagrant de courtoisie des bushi Moto. Pour ma part, je décidai de rentrer au Palais avec elle, pensant obtenir des révélations sur le chemin mais c'était sans compter sur la présence du courtisan Doji qui couvait la Kakita comme un chaperon. Tout juste appris-je que le Daidoji avait changé de comportement de manière légère mais sûre, il y a quelques semaines. Il est devenu plus distant moins ouvert à son environnement.
Serait-il victime d’un chantage ? Fait-on pression sur lui ?
Le magistrat resta à parler avec Hakamoto.je compris qu'ils devaient rencontrer le seigneur Idé dans la matinée. J'espérais que la lettre que je lui avait adressée me permettrait également de le rencontrer afin de chasser les tensions qui s'étaient établies entre nous à notre dernière audience.
Arrivée peu après moi dans mon appartements, Hakamoto m'apprit qu'elle avait obtebu une audience avec le Seigneur Idé (elle).
J'appris plus tard qu'Hana était restée devant la prison et avait été la victime des collibets des samouraïs Moto et qu'elle avait été défendue par le prisonnier qui s'était fait rembroué pour cela.
Les murs en papier des châteaux rokugani laisse peu d'intimité : qu'un silence se fasse et les voisins ne peuvent qu'entendre vos confessions. C'est ce qui est arrivé ce matin-là. Hana et Keitaro commencèrent à parler d'une grotte au coeur du Temple Doji et réalisèrent vite que je pouvais malencontreusement entendre leurs paroles. Ils m'invitèrent donc à les rejoindre. Hakamoto revint de son audience avec le Seigneur Idé peu de temps après : l'heure des révélations était arrivée.

C'est Hakamoto, tout juste revenue de son audience avec le Seigneur Idé, qui ouvrit les discussions. Elle nous apprit que le Seigneur Idé était très désappointé de l'absence du Magistrat d"'Emeraude à l'audience qu'il lui avait accordé. Elle ajouta sans ambages que depuis notre dernière rencontre, il ne souhaitait pas me voir en l'absence de mon épouse. Ce fut là une mortification que je tentai de masquer à mon entourage. Je saurai me souvenir de l'affront qu'il m'a fait.
Keitaro nous révéla ensuite que le Daidoji lui avait affirmé, alors qu'il l'interrogeait, qu'il n'avait pas agit contre le Magistrat et semblait sincère.
Mais alors, à qui aurait-il obéi ?
Keitaro nous dit également qu'il connaissait le moyen de pression sur la famille Daidoji : une lettre cachée dans une grotte (celle-là même dont il parlait avant de m'inviter à me joindre à leurs réflexions). Il resta cependant évasif quant à son contenu.
La grotte abritait également une lance irradiant un sentiment de souillure. Cette lance, appartenant à la famille Daidoji, a été volé et le lendemain, la meilleure amie de Hana, Sakura, était partie.Nulle besoin pour moi d'user de ma formation de courtisan pour comprendre qu'Hana et Keitaro cachaient l'essentiel de leurs informations.
Par je ne sais quelle association d'idée, Hana nous avoua avoir failli étouffer le garde Motode la prison et nous montra ses mains ensanglantée. De la maho ! Hana avait utilisé de la maho ! Et Keitaro ne semblait même pas s'en émouvoir ! En fait, il le savait déjà. Il ne fallut pas biuen longtemps à Hakamoto pour reprendre ses réflexes Crabes et agiter son médaillon de jade sous le nez.
Ce fut alors au tour d'Hakamoto de nous faire part de ses cauchemars et de la langue interdite qu’elle parle.
Avant même que nos amis ne puissent réagir, le Seigneur Moto fit son apparition en écartant vivement la porte.

"Je sais ce que je veux comme compensation", nous dit-il, "je veux..."
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 115%; background: transparent }
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 115%; background: transparent }
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 115%; background: transparent }
Revenir en haut Aller en bas
oawx
Délégué



Messages : 96
Date d'inscription : 19/12/2013

L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L5R , des héros inattendus ?   L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Icon_minitimeLun 1 Fév 2021 - 18:39

Alors que des révélations se faisaient de la part de nos grues adorées, le Daïmyo Moto entra brusquement dans la pièce.
 
-        - Je sais ce que je veux comme compensation !


-        - Pardon, je crois que je vous dérange Magistrat. Et puis en fait je n’ai pas besoin de vous pour l’obtenir.
 
Et il s’en va sans autre préambule. Le magistrat se met à sa poursuite et je lui propose mon aide, en espérant avoir une réponse positive à ma requête.
 
Nous arrivons proche du Daïmyo et nous lui demandons ce qu’il compte faire. Il nous apprend qu’il souhaite tuer la famille de ce Daidoji, car ce sont les conventions qui veulent cela lors d’une vendetta. Cependant le magistrat trouve cela inapproprié pour la perte d’un chien, même aussi proche de la famille soit-il. Je propose alors que le Daidoji pourrait être en otage chez les licornes afin d’améliorer la compréhension entre les deux clans et de limiter les pertes inutiles. Pendant les secondes de silence qui ont suivi ma proposition, je me demandais si je ne venais pas de faire une bêtise diplomatique, car ni le magistrat ni le Daïmyo n’a ouvert la bouche pour répondre à cette proposition pendant plus d’une minute.
Donc à la fin de ce temps, qui parut duré une éternité, le Daïmyo Moto approuve ma proposition qui sera la récompense du duel qu’il gagnera …. Le Daïmyo s’en va certain de sa réussite. Mais j’ai peur qu’il n’attende pas longtemps pour le duel. Je conseille au magistrat d’aller voir le Daïmyo Ide pour essayer de raisonner un minima le Daïmyo Moto afin que le duel se passe dans le meilleur des auspices pour les deux participants.
 
Nous annonçons au Daïmyo Ide ce qui s’est passé avec le Daïmyo Moto. Il nous apprend qu’il au courant pour la magie peu conventionnelle d’Hana. Il semble surpris que je puisse accepter cela. Il a fait en sorte que ses hommes ne dispersent pas la rumeur. Il nous dit qu’il ne peut pas vraiment raisonner le Daïmyo Moto mais pour que le duel se passe au mieux il vaudrait mieux soigner le Daidoji et faire le duel le lendemain matin. Je lui souhaite que les kamis lui soit honorable.
 
Une fois cette tâche effectuée, je pars me renseigner sur un sujet personnel qui me tient à cœur. Je m’en vais discuter avec Iuchi. J’essaye de lui parler avec métaphore mais c’est sans compter mon naturel crabe. Suite à un échange d’hypothèse, Iuchi commence à partir en disant que ces hypothèses ne pourront pas être réelles. Un : « J’aurais aimé que cela ne soit pas possible ! » est sortis tout seul et à provoquer un arrêt net dans le mouvement du Iuchi. J’ai dû déballer avec un peu plus de détails ce qu’il s’est passé il y a environ un an. Et les termes « Oni samourai » ont été difficile à sortir. Bref, cette conversation n’a jamais existé et j’aimerais en apprendre plus sur certains mondes spirituels comme le Jigoku. Ce fameux monde d’où provient la souillure et avec lequel Daigotsu est très lié. Une idée a émergé : Et si on « coupait » le lien entre Daigotsu et ce royaume spirituel ?
 
Au petit matin, juste avant le duel nous déjeunons tous ensemble. Le Daidoji semble en pleine forme alors que la Kakita semble sur le point de perdre ce qu’elle a de plus précieux… Au vu des gestes tendre qu’elle a envers lui, j’ai pu remarquer que le Daidoji maitrisait ses gestes pour masquer ses propres sentiments envers elle.
 
Après un silence lourd à l’intérieur de notre groupe de voyage, je les informe des sentiments du Daidoji. Mais les kamis décideront de la suite donc bon. Puis la discussion dérive vers « Pourquoi le Daidoji a-t-il fait ce geste impardonnable ? », mais personne ne semble avoir un minimum de réponse à cette question. Même Keitaro qui avait une opinion sur la question hier, est resté silencieux ce matin.
 
L’heure du duel est arrivée.

 
Hana n’est toujours pas là. Comment peut-elle mettre dans l’embarras son époux dans un moment aussi important ?
Bref, le terrain est préparé et les participants se mettent en place. On voit tout de suite que le Moto ne connaît pas complètement l’art de ce combat. C’est donc le Daidoji qui entame le duel. Cependant les participants semblent du même niveau. Puis ils se rapprochent, J’arrive à voire que le Daidoji se met à parler au Moto mais impossible de savoir ce qu’ils se disent…. A la fin de leur discussion, le Moto est furax tandis que le Daidoji se laisse tuer par le Daïmyo moto. L’enfoiré ! j’espère qu’il se réincarnera en chien de guerre licorne !
Mais le Daïmyo moto prends la tête du Daidoji et marque ce dernier du sourire de Shinsei. J’ai eu des difficultés à rester stoïque face à cette barbarie. Enfin le Daïmyo Moto s’aperçoit de la supercherie du Daidoji et s’en va encore plus en colère. Le sang s’écoule abondamment de la plaie, et l’on peut voir le mon du magistrat qui roule vers le sang.
 
« C’est terrible c’est affreux. Et ils se moquent de tout. » pourraient penser certains Gaijin s’ils voyaient les mêmes singes qu’une certaine shugenja …

 
Le magistrat se rue vers son mon et je fais de même. Et par une chance provoquée improbable, le mon est dévié de sa trajectoire. Mais emporté par son élan le magistrat tombe, et sa main finit dans le sang du Daidoji et ainsi il « dépurifie » son kimono impérial. Je ramasse le mon et le rend discrètement au magistrat.
 
Le magistrat part discuter avec le Doji, je le suis. Ce dernier est sous le choc tandis que la Kakita est en pleure. Le Doji demande une protection le temps que la Kakita se remette de cette perte. Le magistrat me propose en tant que garde du corps.
 
Comme si je n’étais qu’un bras avec un katana!!!!

Puis il s’en va pour discuter avec le Daïmyo Ide. Ando s’approche alors des grues. Il commence à parler comme un scorpion et je sens qu’il veut entrainer le Doji dans une direction bien précise. A la fin de sa tirade, le Doji commence à reprendre du poil de la bête et remet la Kakita sur pied.
Bien dans ce cas il n’a plus besoin de moi pour le garder en vie. Et je vais cafter au Magistrat cette conversation qui est de très mauvaise augure. Mon époux me dit qu’il s’inquiète pour moi, mais en agissant ainsi il oublie que je vais être en première ligne lors de cette guerre.
 
Je pars ensuite me défouler au dojo pendant une heure, puis je rejoins Aru dans notre chambre. J’aperçois une lettre à destination du Daïmyo Hida écrite par Ando. Il aimerait que je la lise. Je ne le ferais pas. Alors je déplace la lettre pour soit pas trop visible et prends Aru avec moi pour faire une ballade. En partant j’entends Hana en pleure. Je lui tiens compagnie quelques minutes car Keitaro arrive, et je préfère les laisser discuter.
 
C’est l’heure du dîner. Il est possible de remarquer l’absence du Daïmyo moto et de sa femme au repas. Avant que le repas ne commence, le Daïmyo Ide prend la parole. 0 cause de ce qui s’est passé lors du duel ils ne pourront prendre part à la guerre (ouf) pour ne pas mettre les grues en difficultés et ils espèrent que ces derniers feront preuve de leur meilleure qualité qu’est la mansuétude. Cependant, ils connaissent la situation crabe et aimerait aider leur collègues samouraï sur la muraille afin que ceux-ci ne soient pas défavoriser dans cette future guerre.

 
Suite au repas, seuls les crabes sont demandés en réunion avec le Daïmyo Ide. A la réunion il y a le Daïmyo Moto et sa femme, ainsi qu’une belle trace rouge sur la joue du Daïmyo Moto. Ils nous apprennent leur véritable raison de leur aide pour les crabes, raison que je tairais ici. Pour que leur aide soit rapide ils nous demandent de donner une lettre en main propre au Daïmyo Hida. Ce que je ferais. Puis, je me tourne vers Ando pour lui demander de préciser dans sa lettre au Daïmyo Hida notre venue prochaine. Il semble ravi que je sois au courant pour sa lettre. Et la réponse à ma requête sera donnée demain lors de notre départ.
 
Avant que la nuit ne commence, nous préparons nos affaires ainsi que notre voyage vers les terres Mantes. J’apprends que nous passons proche des terres crabes et demande un arrêt d’une semaine pour que je puisse laisser Aru et aussi parce que je dois parler avec mon Daïmyo de toute urgence. Le magistrat accepte. Alors j’écris deux lettres, une pour mes parents et une pour Ayumi.
 
Le lendemain matin, au moment du départ, avec les formalités Ide, ils nous disent que moi et Aru sommes les bienvenues avec Ando dans un futur plus calme.
 
Le voyage jusqu’au port se passe bien. Lorsque nous montons sur le bateau crabe, un samouraï trébuche devant Hana et fais tomber malencontreusement une pierre de jade qu’elle rattrape facilement.
Quelle subtilité !
Je m’en vais discuter avec le capitaine crabe afin que la situation ne s’envenime pas trop. Je lui apprends alors qui nous sommes et il veut bien me faire confiance vis-à-vis d’Hana. Alors qu’Hana et Ando entame un chant (et une musique au koto). Ils se font interrompre par le capitaine et les crabes par un chant de notre clan. Au début je surveille afin qu’ils ne prennent pas cela pour une agression. Voyant qu’Ando et Hana rejoigne les crabes, je fais de même et place le Taiko dans les mains d’Aru.

 
Un soir, pour détendre l’atmosphère, les crabes partagent l’alcool. Afin que le magistrat soit en sureté, les crabes attachent ce dernier au mat, comme ça il peut boire sans s’inquiéter de tomber par-dessus bord. Et pour une fois, Hana veut bien gouter un verre d’alcool. Et ils finissent tous les deux ivre. Hana essaye, toute seule d’aller se coucher mais tombe dans les marches. Keitaro qui tentait, malgré la corde de la rejoindre courais dans sa direction. Au moment ou il repartait pour la rejoindre, je coupe la corde et pris dans son élan il loupe la première marche pour finir sur un matelas confortable et bruyant, selon ses dires.
 
Le lendemain matin, tôt, Ando est réveillé par le capitaine car ce dernier, malgré les préjugés n’a rien à redire sur la beauté du clan scorpion, et il lui montre un magnifique levé de soleil sur son clan natal. L5R , des héros inattendus ? - Page 4 22293311
Revenir en haut Aller en bas
Frhejal
Sergent d'Armes
Sergent d'Armes
Frhejal


Messages : 135
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 36

Feuille de personnage
Nom :: Frhejal
Caractéristiques:
CaractéristiquesValeurValeur
FORCEFORCE-2
POUVOIRPOUVOIRDans la moyenne
HABILETEHABILETEMojard

Endurance:
L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Left_bar_bleue6/20L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Empty_bar_bleue  (6/20)

L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L5R , des héros inattendus ?   L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Icon_minitimeLun 15 Fév 2021 - 18:50

Le soleil se lève tranquillement derrière les terres scorpions. Le capitaine souri tranquillement en les regardant s’éloigner, sans trace de rancœur. Ando reste impassible. Pour ma part j’ai un petit mal de tête dû au verre sans fond d’hier. Je pense que mon épouse doit être dans un état bien pire. La tradition de ne jamais laisser le verre d’un invité vide aura eu raison d’elle… Sa première beuverie, quelle émotion.

Dans trois jours nous accosterons en terre crabe. Je ne pensais pas faire escale plus d’une semaine, mais Hakamoto négocie quelques jours supplémentaires, car elle doit se rendre à Kyuden Hida. Elle a beaucoup à faire, en particulier confier Aru à ses parents.  

Nous discutons avec le capitaine au sujet des clans qui utilisent le fleuve. Les crabes, les Mantes, mais également les grues et les scorpions. Il sous-entend à peine que les Tortues font principalement de la contrebande. C’était autrefois la spécialité de certaines familles Mantes, que le statut actuel de clan majeur ne permet plus de pratiquer. Du moins plus aussi directement.  

Les marins plaisantent du fait que le Magistrat d’émeraude ne soit pas tombé à l’eau, et nous apprenons que c’est Hakamoto qui a coupé la corde, provoquant ma chute dans les escalier et sur Hana. Cette dernière l’a plutôt mauvaise… Il va falloir que je la prépare mentalement à la future traversée jusqu’aux îles mantes ; l’humour des marins des îles risque de ne pas être à son goût. D’autant qu’ils risquent eux aussi de lui lancer une pierre de Jade…

Maudite rumeur.. Elle avait déjà atteint ce navire bien avant que nous embarquions. Le soir du jour où l’incident de la Maho s’est déroulé, alors que nous allions nous couché, la rumeur était déjà en route. Nous avons mis quelques jours à atteindre la rivière, la rumeur a probablement mis une nuit et une matinée. Au moment du duel, la Rumeur voguait déjà sur le fleuve. La rumeur ne voyage pas comme un homme, elle saute de voyageur en voyageur, elle prend plusieurs directions à la fois et grandit à chaque seconde. Un voyageur marche toute une journée, s’arrête dans une auberge, commande un saké, et la rumeur saute immédiatement dans la charrette de celui qui livre les tonneaux. Elle voyage de nuit, se répand dans tout les villages alentours jusqu’à la ville suivante et reprend sa route avec un messager à cheval. Elle ne dort pas, elle ne s’arrête pas pour manger, elle contamine les têtes et elle repart. Avant que nous débarquions en terre Crabe, la rumeur aura probablement atteint les îles de la Soie et des Épices. Quand nous repartirons de ces terres, les Gaijins d’outre-mer auront probablement déjà des contes sur le sujet.  
Malheureusement une lettre à destination de l’Empereur ne voyage pas aussi facilement. Il va me falloir trouver un émissaire digne de confiance, et je ne peux donc pas la confier au premier venu. Je vais devoir me rendre dans une ville et dénicher un messager Miya.


Hakamoto prend quelques nouvelles des terres Crabe auprès de l’équipage.
On apprend que les Suzume « on viré un impérial, qui a été remplacé par un autre un peu mieux ».
La petite Suzume a l’air prometteuse, et le général en est content, même si c’est encore une gamine.
On ne signale toujours pas d’attaque sur la muraille…


Quand nous arrivons à destination, une personne s’approche sur le ponton. Elle porte un de ces larges chapeaux voilés qui cachent le visage. C’est Ayumi, elle a préparé des poneys, et a comme toujours tout prévu. On pourrait dire que le couple Hida a de la chance d’avoir une servante si efficace… Si on se doutait pas de sa vraie nature et peut-être de son vrai statut…

Les parents d’Hakamoto sont déjà à Kyuden Hida. Je me fais la réflexion que c’est là-bas que je pourrais facilement trouver un messager pour l’empereur, et je décide donc de l’accompagner… Nous nous mettons donc logiquement tous en route pour la ville Crabe. En chemin Ayumi fait un résumé complet des affaires courantes, la maison se porte bien, le jardin zen aussi, les heimins sont efficaces. Les grues poursuivent le support alimentaire, pas d’incursion connue des forces de l’outremonde, mais la tension à la muraille est palpable...
Je demande si on a des nouvelles des Grues. Ayumi nous apprend que les Daidoji se retirent de la guerre pour « réparer une erreur » et ne pas risquer de prendre part à une gloire indue. On raconte également que le Daimyo Daidoji aurait demandé seppuku en privé, mais que cela lui aurait été refusé, d’où le retrait de sa famille de la guerre.
Au vu de nos réactions, Ayumi demande si nous savons des choses au sujet de ces rumeurs, mais j’esquive la question.
Lorsque nous arrivons dans une auberge, Ayumi garde son chapeau. Je m’abstiens de réagir.

La soirée se passe agréablement. Les chambres disposent d’une bassine, et les murs de pierre isolent assez bien les sons. C’est l’occasion d’un bon bain, d’une petite séance de koto et de moments intimes qui ne regardent pas le lecteur.

Sur l’édredon, Hana et moi discutons du cas « Ayumi ». Pour ma part, je compte éviter le plus possible d’interagir avec elle. C’est officiellement une Heimin, mais nous savons qu’elle est peut-être bien plus. Elle est peut-être la descendante directe de Dame Doji. Ou pas. Et si c’est le cas, c’est peut-être une Samouraï, peut-être pas. Mais dans tout les cas, se serait une sorcière des marais… Mais non souillée. C’est une situation d’incertitude presque impossible à résoudre, nous ne savons même pas si nous devrions l’appeler 'Sama' ou lui donner des ordres. Pour ma part, j’ai un échappatoire : si je dois lui demander un service, je le ferai en tant que magistrat.  

Nous arrivons à Kyuden Hida, et mon épouse et moi sommes frappé par le décors colossal de l’entrée : au dessus d’une porte démesurée trône un gigantesque crâne d’Oni. J’ai un mouvement de recul, et je jette instinctivement un coup d’œil au collier de Hakamoto : il ne brille pas. Oui, bien sûr, les Crabes ne seraient pas assez stupide pour placer un foyer de souillure au dessus de leur plus grosse porte. S’ils le pouvaient ils sèmeraient de la Jade sur toutes leurs terres.
Les parents de Hakamoto nous accueillent.  


Le lendemain , Hakamoto et Ando vont rendre visite au Daimyo Crabe, et Hana se met en quête d’une « connaissance Kuni », si j’ai bien compris. C’est vrai qu’elle a passé du temps chez les Crabe l’an dernier, elle a peut-être lié quelques liens avec des shugenja locaux, qu’en sais-je…


Je fais les démarches pour envoyer ma lettre. En fin de matinée, Hana et Ando reviennent, apparemment Ando aurait disputé une petite partie de stratégie avec un grand nom… Je n’en saurai pas plus car des gardes Hida font irruption et nous emmènent voir le Daimyo de la famille Hida. Pour qu’on se permette de faire venir un magistrat ainsi, sans explications, ce doit être quelque chose de grave. Hakamoto nous chuchote que les Hida qui nous escortent sont parmi les plus loyaux envers le Daimyo.
On nous fait entrer dans une pièce où trône le Daimyo. Mais je n’ai cure du Daimyo : au milieu de la pièce, Hana est enchaînée au sol par ce qui semble être des chaînes de jades. Vraisemblablement un sort de Shugenja. Comment est-ce possible ? Elle n’est pourtant pas souillée !


A peine sommes nous entrés qu’une triple frappe de jade nous est jetée. Sympathique autant qu’insultant, mais tellement Crabe.
Hakamoto se précipite sur Hana avec son collier, le Daimyo Hida a son sabre au clair.
Le collier de jade d’Hakamoto n’a pas de réaction. Il est cassé ? Ou bien il existe une souillure auquel la jade n’est pas sensible...


Le Daimyo nous interroge :
-Étiez-vous au courant que vous voyagiez avec une Maho-tsukai ?
-Non, répond Ando.
- Je n’ai rien à reprocher à ma femme, dis-je.

Il s'adresse alors à Hakamoto, et lui reproche de pas avoir rempli sa mission.
Si je devais répéter la réponse d’Hakamoto dans le langage fleuri des marins Mantes, je dirais : « Le rumeurs c’est de la merde. On va pas se mettre à croire toutes les rumeurs qui passent. »
Ando argumente que beaucoup de gens voudraient porter atteinte au magistrat, et que la rumeur est un moyen facile de le faire. Ando n’a jamais vu Hana faire de choses étranges dont on parle dans les légendes, comme égorger des enfants ou faire apparaître des Onis… Il se cache derrière une apparente ignorance de ce qu’est la Maho, comme tout bon Rokugan. Bien joué Ando.


Mais le Daimyo place son sabre sous le menton de Hana.
-Vous souvenez vous de ce que je vous avais dit la dernière fois ? lui demande-t-il.  
Je tombe des nues. Il y a des antécédents entre le Daimyo et mon épouse que j’ignorais… 

-Je ne l’avais déjà utilisé que pour sauver une vie ! Proteste Hana.
Aïe Aïe Aïe… Et voilà qu’elle tend le bâton pour se faire battre… Le Daimyo devient furieux.
- Qui avez vous condamné ???
Le regard de Hana se tourne vers Moi. Le Daimyo lui demande ce que cela fait d’avoir condamné son époux. Il dit que la Maho laisse une souillure ineffaçable pire que la mort, même si un certain « palier » n’a pas été atteint.
Hana répond qu’elle a fait cela pour me sauver. On sent l’amour et la sincérité dans sa voix, et nous échangeons un regard qui aurait semblé surréaliste il y a quelques années…
Le Daïmyo rengaine et envoie un violent revers de la main à Hana, qui lui fait perdre connaissance. Je vais pour la rejoindre, mais mes compagnons m’arrêtent.  
Un vieux guerrier Crabe contre une frêle jeune femme Grue, elle a de la chance que sa tête soit encore accrochée à son corps…
On l’emmène. Quand on demande au Daimyo ce qu’ils vont lui faire, il répond Qu’elle pourra à nouveau fouler la terre de Rokugan… Si elle y survit.

-Elle y survivra ! Disons-nous d’une même voix.

Peu de temps après, on entend Hana hurler depuis les sous-sols, cela me glace le sang.

Je réfléchis. On a déjà vu un Shugenja, champion de Jade, utiliser la Maho pour le bien de Rokugan,  
Les kamis eux même on salué son geste en faisant pousser un arbre en une nuit. Il doit bien y avoir moyen d’excuser ce qu'à fait Hana...

Un des hommes revient et murmure à l’oreille du Daimyo « Cela a fonctionné ».
Il nous demande de le suivre, et nous emmène au cachot.
Le spectacle est insoutenable : Hana est allongée sur une pierre avec une simple chemise, son corps gracieux est couvert de tatouages tribaux. Elle est en larmes, je me précipite pour la prendre dans mes bras et lui murmurer des mots de réconfort.


Un kuni présent annonce :
-Si elle utilise de la Maho encore une fois, dans le meilleur des cas elle subira une douleur atroce, dans le pire des cas elle mourra.


On nous demande de nous tenir à disposition du Daimyo, c’est à dire de ne pas quitter la ville. Je ne peut même pas utiliser ma position de magistrat et ma mission pour protester. Que pourrais-je dire ? « Si vous ne me laissez pas partir je le dis à l’empereur ! » ? Si c’est pour qu’il me réponde « Ah oui ? Tu veux que je lui dise que ta femme est une Maho-Tsukai et qu’elle a utilisé la Maho sur toi ? », ce n’est pas vraiment la peine...


Les parents de Hakamoto nous voient arriver avec surprise, son père va pour faire un pas, mais sa mère le retiens. Nous allons tous dans un salon de thé, ou plutôt ce que les Crabe tiennent pour un salon de thé. Quand le parents Hida nous demande pourquoi la garde nous accompagnait, Ando répond par un « secret professionnel ». Super esquive.
Hana reste silencieuse, on prétexte la fatigue… Après un petit moment agréable à siroter du thé (ou, pour Ando et son beau papa, un peu d’alcool), les parents finissent par filer.

Hakamoto va se défouler au dojo, Ando veut se documenter sur le stratège qu’il a affronté ce matin, un certain Hirorya, avant de le revoir.

Hana et moi nous rendons dans une bibliothèque avec Hana. Elle veut savoir ce qui provoque ses accès de Maho pour pourvoir les éviter. Bien sûr on ne trouve rien sur ce sujet tabou ici. Elle est à deux doigts d’aller interroger un bibliothécaire, mais je la retiens. Personne ne sait ce qu’est la Maho et Personne n’est sensé savoir ! On n’a pas besoin d’une autre rumeur sur nous, ce qui s’est passé chez le Daimyo ne lui a pas suffit ? Personne d’autre ne doit être au courant de ses problèmes de Maho ! S’il faut vraiment interroger quelqu’un sur le sujet, cela ne peut être que le Kuni qui lui a apposé le sceau de tatouages. Mais nous n’avons pas son nom. Et NON, on va pas retourner voir le Daimyo.
Je commence à me demander si mon épouse n’a pas des envies de suicide… Est-ce qu’elle ne se rend pas compte de la situation dans la quelle est est ? Il y a un sabre suspendu au dessus de sa nuque à chaque instant à présent. Je lui suggère plutôt de demander à Hakamoto et Ando, ils auront peut-être une suggestion sur la manière de contacter ou d’identifier ce Kuni.


Le lendemain nous retrouvons Hakamoto alors qu’elle sort d’un dojo où elle vient de mettre son père au tapis en un coup.
Elle nous suggère de faire appel à la débrouillardise de Ayumi pour consulter les registres et découvrir le nom du Kuni. Elle fait venir Ayumi et je me retrouve donc à mettre mon Mon en évidence en demandant (Encore) un service à Ayumi, en insistant bien sur le coté risqué de l’entreprise et sur le fait qu’il s’agit d’une faveur personnelle et qu’elle est libre de refuser.  

Nous sommes ensuite convoqués par le Daimyo, trois Kunis sont présent, dont celui que nous voulons consulter.

Il a un marché à proposer à Hana et il souhaite que Ando, Hakamoto et moi en soyons témoins.
- Lors de la future bataille, d’une façon ou d’une autre je souhaite que ce soit le clan crabe qui brille le plus, je suis persuadé que vous ferez ce qu’il faut au niveau du clan grue pour que ce soit le cas.
La subtilité semble échapper à certains d’entre nous, peut-être parce que nous ne voulons pas croire à ce qu’il nous demande. Ando nous fourni la traduction : Il faut qu’on fasse en sorte que les Hassahina (l’école des Shugenja Grues) ne puissent pas se démarquer plus que les Crabes. Il est en train de nous demander de saboter les rang des Grues pendant la bataille.  

Il demande à Hana (et à moi aussi, par la même occasion) de TRAHIR NOTRE CLAN. Inutile de se demande ce qui arriverait sinon : l’utilisation de la Maho par Hana serait révélée, elle serait mise à mort, je devrai demander à me faire Seppuku pour la rejoindre (où qu'elle aille après sa mort...) et pour laver mon honneur. Le Daimyo nous tient, il peut nous faire faire ce qu’il veut. À nous de choisir quel déshonneur nous préférons : Déshonneur par la Maho ou déshonneur par la trahison ? Dans les deux cas, la mort serait préférable. Je devrai aller voir l’Empereur ou ma Daimyo tout de suite pour demander à me tuer. Si l’avenir de Rokugan ne dépendait pas de ma mission, je le ferai peut-être tout de suite…  

Hana se tourne vers les Kuni et demande des précisions sur la Maho. Ils répondent qu’on ne sait pas. Le déclencheur dépend des gens. J’aurai pu deviner ça moi-même. Pour Hana, j’ai l’impression que c’est assez clair : la mort de son époux, les insultes répétés des Licornes… Clairement les fortes émotions négatives lui font perdre le contrôle.  
Le Kuni ajoute qu’ils manquent de données et que si cela ne dépendait que d’eux elle serait sur une table d’expérience à l’heure qu’il est.  
Hana est à deux doigt de les insulter et de leur reprocher de ne pas l’avoir prévenue. Bon sang, j’ai épousé une enfant. Il est plus que temps que nous prenions congé des Crabes, avant que la colère de mon épouse n’éclate à nouveau…

Avec un peu de chance, notre navire pour les îles Mantes fera naufrage, et ces 10 dernières années de ma vie n’auront été qu’une longue blague…

oawx, Iliakou et Béli aiment ce message

Revenir en haut Aller en bas
Iliakou
Légende vivante
Légende vivante
Iliakou


Messages : 908
Date d'inscription : 03/09/2014
Age : 58
Localisation : Le Mans

Feuille de personnage
Nom :: Père Ephraïel
Caractéristiques:
CaractéristiquesValeurValeur
FORCEFORCE7
POUVOIRPOUVOIR7
HABILETEHABILETE6

Endurance:
L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Left_bar_bleue6/10L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Empty_bar_bleue  (6/10)

L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L5R , des héros inattendus ?   L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Icon_minitimeMar 23 Fév 2021 - 20:41

Brume matinale

dernière larme d’adieu

mon pays, ma mère
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 115%; background: transparent }
Revenir en haut Aller en bas
Béli
Petite Argentière
Béli


Messages : 37
Date d'inscription : 20/06/2015
Age : 30
Localisation : le mans

L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L5R , des héros inattendus ?   L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Icon_minitimeLun 1 Mar 2021 - 17:24



En attendant le résumée ...
Revenir en haut Aller en bas
Béli
Petite Argentière
Béli


Messages : 37
Date d'inscription : 20/06/2015
Age : 30
Localisation : le mans

L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L5R , des héros inattendus ?   L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Icon_minitimeVen 12 Mar 2021 - 20:12

Merci de bien vouloir lire avec la musique L5R , des héros inattendus ? - Page 4 1f60a 


Texte écrit par KAKITA Hana

En terre Crabe

L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Latest10

Nous quittons la demeure de la famille HIDA.

Je ne suis pas vraiment d’humeur à allée priée, entre les terres Licorne et les terres Crabes, je… ne me sens à ma place nulle part et voici bientôt les terres Mantes qui nous attendent d’ici quelques jours… Avec Keitaro, nous nous dirigeons dans nos appartements pour préparer nos affaires.
Tout le monde à l’air de vaquer a ses occupations, je commence donc à prendre le nécessaire pour écrire une lettre destinée à Ayumi.


«Très chère Ayumi

Je ne sais comment vous adressez cette lettre.

Ma dernière tentative à été, comment dirais-je ... Désastreuse

Comme vous le savez, je connais votre secret.

Et ce n'est en aucun cas une insulte pour moi, je tenais a ce que vous le sachiez et que se soit clair entre nous.

Je vous respect aux plus hauts points.

Je tenais aussi à vous dire que je connais le secret de ma famille vous concernant, Dame Dôji me la montrer.

Je ne suis l'ennemie de personne.

J'aimerais échanger un peu plus avec vous si vous êtes d'accord.

Bien cordialement,

KAKITA Hana »



Je sens l’ombre de mon époux au-dessus de mon épaule, il a l’air surpris et je le comprends après tout ce que nous venons de vivre, enfin plutôt part ma faute que la sienne enfin, je crois… Il est vrai qu’écrire cette lettre serais dangereux si elle tombait entre de mauvaises mains, cela nuirait en plus à Hakamoto et Ando. C’est très risqué, mais j’ai besoin d’éclaircir l’ambiguïté qui s’est mis entre nous et Ayumi ainsi que mes amis. Je lui demande s’il veut venir avec moi pour que l’on puisse discuter tous les trois, mais l’idée n’a pas l’air de lui convenir et il souligne le fait que cela puisse mettre encore plus mal alaise Ayumi ! (il marque un point.)





Depuis notre retour en terre Crabe Ayumi fais bien attention à ce qu’on ne puisse pas voir son visage, ça ne va pas être simple mais je serai la reconnaître à sa façon de marcher.

Alors que mon regard se perd dans le paysage de la fenêtre, il me semble l’apercevoir et si je pars maintenant de la chambre, je suis sur de pouvoirs lui parler et de lui donner la lettre en main propre, je pars précipitamment de la chambre s’en vraiment m’expliquer.

Arrivée dans le hall d’entrée, je salue Ayumi et lui tend la lettre, l’atmosphère est un peu tendu une fois la lettre donnée, je fais un petit pas de recul, Ayumi commence à lire ma lettre. Du coin de l’œil, j’aperçois Keitaro ? (Mais… Je croyais qu’il ne voulait pas venir discuter…) Nous communiquons non verbalement,(c'est vrai que je suis partie sens dire ou j'allais) 

mais Ayumi remarque la présence de mon époux. Elle est sur ses gardes et c’est tout à fait normal. Nous discutons un peu et nous nous éloignons pour parler dans un endroit à l’abri des oreilles et des regards indiscrets.
Ayumi à l’air surprise de l’annonce, je ne pense pas qu’elle était au courant de sa lignée, nous venons tout juste de lui apprendre… (Avons-nous bien fait … ?) 

D’un accord commun, nous partons tous les trois apporter la nouvelle à Ando et Hakamoto. Je ne suis pas très alaise… La dernière fois que j’ai abordé le sujet ... Je ne m'y suis pas vraiment bien prise, je laisse donc Ayumi et Keitaro leur expliquer la situation, tout en acquiesçant à leurs dires.

Avez-vous entendu parler de l’épouse de Daidoji Hayaku ? Et bien, il aurait ramené sa femme d’outre monde, elle était une sorcière des marais pure et non souillée.
Nous évoquons le sujet de la lettre ainsi que de la lance dans la grotte du temple Dôji. (les souvenirs n’y sont pas forcément très agréables…)

Nos amis sont enfin au courant de la vraie nature/lignée d’Ayumi. Ando n’a pas vraiment l’air surpris et Hakamoto s’exprime simplement qu’être d’une race n’est pas la fin du monde. La seule et unique question qui reste à régulariser est :




Quel est le statut social d’Ayumi ?


L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Mha-deku_3u34



Ayumi nous avoue qu’elle a une grande sœur qui s’est laissée souillée, celle dont elle avait pleuré la mort non pas physique mais plutôt sociale. Hakamoto me fit me remémorer le Shugenja sans visage ou devrais-je plutôt dire le shugenja du clan de l’araignée et m’explique qu’il arrivait à savoir ou Ayumi et sa sœur était. Ayumi recevait des lettres de menaces, elle était surveillée. (Ce qui veut certainement dire que je le suis aussi s’en le savoir…)


Reviens, le statut social… Il va falloir être prudent ! C’est une situation très délicate. Pour le bien de tout le monde ici présent, il vaut mieux gardé cela secret. Jusqu’au bon moment, avec la Guerre qui se profile et les vagues que j’ai déjà déclenchées mieux vaut se faire tout petit. 
De fil en aiguille, le sujet avance et nous discutons de la guerre, les préparations, les heimins de la maison d’Hakamoto et Ando irons aider à la muraille sauf Ayumi qui sera assigné à la garde d’Aru.
Hakamoto prévient Ayumi qu’un certain Mamoru, grand, toujours en vie, doit être bien accueillie quand il viendra. Puis elle part voir ses parents pour discuter du cas d’Aru. Pendants, ce temps avec Keitaro nous allons ensemble prier les Kamis.


Une fois rentré de la prière, je reçois une lettre de mes parents ! 


Tout va bien, l’accouchement à été difficile et je suis l’heureuse grande sœur d’un petit frère, qui se nomme Hiiro ! Et il est en bonne santé ! Mes parents espèrent me revoir très vite en terre Grue… 
Oui, alors cela risque d’être compliquée de revenir très vite en terre Grue avec encore le clan de la mante à aller voir ainsi que les petits problèmes qu’il m’arrive, c’est dernier temps… Cela ne m’étonnerait même pas si mes parents étaient déjà au courant pour la rumeur qui court sûr moi. 
Certaines pensées me trottent en tête, mais avant de quitter les terres Crabe J’annonce la bonne nouvelle à mon époux ainsi qu’à mes amis, tout le monde est très heureux de cette joyeuse nouvelle.

Ayumi nous proposent sa compagnie pour le trajet cela nous permets de rester quelques jours de plus ensemble. Trois jours de voyage pour arrivée jusqu’au port et une journée d’attente, le temps que le navire Mantes arrive a quais.


La veille de notre départ, elle nous emmène boire un verre à l’auberge et insiste pour payer, avec son petit salaire, c’est un grand cadeau qu’elle nous fait ! La soirée se déroule agréablement et Ayumi nous proposent un petit jeu que nous aurons tout le loisirs de faire sur le navire. Il s’agit bien évidemment de dire chacun son tour ce que nous pensons de l’autre, les qualités ainsi que les défauts, cette idée lui est venu quand je lui ai dit que je me connaissais très bien… (Mais oui ! Quelle bonne idée HANA !!)


L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Tenor







L5R , des héros inattendus ? - Page 4 340



Au petit matin, un magnifique navire aux couleurs Mantes d’une cinquantaine d’hommes pardon de marins nous accueille à leur façon… Les au revoir avec Aru son atroces mais touchant, l’entendre pleurer me déchire le cœur. Hakamoto comme à son habitude reste forte et dit à Aru de le rester aussi, c’est une jeune enfant plus que prometteuse que nous laissons derrière nous au bon soin d’Ayumi ainsi que des parents d’Hakamoto, mais pas trop longtemps non plus.

Les marins Mante sont tout aussi rustres que les crabes avec la masse musculaire en moins à quelques choses près ! L’ambiance est plutôt bonne enfant, mais néanmoins reste très professionnel.

Des rumeurs arrivent jusqu'à mes oreilles sur mon époux comme quoi, il aurait tué vingt Oni à lui tout seul… Tiens ! Je n’étais pas au courant. Tout de suite Keitaro, dément les rumeurs comme quoi elles sont toujours trop exagérées etc, Hakamoto hausse le sourcil et écoute bien sagement la version de Keitaro, la scène est plutôt drôle à voir.

L’humeur est à la taquinerie pour les membres de l’équipage envers Keitaro, sauf une personne, Kenji qui serait une ancienne connaisse de mon époux… 
Le capitaine nous demande si nous voulons aider sur le navire pendant le trajet jusqu'aux terres Mantes. Keitaro propose son aide pour les voiles et souligne mon efficacité avec les Kamis de l’air au besoin, Hakamoto n’aura aucun problème pour donnée un coup de main pour les rames avec sa force naturelle pour ma part, je n’y connais rien et préfère ne pas faire de bêtise, Ando fait de même.

Pendant l’une des pauses nous essayons le jeu qu’Ayumi nous à proposée de faire, je passe donc en première… 
Hakamoto me met directement mon émotivité en… Hum, c’est une qualité, mais aussi mon défaut… (Super… Ça ne m’avance des masses) Ando enchaîne en disant qu’étend donnée que j’ai attiré l’attention de Bayushi no kami, je suis une bonne personne (comparé à Hakamoto, il ne se mouille pas.) Keitaro ne s’exprime pas vraiment sur moi, aurait il peur de représailles de ma part ? 


Vient le tour de Keitaro, Hakamoto lui dit qu’il porte la poisse, ce n’est pas moi qui vais la contredire sûr cet aspect… Ando commence à s’exprimer, mais je crois qu’il esquive le sujet en racontant des anecdotes…

Pour Hakamoto, Keitaro souligne son très physique en disant qu’elle est trop bourrine et qu’elle n’arrive pas à maintenir sa langue. S’il essaie de lui faire des reproches, je crois qu’Hakamoto le prend plus pour un compliment en même temps dire à un Crabe qu’elle est bourrine, c’est presque lui dire qu’elle est belle au naturelle, non ?


Quand arrive le tour d’Ando, l’excitation des membres de l’équipage ce fait ressentir au fur et à mesure que nous approchons d’un lac géant. Nous nous arrêterons là pour aujourd’hui. Les cris de joie des marins, le Capitaine hurle:


 Ranger les rames, sortez les voiles !!! 



Avec Ando, nous nous sentons un peu vaseux… 


La vue est bleue, à certains moments, j’ai du mal a discerné le ciel de la mer, d’après les dires de certains marins nous avons de la chance le temps est clément.
L’air marins est doux et viens me caresser le visage, cette douce brise me rappelle que les kamis de l’air sont toujours avec moi et malgré mon état patraque. 
J’aperçois Hakamoto se mettre au-devant du navire et tendre les bras, Ando viens la rejoindre, ils ont l’air si heureux...
Pour ma part mon époux/le magistrat d’émeraude s’amuse dans les mâts avec l'équipage, je crois que ça faisait longtemps que je ne l’avais pas vue avec une telle expression sur son visage, si ce n’est pas pour dire la première fois... La situation me dépasse un peu… 


Certains marins viennent me parler et m’exposent le pire du pire des scénarios (je ne sais pas si je voulais vraiment le savoir…) Le moins pire serais de tomber sur des requins, je leur demande poliment ce qu’est un "requin", ils se marrent un peu et reprennent leur sérieux, il me réponde que c’est un énorme poisson carnivore ! (tout à fait charmant, je vous épargne les détails…) Ensuite, il me parle de pirate et pour terminer les courants marins qui pourraient nous emmener en outre-monde... J'espère vraiment que le voyage se passera sens encombre !


Le soir arrive Ando compose des chants. Je remarque que toutes les lanternes du navire ne sont pas allumées sûrement pour économiser. Sur ce, comme ce n’est pas mon tour de garde ce soir, je me permets d’aller me coucher.


Dans la nuit Hakamoto et Ando, viennent me réveiller précipitamment, le collier d’Hakamoto brille, elle me le confie le temps, quelle aille enfiler son armure, de mon côté, je dois aller prévenir le capitaine ! Je ne prends pas le temps de m’habiller correctement, que j’arrive déjà sur le pont : 


 Capitaine ! Capitaine !!! 


Un peu essoufflée, je tends le bras dans sa direction avec le collier d’émeraude d’Hakamoto enroulé autour de ma main, au vu du scintillement vert, le capitaine prévient l’équipage.


 La sombre vague arrive ! Préparez-vous ! 


Je demande inquiète au capitaine ce qu’est la sombre vague, il me répond tout en se préparent que la sombre vague est un groupe de pirate créer par une ancienne championne Mante Gaijin… 
À peine à t’il eux le temps de finir son explication qu’au loin résonne des sons de tam-tam. Le navire se met à bouger ! 

Que se passent-ils ?

Quelques choses montent sur le pont, mais je ne vois pas très bien… 
La nuit est sombre, le ciel est couvert, l'air est glacial...
Quand, éclairé par les lanternes mes yeux aperçoivent ...


L5R , des héros inattendus ? - Page 4 80097

Une telle abomination existe vraiment ?
Je me mets au meilleur point du navire pour appeler les kamis de l’air à notre aide, si nous restons là d’autres créatures risque surement de monter à bord...

Les combats ont déjà commencé, les marins n’en mènent pas large et Hakamoto n’est toujours pas ressortie avec son armure…
Ma prière est entendue, les kamis de l’air gonfles les voiles le bateau commence son accélération, ce qui fait donne un à-coup à tout le monde. 
Keitaro se penche légèrement par-dessus bord.

Ils arrivent à la nage !!! 


Malédiction,mes pensées se confirme...Avec toutes cette agitation, j’ai du mal à maintenir mon sort. 
De son coté Ando à l'air d'analyser la situation,quand Hakamoto arrive enfin sur le pont... L’un des hommes d’équipage, ce fait attrapé par la plus monstrueuse des créatures sur le pont. Les cris de douleurs/peurs de l’homme retentissent sur tout le pont, avant qu’il ne se fasse démembrer en deux... Son épaule cède et la peau se déchire sous la force titanesque du monstre, puis elle soulève l’un des morceaux du corps pour faire couler le sang de ce pauvre être sur son visage d'outre monde en ouvrant grand sa gueule… 
Hakamoto pleine de rage hurle et fonce sur la créature ensanglanter avec son tetsubo!
Ando se met à chanter pour encourager les hommes ! Mais dans tout ce tumulte, sa voix est à peine perceptible…


Hakamoto, quant à elle, reçoit malencontreusement une flèche de Keirato dans l’épaule, on l’entend jurer… Puis il tire une deuxième flèche sur la créature à coté d’elle, à peine a-t-il fini son tire qu’il se met à courir dans ma direction 

 Hana ! Le collier !  


Quand j’aperçois Keitaro se rapproche, je me rends compte que ma vision se trouble… Ce n’est pas bon signes, je ne vais pas pouvoir tenir longtemps.

J’essaie de faire dégager les créatures du bateau avec un sort d’air, mais malheureusement, seuls les marins sembles toucher… 
C’est un échec ! Nous sommes en train de perdre… 
Keitaro enroule le collier autour d’une flèche et la tire en direction d’Hakamoto, il me semble. C’est la première fois que… Je suis dans une bataille pour sauver ma vie. Hakamoto et Keitaro on l’air d’avoir l’habitude, mais moi dans toute cette bataille … 

Un craquement se fait entendre, mon collier jumeau a celui d’Hakamoto viens de se fissurer… J’ai un mauvais pressentiment. Un fracassement terrible résonne en direction du combat d’Hakamoto suivi d’un crissement strident. Le son me glace le sang, la créature semble souffrir, l’émeraude serait efficace ? Si seulement je connaissais ce sort, je serais plus utile pour le combat… 

Un peu plus loin, il me semble apercevoir mon époux se battre de toutes ses forces, il attrape une lanterne et l’éclate sur l’un des monstre, qui se met aussi à hurler, si le feu est efficace, je peux sûrement aider ! Je me rapproche du combat, et propage le feu sur d’autres créatures à vue. Quand dans la bataille un instant de silence se fait à peine perceptible entre le son des TAM-TAM, la voix d’Ando résonne :



 BANDE DE COU*LLES MOLLES DE MARIN D’EAU DOUCE !!! 
Une crabe a réussie à abattre leur chef ! 
Vous n’allez pas vous démonter ?! 
À l’huile, au feu, brûler-les !!! 



Des paroles pleine de "sagesse" sortent du fond du cœur et des tripes d’Ando ! 
Elle redonne courage à l’équipage ! Les marins prennent les lanternes et commencent à les exploser sur les créatures.
Keitaro gueule que seuls l’huile des lanternes est nécessaire pas besoin de défoncer toutes les lanternes. De mon côté, je continue à enflammé les créatures… Mais ma vision… Je n’y vois pratiquement plus ! Je ne peu pas abandonnée… 
J’entends Hakamoto hurler, et son de quelques choses qui éclate…


Keitaro se trouve à côté, attrape quelque chose qu’on lui a envoyé, puis l’accroche sur l’une de ses flèches.


 Hana, enflamme ma flèche ! 


Je m’exécute ! Au moment ou les flammes se rapproche de la flèche Keitaro tire, la flèche se met a crépiter et s’enflamme ce qui créer une explosion ! Hakamoto se fait un peu souffler… Je suis à bout de force Mais à peine avons-nous le temps de respirer et de reprendre nos esprits qu’Hakamoto se précipite au pont inférieur ! Un hurlement strident retentis ! Oh non… Pas encore, le navire a ralenti … Le navire des créatures va bientôt nous rattrapé. Vite ! Je me remets en position pour refaire du vent dans les voiles ! Ma vision se re trouble, je n’est plus la force…




 Je peux t’aider si tu le souhaites … 


Oh non… Non ! Pas ça… 


Je n’ai pas besoin de ton aide ! 


Mais, s’en mon aide tout le monde mourra!
 Je préférerais mourir que d’user de vos pouvoirs ! 
Quel dommage, ton époux ainsi que tes amis mourront voire même pires, ils pourraient bien être transformés en ces monstruosités ! Pauvre Aru, perdre ses parents si jeunes… S'en compter la mission impériale qui a été confiée à ton époux, elle deviendrait un échec à cause de toi ! Que penserait tout le monde, si tu abandonnée alors que tu as la capacité avec mon aide de sauver toutes, ces vies !


Mon hésitation est grande, je regarde mes tatouages et il me susurre qu’ils ne sont pas une entrave…
AAAaaaaah … Responsabilité… Vie… Mort… Si je peux sauver des vies contre la mienne et être une bonne fois débarrassé de tout ce qui me pèse !

Je commence à me mordre l’intérieur de la joue, mais cela n’est pas suffisant, je remonte alors à manche et me mord le poignet aussi fort que je peux !
La douleur est atroce, s’infliger soit même une morsure fait atrocement souffrir, mais c’est pour le bien de tout le monde !
Le vent se lève, c’est une tempête que je créé ! Elle est si facile à contrôler.
Le vent dans nos voiles fait avancée le navire très rapidement et pour éviter que nos assaillants ne nous rattrapent, je créer un contre-courant de vent ! 
J’arrive à maintenir ce vent pendant 5 bonnes minutes, des bruits d’étonnement se font entendre malgré le vent qui souffle, ma vision est troubles, je n’y vois plus, un vertige m’emporte, je m’effondre au sol et une douleur terrible me traverse tout le corps. Je commence à convulser et dans mes dernières pensées…
Nous avons semé le navire ennemi, tout le monde est sauver...
Quelques larmes m’échappe…

oawx, Iliakou et Frhejal aiment ce message

Revenir en haut Aller en bas
Iliakou
Légende vivante
Légende vivante
Iliakou


Messages : 908
Date d'inscription : 03/09/2014
Age : 58
Localisation : Le Mans

Feuille de personnage
Nom :: Père Ephraïel
Caractéristiques:
CaractéristiquesValeurValeur
FORCEFORCE7
POUVOIRPOUVOIR7
HABILETEHABILETE6

Endurance:
L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Left_bar_bleue6/10L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Empty_bar_bleue  (6/10)

L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L5R , des héros inattendus ?   L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Icon_minitimeLun 29 Mar 2021 - 21:26

Nous avions vaincu... mais à quel prix ! Les marins tombés dans la bataille étaient trop nombreux. Nous étions tous sur le pont à l'exception d'Hakamoto qui était descendue ramer après avoir vu Hana convulser. Mon épouse tient en très haut respect la parole donnée (et en particulier la sienne) et il lui est difficile d'oublier qu'elle s'est engagée à veiller à ce qu'Hana ne fasse plus appel à la Maho. Et là, le doute est à peine permi.
Cette pensée s'impose à moi : il faut distraire les marins de soupçons naissant. Ils doivent être occupés pour oublier de penser. Je les harangue donc pour qu'ils se remettent à ramer et hisser les voiles et oublient ce qu'ils ont pu voir... ou croire voir. Je trouve l'aide de Kaïtaro qui use de son statut. Je ne sais s'il a compris ma pensée ou s'il a juste envie, comme nous tous, d'être vite, très vite, loin de cet endroit. Mais pourquoi Hana-san a-t-elle utilisé encore une fois cette magie maudite ? A-t-elle succombé définitivement à la Souillure, comme les Kuni redoutaient ?
Certes, son geste nous avait sauvé mais il avait scellé notre destin : nous allions encore plus devoir jouer serré pour que nul ne soupçonne ce qui s'était joué sur ce navire. La Shugenja avait invoqué Kazé-no-Kami en personne et rien d'autre.
Etonnamment et sans que je n'y sois pour rien, c'est ce que les Mantes pensèrent, conviant Hana à enseigner à leurs shugenja cette prière.
Le capitaine se ressaisit enfin et donne ses ordres. Tout le monde se met à l'ouvrage pour ramer et hisser les voiles. Nous en profitons, Kaïtaro et moi pour porter Hana dans un endroit loin des yeux de l'équipage et optons pour le coin repos du bateau. Nous découvrons avec horreur les tatouages qui recouvrent ses bras et l'énorme morsure qui orne son avant-bras. Kaï essaie de la soigner mais le diagnostic est sans appel : elle souffre de blessures internes, probablement dûes aux tatouages magiques qui ont lutté contre la Maho.
Les efforts que produit Hakamoto sur les rames la laisse rapidement fatiguée. Elle finit par laisser son poste pour aller voir le capitaine.
Notre destination est Kyuden Gotei (une cité que les Mantes, dans leur excès de vanité, osent comparer à Ryoko Owari). Nous y arriverons dans quelques jours.
Pour l'instant, je ressens le besoin de retrouver mon calme grâce à une cérémonie du thé à laquelle participe Kaïtaro. Hélas, les récents événements me préoccupent encore : je ne retrouverai pas mon zen légendaire dans l'immédiat et Kaïtaro non plus. Qu'importe, cela sera l'occasion de confidences : après mon intervention de cette nuit, il est inutile de garder le secret sur le poivre Gaïjin que j'ai sorti de mon kimono. La Magistrat d'Emeraude possède suffisamment de secrets pour que je me risque à livrer les miens en toute confiance. Et puis, il est temps qu'il se rende compte de tout ce qui je fais pour lui ou pour notre groupe sans en tirer gloire.
Pendant ce temps, mon épouse entreprend de tester les marins à l'aide de son colier de jade, mais n'obtient pas de réaction sur nous trois ni sur les marins rameurs.
Hana finit par se réveiller et a mal partout. Je décide de remonter sur le pont pour les laisser seuls.
Là-haut, Haka parle avec un marin qui semble désespéré. Mon entraînement aux cours de l'Empire me permet de saisir à distance la fin de leur conversation : elle lui demande d'éviter les villes et de ne plus être le géniteur de ses enfants. Le marin s'appelle Kiba Yoritomo.
Je discute un peu avec le capitaine. Il me demande de transmettre un message à Hana : les shugenja mantes seraient curieux d'apprendre comment elle a réussi le prodige de ce soir pour aider en cas de problèmes. Est-il sincère ou essaie-t-il de me faire passer un message ?
Toujours est-il qu'il me demande de faire passer 10 messages au daïmyo Yorimoto. Je suppose qu'il s'agit des noms des marins qui ont péri lors de l'attaque.
Le reste du voyage ne présente aucun incident. Toujours à l'affut du folklore local, j'apprends des chants de marins Mante. Je pense qu'un jour, lorsque les choses seront rentrées dans l'ordre, j'écrirai une compulation des chants des différents clans de l'Empire.
Lorsque j'annonce calmement que ce sera la première fois que je poserai le pied sur une île, les marins ne chahutent gentiment.
Et finalement, nous arrivons à Kyuden Gotei. Que dire de cette ville ? Elle est opulente, d'une richesse ostentatoire. Des décorations tape-à-l'oeil d'origine gaïjin défiguent les bâtiments dont l'architecture ne respectent pas toujours les canons esthétique millénaires de l'Empire.
Son port monumental est capable d'accueillir de nombreux bâtiments. On peut y distinguer entre autres, des voiles Grue, Tortue et Gaïjin parmi les navires Mantes. Kaïtaro et Hakamoto nous assurent reconnaître le navire Gaïjin rencontré il y a longtemps.
Une petite foule nous attend sur le quai : il s'agit de la délégation diplomatique Yorimoto venue pour nous accueillir. C'est toute une procession de vêtements plus riches les uns que les autres. Un palanquin de 6 pieds sur 6 nous attend. Il arbore des couleurs vert et bleu passé (rappel de l'indigo typique du clan Crabe). L'intérieur est une collection de mons des clans mineurs qui ont rejoint les Mantes. Le mon du clan Hida occupe le plafond démontrant, s'il était besoin, que ce clan est en mal de reconnaissance. Nous nous installons sur des coussins brodés d'or, certainement un témoignage d'élégance d'un lointain pays.
Le voyage à travers les rues de la ville envahies d'une foule bigarée et bruyante nous permet de découvrir une architecture aux multiples inspirations dont beaucoup me sont inconnues. Hana et Hakamoto nous raconterons ensuite avoir aperçu un Gaïjin dans une ruelle et que leurs regards se sont croisés. Pas de doute, nous sommes surveillés. L'homme aux cheveux logs mais au visage glabre et émacié possède un regard intense, voire dérangeant. Il est extrêment pâle et maigre, même aux standards gaïjins.
Notre équipée ne manque pas d'attier l'attention des passants mais ceux-ci se détournent de nous tout aussi vite. On nous amène jusqu'à la demeure du daïmyo. Tout ici est tape à l'oeil, voire de mauvais goût, loin de la sobriété de bon goût sur le continent.
Un homme approche entre deux rangées de serviteurs.
Kaïtaro a a peine le temps de sortir du palanquin que l'homme lui donne une accolade puis nous invite à boire un verre dans son jardin typique, semble-t-il, des Royaumes d'Ivoire juste à côté d'une volière aux oiseaux exotiques. La tranquilité du jardin ne peut faire oublier la présence de gardes habilement dissimulés. Hana est presqque sûre d'avoir vu un regard familier dans un buisson.
Le daïmyo nous offre du thé des îles de sa réserve, d'une bouteille richement décorée. L'homme cherche à se jouer de nous en pous faisant boire sans nous le dire de la liqueur de pavot. Comme tout ce que j'ai vu depuis que j'ai posé le pied sur ces terres, c'est la version outrancière de ce qui aurait pu être une habile manoeuvre pour endormir notre vigilance. L'effet fonctionne sur Kaïtaro qui succombe à ses vieux démons. Je parviens difficilement à boire suffisamment de ce breuvage pour ne pas paraître impoli envers notre hôte sans pous cela perdre mon contrôle.
C'est le moment que choisit le seigneur pour débuter les négociations. Il me demande mon avis sur la question et je tente de répondre avec une formule convenue satisfaisante pour tous puis Kaïtaro fait la liste des clans raliés. La réponse du daïmyo ne se fait pas attendre : il accepte de suivre l'empereur, mais tique un peu sur l'acceptation des Gaïjins. Il conclut par cette formule : "Ne plus être obligé de les garder dans les auberges". Mais Hakamoto le reprend, soulignat le fait qu'elle avait vu l'un d'entre eux déambuler dans le rue de la ville.
Hurlement masculin se fait alors entendre. Un Tsuroshi arrive et nous dit qu'un serviteur est tombé. Mais tout le monde en doute.
A l'extrémité du jardin, uns silhouette passe de l'autre côté du mur. Probablement le gaïjin aperçu.
Au moment de partir, le siège de Kaïtaro bascule menaçant de le faire choir dans le bassin derrière mais le magistrat parvient à se redresser avec grâce. Le pied de la chaise est cassé comme s'il avait été gratté par des griffes. Quel mauvais tour nous jouons-t-on encore ?
Alors que nous nous éloignons, j'entend le daïmyo murmurer en lisant un document entre ses mains "Un simple oui pour autant d'argent, le clan Grue doit être vraiment désespéré". Je ne comprends pas sur le moment cette réflexion et me laisse perplexe.
Notre mission étonnament rapidement accomplie, le reste de la journée nous est offert. Hakamoto se rend à la bibliothèque pour ses recherches. Je pense qu'un jour on lui reprochera (entre autres choses) d'avoir accumuler beaucoup trop de savoir interdit. Hana part se reposer. Je décide de flaner au bazard, sans trop savoir quoi y acheter mais pour le simple plaisir de goûter à l'agitation de la métropole. Kaïtaro s'invite à mes côtés. Soit, ce sera une nouvelle occasion de confidences. Et d'ailleurs, j'explique à Kaïtaro pourquoi les négociations ont été aussi rapides : les Grues ont payé le Daïmyo Yoritomo pour qu'il accepte. Je me doute que mon ami aurait préféré que ce soutien soit le fruit de ses talents de diplomate mais en était-il convaincu ?
Pendant notre absence, Hana a essayé de se relaxer dans les bains mais... les sakaku, bien réels en Terres Mantes, sont venus la troubler. Cette fois-ci il ressemblait à un gros chat rouge. Il a promis à Hana de la brûler vive et qu'il viendrait jouer avec elle. La shugenja est bouleversée et refuse de nous en dire plus sur ces esprits pour que nous ne soyons pas menacés nous-même. Est-ce de la compassion ou une manière de nous tenir à l'écart de secrets ?
Le repas est épicé mais les boissons plus habituelles. Durant le repas, Kaïtaro me demander de l'accompagner cette nuit discrètement. Il doit rencontrer quelqu'un dont il ne connaît pas l'identité. Je me prépare en conséquence.
Hana décide de réaliser un glyphe de pureté autour d'elle pour la protéger de toute visite inopportune mais hélas, c'est bien elle l'être le plus souillé aux alentours et elle commence à brûler et elle ne s'en sort que de justesse.
Finalement, Kaïtaro part pour son rendez-vous. Je le suis de loin, épiant les ombre. La ville ne dort pas totalement. Sur le port, il y a encore de l'activité. Kaï se met près de l'eau. Je cherche un endroit caché pour voir : un quai de caisses, très discret mais un peu moins pratique pour une intervention sur le magistrat.
Une silhouette rôde de façon calculée sur le port, trop régulièrement. Je me déplace pour le prendre à revers. Le gaïjin interpelle Kaïtaro. Ils parlent ensemble.
Après la discussion, il appelle un chat rouge vif qui atterrit sur son épaule. Le chat est translucide et nous fait un large sourire. La rencontre n'a donc pas été aussi dangereux qu'envisagé. Je ne demande aucune explication même si maints questions me brûlent les lèvres.
A notre retour, la résidence est calme. Quelquechose bloque légèrement la porte. Lorsque je la pousse, un brouhaha retendit. Hakamoto a piégé l'issue et elle se jette sur moi, arme sortie, prête à litterallement me trancher en deux (ou m'écraser mais je n'est pas le temps de voir l'arme). Pour mon bonheur et ma santé, je parviens à la calmer avant.
Hana et Kaïtaro se retirent pour s'expliquer.
Revenir en haut Aller en bas
oawx
Délégué



Messages : 96
Date d'inscription : 19/12/2013

L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L5R , des héros inattendus ?   L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Icon_minitimeVen 23 Avr 2021 - 21:48

Nous sommes au petit matin et on me demande déjà mon avis. Après cette nuit mouvementée, et la rapide décision du Daïmyo je pensais qu’on rentrerait directement, mais il semble que les animaux fantastiques dont parlait Hana soit plus problématique que prévu. Pour l’aider, il faudrait emmener un geijin en terre rokugan.
Et donc ? n’est-ce pas là le souhait de l’empereur ? certes certains ont fissuré la muraille mais si ce que keitaro dit est vrai ils ne sont pas tous du même clan ….
Afin d’avoir une conversation tranquille nous nous dirigeons vers la plage. Cet espace bizarre ou des grains de sable nous dérange inlassablement les pieds, ou il existe des espèces de plante haute et de forme bizarre. Keitaro nous apprend que ces grandes tiges bizarres s’appellent « noix de coco ». Et qu’en haut il y a des fruits qui se mangent d’une façon peu commune. Devant nos têtes perplexes, il décide d’aller chercher 4 noix de coco. Il enlève ses chaussures, son katana et grimpe cette tige comme un singe …
Une fois arriver en haut et voyant avec quelle facilité Keitaro cueille ces fruits, Ando pose la question suivante « On aurait peut-être pu les atteindre avec une flèche ? »

….

Keitaro sépare les fruits de l’arbre et préviens qu’il vaut mieux de pousser car cela peut faire mal d’en recevoir une la tête. Je ne vois pas comment un fruit pourrait me faire mal et aujourd’hui j’ai décidé d’être têtue donc je ne bouge pas. La première atterrit à quelques centimètres de moi et fait un trou énorme dans le sable. Ha effectivement keitaro avait raison … et je prends la suivante sur la tête. Ça sonne un peu mais tout va bien. Pour éviter de terminer le séjour mal en point, je vais plus loin pour éviter les suivantes. Je m’aperçois qu’un peu de sang sort de la « blessure » causé par la noix de coco. Hana dans sa bonté me propose ses soins, que je refuse avec fougue. Je me dirige donc vers l’eau. J’y vois des trucs verts, qui ont des formes bizarres. Bref je plonge la tête en avant dans l’eau et grimace. L’eau pique durement ma plaie. Cet endroit est vraiment bizarre. Comme Keitaro ….


Je retourne vers Keitaro qui aimerait nous montrer comment ouvrir la noix de coco mais ne sait pas trop comment s’y prendre. Je me propose. Il faut taper sur le fruit vert qui est assez dur. Ni une ni deux je le fais. La coque se fissure et on voit une noix de coco marron, poilu et au moins aussi dur que ce que je viens de cogner. Je suis très surprise par cela. Il me dit qu’il faut à nouveau frapper la noix pour boire le jus qu’elle contient. Je lève mon bras et il précise alors qu’il faut le faire d’une certaine manière pour ne pas exploser le fruit mais juste pour le fissurer et en faire deux morceaux. Sur ces recommandations je frappe la noix de coco. Elle se cesse en deux et un liquide blanc transparent en coule. Keitaro prend une moitié et la met directement sur sa bouche. Il avale directement le jus. Encore une pratique archaïque. Nous l’imitons.

Le gout est



subtil.

Nous revenons à notre sujet principal : le geijin. Une discussion que je suis d’une oreille jusqu’à ce que je comprenne que c’est Ando qu’on va envoyer voire les Tortues pour leur demander d’emmener le geijin en terre rokugan, et donc que cela peut s’avérer problématique essentiellement parce qu’il n’a rien à proposer en retour de cette demande de service. Je demande à mon époux si je peux l’accompagner. Contre toute attente, il accepte.

Nous nous dirigeons vers le comptoir Tortue, pendant que Keitaro et sa femme iront voire la femme du magistrat de jade qui s’est sacrifié pour sauver les terre grue de la souillure lors de notre gempuku.
 
Nous entrons dans le comptoir et je laisse Ando faire le spectacle. On arrive devant UNE tortue qui aguiche exagérément Ando. Je lui souris mais je reste proche d’Ando
Au moment où il sort le nom que nous as donné Keitaro, l’ambiance à l’intérieur du comptoir change. Pour la suite de la discussion, la femme derrière le comptoir demande à Ando de rester debout pendant qu’elle restera assise derrière le comptoir. La dame Tortue commence à prendre enfin au sérieux Ando. Elle nous montre qu’elle sait qui on est et qui nous accompagnons ici en terre Mante. L’ambiance devient de plus en plus présente au fil de la discussion. Les tortues ont déjà donné leur réponse à l’empereur par rapport à la guerre qui approche. Ando leur apprend que l’empereur souhaite que les geijin soient les bienvenus en terre rokugan. Sur cette demande, la femme Tortue fait la tête.

Puis vient le moment ou elle nous demande comment nous connaissons le nom qu’a sortis Ando au début de la conversation. La porte se ferme de l’extérieur, il y a 5 hommes dans la pièce mais il y a aussi du monde dans l’arrière-salle, et cela fait un moment que la femme Tortue garde son bras droit sous le comptoir. Ando ne laisse rien fuité malgré la tension palpitante qui se trouve dans cette pièce.

Quand on sera sorti d’ici il y en a un qui se prendra une mandale !

La tension monte encore. La femme ne nous laissera pas sortir tant qu’on n’aura pas répondu à sa question. Et Ando ne lâchera rien. Ando tente une menace en se penchant sur le comptoir et demande à ce qu’on puisse sortir de cette pièce. La réponse de la femme fut inattendue et rapide. Ainsi que bruyante ! Un bruit sourd sort de sous le comptoir me rappelant le bruit d’une arme geijin. Ando tombe au sol et son kimono se tache de sang de plus en plus vite. Je me jette sur la nana, l’attrape par le col et la soulève pour la mettre à ma hauteur. Les 5 hommes sont armés, Ando est mal en point et elle a une arme geijin.

Si on sort d’ici, il y en a un qui se prendra une TALOCHE dont il se souviendra !!!!

Je la menace et lui dit que nous sortirons d’ici sans encombre. Ando essaye d’appuyer ma demande mais son état m’inquiète. Je ne pourrais pas nous faire sortir vivant d’ici si l’attaque continu. Certains mourront mais je perdrais plus que ce que je peux gagner.
Un homme arrive de l’arrière-salle en applaudissant. Il s’excuse pour sa sœur !?! et nous invite à aller dans l’arrière-boutique où, d’après ses propos, il pourrait soigner Ando. Il est la personne qu’Ando a nommée et qui est à l’origine de la tension. Il demande aux autres de faire diversion, pour le coup de feu mais aussi pour le bruit qui arrivera par la suite. Un feu d’artifice se fait entendre dehors. Les gardes attendent mon accord pour emmener Ando dans l’arrière-boutique. L’homme Tortue, malgré sa nonchalance apparente, est très précis et rigoureux dans ses gestes lors de ses soins envers Ando. Malgré le manque de calmant, et les objets inconnu mais coupant, Ando endure comme il peut les soins apportés par l’homme. Dehors, on peut entendre des Tortues faire semblant de se disputer (afin de « cacher » les cris d’Ando). Cela dure longtemps, très longtemps. J’ai du mal à tenir sur place et pourtant je ne sais pas quoi faire de plus pour aider mon époux. Au bout d’une heure, l’homme termine ses soins.

Commence alors la discussion avec cet homme dont on ne devrait pas connaitre le nom. L’une de ses premières questions à Ando est « peut-on lui faire confiance ? », en me désignant du menton. Ce dernier répond de manière très subtile que ma principal qualité est ma franchise.

« Le ciel est vert ! »

Je sens que cette affirmation est pour moi. Et je me retiens de répondre au tac au tac que le ciel est bleu. Mais j’ai compris que ma présence n’est pas souhaitée pour la suite de la discussion. Je n’ai pas le choix de lui faire confiance pour qu’Ando reste en vie. Il espère que je n’ai aucun grief envers sa sœur. Moi non, mais je m’attends à tout moment à ce qu’elle nous attaque dans le dos. De toute façon elle utilise une arme geijin qui est peu honorable donc je n’aurais aucun scrupule à la tuer.

Je sors de derrière le comptoir Tortue. En tournant la tête, je ne vois qu’une personne contre qui j’ai une envie intense de frapper. Je me dirige d’un pas imposant vers ce couple. Une fois à leur hauteur, ma main se lève en reflexe sur le magistrat d’émeraude. Je retiens à grand peine mon geste.

OUI nous somme en public.
OUI il porte son mõn.
Et OUI je lui mets une claque bien sonore. Aucun des deux ne comprenne mon geste. Encore furieuse de ce qu’il s’est passé dans le comptoir, je lui fais un résumé salé de ce qu’il s’est passé.

A la fin de mon résumé, Ando sort de l’arrière-salle en portant de magnifiques habits de scorpions digne des plus beaux kimono grue. Il tient à peine debout et je cours le rejoindre pour le soutenir. Le message a été passé. Les garçons ont besoin de discuter, nous nous dirigeons donc vers la plage. Puisque je n’étais pas la bienvenue dans la négociation avec les Tortues je m’éloigne pour ne pas entendre le résumé. Je me dirige vers un cocotier. Ne sachant pas y grimper, je le frappe afin de faire tomber des noix de coco. J’en prend 4 et les ouvres comme me l’a appris Keitaro. Au moment ou je termine de les ouvrir, un homme tortu s’approche d’eux. Je me dirige à grand pas, prête à combattre.

Oui il est possible que j’aie un certain préjugé sur les tortues.

La réponse est positive à la demande effectuée tout à l’heure.

L’homme repars, et c’est à ce moment-là ou Hana nous apprends que ses manches étaient bizarres. Je reste en garde jusqu’à ce qu’il se trouve hors de portée. Nous rentrons à l’auberge. Keitaro a reçu une lettre. Les grues vont dans leur chambre, et moi je vais prendre soin de mon époux dans notre chambre. Pendant que j’essaye de dénouer quelques muscles de mon époux, des bruits se font entendre dans la chambre d’à côté.

NON je ne tendrais pas l’oreille à ces futurs problèmes !

Malheureusement, ce sont les problèmes qui viennent à nous. Les Grues demande à entrer dans la chambre. Ils nous montrent la fameuse lettre. Cette dernière provient de l’empereur.

Cher magistrat,

 

j'apprécie fortement la ferveur avec laquelle vous avez tenue à remplir la mission. Même si j'ai eu la surprise d'apprendre que malgré vos efforts, certains clans avaient refusés votre invitation. De plus, certaines rumeurs vous diffamant ainsi que votre épouse nous sont parvenus jusqu'en terre impériale. J'espère que vous saurez redorer votre nom et votre statut en vous ("singulier") illustrant lors de la guerre en première ligne.

 

Le temps est venu magistrat, le temps de la guerre est venu. Les clans ayant juré fidélité à Rokugan se sont manifestés et doivent se rassembler pour la dernière réunion à Kyuden Ashinagabachi. J’attends de vous que vous puissiez représenter au mieux la situation impériale et que vous soyez apte à rappeler à chacun les engagements envers moi, leur Empereur, et l'Empire.

 

Les Scorpions sont trop longtemps restés impunis pour leurs agissements et cela ne peut plus durer. Leurs derniers actes de rébellions ne seront pas ce qui déchirera Rokugan, mais qui l’unira dans cette épreuve. L'Empire n'en sortira que plus fort. Et vous en serez le fer de lance.

 

Votre tâche n'est pas finie magistrat, mais votre nom n'en sera que plus grand dans l'histoire de notre Empire, à côté du mien dans le grand livre des Chroniques de notre sainte terre.

 

                                        Empereur.
 
Ha Keitaro en première ligne. Ça ne sent pas bon (surtout pour lui !). Quoi ! on est tous demandé à Kyuden Ashinagabachi !!!! Mais j’avais d’autres projets avant de faire la guerre …

Sur ce, les grues repartent pour retrouver le fameux geijin. Ils ne souhaitent pas de ma présence. Ce qui m’allège d’un poids car je voulais passer la soirée à prendre soin de mon époux.

Au petit matin les grues ne viennent pas pour le petit dej. D’un accord tacite nous allons vers leur chambre pour savoir ce qu’il s’est passé. Après avoir prévenu de notre présence à plusieurs reprises, on entend encore les ronflements dans leur chambre. Nous essayons de les réveiller mais il n’y a pas grand qui y arrive. Les grues pensent que nous somme en début de nuit. Afin de les sortir du lit, j’ouvre grand les « rideaux » pour faire entrer le plus de lumière possible, tandis qu’Ando leur affirme que dans moins d’une heure Hana devra se trouver devant des shugenja et que Keitaro a une réunion importante avec le daïmyo. Afin de compléter leur réveil, nous leur jetons au visage un seau d’eau frais. Ils sont enfin debout mais pas du tout en état de faire quoi que ce soit.



Sur la route nous nous séparons. Ando va avec Hana (inspire et expire), et j’irais avec Keitaro voir le Daïmyo.

Je sens que quelque chose va mal tourner.

A la fin de la réunion, le daïmyo se dirige vers la sorti et s’empêtre dans son kimono ce qui va finir par le faire tomber dans l’eau. Keitaro se précipite pour l’empêcher de tomber mais c’est lui qui tombe à la place du Daïmyo.
Revenir en haut Aller en bas
Frhejal
Sergent d'Armes
Sergent d'Armes
Frhejal


Messages : 135
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 36

Feuille de personnage
Nom :: Frhejal
Caractéristiques:
CaractéristiquesValeurValeur
FORCEFORCE-2
POUVOIRPOUVOIRDans la moyenne
HABILETEHABILETEMojard

Endurance:
L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Left_bar_bleue6/20L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Empty_bar_bleue  (6/20)

L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L5R , des héros inattendus ?   L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Icon_minitimeSam 22 Mai 2021 - 13:00

La guerre est proche.


Nous sortons de chez le Daimyo. Mon beau kimono de Magistrat est trempé, mais j’ai autre chose sur la conscience les Sakkaku vont nous laisser tranquilles, mais ils vont à présent tourmenter le Daimyo Mante… 

Depuis les hauteurs où se trouve la demeure du Daimyo, nous pouvons contempler la ville dans toute son opulence. J’aimerai bien que mes compagnons cessent de critiquer les choix esthétiques Mantes. À les entendre, on devrait cacher la richesse comme s’il s’agissait d’une source de honte. Selon moi, la richesse n’est honteuse que lorsqu’elle est mal acquise.

Nous décidons de ne pas aller voir les Tortues, et de leur envoyer une lettre à la place pour leur indiquer comment contacter le gaijin, « Tiago ». Je reste vague dans la lettre, en évitant de donner des noms, et  nous la fermons avec le sceau des Crabes. Hakamoto émet l’envie d’aller faire des emplettes, nous nous rendons donc chez un marchand Yasuki. Il s’agit d’une famille anciennement Phoenix qui fut à l’origine d’une guerre entre Crabes et Grues. Amusant que nous y allions en amis pour faire nos petites courses. Le comptoir est un peut moins ostentatoire que les autres.  Hakamoto cherche à se procurer de la poudre de jade. « Pour la gloire du clan Crabe et de l’Empereur » dit le vendeur avec un sourire narquois. 
Ando demande les dernières infos sur la frontière Crabe/Scorpions. On lui répond qu’elle est toujours fermée (en théorie), mais qu’on sait de quoi les Scorpions sont capables. En revanche la frontière Phénix-Dragons n’est probablement pas surveillée, et on a eu vent de rumeur de missives qui circuleraient. 

Ando demande a acheter du salpêtre et du souffre. Le marchand le dévisage. « oui, c’est vrai que le chemin n’est pas facile. »
Puis le marchand fait un sous-entendus concernant des rames, et plaisante au sujet d’un homme qui aurait ramé dans la mauvaise direction. Je choisi de ne pas réagir, mais je vois bien qu’il se moque de moi. 
Ando et Hakamoto se rendent à un sanctuaire pour prier.
Hana aussi veut prier, mais ce n’est pas possible de se rendre au sanctuaire à cause des rites de purifications. Nous nous contentons donc de prier à l’écart. 

Au retour une lettre nous attend sur notre lit. Elle porte l’écriture du Gaijin. Il nous remercie dans un rokugani parfait quoique vieillot. Il nous informe qu’il est déjà parti. Il a signé de son nom, en utilisant des caractère Kanji. Cela me surprend, et en effet je constate que son nom, Tiago, sonne beaucoup moins étrangement que celui des autres Gaijin. Pas besoin de  se tordre la bouche pour le prononcer. 
Je me remémore son apparence. Habituellement les Gaijins ont des yeux clairs et ronds, ce qui leur donne un air ahuri. Les yeux de Tiago étaient plutôt sombres, et un peu plus fins. Il avait l’air maigre et pâle pour un Gaijin, mais pas pour un Rokugani.
Un gaijin aux traits presque Rokugani, qui parle un Rokugani désuet… On sait que des Rokuganis ont été enlevés il y a des siècles. Se pourrait-il que… ? J’en parle avec Hana, et bien évidemment elle est tout aussi dégoûtée par cette explication. 

Nous préparons ensuite tous  nos affaires pour le départ. En chemin, on remarque des messes basses de gens qui semblent me regarder, ainsi qu’Hakamoto. 
« La Crabe a frappé le magistrat en pleine rue, et il n’a même pas réagit. Qu’est-ce c’est que ces histoire, voilà qu’on peut malmener des représentants de l’empereur impunément ? », voilà ce qu’on se dit sûrement.


La traversée est assez longue, et la mer assez agitée. Ando et Hana sont complètement malades. Les marins font tout ce qu’ils peuvent pour éviter que Je m’approche des rames. Arrivé au fleuve, c’est le soulagement pour les deux malades.
Sur les rives, on voit clairement des gens en arme côté Lions et côté Grues. Il n’y a pas de Daidoji chez les Grues. 
La présence d’un emblème Matsu semble particulièrement exalter Hakamoto.
Arrivés en vue du Kyuden, nous voyons des troupes Lions, Gues et Crabes (Kaiu principalement).
Le domaine Tsurushi a presque l’air en état de siège, du fait que l’on voit plus de monde dehors que dedans. C’est le moment ou je réalise pleinement que nous arrivons à la conclusion de cette année de voyages. Je vais devoir m’exprimer devant les Daimyos et autres généraux. L’ampleur des armées me fait réaliser l’importance de la chose.

Nous nous rendons en avance dans la salle des cartes. Un général-instructeur Tsurushi installe les cartes. Il nous dresse un état des lieux rapide des armées alliées.  Nous ne disposons pas d’informations concernant les armées scorpions, on sait seulement que les terres limitrophes sont désertes. Aucune information concernant les Phœnix. Pour ce qui est des dragons, leurs forces sont probablement en approche, mais c’est le problème des Lions. 

Le vieux général crabe qu’on a vu chez les Suzume entre. La perspective de combats proches semble l’avoir fait rajeunir de 10 ans. Il nous annonce que les forces crabes présentes sont inférieures à celle des Lions, mais qu’elles sont équivalentes à celles des Grues et des Mantes. Il vise un minimum de pertes, plutôt que de chercher à s’illustrer, malgré les ordres contraires qu’il a reçu. 
Je me souviens de la mission que nous a confié le Daimyo Hida. Je vois mal comment mettre en avant les crabes au détriment des Grues, si même les crabes n’y mettent pas du leur… 
Le général annonce également qu’il partagera le commandement. « Je compte sur vous, Ando-San ». 
Enfin, il nous informe qu’il n’y a toujours pas eu d’attaque sur la muraille. C’est extrêmement inquiétant. 

La Daimyo Matsu et la Daimyo Doji entrent à leur tour. La Doji ne peut s’empêcher d’emettre des conseils vestimentaire envers la Matsu, qui n’en a absolument rien à faire. Elle réplique qu’elle sait manier un katana, elle. Le ton monte, jusqu’à ce que le général émette un toussotement pas discret du tout. 
La Doji s’avance tranquillement vers la carte. Ando glisse un petit compliment :
 « Le temps a aussi peu d’emprise sur votre beauté que la goutte de rosé sur la fleur de sakura »
Il enchaîne en déplorant que les autres cours ne soient pas à la hauteur de celle des Grues. Et bin, mon cochon.
La Doji me salue poliment, mais elle ne marque pas autant de respect envers Hana. La formule qu’elle utilise n’est pas insultante, mais juste minimal. Une sorte de salut neutre. Au moins elle ne l’a pas rabaissée, c’est déjà ça. 
Hakamato est polie à l’extrême.
La Matsu salue à son tour, et enchaîne directement sur un « Bon quand est-ce qu’on y va ?

Je fais un rappel de la situation : Il y a deux ans, l’empereur a fait l’objet d’une agression infâme ; que les Kamis ont empêché en amenant là l’homme le plus inattendu. L’assaillant semblait provenir du clan Scorpion, et le Daimyo Scorpions n’a jamais daigné répondre à la convocation impériale. L’affront ne peut rester impuni.  

Les mains droites et gauches ont répondu présent, illustrant une fois de plus leur indéfectible fidélité à l’empereur. Les Crabes, bien que dévolus à leur mission de protéger la muraille, ont délégué des troupes et de précieux ingénieurs crabes.
Nos hôtes, les Mantes ont répondu présent. 
Les Licornes, bien que désireux de servir l’empereur, ont du accepter des contraintes personnel, et ont donc choisi d’aller assister les Crabes dans la lutte contre l’Outremonde.  

Les Phoenix n’ont pas fait le choix de se joindre à nous, et les Dragons ont clairement annoncé qu’ils ne pouvaient trahir leurs frères, les Scorpions. 

Personne ne proteste à mon discours. J’espère que je n’ai pas encore tout mélangé… 
Nous passons donc à la discussion stratégique. 

Pour la Matsu, la stratégie est simple : on fonce dans le tas. La Doji semble assez d’accord. 
Ando est plus prudent, selon lui les informations rapportées par les éclaireurs sont peut-être exactement ce que les scorpions veulent nous laisser voir. Il ne serait pas étonné si les scorpions ont laissé de mauvaises surprises.
Le général Crabe fait remarquer que les scorpions se retranchent vers Ryoko Owari, ce qui n’est pas logique, car ce n’est pas la ville la plus défendable. Mais c’est peut-être la ville qu’ils veulent défendre.  Il rappelle que les scorpions sont doués pour créer la discorde, et il demande une entraide de façon subtile. 

On demande l’avis du magistrat. Ah non mais pitié, laissez-moi tranquille. Bon, Alors, réfléchissons peu mais réfléchissons bien. S’il faut en croire Ando, les scorpions veulent qu’on sache que les zones frontalières ne sont pas défendues. Ils se sont réunis dans leur capitale, qu’on sait peu défendable. A croire qu’ils veulent qu’on les attaque là. Que se passera-t-il si nous envoyons toutes nos forces sur Ryoko Owari, et qu’ils s’agit d’un piège ? Il nous faut une position solide où nous replier au cas où. 

Le fort des sept dards se situe entre Ryoko Owari sur notre route. Il s'agit d'une place stratégique forte pour les Scorpion. Je suggère de prendre cette place forte d’assaut pour disposer d’un pied à terre, et préparer une attaque plus forte sur Ryoko Owari, ainsi que pour faire une démonstration de force. La matsu proteste.
-Mais on l’a déjà pris Ryoko Owari plein de fois !
-Actuellement, elle n’est plus à vous, lui répond Hana. 
Ouch. Est-ce qu’il y a quelqu’un avec qui Hana ne s’est pas encore embrouillée ? 

La Matsu veut qu’on lui laisse un certain Ronin. Un homme grand, cicatrisé, qui aurait traversé la frontière récemment. Je me souviens du Ronin qui avait sauvé Hakamoto chez les Dragons.
-Et vous l’avez laissé passé, fait remarquer Hana. 
Je manque de m’étrangler. Non mais sérieusement, Hana… C’est pas toi qui va devoir te battre en duel si tu continues… 
La Matsu se prépare à faire un pas, mais on rappelle que les scorpions cherchent à semer la discorde et semblent y arriver. Je note que le Tsuruchi a fait un mouvement pour avoir ligne de mire sur le trajet de Matsu. Il a un tanto prêt à être lancé dans le dos.
La tension redescend. On propose donc d’attaquer le Fort.
C’est le moment de faire un rappel important : ils ont probablement accès au savoir interdit qui a ouvert une brèche dans la muraille.
-Technique de lâche ! 
-Mais ils peuvent l’utiliser.
Ando éclaircit les choses : pour les scorpions, comme pour Bayushi no Kami, c’est l’efficacité  qui compte.

Concernant la durée du trajet entre le fort et la ville, cela dépend du rythme de marche. Veut-on arriver vite, ou arriver épuisés ?

On recense les effectifs. 100 000 Crabes, 250 000 Lions, 100 000 Grues, 120 000 Mantes. 
Le chiffre donné par les Mantes surprend.
120 000, où ça  ?
-Sur le fleuve, de l’autre coté des terres scorpions. Si en une semaine on n’a pas pris le clan scorpions c’est qu’on est des brelles, dit le Mante.
Quelle présomption. Est-ce que c’est à ça que je ressemblait avant ?

La session prend fin. Durant le repas, Hakamoto évoque des Phœnix : on n’a toujours pas de nouvelle ? Qu’est-ce qu’on fait si ils se révèlent hostiles ?  Elle part ensuite voir la jeune Matsu que nous avions rencontré lors de notre Gempuku.

Hana reçoit un petit mot et s’éclipse quelques instants
En revenant elle confie que la Matsu a demandé un duel, mais que la Doji a pris sa défense. Je pousse un soupir de soulagement. 
Ando rejoint Hakamoto, vers le dojo. Quand ils reviennent, la Matsu du gempuku (qui est la nièce de la Daimyo) s’est excusée !

Nous allons visiter le Kyuden où j’ai passé ma formation. En passant dans le jardin, nous apercevons la Daimyo Doji qui médite avec sa suite dans le jardin. Une Ashina est avec elle, que Hana reconnaît comme étant la belle sœur de la Doji. Nous cherchons à ne pas nous faire remarquer, mais Hana éternue. Seule la Ashina nous regarde, en s’attardant sur Hana. 

Le Soleil se couche sur la cité Tsurushi. 

En pleine nuit, un cri de Ando retenti. Je bondi dans le couloir, et j’aperçoit  Hakamoto qui vole au secours de son époux avec une longueur d’avance sur moi. J’arrive juste à temps pour la voir fendre le crâne de l’assaillant. On reconnaît l’ancien ami d’Ando, Katchiki. 
-Abruti ! Lui crie Hakamoto, et ça vient du cœur. Je suis persuadé qu’il y a un truc brillant sur la lame qui a blessé Ando. Du poison ? Un autre hurlement retenti. C’est la Daimyo Matsu. Hakamoto court vers elle. Nous sommes attaqués. Je me précipite vers les quartiers de la délégation Grue. Ils sont en train de se barricader. Il n’y a pas d’assassins cher eux. On leur demande un Shugenja pour apporter des soins. L’Asahina vient, après une courte dispute avec la Doji.
On entend la voix de Hakamoto résonner dans les couloirs. « HANA ! VIENS ICI ! »

Je file chez les Matsu, d’où viennent les appels de Hakamoto. La Daimyo Mastu tient sa nièce dans ses bras, cette dernière est pâle et se vide de son sang.
Hana arrive et commence à pratiquer des sorts de soin. Les tendons des bras et des jambes ont été sectionnés. J’ai peur que Hana n’en fasse trop pour sauver la jeune femme. Il y a trop de sang. J’ai la main sur la poignée de mon katana.
La nièce de la Matsu se remet à respirer d’un coup. La Matsu perd totalement le masque. 
Hana lui répare les tendons des poignets. Je reste prêt à dégainer, Hana est concentrée à fond, et elle poursuit les soins. Hakamoto scrute la pièce. 

La Matsu prend les mains pleines de sang de Hana et la remercie à chaudes larmes, mais Hana refuse les louanges. Elle répond que c’est grâce à Hakamoto qui l’a appelée, et elle part se laver les mains.
Le Tsurushi nous informe rapidement que la réunion du lendemain est annulée, et nous prie de les excuser pour ce désagrément. 

Ando et Haka s’en vont discuter un moment. Quand ils reviennent, ils nous informent qu’ils pensent que la Matsu a été droguée. Ando, quant à lui, avait senti qu’on le suivait, il s’est planqué et l’autre a hésité. Quand Ando s’est retourné, il dit avoir vu l’agresseur vu mettre en boule ses vêtements imbibés de sang.

Ando et Hakamoto décident de fouiller leur chambre. Ils trouvent quelques gouttes de sang sur le pas de leur porte. 
Nous apprenons que la jeune Matsu est hors de danger, mais cependant ses jambes n’ont pu être complètement soignées. La malheureuse ne pourra plus marcher librement, et certainement plus se battre. Quel malheur pour une Matsu...
Revenir en haut Aller en bas
Béli
Petite Argentière
Béli


Messages : 37
Date d'inscription : 20/06/2015
Age : 30
Localisation : le mans

L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L5R , des héros inattendus ?   L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Icon_minitimeVen 11 Juin 2021 - 12:07

Résumé Par Hana KAKITA

La nuit se passe très difficilement avec tout le chahut de la fin de journée.

Au petit matin, nous discutons de l’agression de la veille. Le servant du matin s’annonce à notre chambre et nous demande si nous préférons manger avec Hakamoto et Ando pour discuter ensemble.


L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Images10



Le petit-déjeuner est fort agréable malgré cette prune amer qui me fera grimacer des sourcils…
Un servant nous fera transmettre un message : « Une réunion se fera en fin de matinée, Dame Dôji voudrait affirmer son soutiens envers Dame Matsu !». Nous répondrons tous présents.

Lors de notre discutions matinal Hakamoto me demande si j’écrirais bientôt une lettre à mon fils Ibuki…
Il est vrai que nous sommes déjà en hiver… À la saison prochaine, je pourrais voir mon fils… Enfin… Je ne suis pas sûr d’être encore en vie d’ici là, avec cette grande guerre qui se prépare.
Je réponds favorablement à la demande d’Hakamoto qui me demande de pouvoir joindre un pli lors de mon envoi.


Après le petit-déjeuner, nous partons prier avec Hakamoto, Keitaro et Ando eux partirons de leur côté. Sur le chemin, j’explique à Hakamoto que désormais, je ne peux plus aller prier dans les grands temples… Nous prenons donc un petit chemin pour allée prié sur un petit autel. Nous commençons donc les petits rituels de purification, nous nous lavons les mains puis ensuite la bouche avec de l’eau bénite, l’eau une fois au contact dans ma bouche me brûle, comme une soupe beaucoup trop chaude, quand je la recrache un peu de sang y est mêlée alors que celle d’Hakamoto est très clair…

Je suis donc à se point maudite … Une fois les prières terminées, nous rentrons en ville. Nous nous rejoignons avec Ando et Keitaro qui nous informe que les Matsu son plus déterminer que jamais à prendre Ryoko-Owari.


C’est déjà l’heure de partir pour la réunion organisée par Dame DOJI, alors que l’on se dirige vers la salle, je remarque un changement léger sur les placements de certains meubles, ça ressemble à la préparation d’un rituel envers les Kamis de l’air, l’instant d’une seconde, j’ai eu peur que ça soit un rituel de purification… J’informe mon époux qu’un rituel envers les kamis de l’air a été installée, mais que je ne sais pas dans quel but. Quant à un moment, Hakamoto me demande si j’ai des ballonnements, je lui réponds un peu surprise, que je vais bien … Hakamoto, des ballonnements ? Ce n’est pas son genre… À moins que ce soit l’un des effets du rituel ? Je ne ressens rien et Keitaro a l’air de bien se porter…


Nous arrivons enfin et entrons dans la salle, elle est complètement décorée à la façon Grue de façon à honorer les kamis de l’air.
Dame DOJI, resplendis quand nous passons le pas de la porte, elle est vraiment magnifique, je me sens fière de l’avoir en tant que Daimyo !


Nous prenons place, pas loin de la table de dame DOJI, le daimyo HIDA arrive quelques minutes après, je le vois se stopper net et d’un seul coup secouer la tête, il a dû être éblouie par la beauté de dame DOJI. Des son de pas se fond entendre dans les couloirs, ce doit être la daimyo Matsu qui approche. Sa détermination se fait entendre… Mais une fois passer le pas de la porte de réunion, la daimyo MATSU sembles tout de suite apaisé, j’imagine que dame DOJI a fait un sort d’apaisement dans la salle pour que nous puissions tous nous exprimer sans se crier dessus. Une fois que tout le monde est bien arrivé et installer dame DOJI commence son discours sur les événements traumatique de l veille, sur le soutien que notre alliance peu fournir en ces temps dure que son les nôtres, ainsi que nos unions renforcer par cet événement.


Alors que la réunion n’est pas terminée, Ando semble faire un malaise, il est livide, tremblant et arrive à peine à s’exprimer convenablement… Hakamoto demande à se retirer avec Ando, je demande à les suivre pour ausculter Ando. Dame DOJI nous donne son accord. Une fois sortis de la salle de réunion Ando, nous dit d'une voix faible, que c’est un empoisonnement, Hakamoto est aussi touché. Je remets tout de suite la question des ballonnements ! Mais quant ? Comment ?
J’invoque les esprits de la terre pour faire mon sort de Jurigin. J’arrive à calmer leurs douleurs, je suis soulagé, Ando me demande alors de prendre un air grave pour alerter les servant, je comprends la manœuvre qu’il me demande, Hakamoto m’accompagne dans la démarche. Nous allons donc trouver les servants et d’un ton autoritaire et sec je donne l’ordre au servant d’apporter des linges et de l’eau le plus vite possible, car la vie d’Ando est en grand danger de mort.


Hakamoto est juste derrière moi avec sa carrure imposante, elle est très intimidante. Ni une, ni deux les servant se mette à courir dans tous les sens pour apporter ce que nous sommes venu demander. Je regarde les serviteurs et essaie de repérer si je ne vois pas celui qui nous as apporté le petit-déjeuner ce matin, mais je ne le voie nul part. C’est un vrai balai d’aller et retour qui se fait entre les couloirs et la chambre d’Ando. Des linges ainsi que des bassines d’eau son apporté au chevet d’Ando.


Keitaro arrive un peu plus tard, une fois que la réunion est terminée. Il demande gentiment si tout va bien, nous sortons de la chambre et lui explique la situation. Quand nous sommes interrompus par le bruit d’un vomissement ! Je rentre dans la chambre. Ando vient de vomir, il est blême son état de santé à rechuter. Hakamoto regarde les linges et l’eau apporté et par sécurité, je fais un sort de lumière de lune. Rien d’anormal en regardant ce que les serviteurs ont apportés, mais mon regard se focalise sur des petits objets inhabituels dans le sac d’artiste d’Ando… Je regarde Ando inquiète en lui demandant si les objets dans son sac son habituel, il me répond d’une voix malade qu’il ne faut pas que je m’inquiète de ses petits objets. Puis nous pose la question :

Savez-vous ce qu’est le lait de goutte ?

Nous avons déjà entendu ce nom, nous savons que c'est un poison, mais rien de plus…
Hakamoto et Keitaro soignent Ando et veillent à sa santé. En attendant, je vais me promener pour essayer de réfléchir à la situation.


Quand je reviens, un serviteur est agenouillé, tête contre sol devant la chambre, Hakamoto est face à lui, elle porte bien son masque, mais dégage une aura menaçante. Le serviteur nous apprend que le nom du serviteur qui nous à servie ce matin est Natsuno. Il nous mènera devant la maison de Natsuno. Hakamoto part en première, je reste à l’écart pour voir si personne ne se cache ou essayerai de fuir. 
Elle se présente à l’entrée, mais aucune réponse ne se fait entendre… Hakamoto rentre donc dans la maison du Natsuno, au bout de quelques minutes, je peux apercevoir Hakamoto lire quelques-choses à travers une fenêtre, le servant qui nous à emmenées attend devant la maison et je me dirige vers Hakamoto en rentrant dans la maison à mon tour, je lui demande ce qu’elle a trouvé, elle me montre une lettre ainsi qu’une petite fiole. La lettre semble bizarre à la première lecture, mais avec un peu d’expérience en calligraphie, j’arrive à décrypter un message secret. Nous retournons auprès de nos époux et leur montrons les preuves qu'Hakamoto a trouvées. 


Ando nous demande de garder la lettre bien précieusement, car le moindre indice, texture du papier, encre ou même l’écriture pourrais nous donner des détails quand dans son explication Ando commence à convulser, je ne perds pas une seconde et le soigne grâce à mon sort. Hakamoto hurle: 



 On à besoin de médecin compétent, VITE ! 




Dans les secondes qui arrive la shugenga MOSHI arrive et commence à s’occuper d’Ando, elle nous demande pourquoi nous avons attendu aussi longtemps pour demander de l’aide, qu’il aurait fallu prévenir plus tôt ! J’essaie de dire que nous n’étions pas vraiment sûres, mais la franchise d’Hakamoto reprend le dessus, elle explique dans les grandes lignes que nous étions au courant, mais que nous voulions des preuves. 
Si d’habitude Hakamoto est de bonne constitution, aujourd’hui ce n’est vraiment pas le cas, le poison est vraiment vigoureux! Elle commence à suer à grosse goutte et est prise de vertige, je l’aide à s’allonger et la rassure en lui disant qu’elle est entre de bonnes-mains avec la shugenja MOSHi . 


N’étant plus vraiment utile pour cette fin de journée, je préfère me retirer pour allée prier pour mes amis souffrent, Keitaro lui reste au chevet de nos amis.
Mais avant que je ne me retire de la chambre Ando demande à me parler par rapport à ce que j’ai pu apercevoir dans son sac un peu plus tôt dans l’après-midi. Je le rassure en lui disant que nous avons tous nos secrets et que je n’en dirais rien, puis je me retire poliment.

Avant de partir prier, je prends le temps d’écrire une petite lettre cryptée que j’irai déposer dans la maison du serviteur en espérant qu’il tombe dessus ou qu’il soit encore dans les parages étant donné que sa mission n’est pas totalement réussie…
Je pars donc priée au même endroit que ce matin, hors de la ville, je commence mon rituel de purification, je redoute un peu la douleur de ce matin, je me purifie donc les mains puis la bouche, mais rien ce ne passe aucune brûlure… L’eau est pourtant bien bénite ? Où est-ce que l’eau m’aurait purifié la bouche ce matin, c’est pour cela que je n’ai pas été brûlée ce soir ? Intéressant, il va falloir que je fasse des expériences.


Alors que je commence à prier, je sens comme une piqûre au niveau de ma nuque et un engourdissement, je pose ma main froide sur la piqûre, quand je me retourne, je peu voir Natsuno avec une kunaï à la main, j’essaie alors d’incanter mon sort de beaume, mais il m’en empêche, je me sens désarmé et à sa merci, je ne suis pas rassuré, malgré ça, je garde mon masque et commence une longue discussion avec le scorpion… 
Il as le dessus aussi bien en parole que physiquement et n’hésite pas à me faire comprendre, que ma petite personne n’est rien comparer au clan scorpion, qu’il connaît dans les grosses lignes mes faits, mais qu’on lui à quand même demander de ne pas me tuer, il pourrait très bien me laisser mourir, mais il pose une petite fiole derrière lui en me disant que c’est l’antidote, il lance son kunaï dans ma direction, par réflexe, je ferme les yeux… Aucune douleur ? Je réouvre les yeux plus personne. Il est reparti aussi discrètement qu’il est arrivé…


La fiole n’est que pour une seule personne… Je me dépêche de la prendre. Puis je ramasse le kunaï, je ne peu pas laisser une telle arme proche d’un lieu de prière, mais c’est bien la première fois que je ressens ça, inutile … 
Je ne sers à rien, les grands kamis ne me réponde plus, je sais qu’une grande guerre se prépare et je me disais que c’était pour cela que je n’avais plus de leur nouvelle… Je me sens seule… Je me remets à prier avec encore plus de questions pour moi et mes amis… Sur le chemin du retour, je me sens coupable d’avoir pris cet antidote, mais je ne sais même pas si c’est le même poison… Le froid de l’hiver n’aide pas, je ne peux ni rester, ni partir… En essayant de me réchauffer du froid de l’hiver, je me rappelle que j’ai récupéré le kunaï de Natsuno puis dans un élan, je le jette dans un buisson a mis chemin de l’autel et de la ville.

Je survis tant bien que mal en perdant un peu toute notion, la chaleur de mon enfance me manque terriblement… En arrivant devant la ville, je m’aperçois que les porte son fermé à cause de la tentative de meurtre envers le clan MATSU ainsi que l’empoisonnement de la journée, je m’annonce, mais j’attendrais au moins une demi-heure dans un froid hivernal…


Quand j’arrive enfin à mes appartements, je vois un émissaire dire à mon époux que lors de l’enquête mener, ils ont retrouvé une lettre m’appartenant… Je garde le masque face à l’émissaire et mes amis qui sont tous présent, mais intérieurement, c’est encore une vague de mal-être qui m’envahit. Keitaro congédie l’émissaire et me voilà fasse au regard d’Ando, d’Hakamoto et de mon époux magistrat d’émeraude… Encore une fois, je nous mets dans une situation délicate…



Peux-tu m’expliquer ?!



Demande Keitaro d’une voix agacé et interrogatives.
Ne sachant par où commencer, je leur explique que lors de ma prière de ce soir, j’ai été prise à partie par Natsuno, je leurs montres la piqûre dans ma nuque, mais cela n’explique en rien la lettre, il est vrai…

C’est prise de dépourvue, ne sachant plus quoi leur répondre que j’annonce à Ando, Hakamoto ainsi qu’à mon époux que je souhaite déserter…
Revenir en haut Aller en bas
Iliakou
Légende vivante
Légende vivante
Iliakou


Messages : 908
Date d'inscription : 03/09/2014
Age : 58
Localisation : Le Mans

Feuille de personnage
Nom :: Père Ephraïel
Caractéristiques:
CaractéristiquesValeurValeur
FORCEFORCE7
POUVOIRPOUVOIR7
HABILETEHABILETE6

Endurance:
L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Left_bar_bleue6/10L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Empty_bar_bleue  (6/10)

L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L5R , des héros inattendus ?   L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Icon_minitimeLun 14 Juin 2021 - 21:52

"J'ai l'intention de déserter."
Hana nous avait cueillis de bon matin avec cette annonce. Avait-elle conscience que cela n'était pas une réponse convenable et encore moins la réponse qu'attendait le magistrat d'Emeraude, tout époux qu'il fut ?
Je tentais un "amusant mais il n'est point l'heure de plaisanter, Hana-san" mais je ne parvins pas à me convaincre moi-même.
Kaïtaro se réfugia dans un mutisme coutumier lorsque la situation le dépassait. Hakamoto se demandait déjà si elle devait rester à écouter ou si la fuite n'était pas la solution la meilleure pour elle. Une réunion avec le général Hida lui offrit une excellente occasion de s'éclipser.
Passé le moment de doute, le magistrat se montra très critique envers son épouse. "C'est donner une arme à l'ennemi" lui dit-il en substance.  J'essayai de venir en aide à la pauvre shugenja qui ne savait comment se sortir de cette douloureuse situation. Il fallait nier, donner notre vision de l'affaire, en d'autres termes : sauver la situation.
Hana nous avoua redouter que son secret ne soit dévoilé à tous. Il faut avouer qu'Hana n'avait cessé de se mettre dans des situations périlleuses desquelles nous avions de plus en plus de mal à l'en sortir. Souillée, pratiquante de Maho, elle ne devait son salut envers les Hida que contre la promesse de trahir son propre clan.
C'est dans les situations de crise comme celle-ci que je me sens le plus à l'aise, le plus utile. Lorsque la situation est parfaitement contrôlée, je me sens inutile et, d'une certaine manière, menacé. Mon épouse a toujours beaucoup de choses à faire, qu'elle a écrites sur une "liste de choses à faire". Moi, je n'ai pas été éduqué à noter ce que je devais faire sur des listes qui peuvent tomber dans de mauvaises mains. Moi, je me délecte de l'improvisation.
Je suggère donc à Kaïtaro de nier les rumeurs qui ne manqueront pas de fleurir et, pourquoi pas, si Hana est décidée à passer à l'ennemi, de s'en servir pour faire du contre-espionnage. Je ne peux pas penser qu'Hana puisse, de sa propre volonté, trahir sa mission envers l'Empereur. Par contre, je crois l'épouse du magistrat d'Emeraude suffisamment naïve pour qu'on puisse faire passer de mauvaises informations à l'ennemi par sa candide entremise. Mais je réalise rapidement que cette solution est beaucoup trop innovatrice pour mes amis très conservateurs.
Alors que l'ambiance commençait à devenir pesante, mon épouse revint de son entrevue avec le général Hida, avec des nouvelles des terres crabes. Elle m'expliqua qu'une missive était parvenue à un gouverneur crabe des provinces du sud. Celle-ci provenait de samouraïs scorpions demandant l'asile pour leur population. Devant l'étrangeté de la situation, elle me suggérait de porter conseil au général.
Soit le clan scorpion tentait de se livrer à de l'epionnage, soit les samouraïs en question émettaient des doutes quant aux agissements du Daïmyo Bayushi, soit ils cherchaient à préserver leur population, pensant que la situation était des plus mauvaises pour le clan.
Je demandai audience à ce dernier.
Kaïtaro me fit part des doutes que certains entretenaient à mon égard. Il me demanda de lui dire tout ce que je savais et que je cachais. Je lui évoquais la légende de la Tonerre Bayushi, celle-là même dont nous avions trouvé le journal en territoire Dragon et des philactères de Fu Leng. Il me demanda d'être prudent quant à ma conduite et de me rendre utile. Je ne sais s'il s'agissait là d'un conseil ou d'une menace mais je décidai de ne point me troubler de sa sentence.
À notre retour auprès de nos épouse, La samouraï Matsu blessée est en train de discuter avec Hana et Hakamoto. Nous apprennons que se tiendra une réunion ce soir.
Le déjeuner, pris avec les autres délégations se déroule dans un grand silence.
Mon après-midi est consacré à mon entrevue avec le Général Hida. Je lui conseille d'accueillir les réfugiés avec beaucoup de prudence. En effet, quelle que soit les nobles sentiments du seigneur Scorpion a l'origine de cette demande, je ne peux imaginer qu'un ou deux espions ne tentent de se glisser parmi eux. Je termine mon petit exposé au général en lui montrant la route qu'une armée de l'ombre enprunterait pour saper les arrières.
Hana ne se montrit pas à la réunion du soir. Ces absences lors d'événements d'importance ne semblent plus être une rareté. J'appris plus tard qu'elle avait continué à chercher à décoder la lettre trouvé chez le traitre.
Comme une évidence, la Daïmyo Matsu nous informa de son souhait de partir dès le lendemain. Le magistrat parvint tout de même à la convaincre de prendre le fort des sept dards plutôt que rouler sur Ryoko Owari au risque de foncer dans un piège.
Enfin, le lendemain, l'armée prenait la route. Je trouvai Kaïtaro en fort mauvaise forme, comme abattu. Je ne doute pas que le fait de mener l'armée et de se distinguer en combat soient des charges lourdes à porter et je me fendis d'un discours grandilocant pour refaire naître en lui la flamme du combat et de l'aventure.
Nous avons traversé des terres désertes, abandonnées récemment par ses habitants. Les caches d'outils découvertes dans les villages en témoignaient.
Le Magistrat d'Émeraude, devant si peu de résistance, demanda formellement aux Dames Doji et Matsu que les villages ne soient point pillés. D'ailleurs ceci n'était que bonne gestion : ses terres seraient certainement redistribuées parmi les vainqueurs et qui voudrait d'une terre ravagée et improductive ?
Le fort des sept dards apparut vide à l'avant-garde Lion. Contrairement à ce que j'aurais attendu, nul piège pour protéger cette place forte Yogo, du moins, aucun piège n'avait été amorcé. Mais une autre sorte de piège nous attendais. Chaque pièce du fort arborait les couleurs d'un clan belligérant et dans chaque salle, des secrets que ces clans ne souhaiteraient pas voir divulgés. J'appris que la salle du clan Crabe contenait des secrets d'ingénierie.
Ainsi les Scorpions montraient qu'ils en savaient plus sur leurs ennemis que ceux-ci ne l'imaginaient. Le message était clair (tout au moins pour moi) : avance encore un peu et tu prendras un coup dans le dos que tu ne verras pas venir.
Pendant que tous courraient en tous sens pour mettre en sécurité ses petits secrets, je décidai d'aller visiter l'endroit névralgique de l'endroit : les appartements du gouverneur. Je ne sais pas si j'espérais y trouver quelque chose d'intéressant mais préférais m'en charger personnellement avant qu'un balourd de Matsu ne piétinne bêtement des indices.
J'atteignai la porte des appartement du seigneur. Elle était fermée, verrouillée même mais aucune serrure, aucun moyen d'ouverture n'était visible.
J'avisai alors une fenêtre dans une pièce ajascendate qui, elle, était ouverte. Je décidai donc de passer de cette fenêtre à celle de la pièce interdite en escaladant la façade avec mon obi comme seul rappel. Maintenant, je me rends compte que cela était folie mais sur le moment, je n'éprouvais aucun doute en mes capacités.
Ce qui se passa ensuite est très flou, une partie de ce que j'écris ici m'a été raconté et il se peut que je mélange un peu les événements après le souffle.
La pièce avait été débarassée de tout ce qui aurait pu présenter un intérêt. J'entendis des bruits sourds venant de la porte. Il s'agissait de Hakamoto tentant de défoncer la porte à coups de tetsubo. Elle n'insista pas devant la résistance surnaturelle de cellec-i. Bientôt la fenêtre par laquelle j'avais pénétré commença à se refermer. Je courrus pour sortir. Hakamoto était à l'autre fenêtre m'envoyant une corde à laquelle je puisse me retenir. Je pendais lamentablement au bout de la corde en un mouvement de balancier lorsque l'explosion eut lieu. Elle propulsa des débris du mur dans la cour, tuant plusieurs dizaines de samouraïs amassés là.
J'appris qu'Hana, malgré l'avertissement que lui avait fait mon épouse, avait fait usage de sa magie sur la porte. Le piège magique s'était alors déclenché.
Nous ne primes conscience de la gravité de cet accident que lorsque le Général Hida nous convoqua et nous expliqua que les uns et les autes réclamaient la tête de la respônsable de ce massacre. Il avait réussi à obtenir la résolution de cette offense par un duel à mort. Mais qui se présentarait comme champion d'Hana ?
Revenir en haut Aller en bas
oawx
Délégué



Messages : 96
Date d'inscription : 19/12/2013

L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L5R , des héros inattendus ?   L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Icon_minitimeSam 18 Sep 2021 - 11:40

Nous sommes réunis pour une réunion stratégique car nous venons d’apprendre que les Phenix ainsi que les dragons ont traversé un passage protégé par les Lions. Ils ont mis une raclée aux lions, ils ont invoqué des élémentaires !!! Mais ils les ont aussi soignés après la traversée ???
La discussion n’avance pas et en plein milieu de celle-ci, alors que le magistrat était surement en train de réfléchir à la question du seigneur Tsuruchi, la Daïmyo Matsu part de la réunion en colère.

Face à cet éclat, le magistrat annonce qu’il souhaiterait foncer sur Ryoko Owari, car cette tactique est peu prévisible par les scorpions. C’est à ce moment que nous entendons une corne sonner, celle des Matsu. Le magistrat se rend vers les Matsu pour faire en sorte ques ces derniers ne partent pas trop vite.
Maintenant que le magistrat est parti, le tsuruchi s’amuse à lancer des pics vers le général Hida. Mais vu la tension dans la pièce cela pourrait être pris pour de l’insulte. Alors nous essayons de faire comprendre au Tsuruchi qu’il vaut mieux essayer de rester uni, comme un corps composé de plusieurs membres mais ou chaque membre est libre de son mouvement.

A la fin de cette discussion, nous sentons un silence de mort envahir le campement. Et cela vient du coté des Lions. Je me précipite, je crains pour le Magistrat.  Je traverse tout le campement, pour trouver le magistrat debout, face à son beau-père … qui se trouve sous l’effet de l’alcool… et qui lui crache au pied….
Encore une histoire de famille dont je ne veux rien connaître !
Mais les Matsu ont l’air d’en vouloir beaucoup au papa kakita. Le magistrat part vers la tente de la Daïmyo Matsu et je fais en sort e à ce que le papa d’Hana puisse quitter le coin Matsu sans dégât.

Je reviens près de la tente de la Daïmyo Matsu et attend patiemment le magistrat.
Lorsqu’il sort, le magistrat ne semble pas très rassuré et vois dans son regard qu’il ne souhaitait pas que je l’attende dehors. Il me dit au général Hida, que nous partons sur le champ car les Matsu n’attendront pas longtemps. Je me précipite vers la tente du général Hida. Il me pose des questions qui me mette mal à l’aise. Est-ce que je connais les compétences du magistrat en termes de stratégie militaire ? je repense à ce qu’il s’est passé dans les montagnes Dragon et malheureusement je suis obligé de mentir …  Est-ce que j’ai confiance dans les capacités du magistrat ? J’ai confiance en ces choix lorsqu’il est sous pression. Le général écrit une lettre rapidement et demande à un coursier de l’emmener rapidement quitte à tuer le cheval à force de le pousser. Une décision importante viens de se baser sur ce que je viens de dire. J’espère que le magistrat aura une idée de génie d’ici à ce qu’on arrive devant Ryoko Owari !

Les Hida commencent à démonter le camp, suivi de près par les Mantes. Pendant que je range nos affaires, Ando se précipite dans la tente, ressort la table d’écriture et griffone sur un bout de papier qu’il tend à Keitaro. Ce dernier par tout de suite pour négocier avec le Daïmyo Bayushi. Il nous demande de veiller sur Hana. J’aimerais venir avec lui pour des raisons personnelles, mais il veut y aller seul et m’ordonne de rester auprès de sa femme. Il a un faible espoir de revenir vivant de cette négociation.

Pendant les préparatifs de départ je vois 4 chevaux mantes partir vers Ryoko Owari ou de préférence vers le fleuve. J’espère qu’il n’y pas d’espion parmi ces derniers.
Une fois le magistrat partit, il ne reste que les Grues à terminer d’empaqueter leurs affaires. Mais ils le font tellement lentement que les Lions commencent à partir, suivi par les Mantes et les Crabes. Les Grues restent loin derrière, on espère qu’ils viendront tout de même.

Pendant le trajet, ando essaye de détendre l’atmosphère en nous montrant des lieux magnifiques mais Hana est trop inquiète pour son époux et je n’ai pas envie de parler. Alors au final, il fait la conversation tout seul…

Après 3 jours de marche nous arrivons devant Ryoko Owari et le magistrat nous rejoint. Il est en vie et en pleine forme. Les Lions pose leur campement devant la ville. Donc le magistrat n’a pas pu négocier la paix. Mais était-ce la lu but de son voyage ?
Il a une marque fine mais rouge au niveau de son cou.

Un conseil stratégique est mis en place rapidement et sans les Lions. Le magistrat donne les informations qu’il a réussi à avoir lors de cette négociation. Une idée déshonorante vient mais comment faire pour que les lions soient d’accord avec ? et surtout comment les faire attendre 4 jours de plus ?

Car il faudra 4 jours pour mettre le plan en place. Tout d’abord prévoir des unités qui rentrerait derrière par les égouts. Pour que ces unités puissent rentrer à l’intérieur de Ryoko Owari il faut une diversion. Et là, les lions seront de la partie. La diversion étant d’attaquer frontalement. Mais face au nombre que le Daïmyo a donné au magistrat il nous une ruse ou une aide supplémentaire. Les unités crabe ont encore une bonne semaine de marche et les unités peuvent arrivés eux dans 3 jours. D’où le choix d’attaquer au 4ème jour. Mais cela n’est pas suffisant. Alors Ando propose d’utiliser les champs de coquelicots que nous avons autour de nous. Et donc de faire une poudre hallucinogène, que les archers lanceront en feux pour enfumer la ville et les mettre sous l’influence de cette poudre.

Il nous reste plus qu’a faire attendre les Matsu le plus longtemps possible.
Pendant les 3 jours, la plupart s’occupe de la récolte et du traitement des coquelicot pour qu’ils soient prêt le jour j. Hana fait partie de ces personnes. Et un soir, dans leur tente je vois que la lumière s’éteint …

Mais c’est au 3ème jour que les Lions attaquent. Je propose à Hana de venir regarder la bataille, et d’observer comment les Matsu vont se faire laminer. Mais ce n’est pas le genre de spectacle qu’elle apprécie. Je vois que c’est Nanachi qui met le coup fatal à la Daïmyo Matsu. Seulement 50% des Lions sont encore en vie !
Les Mantes sont arrivés. La bataille commencera demain.

Maintenant je commence à avoir vraiment peur, je crains de ne pouvoir rester en vie à l’issue de cette bataille. Alors j’écris une lettre pour mon époux, que je lui laisserais au petit matin du début de la bataille. Pour lui dire que ce mariage n’était pas que politique pour moi et avec l’espoir que c’est réciproque.
 
La bataille commence, je suis en première ligne sous les ordres de mon époux et le magistrat est aussi en première ligne sous les ordres des Grues. La bataille est rude. Les deux camps sont équivalent en termes de stratégie et au niveau combat, il est difficile de franchir le mur protecteur. A un moment le magistrat prend la bannière des Grues et devient très facilement la cible à abattre. Mais il tient debout, jusqu’au bout. Il est envoyé en arrière pour être soigné.

Ando voit les Matsu en difficultés et demande à notre unité de leur venir en aide. Au bout de 2 longues heures de bataille, ce sont les crabes qui entrent en premier dans la ville. Mais il faut rester prudent, surtout avec les scorpions. Durant ces deux heures de bataille, j’ai accepté 3 duels sur 4, je les ai tous gagnés, et ai fait un prisonnier.
Alors que la bataille bat son plein dans la ville, nous ne recevons plus d’ordre d’Ando et mon collier se met à frémir. Comment se fait-il qu’une créature souillée soit dans la zone ? Ils n’auraient pas osé faire ça ?
Je me tourne vers la source de souillure et c’est un messager crabe.

NANI ???!?!!!,?????


Le messager, ou devrais-je dire la messagère, cache ses yeux de tous sauf de moi. Elle a des yeux fendus, comme une sorcière des marais. Je reconnais avec peine Ayumi. Le message qu’elle a pour moi ne doit pas être entendu du monde qui nous entoure. 2videmment, lorsque j’ai senti la souillure venir vers moi, j’ai dégainé mon katana et ceux qui m’ont vu ont fait de même. Je leur dis que je saurais gérer la situation toute seule et qu’ils ont la ville à prendre.

Ayumi m’apprend que le Daïmyo Kuni a enlevé ma fille il y a 2 jours. Et que d’après les dire du kuni, « son sacrifice ne sera pas vain ». Elle me dit qu’elle comprendra si la tue sur le champ ou juste après car elle vient de briser le pacte que nous avions conclu. Cependant si Ayumi a fini dans cet état c’est qu’il s’est passé quelque chose de grave et je pense que le pacte n’est pas encore brisé. Elle me précise que si nous partons sur le champ, elle peut encore nous conduire à Aru. Mais pourquoi ? à l’heure qu’il est, Aru est surement morte, et nous avons cette bataille à gagner, mais j’ai aussi envie d’étriper ce kuni qui s’est bien joué de moi. Je ne sais pas quelle décision prendre. Je n’arrive pas à me décider entre l’empereur et ma vengeance personnelle pour Aru. Je décide donc d’aller voire Ando. Je me fierai à sa décision.

Ayumi me fait passer par des endroits aveugle de tous. Je lui demande si cette transformation est irréversible. Elle me montre alors ses bras, tailladées de partout et me dit que c’est tellement fort comme sensation qu’il lui faudra un très long jeun pour revenir comme avant. Je lui réponds que j’ai entièrement confiance en ses capacités, la preuve elle ne s’en est prise à personne sur le champs de bataille, alors que ça aurait pu être facile pour elle. Une fois arrivé devant la tente d’Ando je vois Keitaro et Hana en discussion avec Ando. Ils sont tous d’accord pour aller sauver Aru. Ok. Allons retrouver le corps d’Aru. Ando a encore espoir de la retrouver vivante. Je vais essayer de me raccrocher à cet espoir.

Ayumi et Hana partent tout de suite. Keitaro, Ando et moi-même, nous nous dirigeons vers la tente du général Hida, pour lui signaler que nous partons. La discussion est ... compliquée :
 
-       Nous venons vous voire car un messager vient de nous apprendre que notre fille a été enlevée, et donc que nous partons sur le champ.
-       Vous a-t-on précisé depuis quand s’est-elle fait enlever ?
-       Il y a deux jours.
-       Alors c’est un mensonge. Il est impossible qu’un messager puisse faire le trajet des terres crabe jusqu’ici en deux jours.
-       Elle a toute ma confiance.
-       Si c’est vrai, qui aurait enlevé votre fille ?
Je n’ose encore y croire ni le dire à haute voix, mais ce n’est pas le cas d’Ando :
-       Le Daïmyo Kuni
-       Votre accusation est forte, j’espère que vous savez ce que vous dites. Mais alors, pourquoi votre fille ?
Ando, pour une fois, reste muet. Je sais que je n’ai pas le choix de lui dire la vérité.
-       Je ne sais pas si c’est une malédiction ou une bénédiction des kami, mais notre fille est insensible à la souillure. Et le Daïmyo Kuni l’as testé.
Après quelques secondes de réflexion j’ajoute :
-       Je crains que cela n’est un rapport avec certains documents …
A ce moment précis j’ai enfin l’attention du général Hida. En un simple regard, nous nous comprenons.
-       C’est votre choix. Tant que la guerre est en cours, NOUS NE SONNERONS PAS L’ALERTE ! précise-t-il à ses 4 samouraïs qui l’entourent.
Je le remercie très poliment et nous quittons la tente pour prendre nos affaires et rejoindre Ayumi et Hana.
Revenir en haut Aller en bas
Frhejal
Sergent d'Armes
Sergent d'Armes
Frhejal


Messages : 135
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 36

Feuille de personnage
Nom :: Frhejal
Caractéristiques:
CaractéristiquesValeurValeur
FORCEFORCE-2
POUVOIRPOUVOIRDans la moyenne
HABILETEHABILETEMojard

Endurance:
L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Left_bar_bleue6/20L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Empty_bar_bleue  (6/20)

L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L5R , des héros inattendus ?   L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Icon_minitimeMar 5 Oct 2021 - 15:09

[début de résumé]


Ayumi marche à toute vitesse à côté de nos chevaux. Elle explique qu’elle n’avait pas d’autre choix que de se mettre dans cet état pour parvenir jusqu’à nous assez vite, que c’est enivrant, et qu’elle a peur de comprendre pourquoi sa sœur avait cédé à l’attrait de la souillure. J'arrête d’écouter et je me perds dans mes pensées. 

Je suis à cheval et je quitte le champ de bataille. Mais pourquoi je fais ça ? Certes, je ne suis plus en état de me battre. Même si la drogue d’Ayumi me cache la douleur, je vois bien que je suis gravement blessé. Mais je sais aussi que lorsque je serai remis sur pied, nous serons loin de Ryoko Owari, et j’aurai bien du mal à justifier mon absence. Si nous ramenons Aru, il y aura probablement moyen d’argumenter que les actes du Daimyo Kuni requéraient une enquête, que si cette enfant est aussi importante, il ne faut pas risquer de la livrer à l’Outremonde… Mais tout de même, je quitte le champ de bataille, au moment où nous commencions à progresser dans la cité. Au moins j’aurai obéi à l’empereur jusqu’au bout. Je serais peut-être mort sans les soins d’Hana. Je la vois qui chevauche à quelques mètres de moi.. Et je suis rassuré de la savoir loin du champ de bataille. Je ne sais pas quel choix elle aurait fait si elle était restée : refuser le marché du Daimyo Hida ou trahir les Grues ?  Et moi, ai-je choisi de quitter la bataille pour aider Hakamoto et Ando, ou bien est-ce juste pour éloigner Hana de ce choix injuste ? Probablement les deux… J’ai déjà perdu une fille, et on m’a enlevé mon fils… Je ne sais que trop bien ce que le couple Hida peut endurer. Pourquoi les Kuni ont-ils enlevé Aru ? Pourquoi Hana me regarde comme ça ? Est-ce que c’est le clair de lune qui la rend si belle ? Pourquoi je tombe ? Pourquoi elle attrape mes rênes ? 

On me fait descendre de ma monture et Hana me fait de nouveaux soins. L’effet de la drogue s’estompe. Oh Kamis que ça fait mal ! Mais je me sens tout de même bien mieux. Hana est une formidable soigneuse.
-J’aurais dû rester là-bas, je ne fais que vous ralentir… 
-Je connais peut-être un raccourci, nous annonce Ayumi. Via un portail d’un monde spirituel… 

Elle finit par avouer qu’il s’agit de Jigoku. Le royaume d’où viennent les Oni et autres joyeusetés de l’Outremonde. Elle prétend pouvoir résister à l’attrait de la souillure, mais je vois bien qu'elle-même n’y croit pas. 
Hakamoto quant à elle considère Aru comme déjà morte. Nous avons 2 ou trois jours de voyage avant d’arriver à Shinimen Mori, la forêt la plus grande de l’empire (et donc, BIEN SUR, du monde. Je me souviens tristement des mots du gaijin qui a presque rit quand on lui a décrit la taille de Rokugan… )

Nous nous arrêtons pour la nuit, et je ne tarde pas à m’endormir. 
Au beau milieu de la nuit, je me réveille d’un coup. J’ai chaud. Dans le noir, je vois des yeux qui me fixent. Il leur manque quelque chose, mais ils sont ensorcelants. J’ai un moment d’absence. 
Ma main touche une peau douce et blanche… Pas de tatouages ? Ces yeux... ne sont pas les yeux d’Hana, c’est ça leur problème. C’est Ayumi. Elle est serrée contre moi, mon kimono est entr’ouvert et j’ai la main dans le sien. Je la repousse, je prends conscience qu’elle m’a attiré à l’écart du camp. D’abord surprise que je réagisse, elle se reprend et son visage se métamorphose, en plus de ces yeux de serpents, sa bouche est démesurée et garnie de crocs.



- Ayumi, ne cédez pas comme votre sœur !


Elle s’immobilise, reprend des traits humains avant de se mettre à pleurer contre mon torse. Je ne sais pas quoi faire, je viens de passer de proie à essuie-larme… Et bien évidemment, mon karma choisi ce moment pour faire sortir Hana d’un buisson. Je suis toujours débraillé, Ayumi aussi et elle sanglote la tête contre ma poitrine
 Et évidement c’est toujours dans ces cas là qu’on ne trouve rien de mieux à dire que « Euh… Elle ne va pas bien. »

Hana tourne les talons sans un mot. Elle va passer le reste de sa nuit à prier…
-Je vais lui parler, dit Ayumi en reniflant avant de s’en aller.

J’en peux plus. C’était plus simple sur le champ de bataille.


Au matin, Hana et Ayumi ont une discussion à l’écart. Je vais taper sur un arbre, et Hakamoto propose que lui tape dessus à la place. Mes coups ne lui font quasiment rien, puis je commence à raconter les événements nocturnes, et elle bat immédiatement en retraite en appelant Ando à la rescousse. Si l’Outremonde connaissait cette technique, la muraille serait tombée depuis longtemps.


Quand Hana et Ayumi reviennent, Hakamoto s’en va discuter avec Ayumi à son tour, et Hana tient à s’excuser auprès de moi. Ayumi lui a dit qu’elle m’aurait dévoré cette nuit. Au sens propre. Il faut dire que j’étais le seul choix possible pour elle : Hana est une Maho, et elle a juré de servir Ando et Hakamoto...

Le voyage continue, et Ayumi reste silencieuse. Nous finissons par arriver à la lisière de la forêt de nuit. 
Cette forêt n’a jamais été entièrement explorée, des disparitions y auraient lieu fréquemment, on raconte que des Nagas y vivent. 
Le temps est compté et nous ne pouvons pas attendre le jour. Alors que Ayumi guette l’entrée de la forêt, Hana nous confie que le portail est très dangereux pour Ayumi, en raison de la tentation qu’elle représente. Hana peut éventuellement prendre le relai pour nous guider, mais elle aura pour cela besoin du collier Dragon de Aru. Ou peut-être de la pique à Chignon offerte par le Daimyo Kuni. 
Haka confie également son médaillon crabe en Jade à Ando pour le protéger.

Des cris retentissent dans les profondeurs dès que Ayumi passe l’orée de la forêt.  Dans la pénombre, les torches semblent moins éclairées.
Il y a des chemins praticables, on entend des gémissements, et le médaillon d’Ando brille de plus en plus. Tout est lugubre, froid. Hana lâche un joyeux « C’est joli ici ! ».

Non mais vraiment ? Laquelle il faut surveiller, là ? Ayumi ou Hana ?


Nous suivons des sentiers et un appel d’air qui nous amènent au bord d’un marais. Au centre, une arche formée par les branches emmêlée de deux arbres domine le marais sur un promontoire.  

Hana décide de préparer une prière pour les Kami de l’air afin de nous guider. Pendant ce temps, Ayumi approche du portail, elle dit entendre des voix, des promesses. Nous lui disons que ce sont des mensonges,  et Hakamoto lui rappelle que sa promesse à Ando de le servir est une promesse qui peut être tenue, elle.

Un objet échappe à Ando, mon wakizashi tente de se faire la malle : nous subissons l’attaque d’esprits invisibles, de Kapas et autres animaux fantastiques.

Un truc attrape ma jambe… Et le reste est assez confus. Je me souviens avoir bu la tasse, m’être retrouvé soulevé hors de l’eau par Hakamoto, alors qu’une saleté de Kappa m’a dérobé mon Mon.

Hakamoto crie à Ayumi : « C’est le moment de tenir ta promesse! »
La sorcière des Marais s’ouvre les veines des bras et part en courant, poursuivie par une grande partie des créatures. 

Hana commence sa prière aux kamis de l’air, tandis que j’ai pour seul objectif de récupérer mon Mon à coup de flèches. Après que Hakamoto et moi soyons parvenus à extirper mon emblème de magistrat de la main pale (et morte) d’un Kappa, le collier de Aru s’élève et vole vers le portail. La course pour rattraper le bijou commence. Tandis que Ando et moi nous entraidons pour escalader le promontoire, Hakamoto est attaquée par un Gaki.  Elle décide de nous envoyer (littéralement) Hana.
Pour la rattraper, je dois lâcher Ando… Bah, sa femme s’occupera de lui, pour l’instant il faut absolument réussir à rattraper le collier, sinon nous ne trouverons pas notre chemin de l’autre côté… Je réceptionne Hana, et nous glissons à travers le portail. Aussitôt de l’autre côté, mon épouse rattrape le collier, et nous prenons quelques secondes pour regarder autour de nous.
Nous sommes dans un paysage semblable à celui que nous venons de quitter : un promontoire au centre d’un marais lugubre, glacial et puant. 
Selon Hana, « Oh bah ça va en fait. »

Je me retourne et je vois le bras de Ando qui tente de prendre prise. Je l’aide à montrer, et ce sont finalement les deux Hida qui passent la porte. Hakamoto détruit le portail sous nos yeux.


Hakamoto ressent une piqure au mollet : une blessure violacée apparait. Hana constate alors qu’elle a égaré la pique à chignon... Ce qui fait jurer Hakamoto d’une voix grave presque inhumaine…  
La souillure est omniprésente ici. Même la poudre de jade de Hakamoto est noircie. Nous poursuivons notre chemin indiqué par le collier, en prenant soin de ne rien toucher. 

Ando et moi sommes particulièrement affectés par le froid. Au bout d’un moment, le collier commence à tourner en rond : les kamis de l’air sont corrompus… Hana annonce qu’elle doit faire appel à la magie du sang pour les remplacer… Nous voilà face à un nouveau choix : laisser Hana recourir une nouvelle fois à la Maho, ou bien finir notre vie en Jigoku?
Immédiatement, nous acceptons tous de donner notre sang. C’est finalement Hakamoto qui s’ouvre un bras. 
Le collier est “rechargé” par des kami du vide, il file jusqu’à un puit. Je suis en hypothermie, je ne supporte plus cet endroit puant. Je me penche vers le puit, dans l'espoir d’en voir le fond, et puis finalement… je me laisse tomber dedans. 

“mon oreille interne hurle au scandale”, puis j’atterris face à un gobelin. Des tambours résonnent. Le gobelin vocifère dans un langage infect. Hana apparaît au sol à côté de moi. Je frappe le gobelin presque par réflexe, tandis qu’Ando apparaît à son tour. 
Un gobelin traducteur est amené, qui nous demande:
-Vous êtes avec les Kuni? 
-Oui.
Les gobelins deviennent agressifs. Ando leur lance alors un avertissement: 
-Je suis un Crabe, si vous attaquez, vous le paierez de votre sang. 
Hana lance une tornade, à l’instant où Hakamoto fait trembler le sol en atterrissant et en beuglant “Coucou les gobelins!”. Et les gobelins… s’agenouillent. 

Devant nos yeux écarquillés, Hakamoto se lance dans une conversation animée avec le chef des gobelins, en langue de l’Outremonde. Le traducteur se prend quelques mandales de son chef pendant la discussion. 

Ils ont  l’air assez agressifs envers nous, et plus particulièrement envers mon Mon. Ça commence à m'agacer toutes ces bestioles qui en ont après mon Mon.
Tout à coup, Hakamoto beugle quelque chose en Outremonde, et nous crie "courez!"

Nous fuyons donc tous les quatre : Hana, Ando, moi et le gobelin traducteur. 
On finit par s'arrêter une fois hors de vue, en promettant au traducteur qu’on ne le frappera pas.

Alors que nous sommes assez perplexes sur notre situation actuelle, Ando prend soudain un air grave. Il faut dire que c’est sa première fois en Outremonde, il est probablement assez choqué. Il s’agenouille.

-Mon cœur de père saigne en ce moment.
Il présente son wakizashi à deux mains. Qu’est-ce qu’il lui prend? De quoi se pense-t-il coupable?

Ses paroles suivantes me paraissent irréelles. 


- Votre fille est vivante et en sécurité.

oawx aime ce message

Revenir en haut Aller en bas
Frhejal
Sergent d'Armes
Sergent d'Armes
Frhejal


Messages : 135
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 36

Feuille de personnage
Nom :: Frhejal
Caractéristiques:
CaractéristiquesValeurValeur
FORCEFORCE-2
POUVOIRPOUVOIRDans la moyenne
HABILETEHABILETEMojard

Endurance:
L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Left_bar_bleue6/20L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Empty_bar_bleue  (6/20)

L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L5R , des héros inattendus ?   L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Icon_minitimeJeu 14 Oct 2021 - 13:38

[fin de résumé]


Pendant que mon épouse et moi essayons d’assimiler l’information, Ando poursuit ses explications. Il a enlevé Itoé à sa naissance. Elle est à présent chez les scorpions.
Bayushi No kami lui-même souhaitait que le sang d’Hana rejoigne la famille Bayushi. De toutes les interprétations possibles, Ando a donc choisi de kidnapper un de nos enfants… 
Ando se dit prêt à accepter les conséquences de ses actes. 


-Pourquoi nous l’avoir caché?
-Pourquoi nous le dire maintenant?  C’est Bayushi No Kami qui t’as demandé de ne rien nous dire ? 
-Non, j’ai jugé que c’était mieux de vous le cacher.

Je frappe Ando au visage.


-J’ai pensé que ce serait plus facile à accepter si vous la pensiez morte, plutôt que de la savoir aux mains d’un autre clan. 
-PARCE QUE IBUKI IL EST PAS CHEZ UN AUTRE CLAN PEUT-ÊTRE??? hurle Hana avant de le gifler.



Ando est toujours à genoux devant nous. Je ne l’ai jamais vu aussi piteux. Il est perdu en Outremonde, son unique fille est peut-être morte sur un autel quelque part, sa femme se change en Oni… Il aura fallu cela pour que ce courtisan qui prend toujours soin de peser les mots et de manipuler les secrets comme d’autres manipulent des couteaux, avoue être responsable de nos pleurs et de nos nuits blanches. Je n’aurais qu’à lever mon sabre pour le libérer de cette honte. Je ne sais pas ce qui m’en retient. J’ai la main sur la poignée.
Il reprend la parole. 

-Je ne regrette pas de le dire maintenant. Je comprends votre peine à présent. 

Ah, oui, maintenant qu’il sait ce que c’est de perdre son enfant, et ce que c'est de voir son épouse s’approcher chaque seconde un peu plus de la souillure.  
Je crois que j’ai pitié de lui. On dirait un poisson qu’on a tiré hors de l’eau et qui n’essaie même pas de se débattre. Est-ce que je ressemblais à ça quand ils ont emporté Ibuki? Cet homme vient de perdre sa fille. Je sais que c’est une punition suffisante. S’il meurt ce ne sera pas de ma main. Ou alors pas tout de suite. 

Il ajoute qu’il a pris des nouvelles régulièrement, que Itoé a des prédispositions pour la magie, et qu’elle est toujours en liaison avec Aru.
Je commence seulement à réaliser que nous pouvons retrouver Itoé, et que Aru peut nous y aider. Si nous retrouvons la petite Hida à temps.

Soudain, le gobelin et Hana sursautent. Je perçois vaguement comme des reflets verts. La pierre de jade d’Ando cesse de se corrompre, elle semble réagir dans une direction particulière. Nous la suivons, et nous finissons par arriver devant l’entrée d’une grotte, où nous retrouvons Hakamoto et ses gobelins. Elle commence à ressembler de plus en plus à un Oni, ton teint est violet, elle a des traits déformés et semble plus grande qu'avant. 

Hana proposant d’effectuer un transfert du pouvoir d’Oni vers le chef gobelin. Pour cela, Hana a (encore) besoin d’un don de sang.
Une grande discussion a encore lieu en langage d’Outremonde.
Je n’aime pas ça. J’essaie de faire le trie dans tout ce qui m’a été dit au sujet de la Maho… Si elle continue à l’utiliser, est-ce qu’on ne va pas ouvrir la porte à quelque chose d’encore pire ? Mais quelles sont nos chances de sortir d’ici si Hakamoto  se change en Oni ? Et la dernière fois qu’Hana a utilisé la Maho, en Jigoku, il ne s’est rien passé de fâcheux...

Hana concentre le pouvoir maléfique dans la jambe d’Hakamoto. Alors que la crabe retrouve un aspect normal, sa jambe prend des proportions grotesques, jusqu'à se changer en jambe d’Oni. Le gobelin mord alors dans la jambe et un liquide violacé s’en échappe.
La jambe d’Hakamoto redevient humaine (et affiche une belle marque de morsure de gobelin) et Hana effectué immédiatement des soins. Les tatouages d’Hana brillent en vert fluo. Une nouvelle onde de Jade se propage depuis la grotte, faisant bondir les gobelins. 
Le chef gobelin vire au violet. Il grossit au point que son armure commence à craquer. Nous ne prenons pas le temps d’assister à sa transformation et nous filons vers la grotte. 

Une fois devant l’entrée, Ando tente de mettre son épouse au fait des dernières révélations, et d'expliquer son coquard et sa trace de gifle. 
-La bonne nouvelle c’est que Itoe est en vie »
- Aru ?
- Itoe.
- Ibuki ?
- Itoe.    
Alors qu’il donne quelques explications dont Hakamoto ne revient pas, nous passons le seuil de la grotte, mais Hana et le gobelin traducteur (toujours là, lui?) ne parviennent pas à avancer. Nous remarquons un glyphe de protection au plafond, que nous détruisons à coup de flèches et de … Projectiles de métal que Ando ne devrait pas avoir sur lui. Le glyphe est détruit, Hana et le gobelin peuvent entrer. 

Le gobelin traducteur a des sensations bizarres. Hana explique que les kamis de la terre sont très agités. 
Une pierre se détache, puis l’entrée de la grotte s’effondre derrière nous. Des vagues vertes continuent de pulser au rythme d’une voix gutturale qui psalmodie.

Nous débouchons dans une grande salle en forme de dôme pleine de glyphes. 
Au centre se tient le Daimyo Kuni, debout derrière Aru qui flotte, avec les yeux révulsés. Un autre Kuni est plus proche de nous.

-Que ce passe-t-il ici? demandé-je d’une voix que j’espère impressionnante et, euh.. magistrale? 

Le second Kuni s’avance. 
-Le rituel a commencé, ne l'interrompez
-Elle va survive? demande Hakamoto.
-Oui.
Il semble croire à ce qu’il dit. 
-Que puis-je faire pour l’aider ? 

Le Kuni explique qu’il s’agit d’un rituel de transfert de souillure, la souillure sera repoussée sur une distance 3 jours de marche à partir de la muraille, via des relais.
-Nous ne vous attendions pas, ajoute-t-il en fixant Hana. 

Je demande si l’empereur est au courant de ce rituel. 
-Le Daimyo Kuni assume ses actes demandera le seppuku après le rituel.
Il s’adresse ensuite aux parents d’Aru.
-Qu’est-ce que ceci face à la disparition de l’Outremonde? Surtout pour le clan crabe qui sacrifie chaque jour sa famille dans la lutte contre l’Outremonde

Hakamoto demande alors à Hana de pratiquer un transfert d’énergie entre elle et Aru. Hana se prépare à utiliser la Maho à nouveau… Elle sort son wakizashi. Je n’ai pas le temps de m’y opposer, que Ando lui crie de ne pas le faire. Il indique un point en hauteur: un archer se tient sous la voûte, prêt à tirer. 

-Je vous déconseille de sortir d’autres armes ! crie ce dernier. 
Mon arc est dans mon dos. Je ne l’ai pas entretenu après le marais, il est probablement faussé. Le temps de le sortir, de l’apprêter, de corriger sa détente, l’adversaire aurait déjà tiré plusieurs flèches. 

Ando reprend la parole. 
-Hakamoto dédie sa vie à combattre l’Outremonde, Keitaro dédie la sienne à servir l’Empire. Je suis prêt à ne pas voir grandir ma fille. 
 
Hakamoto commence à prier Togashi. Ando reprend. 

-Daimyo sama, la mort de cette enfant peut avoir des conséquences dont on ne mesure pas l'importance à Ryoko Owari. 

Hana pose sa main sur l’épaule d’Hakamoto, qui pose à son tour sa main sur celle d’Hana, qui pose son autre main… Ando parle à nouveau. 

-Le père attendra de voir la dépouille du Kuni pour quitter ce monde.

Je me sens terriblement inutile. De la magie et des mots, il n’y a que l’archer dont j’aurais pu m’occuper, mais il a l’avantage en hauteur et mon arc n’est pas prêt… 

Soudain les cercles de glyphes deviennent noirs. Les Kunis ne semblent pas comprendre ce qui se passe. Hana interrompt le transfert, elle semble paniquée comme si elle avait entendu quelque chose à son oreille. Le sol noirci de plus en plus. Ando décoche un kunai (à quoi bon nier qu’il en possède?) vers le Daimyo Kuni. Celui-ci a un soubresaut, et reprend sa posture telle une marionnette. Est-il seulement maître de ce qu’il fait ? 

-Il faut rompre le  lien qui empêche le Daimyo Kuni d'être lui-même ! crie Hana. 
-Un sol noir, vous savez ce que ça veut dire ! ajoute Hakamoto à l'intention des Kuni.

-Nous voulons aider l’Empire, pas l’Outremonde !
Le second Kuni a une seconde d’hésitation, c’est assez pour que l’archer décide de l’éliminer. Il s’effondre d’une flèche dans la tête. Il n’est même pas encore au sol que l’archer a déjà encoché une nouvelle flèche. Je tente de me placer devant Hana, mais c’est peine perdue. Il est trop bien placé, et je vois la flèche passer devant mon épaule et atteindre celle d’Hana.

Hakamoto se précipite vers Aru. 
Le Daimyo Kuni semble lutter, alors qu'une patte sort de terre entourée de volutes sombres. Hakamoto frappe dans l’ombre en forme de fumée. 
-Tu n’auras jamais ma fille, par contre si tu veux ma vie montre-toi !

Hana saigne dans mes bras. 
Ando échange des tirs avec l’archer, mais le rate, ce dernier est beaucoup trop haut.

Hakamoto va vers sa fille, alors que des fumerolles commence à l’entourer. 
-Maman est là, debout…
Hana jette un sort que je ne parvient pas à identifier, de très légères fumerolles remontent sur sa jambe. Je la porte, elle est très légère. Les fumerolles s’étendent sur mon bras. Je tente de l’éloigner de la fumée. Derrière moi, j’entends Aru qui continue à parler à sa mère.
-Maman… Il fait noir… Papa ?
-Je suis là.

Soudain, Aru est catapultée vers son père. C’est le Daimyo Kuni qui semble enfin avoir repris ses esprits. Il cherche à reprendre le contrôle du rituel, tandis que Hakamoto tente de le protéger. Le collier Dragon brille d’une lumière blanche et semble repousser les fumerolles autour d’elle.

Dans mes bras, Hana me supplie de la laisser.

-Dépose-moi par terre, tu es le seul qui pourra voir Itoé et Ibuki.
-Nonononononon !
Ando cherche à escalader la paroi pour attaquer l’archer. Il dépose Aru. Je ne vois plus le Daimyo... Haka se précipite vers Aru.

Hana se débat, mais elle ne fait pas le poids, et je refuse obstinément de la laisser. Elle se met à prier pendant que je cherche à l'emmener plus en hauteur, mais je crains de ne pas pouvoir l'emmener bien haut. Même Ando qui n’a pourtant rien à porter finit par tomber de la paroi. Hakamoto met son collier autour du cou de Aru et se précipite vers son époux. 

De ma position en hauteur, je vois un immense dragon noir sortir du fond de la pièce. L’archer l'accueille à bras ouvert, tandis que le dragon englobe toute la caverne dans ses mâchoires et avale la scène. 
Revenir en haut Aller en bas
Béli
Petite Argentière
Béli


Messages : 37
Date d'inscription : 20/06/2015
Age : 30
Localisation : le mans

L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L5R , des héros inattendus ?   L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Icon_minitimeVen 19 Nov 2021 - 22:51

Résumé par Hana KAKITA





Tandis que je me débats dans les bras de Keitaro pour me défaire de son emprise pour éviter qu’il ne disparaisse avoir moi dans les ombres fumantes, je me mets à prier pour nous sauver. Ma dernière vision la gueule fumante du dragon noir et le visage de mon époux terrorisé, mais faisant face au monstre qui nous dévore…
Il fait si sombre, ou suis-je ? Je n’entends rien, j’ai l’impression que tous mes sens on disparue à part la chaleur, je ressens une chaleur, je me sens bien dans les bras de Keitaro…

L5R , des héros inattendus ? - Page 4 492d466a87683dcb3552328ecaadc344


 « Hana ? Est-ce qu’on est mort ? »

 « Je ne sait pas, je ne connais pas ce monde… »

 « La dernière, fois que je suis mort ça ne ressemblais pas à ça, c’était très différent ! »

 « Au moins, nous sommes toujours ensembles ! »

 « Je ne ressent que toi... »

 « Je ne reconnaît pas le royaume des morts… »

 « Nous sommes peu être à l’intérieur du dragon de fumer, je pensais que se faire digérer serai beaucoup plus douloureux, on devrais peu être lui parler ? DRAGON ?!


Aucune répon… Une voix masculine me surprend, je me crispe dans les bras de Keitaro, elle m’appelle comme un chuchotement.

 « Qui est là !? »

Je ne reconnais pas la voix, Keitaro me demande ce qu’il se passe, je lui fais comprendre que j’entends la voix d’un homme, il nous demande de le suivre, Keitaro me demande si c’est bien prudent, nous n’avons pas vraiment d’autres solutions, je me rassure en me disant que ce n’est déjà pas la voix du Shugenja araignée.
Je descends des bras de Keitaro et main dans la main nous nous dirigeons vers cette voix qui m’appelle. Plus nous avançons plus je perçois clairement la voix que j’arrive enfin à distinguer ! C’est celle du Daimyo KUNI ! Nous avançons encore jusqu'à entendre une autre voix que je ne connais que trop bien! Hakamoto ! 


Après un cours échange verbal, nous nous raccrochons, ils sont tous proches avec Ando, mais nous ne voyons rien avec Keitaro, quand quelque chose attrape la manche de Keitaro. Nous sommes enfin réunies tous les quatre.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: L5R , des héros inattendus ?   L5R , des héros inattendus ? - Page 4 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
L5R , des héros inattendus ?
Revenir en haut 
Page 4 sur 4Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Mystic Glue :: Mystic Glue :: Jeu de rôle-
Sauter vers: