L5A Janvier 2020 - Peut-on échapper à son destin ?

Vous vous apercevrez sans mal que je me suis laissé aller ici à ce qu'on appelle dans le milieu de l'information un "copier/coller". Je vous pris de m'excuser cette feignantise primaire, mais je préfère personnellement (il s'agit ici bien entendu d'un avis qui est le mien et qui ne saurait être présenté comme celui de la majorité ni même d'une quelconque minorité. Je le trouve cependant assez pertinent et me permet donc de vous le faire partager) y voir une preuve de mon adaptation aux outils du numérique qui, s'ils n'ont pas une grande élégance, ce révèle d'une efficacité redoutable.
J'ai bien conscience que ce pose ici le débat de l'importance relative du moyen par rapport au but (et vice-versa). On peut en effet se demander qui du voyage ou de la destination possède le plus de grandeur, l'un allant rarement sans l'autre. Ou si les deux ne revêtent du sens et de l'intérêt uniquement par leur nature de duo inséparable ?
Ceci est une vaste question des plus passionnantes, mais nous ne sommes pas ici pour cela et nous devons retourner à nos définitions.

 "Qui est indispensable pour que quelque chose existe : L'air est essentiel à la vie."
La première, que j'ai copie-coller ci-dessous (saviez-vous par ailleurs que l'on peut utiliser les raccourcis clavier "CTRL+C" et "CTRL+V" pour effectuer cette action) fait visiblement référence à la notion de nécessiter (qu'il serait passionnant traiter, mais encore une fois il s'agit ici de faire court)
L'essentiel est donc ici quelque chose de nécessaire à la réalisation d'une autre.
Par exemple "La farine est essentiel à la fabrication du pain" ou à l'inverse "Les règles ne sont pas nécessaire aux jeux de rôle". Je me permet cet boutade, sachant pertinemment que jamais Olivier ne lira ceci (dans le cas contraire tu as mon entier respect pour ta résistance à mes conneries).

"Qui est d'une grande importance ; principal, capital : Le point essentiel du procès."
La deuxième définition a, nous le constatons aisément un sens extrêmement proche de celui de sa première consœur. Cependant on note ici une atténuation de l'intensité lié à la notion de nécessité. En effet si dans la première définition faisait du mot "essentiel" un synonyme de "nécessaire", nous sommes ici plus proche du mot "important" (on soulignera par ailleurs le fait que j'emploie l'adjectif, tandis que le Larousse (il est très bien je vous jure (D'ailleurs parenthèse dans la parenthèse, je suis un fou (et même parenthèse dans la parenthèse de la parenthèse, mais je vais m'arrêter  de compter là car je pense que cela sera infini sinon))) emploi le nom féminin "importance", cela revient malgré tout au même)    


"Se dit d'une affection dont la cause est inconnue."
On observe ici un sens complétement différent des autres. Là où les deux première définitions, très liées, étaient (si je puis simplifier ainsi) deux intensité différentes de la même idée. La troisième nous amène à l'idée d'un mal dont la cause ne peut être identifier. Il est fascinant de voir à quel point des homonymes (car c'est clairement ce dont il est question ici) peuvent exprimer des concepts n'ayant rien en comment. les glissements sémantiques par l'évolution d'un latin populaire (lui-même drivé du latin romain, lui-même dérivé du proto indo européen) jusqu'à la langue moderne qu'est le français forment un champ d'étude passionnant et infini.  

"Relatif à l'essence. (Chez les scolastiques, s'oppose à accidentel ; chez les existentialistes, s'oppose à existentiel.)"
Nous rentrons ici dans des notions bien plus philosophiques, s’éloignant sans doute de notre sujet de base, car se pose ici la question de la définition exacte de la scolastique et de l'existentialisme.
Cependant je ne possède malheureusement pas les connaissances nécessaires pour traiter un tel sujet avec le sérieux qu'il mériterait, et nous devrons nous contenter de cette courte définition du Larousse.
-Scolastique : Enseignement philosophique qui fut donné en Europe du x^e au xvi^e s. et qui consistait à relier les dogmes chrétiens et la Révélation à la philosophie traditionnelle dans un formalisme complet sur le plan du discours. (Cet enseignement était fondé sur les concepts grammaticaux, logiques, syllogistiques et ontologiques issus d'Aristote.)
-Existentialisme : Doctrine philosophique qui met l'accent sur le vécu humain plutôt que sur l'être et qui affirme l'identité de l'existence et de l'essence, ou leur parfaite complémentarité.

Maintenant que nous avons les différents sens du mot "essentiel" il nous faut définir duquel il est question dans la définition du verbe "résumer",dont la définition est (je le rappelle à tout fin utile ) "présenter un ensemble en le réduisant à l'essentiel".
Nous pouvons sans trop hésiter éliminer la troisième et la quatrième définition. Elles sont bien trop éloignées de la notion de résumé pour être intégrer à la définition du verbe "résumeré, pour résumer (on peut même se demander pourquoi quelqu'un s’embêterait à les citer dans une bref discution autour su but d'un résumé) 

Il nous reste donc la première et la deuxième, et c'est que le problème se pose car si on réfléchit bien, un résumé étant une réduction à l'essentiel, on peut dire que l'essentiel est essentiel au résumé. Or ce dernier étant par nature l'essentiel de quelque chose (texte, film, évènement), cela revient à dire que l'essentiel est essentiel à l'essentiel ! Et là c'est n’importe quoi ! Et j'ai perdu tout le monde (en imaginant que quelqu'un ait lu ce tapuscrit jusque là, si c'est le cas il est fou).

Donc pour rester bref (il ne s'agirait pas que cette courte explication s'allonge plus que de raison) en répondant à ta question : le but d'un résumé est bien de résumer les évènements. Cependant si ils s'avère que l'on considère comme essentiel le moindre détail, il est possible que le résumé soit plus long à écrire que la partie à jouer (et que tu sois sur une table de chieurs pointilleux atteints de nombreux troubles psychologiques). Mais bien évidemment il ne s'agit comme je l'ai dit que d'une possibilité, et un listing succins des évènements qui te paraissent clefs suffira largement si tu veux t'enseigner à l'art du résumé.

Voilà, j'espère avoir été aussi clair que bref dans ma réponse.

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Dans l'après-midi, Komako-san et Ronin sont partis en repérage vers Rocher-Rouge et ne sont revenus dans la soirée. Ce qu'ils y ont vu est assez éloquent. Le village est désert et le grenier a été incendié, il y a probablement un an de cela. Sur le chemin du retour, ils ont fortuitement aperçu au loin une créature que j'ai pu identifier comme un nézumi 鼠 [ねずみ], d'après mes anciennes lectures. Il s'agit d'hommes-rats. Ce ne sont pas des esprits malfaisants comme on pourrait le croire mais des créatures qui constitue une véritable société en marge de la société humaine. On les dit porteurs de maladies contagieuses mais un chose est sûre, ils sont insensibles à la souillure.